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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lu dans le cadre du challenge multi-défi 2019.
Ma note ne reflète en rien la qualité du roman. Ce n'est simplement que mon ressenti.
Je n'étais pas équipée pour tout saisir . Nina Léger nous offre une roman très subtile et poétique pour parler de son étrange héroïne.
Jeanne collectionne les sexes masculins. Je précise. Elle aime en regarder des différents, les toucher, les sentir, les lécher et dans des lieux qu'elle appelle ses palais. Qui est vraiment Jeanne ? Je suis désolée c'est restée trop vague pour moi. Nina Léger brouille intentionnellement les pistes.
L'auteure a une plume magnifique, fine mais elle m'a embrouillée la tête. Oui, Mise en pièces est un roman très beau qui traite d'une maladie tabou, l'addiction sexuelle, l'obsession sexuelle. Jeanne n'a pas un rapport qu'on peut juger sain face au sexe masculin. le lecteur a droit à un défilé de scènes glauques et malsaines. Même la dernière scène m'a laissée perplexe car je ne sais pas ce que Jeanne a ramené dans cette chambre d'hôtel. Juste avant elle est face à une drôle de boutique et elle délire sur cette forme...
Mise en pièces est un roman sans dialogue, de la pure narration. Un roman qui dés la première ligne vous met dans l'ambiance glauque. Jeanne n'était pour moi pas une héroïne vivante mais un spectre qui déambule dans les rues de Paries et le métro à la recherche d'un sexe nouveau.
Le roman de Nina Léger frappe fort car il met mal à l'aise le lecteur. Ne lisant pas les synopsis, j'ai compris très vite dans quoi je m'embarquais. C'est le genre de roman qui passe ou casse avec moi. Il faut que j'arrive à saisir toutes les subtilités pour avoir le coup de coeur. Et cette fois-ci j'ai eu trop de passages à vide et le roman trop subjectif à mon goût. Pour information, les dernières pages ont été un flou artistique. Je n'ai pas compris toute la séquence boite de nuit et le clap de fin. J'ai imaginé la pire des situations pour le final.
Ce n'est pas une déception. C'est juste que je ne suis pas équipée pour tout comprendre cette fois-ci.
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quel livre etrange! J ai pas tout compris. quel était L'interet d un tel roman? Est ce un essai sur le sexe masculin? Une approche de la dépendance au sexe chez les femmes? Un exultoire de la,part' de L'auteure? Peu importe, si j ai réussi à suivre le début il n en a pas été de même passe la seconde moitié du roman. J aurais pu comprendre et accepter cette apologie du sexe masculin et de la fellation sinon en était reste à ça, à ce descriptif des sexes mais la plongée brusque dans les sex shop et les films pornos ont été trop'loin. Ce qui était, allez employons le mot beau est devenu vulgaire comme s il était impossible de ne pas passer de l'autre Côté de la barrière quand on est une femme libre. Est ce que ça doit forcément venir d une maladie psychique? Est ce qu on doit forcément basculer dans le voyeurisme et l'abus? Peut être que si le côté sex shop'avait Été exploité autrement, ça aurait pu cadrer avec le début du roman qui m'a surprise mais qui était bien écrit.
Comme vous l'aurez compris, je pensais lire un livre qui se débarrassait de scrupules et mettait en avant la femme et ses envies alors que finalement, la femme y est dévaluée, dévalorisée et réduite à l'etat de « machine à bites » je suis cash mais l'auteure l'est aussi alors restons dans le style....
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J'aime me perdre dans la transgression subtile et perverse, comme une délectation maladive vers cette maladie humaine, ce virus incurable, cette épidémie brûlant les corps en faiblesse, cette chair incandescente s'embrase avec passion pour assouvir cette dévoration de liberté asservissante.
Première rencontre avec ce livre lors d'une émission sociétale populaire, l'intrigue étalée comme une belle publicité promotionnelle accroche mon esprit pour le briser en éclat et attise ma curiosité. Sade respire la décadence sexuelle où la femme est le lieu de tous les vices, Louis Calaferte sublime l'extrême libido multi face des femmes dans La mécanique des femmes, et coule lentement dans la mièvrerie celui de Nina Leger Mise en pièces.
Certes la femme illustre la femme. Nina Leger avec son deuxième roman compose le parcours kaléidoscopique de cette héroïne flaubertienne, perdue dans les méandres de son imaginaire réelle. Comme un naufrage, une succession de scènes s'entremêle comme une mosaïque antique, usée par l'érosion des idées, une peinture abstraite envahit nos sens, les images salaces embrasent nos sens comme une vision pornographique où s'étale les corps, les attroupements, la femme, l'homme sont des objets figés, le kamasutra traditionnel rougit.
Les mots sensibles à la liberté sexuelle de cette femme inconnue interrogent les émotions de cette déesse de l'amour, projection du personnage de Manara dans le déclic, cette naïade ondule les images pénétrantes du plaisir dans le rapport au phallus. Dans L'empire des sens de Nagisa Ōshima, l'obsession du désir délivre la verge à un trophée unique, mais dans Mise en pièces, le sexe de l'homme est le miroir de tous les sens. Pierre Perret souligne avec humour cette artifice de l'homme dans tous les sens du terme dans sa chanson le Zizi (Ou l'éducation sexuelle à l'école), avec cette humour populaire mais Nina Leger capture la « bite » sous le regard de son personnage comme une collection inépuisable, l'homme se transforme en un sexe, le reste n'est que transparence. Cette folie absorbe aussi les outils de plaisirs féminins, les sex toys, godemichets et tous ses pénis artificiels, comme une collection révélatrice du culte Phallus, le sexe de l'homme s'imprime à vie dans la mémoire de cette femme.
Nina Leger dans cette romance contemporaine brise l'absolu féminin à travers le sexe. Face à la vomissure putride de Nuance de Grey et de ses petits-enfants plus ou moins plagia aussi navet, notre auteure amorce une femme digne d'un don Juan moderne, phallisme vagabonde, notre amoureuse collectionne les aventures, les recherche, les traque tel le sésame rare, elle devient la prédatrice, ne s'en cache pas, elle zone dans le monde sous-terrain de son désir. le métro, cette cache sombre, à l'odeur irritable, devient son territoire de chasse, comme les inévitables rencontres du hasard, ces hommes transformés en viande. Seul son sexe est important, seul le phallus reste en mémoire, seul la bite s'incruste dans le palais à mémoire de forme de cette dévoreuse.
Ce roman étale maladroitement quelque fois, les scènes de sexe, ces lieus perdus du travail du sexe, les sexshop, l'internet du sexe, cette femme erre comme un spectre dans le sexe qui caresse ses émois et épouse son amour de la verge.
Je me suis perdue dans ce libertinage, Nina Leger confuse entraine son héroïne dans l'abime du sexe, pour s'évaporer dans des vies inventées, devenant un mirage pour fuir la réalité et se figer dans le sexe encore et encore….
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