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3,77

sur 2952 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pierre Lemaitre a eu la bonne idée de remercier ses fans de polar en leur " offrant " son tout premier manuscrit en guise d'adieu à ce genre qui lui a permis de cheminer , d'évoluer et de devenir ce qu'il est , à savoir un lauréat du prix Goncourt ce qui , reconnaissons le , n'est tout de même pas donné à tout le monde . On pourrait croire l'exercice plutôt risqué mais c'est forcément un grand élan de sympathie qui s'est emparé de ses " fans " et l'accueil ne peut - être que très favorable ....
Après, il faut essayer d'être objectif : si ce roman , c'est bien du Lemaitre , c'est du Lemaitre " jeune " avec les qualités et les défauts propres à ces talents en " devenir " . Je ne pense pas , et cela me semble tout à fait normal et loin de " vouloir lui faire injure " , que ce soit son " meilleur roman " ni sur le plan de l'écriture ni sur le plan de l'intrigue . Alors , oui , on voit " poindre " tout ce qui fera le sel des ouvrages de Lemaitre qui , soit dit en passant , a bien fait de persévérer dans une voie qui est devenue " royale " .Peut être demande - t- on tout , tout de suite , à des jeunes qui , c'est certain , doivent mûrir pour acquérir l'expérience et la maturité.
Ce roman est facile à lire , bien écrit , porté par les " seules épaules " d'un curieux personnage, Mathilde , une vieille dame à qui on donnerait le bras pour traverser la rue en toute sécurité ( non , pas pour trouver du travail , ça a déjà été fait...) et ...le Bon Dieu en confession . Mathilde joue , non pas de son charme , mais de " l'arme à feu " et , vous le verrez , elle ne se laisse pas " abattre " face aux obstacles qui pourraient la priver de la satisfaction du " travail bien fait " . On suit avec intérêt des pérégrinations qui , sans être irrésistibles, n'en sont pas moins drôles , ironiques , loufoques , décalées. Pierre Lemaitre manie le second degré avec une certaine réussite sans toutefois nous placer face à un chef d'oeuvre du genre . Une sorte de " Mamie Luger " en moins original , en moins percutant .Bien entendu , cet avis n'engage que moi et n'a pas vocation à décourager les futurs lecteurs . Personnellement , j'aurais été bien incapable d'écrire un tel roman , il me faut donc rester humble et mesuré dans mes propos . La parution de cet ouvrage n'ajoutera rien aux grandes qualités de notre Goncourt si ce n'est le grand plaisir de saluer ses fidèles lecteurs .Je n'ose croire à un autre objectif , " marchand " , celui- ci , j'en serais fort déçu. Pierre Lemaitre est désormais " passé à autre chose " et a atteint un niveau qualitatif sans comparaison .Il me semble plus judicieux de suivre ses pas aujourd'hui et prendre son premier roman comme un bon petit moment de nostalgie .Les inconditionnels apprécieront , les autres pourront " passer leur tour " .L'essentiel est que chacun et chacune y trouve son compte .pour ma part , j'ai lu , sans ennui , sans grand enthousiasme non plus ......Pourtant , Lemaitre occupe toujours une grande place dans mes lectures .Ce n'est là , évidemment, que mon avis .
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Le dernier en date, mais premier polar écrit par Pierre Lemaitre en 1985 , jamais proposé à un éditeur jusqu'à cette année. Et c'est une excellente idée que d'avoir sorti de l'oubli d'un fond de tiroir ce polar noir et déjanté !

Il faut dire que la mamy qui fait office de personnage principal est une drôle de dame ! Ancienne résistante, elle a fait ses preuves et a acquis ses galons sans démériter, pour se recycler dans l'activité lucrative et stimulante de tueuse à gages (rarement utilisée au féminin, cette dénomination).
Les années ont passé et ont laissé quelques stigmates sur le fonctionnement intellectuel et la mémoire de Mathilde mais les réflexes sont encore bien présents et le maniement d'une arme ne pose aucun problème à la sexagénaire, elle dégomme même un peu trop et sans discernement, à l'instinct, et son instinct laisse un peu à désirer …!

C'est drôle, en raison de la personnalité de la dame, et plus les règlements de compte s'accumulent, plus on a envie d'en rire ! Les relations avec le voisin, avec les chiens, avec son supérieur sont toutes décalées, tant Mathilde semble évoluer dans un monde parallèle qui fonctionne de façon autonome, faisant fi de tout sentiment ou empathie.


Il eut été dommage de laisser dormir ce texte !
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Si Mathilde pestait contre les embouteillages à l'approche de la capitale, elle se réjouit de la tranquillité de la rue Foch. Une fois garée, Ludo, son dalmatien, bien gentiment installé, à l'arrière, elle n'a plus qu'à attendre sa proie... qui ne tarde pas. Et se prend une balle dans les parties et une autre au milieu du front. Bonne âme, elle abat le teckel, histoire qu'il ne se retrouve pas tout seul. Voilà encore du travail bien fait, se réjouit-elle. Plus qu'à balancer l'arme par-dessus un pont et elle pourra rentrer tranquillement chez elle...
René Vassiliev, alors qu'il devait tout juste terminer son service, est envoyé avenue Foch. L'homme retrouvé mort en pleine rue n'est autre que Maurice Quentin, le patron d'un consortium international et un homme d'influence. La façon dont il a été exécuté lui fait de suite penser à un règlement de compte...
Henri Latournelle, dit le commandant, est confortablement installé chez lui lorsque, aux infos du soir, l'on annonce la mort de Maurice Quentin. S'il semble ravi de l'entendre, il sait que le travail de Mathilde ne va pas plaire à son supérieur. Mais pourquoi a-t-elle eu besoin de tuer le chien ?

Pour clore sa série de romans noirs et dire, en quelque sorte, au revoir au genre, Pierre Lemaitre a eu la bonne idée de sortir de ses tiroirs son tout premier roman écrit en 1985. Une bonne idée, en effet, car l'on se régale de bout en bout avec ce roman noir, complètement déjanté et où ça dézingue à tout va. Mathilde, ancienne résistante, aujourd'hui tueuse professionnelle, n'est malheureusement plus dans la force de l'âge. Si sa physionomie bonhomme la fait passer pour une gentille retraitée, elle fait tout de même quelques ratés. Des ratés qui ne vont ni échapper à la police, en la personne de Vassiliev, ni à ses supérieurs devenus dubitatifs quant à ses capacités. Jouissif, amoral, ce roman, aux moult rebondissements, se lit avec beaucoup de plaisir, d'autant que la plume nerveuse et truculente de l'auteur apporte souffle et ironie et nous plonge dans des situations absolument jubilatoires.

Un roman qui nous fait, évidemment, regretter cet au revoir au genre...
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C'est à la bibliothèque, dans la boîte à dons, que j'ai déniché ce livre. Outre le fait que Pierre Lemaitre fait partie des auteurs que je ne connais pas mais que j'avais l'intention de découvrir un de ces jours, c'est aussi le regard du dalmatien sur la couverture qui m'a attirée. Publié en 2021, "Le serpent majuscule" est en fait le premier roman de l'auteur, à ce que j'ai compris dans son avant-propos. Bien que dû au hasard, c'est finalement assez ingénieux de commencer par celui-ci.

C'est l'histoire d'une tueuse à gages, Mathilde, au sang froid exemplaire, qui ne sait pas faire preuve de pitié, ni d'empathie. Aujourd'hui âgée d'une petite soixantaine d'années, et malgré les effets de la vieillesse qui commencent à se faire sentir, associés à des pertes de mémoire importantes, elle refuse de raccrocher et sème des dommages collatéraux partout sur son passage.

Dans son avant-propos, Pierre Lemaitre dit avoir la réputation d'être méchant avec ses personnages. Je le confirme, j'ai vite compris qu'il ne valait mieux pas m'y attacher, surtout ceux destinés à croiser le chemin de Mathilde...

À l'image de Mathilde, la narration est offensive, détachée de tous sentiments et émotions. Faits et opinions sont dépeints à l'état brut. Mais la plume de l'auteur n'en est pas moins entraînante, sacrément caustique, vivace. La narration au présent ajoute également de la dynamique à la lecture. Au final, ça se lit tout seul, les pages se tournant assez rapidement.

L'intrigue, quant à elle, est loufoque mais attrayante. On veut savoir comment tout ça va se finir, comment et si Mathilde va atteindre son but, malgré toutes ses pensées désorganisées et ses troubles de la mémoire, malgré tous ces cadavres qu'elles sèment partout où elle met les pieds. Inutile de préciser que je n'ai eu aucune empathie pour elle, mais le personnage est bien campé, éminent et charismatique.

Le dénouement est écrasant et expéditif (si je peux me permettre ces deux mots), et opportun.

Un bon moment de lecture qui donne envie de découvrir d'autres livres de cet auteur.
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Nous découvrons ici pour notre plus grand plaisir le premier polar de Pierre Lemaître qui, par ses thématiques, préfigure déjà ses livres suivants.
Le plaisir de raconter d'abord, et Lemaître sait raconter une histoire avec ses méandres, ses apartés et ses moments de suspense.
L'art de brosser et de rendre réels des personnages en quelques pages, car comment oublier Mathilde, sexagénaire boulotte "tueuse à gages" sur le retour, ainsi que Vassiliev, flic intègre et introverti ?
L'humour omniprésent avec des personnages qui s'auto analysent en ne se faisant aucun cadeau et en nous offrant quelques répliques tout droit dédiées à Michel Audiard !
Le rythme avec une avalanche d'assassinats de sang-froid entrecoupés de moments de quiétude bourgeoise délicieuse…
Bref un polar noir, humoristique, décalé et jubilatoire que l'on termine le sourire aux lèvres ;-)
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C'est plutôt pas mal pour un vieux fond de tiroir (mais est-ce bien vrai ?). Cette histoire à un côté absurde, au bon sens du terme - un peu à la Ionesco ou à la Jarry, qui est assez agréable. Les personnages sont attachants, les bons comme les méchants, Pierre Lemaitre donne une peinture plutôt réaliste de la sénilité, on a une histoire d'amour impossible, une histoire d'amour naissante qui a du mal a être avouée, un humour permanent (un peu trop ?). Il y a un personnage centrale, l'héroïne, mais chacun des protagonistes fait la une à un moment.
Bon, il y a l'erreur classique du "mandat de perquisition " qui n'existe pas dans le droit français, ce n'est pas bien méchant.
Une partie un peu road-movie, des atrocités, des nantis et des gueux, des flics un peu largués, un inspecteur type "commissaire Colombo" et un final inattendu.
Sincèrement, ce roman se laisse lire avec plaisir. Ce n'est pas un polar classique, je crois même pouvoir dire que ce n'est pas un polar du tout. C'est autre chose. So What ? Un bon moment.
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J'avais dans un premier temps décidé de ne pas ajouter ce livre à une Pal déjà dégoulinante, et qui contient entre autres quelques titres de Pierre Lemaître. Mais voilà, à force d'en lire des critiques alléchantes, et aussi par curiosité quand j'ai appris qu'il s'agissait de son premier "noir", j'ai fini par fléchir, et quand, comme par un fait exprès, mes bibliothécaires ont choisi de le mettre en évidence sur un présentoir, j'étais cuite !

Je n'avais pas vraiment de grosses attentes, sachant que l'auteur l'a écrit en 1985, donc à ses tout débuts, et qu'il ne l'a finalement fait éditer que pour clore sa série de romans noirs et passer à autre chose. (Mais j'ai noté qu'il y a quand même apporté quelques "améliorations", par rapport au texte d'origine). Et je suis finalement satisfaite de ma lecture, hormis quelques petites frustrations concernant certaines explications ou développements, j'y reviendrai.

Mathilde est une dame "d'âge mûr", comme on dit pour ne pas employer le terme "petite vieille", un peu rondelette, veuve aisée, et maman d'une fille qu'elle va voir le moins souvent possible. C'est justement au retour d'une de ces visites qu'on fait sa connaissance. Elle est "à la bourre" pour effectuer un travail qu'on lui a commandé, et ne cesse de pester contre les aléas du trafic. Mais elle parviendra quand même à remplir son contrat, quoique de manière pas tout-à-fait orthodoxe, ce qui va inquiéter sa hiérarchie. parce que jusqu'à présent, elle a toujours bossé de façon impeccable, et Henri, son supérieur direct, n'a eu qu'à se féliciter de l'avoir recrutée après l'avoir connue à l'époque de la Résistance. Mais les couacs et les initiatives personnelles parfois malheureuses de Mathilde vont se multiplier, il faut de résoudre à la recadrer...
Parallèlement, l'inspecteur René Vassiliev, grand escogriffe dégingandé un peu morose à l'idée de la routine qui l'attend après son service, est ravi quand, une minute avant de finir sa journée, un appel au sujet d'un meurtre va lui permettre de s'attibuer une enquête qui s'annonce passionnante !

Le récit se déroule dans les années 80, une ambiance bien différente de celle des polars actuels, la plupart des technologies couramment employées de nos jours n'existent pas, on se déplace en R25 ou en Ami 6 à l'aide de cartes routières, et la police scientifique n'a pas encore les moyens dont elle dispose actuellement. D'ailleurs, à ce sujet, j'ai trouvé l'enquête assez peu développée, à part des interrogatoires de témoins on n'a que peu d'éléments concernant notamment les mobiles. Parfois une seule piste vite improbable est suivie... Mais bon, il s'agit d'un roman de jeunesse, il est normal que quelques imperfections y demeurent, et si je n'étais pas une lectrice assidue du genre, peut-être n'y aurais-je même pas prêté attention.
D'autre part, j'ai apprécié les rapports très ambigus entre Henri et Mathilde, ces deux-là s'aiment depuis des décennies, mais n'ont jamais réussi à se l'avouer. Et finalement leur histoire va prendre une tournure assez inattendue.
Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage de l'inspecteur, c'est dommage parce qu'il était prometteur, mais...
Un autre protagoniste m'a par contre touché, c'est Monsieur de la Hosseray, ancien préfet à la santé mentale déclinante (on devine qu'il est atteint d'Alzheimer), qui lutte pour garder la mémoire et rester digne. Je me suis un peu demandé ce qu'il venait faire là-dedans, hormis le fait qu'il soit une connaissance de Vassiliev, mais son rôle va prendre de l'importance.

Le ton est souvent humoristique et second degré, et pourtant bien des aspects de l'histoire se révèlent plutôt tragiques, on traite de sénilité, de solitude et de liens familiaux distendus et même de maltraitance animale, mais ce n'est que par petites touches disséminées ça et là. Sous des dehors ironiques et bon enfant, des thématiques sérieuses existent, et auraient peut-être mérité plus de développement parfois.
Pour conclure, il est évident que Pierre Lemaître s'est grandement amélioré par la suite dans le domaine du polar noir, mais ce "Serpent majuscule" reste une lecture divertissante et tout-à-fait recommandable.
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Quel plaisir de retrouver la plume de Pierre Lemaître que j'avais, je dois le reconnaître, un peu délaissée. " le serpent majuscule" serait son premier roman retrouvé au fond d'un tiroir, et bien il a eu raison de le sortir et de le confier à ses lecteurs !
C'est un vrai plaisir que de faire la connaissance de Mathilde, sur le papier, cela va sans dire !!! Cette Mathilde, vieille dame aux apparences bien inoffensives, est en réalité redoutable. Tueur à gage, elle ne s'encombre d'aucun principe ni d'aucun obstacle. Il vaut mieux ne pas se trouver sur son chemin ...
Beaucoup d'humour, des phrases courtes qui claquent et qui nous amènent à sourire même si en réalité rien ne devrait porter à sourire.
Ce premier "dernier" roman noir de Pierre Lemaître est savoureux et léger à la fois. Un moment de détente sans prise de tête (l'expression n'est pas vraiment adaptée ici ;-)) , mais pour ceux qui l'ont lu, vous m'aurez comprise )
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Mathilde, 63 ans, veuve d'un médecin, chevalier des Arts et Lettres, médaille de la Résistance, elle est petite, large et lourde. Sur la banquette arrière de sa Renault 25, Ludo, son dalmatien, lève la tête. Elle ouvre la portière, sur sa gauche un promeneur avance avec son chien. L'homme lui sourit, Mathilde répond à son sourire et sort de sa poche un pistolet prolongé par un silencieux. Mathilde lui tire une balle dans le bas ventre et une seconde dans la gorge. Elle remonte en voiture, met le contact et déboîte tranquillement. Maurice Quentin, patron d'un consortium international vient d'être tué en bas de son domicile parisien.
Pendant que Mathilde sème les cadavres comme le Petit Poucet ses cailloux, l'inspecteur Vassilliev essaye de démêler les fils de cet imbroglio.
Mais pour Henri dit le « commandant » Mathilde manque de sang-froid, elle risque de mettre tout le monde en danger, elle doit cesser d'exécuter des missions, mais dans ce métier personne ne prend sa retraite, alors Henri va devoir s'occuper de Mathilde. Mathilde pourrait encore en surprendre plus d'un, les cadavres vont s'accumuler. Il ne fait pas bon d'être sur son chemin.

Le ton de ce roman est donné dès la couverture avec cette tête de dalmatien qui vous regarde avec son air hautain et narquois. L'avant-propos de Pierre Lemaitre est une vraie gourmandise. C'est un roman jubilatoire et déjanté, le lecteur prend beaucoup de plaisir à suivre cette brave dame dans ses pérégrinations, mais faites attention à ne pas l'énerver, elle a la gâchette facile. La plume de l'auteur est savoureuse et légère, l'histoire est complètement abracadabrantesque, c'est réjouissant de lire de tel roman dans cette époque bien tristounette.
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Ayant envie de découvrir le tout premier roman de Pierre Lemaitre, qui a été réédité, je me suis plongée dans le serpent majuscule.
"Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l'autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu'une seule balle, bien sûr."
Le serpent majuscule nous plonge dans le quotidien de Mathilde, dont la personnalité est très étonnante. Quand à son métier.. qu'en dire !
Mathilde est une vieille dame comme les autres, mise à part qu'elle est surtout.. tueuse à gages ! Et oui, vous avez bien lu !
Et cette femme vieillit, elle se mélange les pinceaux.. Pas au point de tuer des innocents.. Non Non ! Quoi que.. Pour en savoir plus, il vous faudra lire ce roman détonnant.
Le serpent majuscule est un roman policier bourré d'humour noir que j'ai adoré lire.
Certes, la plume est un peu jeune, il y a quelques défauts mais c'est déjà savoureux pour ce qui est le premier roman de l'auteur.
J'ai passé un bon moment de lecture avec Mathilde, une vieille dame haute en couleur avec laquelle on ne s'ennuie pas.
Je vous le recommande avec plaisir et je lui donne la note de quatre étoiles.
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