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sur 4297 notes
Le premier volet de la trilogie « Au revoir là-haut » m'avait enthousiasmé, le second « Couleurs de l'incendie » avait poursuivi sur la lancée, j'avais retrouvé avec plaisir certains personnages du premier tome. Je me faisais une joie de lire enfin ce « Miroirs de nos peines », tout à fait en confiance après deux premiers tomes de haute volée.

Après un début de roman plutôt laborieux, dédié à la découverte de nouveaux personnages, j'ai retrouvé l'art du découpage et de l'intrigue qui m'avait tenu en haleine pour les précédents volumes. M. Jules est le patron de la Petite Bohème, restaurant populaire ou vient s'assoir chaque samedi « le docteur ». Louise est institutrice et serveuse occasionnelle dans l'établissement de M. Jules. Pourquoi donc le docteur, ce vieil homme si paisible, lui propose-t-il de la payer afin de la voir nue ? Voici le premier fil d'une intrigue à rebondissement qui va distiller ses réponses tout au long des 571 pages de cette édition. Tout comme dans « Au revoir là-haut » on retrouve dans ces histoires mêlées deux soldats, Gabriel et Raoul Landrade. Ces deux-là sont plutôt de caractères opposés, Gabriel est bien intégré alors que Raoul, écorché vif, participe et élabore tous les coups douteux possibles. Les personnages secondaires sont ici encore bien représentés : Madame Thirion et sa fille Henriette, la femme et la fille du docteur, le juge Poittevin aux convictions bien arrêtées, Jeanne Belmont mère de Louise, Fernand l'adjudant-chef des gardes mobiles et sa femme Alice, le caporal-chef alcoolique Bornier...

Louise est celle qui permet la continuité de l'histoire par rapport aux précédents volumes. Elle avait dix ans dans « Au revoir là-haut » quand elle aidait Edouard Péricourt et son compagnon Albert Maillard, anciens combattants de la guerre de 14-18, réfugiés chez ses parents, à élaborer des masques pour la gueule cassée d'Edouard. Mais le fil est ténu... Donne-t-il du sens à l'histoire ? Autant dire que ce tome peut se lire sans problème en dehors des deux autres.

Heureusement, arrive à la page 74, Désiré Migault ou Migaud, ou Mignard ou ... que l'on va retrouver avec un plaisir toujours renouvelé au fil des histoires qui se succèdent et se rejoindront petit à petit jusqu'au dénouement dévoilant les liens entre tous. Désiré que l'on découvre avocat flamboyant capable de retourner un procès mal engagé, lui qui avait été instituteur aux « méthodes pédagogiques extrêmement innovantes », également pilote d'aéroclub « Il n'était jamais monté dans un avion, mais avait présenté un carnet de vol et des certificats en acier trempé », et même chirurgien... Sa principale spécialité étant la fuite en emportant la caisse de l'établissement. Sacré Désiré qui vaut à lui seul la lecture de ce livre. Les chapitres où il se présente comme spécialiste des langues orientales afin d'être embauché au ministère de l'information (« autant dire de la censure »), sont des plus hilarants malgré le terrible contexte historique.

Vient ensuite la défaite, la fuite sur les routes des civils et des militaires déserteurs tels que Gabriel et Raoul. Ils sont tous en route vers Orléans, que ce soit ces deux-là ou Jules accompagné de Louise dans sa vieille voiture. Et même Désiré que la découverte du corps d'un prêtre a propulsé à la tête d'un étonnant centre d'accueil, secourant des réfugiés totalement livrés à eux-mêmes.

Pierre Lemaitre jubile dans cette série. Il nous précise dans l'épilogue concernant le devenir de Désiré : « Je ne vais pas vous raconter d'histoire, quasiment rien de ce qu'on croit savoir de lui n'a été prouvé ou démontré. », pour mieux repartir dans une destinée incroyable dans la Résistance... L'auteur s'amuse et nous amuse, dans ce récit bien documenté : une colonne de prisonniers militaires s'est bien mise en marche en juin 1940 pour se rendre au camp de Gurs dans le Cher, la péripétie des billets brûlés de la banque de France est attestée, les informations rapportées par Désiré dans ses émissions de radio sont réelles pour la plupart.
Un roman lu avec plaisir même si j'ai une préférence pour « Au revoir là-haut » et « Couleurs de l'incendie ». Les 3 volumes de la trilogie « Les enfants du désastre » sont sortis en coffret en novembre 2020 accompagnés d'un livre de 32 pages composé d'un texte inédit de Pierre Assouline et d'une quinzaine d'illustrations exclusives en couleur de Christian de Metter, des portraits et scènes emblématiques issus des trois tomes.
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Cette chronique avec illustration sur mon site Bibliofeel. Bel été et à bientôt !

Lien : https://clesbibliofeel.blog
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Lecture addictive, scénario parfaitement ficelé et rythmé, personnages attachants : on se régale avec ce dernier volet de la saga qui réussit à faire littéralement vivre au lecteur l'épisode traumatisant de l'exode.
Chapeau bas pour cette saga populaire particulièrement réussie, même si je regrette pour ma part l'option visiblement retenue dans ce dernier volet de proposer une fiction très scénarisée, très facile à lire, en somme prête à filmer. le petit supplément d'âme d'Au revoir là-haut, plus écrit et plus dense, m'a un peu manqué.
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Une jolie institutrice, des soldats à la débandade, un aventurier inspiré, un gendarme amoureux,... et des petites gens pris dans la tourmente de l'Histoire, celle du début de la Seconde guerre mondiale en France.

Tous se croisent, se perdent et se retrouvent sous la plume du formidable conteur qu'est Pierre Lemaître, avec son sens de la fiction, précise, émouvante, amusante et décalée.
Des personnages souvent déchirés portent leur lot de peines et de défaites, à l'image d'un pays en déconfiture, et participent à une belle histoire, joliment construite, faite de ce savant mélange de dramaturgie et de cocasserie qui est la pâte de l'auteur.

S'il fallait lui poser reproche, ce serait le contexte de la drôle de guerre, de la débâcle française et de l'exode des populations, déjà si souvent mis en fiction littéraire. En dépit d'une solide documentation, il m'apparaît comme le roman moins passionnant du cycle historique de l'entre-deux guerres, commencé par Au revoir là-haut et poursuivi par Couleurs de l'incendie.

Ne boudons pas, malgré tout, un excellent moment de lecture.
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Quel roman! On entre dans une intrigue dense avec un contexte historique tumultueux et poignant. Comme toile de fond, Pierre Lemaitre fait le portrait de toute une époque notamment celle de l'Exode. On est propulsé au coeur de la Drôle de Guerre, de ses Français qui fuient et qui deviennent des réfugiés... L'intrigue, elle, nous emmène à la découverte d'une histoire d'amour impossible avec des secrets de famille. J'ai vraiment aimé la plume de Pierre Lemaitre. Par son talent de conteur, il capte son lectorat dès les premières pages. Tout est écrit, décrit avec tant de réalisme que je suis indéniablement sous le charme! Beaucoup de personnages viennent étoffer ce magnifique roman. Chacun d'eux vont être amenés à se rencontrer, se retrouver au coeur de cette guerre sans merci. Une trilogie qui prend fin et qui m'a conquise! (...)

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Alors ? Alors, j'ai beaucoup aimé, vraiment. J'ai eu quelques impatiences au début, pendant la présentation des personnages, sans doute parce que j'avais hâte que l'histoire commence :)
Ensuite, j'étais complètement captivée par le roman qui faisait écho en moi, me rappelant les récits que mes parents et grands-parents m'avaient faits de cet exode, leur panique, leurs terreurs dans cette fuite forcée.
Pierre Lemaitre raconte, de son écriture généreuse et précise, la vie pendant ces temps incertains de la drôle de guerre.
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Sans grande ambition, Lemaître situe son récit en 40 pendant les quelques jours de l'attaque Allemande. Il nous fait vivre l'intérieur du fort Mayenberg, les colonnes de civils en fuite vers le sud.

C'est dans ses personnages qu'il excelle, Louise, jolie manipulatrice à la recherche de son passé, Raoul, trafiquant, menteur mais fidèle en amitié, Gabriel, enseignant trop honnête, et ce Désiré, imposteur aux bonnes intentions, chirurgien, avocat, instituteur, pilote d'avion, speaker lénifiant la déroute françaises, prêtre dirigeant un camp de réfugiés où l'on se doute que se retrouveront nos différents protagonistes, ... ce Désiré, aussi improbable que délicieux!

C'est royal!
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L'argument :
La drôle de guerre puis l'occupation allemande mettent la France sous tension et bouleversent l'ordre de choses déjà bouleversées par nature. Dans cette débacle générale, loin de la stratégie politique, diplomatique ou militaire, les personnages du récit tentent de reconstruire ce qui a été détruit dans leurs vies.
Amours déçus, enfants maltraités, haines recuites et confites, ressentiments refoulés, mensonges et demi-vérités, ambitions bloquées.
Louise Belmont, une institutrice en mal d'enfant, est serveuse les samedi et dimanche au restaurant La Petite Bohème à Paris. Son patron Monsieur Jules est aux fourneaux. Raoul Landrade un enfant abandonné puis élevé par le couple Thirion est stationné dans l'un des forts de la ligne Maginot.
Fernand le garde mobile ne vit que pour offrir à sa femme Alice, une lectrice compulsive des Mille et Une Nuits, le voyage en Perse dont il est sûr qu'elle rêve.
Désiré Migault met à profit la débacle pour mettre au service des institutions sa connaissance du caractère humain et sa capacité a se donner les apparences et à produire un discours de circonstances. Il est tantôt avocat, prêtre, chargé de communication, diplomate...s'adapte au gré des vents.
Les responsables politiques, les corps constitués les groupes sociaux en général sont trop occupés à assurer leur survie au détriment de leurs missions naturelles, pour s'apercevoir de la supercherie.
Pierre Lemaître construit une histoire autour de ces différents destins qui finissent par se croiser sans que le lecteur n'y prenne garde et ce pour son plus grand bonheur.
Un conte moral et iconoclaste sans pour autant être donneur de leçons, qui renvoie chacun à ses responsabilités. Un exercice utile par les temps qui courent. Une lecture salutaire
Apperçus :
"J'étais un gros, tu comprends. C'est très spécial les gros. On adore se confier à eux, mais c'est jamais d'eux qu'on tombe amoureux."
"La voiture cahotait lentement dans le flot des fuyards qui était à l'image de ce pays déchiré, abandonné. C'était partout des visages et des visages. Un immense cortège funèbre (...)"
"C'esr marrant ajouta Fernand, quand tu obéis aux ordres, parfois, tu es un vrai con. Et quand il faut prendre des inititaives, parfois, tu t'y prends plutôt bien."
"Oh, il n'y a rien d'obligatoire bien sûr, ne vous croyez pas tenu. Jésus a dit à ses apôtres : "Ne suivez pas mon chemin. Suivez le vôtre, car il vous conduira jusqu'à moi."
A la fois un plaisir et un régal !
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Lire un Pierre Lemaitre, à la manière du meilleur sommelier de France, c'est se retirer un long moment du monde, se confiner à l'abri des bruits, des problèmes, mieux déguster un Château Prieuré-Lichine, à l'abri des regards. Où et Quand déguster votre pépite ? En vacance à l'étranger, en Irlande par exemple où les ondes se diluent dans les verses ouatées du Connemara, c'est un excellent choix.


Fermez les yeux, reprenez le fil de votre séance de yoga avec Lemaitre du temps, et commencez à ajuster votre rythme. L'extase vous attend. Ce Miroir de nos peines est unique irremplaçable, un chef d'oeuvre au style plein d'humour et de romanesque, un grand millésime...

Ce miroir est là pour se regarder en face, en 1939 commence cette drôle de Guerre, Pierre Lemaitre l'épluche à la façon d'un étoilé Michelin, il enlève les points noirs, les feuilles fanées, il veut rendre une copie propre raconter une vérité, restituer les ombres : "le plus important ouvrage de la ligne de défense avait des faiblesses de vieillard écrit-il page 34".


En avril 40, la France est déjà en pleine action militaire pensiez vous. Que nenni, une femme nue, Louise, qui traverse le boulevard Montparnasse n'était pas sous la menace d'un Mauser, mais d'un vieil habitué de la cuisine de Jules, le Docteur qui venait de perdre les pédales.
Pour ne pas les perdre les pédales, il faut oublier ce que l'on apprenait l'histoire sous la dictée d'un historien scolaire attaché à ne pas trop humilier la Gaule. Une période de guerre dite drôle, loin néanmoins d'une franche rigolade tant les événements restitués sont tragiques.

Cet art de dissimuler l'intrigue, de distribuer les rôles, de détourner le sens visible de l'histoire, vers le romanesque, demande concentration et abandon. Car le livre est écrit en respectant la réalité de cette époque.


L'intrigue suit le déroulement des événements qui plongèrent la France dans une débâcle sans précédant, d'autant plus incompréhensible pour tous les citoyens que les journaux étaient offensifs et conquérants.
En effet l'état organisa une communication totalement dédiée à la puissance de l'armée française, en occultant la réalité des défaites essuyées par cette armée. Celle qui combattait, n'existait pas, les généraux n'ayant déclenché aucune offensive générale et crédible.. Les français vont ainsi passer en moins de 3 jours d'une quasi victoire à la conquête imminente de Paris par l'armée hitlérienne, quand une partie de la classe politique restait collé aux ordres de Moscou.


Le Caporal Chef Raoul Landrade et le soldat Gabriel, scrupuleux observateurs des dysfonctionnement des installations de la ligne Maginot, seront nos guides et nos informateurs sur la percée de l'armée allemande, comme sur les événements militaires niés encore par les membres du gouvernement.
Après avoir identifié le délabrement de la ventilation indispensable à l'occupation des ouvrages de défense, "canalisations bouchées par de la suie, inutilisables", ils sont envoyés en mission .


Avec peu de moyens et une chance inouïe ils parviennent à bloquer l'armée Allemande en faisant sauter le pont de la Tréguière. Dans les Ardennes, la panique est déjà installée. Nos jeunes recrues, deviennent des déserteurs comme les nombreux soldats fuyant une armée de blindés.
Raoul, à la morale élastique a pu pénétrer dans une belle villa abandonnée devant l'avancée des combats. l'Ordre est de défendre nos positions prétend Raoul en admirant un rouge de grand cru chambrer à l'extrémité de son bras.
Ils seront épinglés comme déserteurs et mis aux arrêts. Louise revenu de ses frayeurs traversera le livre et unira sa vie à un soldat téméraire, lui Gabriel, la naissance de Madeleine future agrégée comblera sa vie.


Un 4 ème personnage Désiré Migault fait des merveilles en alimentant une communication de dénigrement de l'armée hitlérienne. En parallèle il fustige les ennemis de la république, des français de la cinquième colonne, des communistes qui ont infiltré la poste... Les nouvelles les plus farfelues ont la côte, ainsi : des officiers ont découvert des chiens dressés par des traîtres à aboyer en morse...
Mr de Varambon passait ses journée à débusquer l'étrange personnage, Désiré Migault qui se prétendait ancien secrétaire d'un membre de l'académie des Sciences.
Dans le mouvement de panique qui secoua la France au lendemain de l'entrée à Paris des premiers soldats allemand, Désiré Migault disparu sans laisser de traces. Nous le retrouverons sous une toute autre tonsure.


La France ne bouge pas, le Général Gamelin est devenu virtuel, le simple déplacement de prisonniers, tourne au fiasco, au moindre ronflement de moteurs d'avions allemands, à chaque passage de Stukas, les prisonniers s'évaporaient.
"Landrade Raoul ! Lui aussi était au Mayenberg ! Merde alors toute la ligne Maginot se retrouve à l'arrière, page 500, quel désastre !"


Tout est broyé, malaxé, trié pour faire émerger la totale désorganisation d'un pays à la recherche d'un maître. Lemaitre lui pointe sur l'abandon du pouvoir, la suffisance des élites, la naïveté d'un peuple qui sait pourtant se faire entendre.
Malgré les gilets jaunes de l'époque ou les défenseurs de la ligne Maginot, il est peu productif de râler, l'essentiel serait d'agir avec force et dans l'ordre.
Avec un sens du cocasse, le miroir parle, il reflète bien le chaos, la peine est lourde, elle est très lourde à encaisser. Notre Dame de Lourdes est bien impuissante à guérir le malade.

Quel immense Talent.
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Ce troisième volet des "enfants du désastre" commence avec une scène surréaliste où Louise, une jeune trentenaire, se retrouve nue, en pleine rue, choquée et traumatisée.
C'est à partir de ce fait que se mettent progressivement en place toutes les pièces d'un puzzle qui va s'assembler au fil des chapitres qui s'enchaînent de manière fluide.
Ce roman, servi par le sens du récit inégalable de Pierre Lemaître, emporte le lecteur dans la période tourmentée que fut la défaite française de 1940 consécutive à la drôle de guerre.
De Paris aux routes du Loiret en passant par un célèbre fort de la ligne Maginot, on suit avec délectation des personnages attachants, dont le fameux Désiré Migault qui vaut à lui seul de découvrir ce roman.
C'est un livre que l'on referme à regret et un univers dans lequel on aurait volontiers passé davantage de temps.
Enfin, ce roman peut se lire indépendamment des deux précédents tomes que sont Au-revoir là-haut et Couleurs de l'incendie.
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Un roman qui a tous les ingrédients pour que les pages se tournent agréablement.

- Des héros fascinants :
* Louise, l'institutrice et serveuse dans le resto de monsieur Jules
* Gabriel, l'officier fragile qui respire mal dans les souterrains de Maginot
* Raoul. le magouilleur, capable de se sortir de n'importe quelle situation
* Désiré, le faussaire de grand talent qui se fera embaucher pour la propagande et excellera dans invention de « fake news ».

- Un contexte historique qui a lui seul offre son lot de péripéties :
le début de la Seconde Guerre mondiale, l'attente de la drôle de guerre, l'Allemagne qui attaque là où on ne l'attendait pas, puis la débâcle de l'armée et l'exode des Français sur les routes.

- Des émotions : un suicide, des enfants privés d'amour, des passions romantiques, puis les horreurs de la guerre.

Une lecture intéressante qui rappelle une époque où les généraux dans leurs bureaux planifiaient les guerres et demandaient aux hommes de sacrifier leurs vies pour la patrie.
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