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Citations sur Te souviens-tu de nos promesses ? (86)

C’est comme ça, les séparations. On n’a pas forcément besoin de ce qu’on réclame, mais on veut simplement faire du mal avant de partir, comme s’il fallait piétiner l’herbe du jardin de l’autre pour que plus rien n’y repousse. Comme si, avant de disparaître à tout jamais, nous nous sentions obligés de détruire. C’est un instinct destructeur et mortifère, catalyseur de notre propre souffrance. On veut que l’autre paye. Qu’il paye pour ce qu’il nous a infligé. Et rien, rien ne doit être une exception.
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Jamais je n’aurais pensé que tout finirait ainsi. Une histoire d’amour peut être balayée d’un coup de vent. Quand on pense que les constructions sont solides, la vie vient nous rappeler que nous ne sommes rien de plus que des pantins dans un univers en perpétuel mouvement. Rien n’est figé. Rien n’est éternel. Et quand nous ne serons plus, il ne restera rien de nous. Un amour qui meurt, et nous devons nous coltiner les mêmes étapes que pour le deuil d’une personne. Et, de la même façon, il ne reste rien d’autre que des souvenirs jusqu’à ce qu’on oublie définitivement.
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On dit que l’amour et la haine sont si proches qu’on ne parvient parfois pas à faire la différence entre les deux. Je n’ai jamais ressenti cette vérité aussi profondément qu’en ce jour. Je la hais. Je me hais. Je nous hais. Je déteste, j’abhorre ce que nous sommes devenus au plus haut point. J’aimerais que rien ne soit jamais arrivé. Je voudrais dire à mon coeur qui saigne de cette rupture de se coller de la rustine, de se réparer tout seul. Je n’ai aucune envie d’endurer cela.
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Nous nous disputons tellement, ces derniers temps, que je ne sais même plus comment a débuté tout ce bazar. Les vieux reproches sont comme des braises qu’on laisse sous un tas de feuilles mortes. Ils prennent du temps à s’enflammer, mais lorsqu’ils ont commencé à former un feu compact et ardent, ils dévorent tout sur leur passage. Rien ne leur résiste. Ni le temps, ni l’amour, ni la joie. Rien. Ils sont indéfectibles comme une charge de cavalerie.
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Quand on a le sentiment d’être le seul à ramer. Le seul à faire des efforts pour que tout finisse bien, comme dans les happy-ends des films. C’est insupportable. Nous sommes dans le gouffre si profondément que je n’ose même pas regarder au-dessus, ni en dessous, de peur de me perdre dans l’immensité de la chute qu’il nous reste encore à parcourir avant de définitivement nous écraser au sol.
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En instance de divorce, en pleine rupture, à l’image de tous ces couples que nous regardions s’effondrer autour de nous comme de vieux temples. Aujourd’hui, il n’en reste que des ruines, et seules quelques photos jaunies viendront confirmer que le bonheur a un jour traversé nos vies. Elles seront les seules traces qu’il laissera sur son passage.
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