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4,01

sur 850 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La lecture de ce roman - que dis-je, de ce pavé ! - avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices.

Les aventures de ce jeune paysan italien, Giovanni, frôlaient le rocambolesque d'Angélique marquise des Anges, s'ancraient dans une recherche spirituelle intéressante et vagabondaient dans les eaux troubles d'une bonne mécanique à la Ken Follett. Oui, on voyage beaucoup dans ce roman ! Et on finit par s'en lasser...

Philosophie, religion, astrologie, ésotérisme...J'avoue que jusqu'au deux tiers du roman, j'ai suivi les enseignements que prodiguaient les différents maîtres en la matière à Giovanni avec sérieux et puis , trop c'est trop ! A trop mêler religion, astrologie et kabbale, j'ai fini par ne plus rien comprendre à toute cette soupe indigeste.

J'ai surtout eu la curieuse impression que l'auteur tentait à tout prix de nous persuader que Dieu est amour, pardon...et patati et patata...
Les leçons de morale bien pensante, ce n'est pas forcément ce que je recherche dans un roman d'aventures...

Si encore l'histoire d'amour m'avait transportée ! Non là encore, elle s'est révélée décevante et un peu trop gnan gnan.

Dommage !

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Voilà un livre qui aurait pu me faire prendre quelques kilos mal placés : plus de 700 pages que j'ai dévorées comme une affamée.

Pourtant, il y avait de quoi me rebuter ou me faire hurler, dans cette brique qui aurait pu me rester sur l'estomac, si j'avais un grain de bon sens. Mais je n'en ai point...

A ma gauche, nous avons un jeune paysan, Giovanni, amoureux d'une grande et belle jeune fille noble (elle est à ma droite, et je ne fais pas de politique) : déjà, ça pue le cliché de l'amour impossible suite à leur différences de classes sociales (et au 16ème siècle, c'est vachement important !).

Bon, la grande noble n'est pas si grande, elle a son âge, mais elle est pétée de thunes et très noble tandis que lui est très fils de paysan. Il aurait pu se contenter de se faire plaisir tous les soirs en pensant à elle. Mais non ! Il l'aime !

Je ne résiste pas à citer cet extrait qui, malgré ce que l'on pourrait penser, ne provient pas d'un roman guimauve de Barbara Cartland : « Cette attirance réciproque lui semblait bien étrange, mais l'aura magique de cette rencontre ne faisait qu'attiser le feu qui commençait à gagner son coeur ».

Si, je vous jure, j'ai apprécié le livre ! J'ai pas fini de critiquer, en plus... Attendez, on peu se moquer et aimer, non ?

Bon, ce fils d'agriculteur (que rien ne le prédestinait à une pareille vie rocambolesque que l'auteur va lui faire mener dès son départ du village), fera des rencontres capitales et vivra des déconvenues dramatiques.

Notre garçon est inculte (paysan, 16ème siècle, pas d'école, enfants au travail, gnagnagni et gnagnagna) mais il va tout apprendre en 4 ans... Et pas que apprendre à lire et à écrire, hein ! le garçon rencontre des gens intelligents qui ont tout à lui apprendre. Too much !

Et comme je vous parlais de déconvenues, un peu plus haut, je vais vous tailler aussi un bout d'gras sur les petites misères que traversera Giovanni : un duel, une condamnation à mort -transformée en galères à vie mais heureusement un naufrage sauvera notre paysan - et paf, le voilà sauvé. Un passage par un monastère (si, pour moi c'est une déconvenue)... où il apprendra l'art de peindre des icônes et miracle, il deviendra le peintre de son temps !

Que de qualités, ce garçon ! Non, n'allez pas croire que je n'ai pas aimé le livre, il m'a fait passer de bons moments, mais je m'étais mise en mode «Te pose pas trop de questions, lis et ne prends pas garde au côté SuperMan du héros».

Oui, le roman est innondé de clichés qui peuvent irriter (de la pommade et on n'y verra plus rien). Oui, l'auteur veut nous cultiver, pauvres lecteurs incultes que nous sommes.

Oui, à chaque nouvelle rencontre, l'auteur nous abreuve de toutes les données historiques, philosophiques, théologiques, etc... qu'il connaît sur cette belle époque de la renaissance italienne...

Sans oublier le côté un peu moralisateur sur les vilains chrétiens catholiques de cette époque et leurs foutus préjugés sur les autres qui n'ont pas la même religion que eux, parce que les autres, c'est des vilain pécheurs qui ont tués Jésus.

Certes, je ne lui donne pas tort, c'était des crétins, ces Chrétiens ! Bourrés de préjugés, avides, jaloux et prêt à accuser les autres de tout et n'importe quoi.

Qui a dit «C'est toujours d'actualité ? Qu'il se lève et nous donne son nom, il aura un bonbon».

Oui, Giovanni rencontrera tant de maîtres spirituels exceptionnels (spécialistes dans des domaines aussi variés que le christianisme, l'astrologie, la kabbale, et j'en passe…) qu'on se dit qu'il a un peu trop de chance, lui.

Ce n'est donc pas la crédibilité que recherche l'auteur mais le divertissement. C'est réussi, j'ai été divertie et je me demandais si Giovanni allait enfin retrouver sa dulcinée. Parce que le temps passe vite...

L'histoire est donc riche en rebondissements, elle contient tous les ingrédients pour en faire un best-seller, même s'il est souvent «cliché».

En vrac et au poid, dans les rebondissements et les clichés, nous avons : un duel, de la sorcellerie, des corsaires, un ermite, de la prison, un chien qui sauve le héros mourant (c'était Lassie), le héros qui perd la foi (objets trouvés), le désir de vengeance, le héros qui retrouve la foi («Perdu de foi» était passé par là), les bons sentiments, une fin horrible et très larmoyante, des rivales qui tombent dans les bras l'une de l'autre, …

Difficile de s'ennuyer, j'ai tout dévoré, j'ai aimé (malgré mon ton sarcastique et ironique du haut). L'intrigue est très bien ficelée et l'histoire d'amour tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière des 617 pages.

L'histoire est pleine de rebondissements, de suspense et l'aventure et l'amour se mêlent avec brio (avec qui ?) dans cet univers philosophique...

Rhâ, lisez-le sans vous poser de questions, c'est un roman divertissant et vous prendrez plaisir à relever ses incohérences, tout comme moi.

L'auteur n'a jamais dit que c'était une fresque historique, non ?
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Au coeur d'un 16 ème siècle déchiré par les querelles religieuses, mystiques et forcément philosophiques, un grand mystère tourne autour d'un moine orthodoxe peintre d'icônes féminines, après qu'on l'ait retrouvé blessé et amnésique.
Comment parvenir à déchirer le voile qui enveloppe son esprit se demande l'abbé qui l'a recueilli, dans son monastère, contre l'avis de son supérieur ?
Pourquoi toutes ces morts violentes autour de lui ?
Qui est-il ?

Après un départ sur les chapeaux de roue découvrant une atmosphère proche de Le nom de la rose d'Umberto Eco, qui ne pouvait que me ravir, L'oracle della Luna a pris hélas une autre teneur, à partir de la 61ème page (!).
Certes, ça fait court de bonheur.

L'ambiance "thriller médiéval" a, selon moi, viré aux aventures assez rocambolesques saupoudrées de leçons philosophico-religieuses, astrologiques... dont je me serais bien passée.

C'est que Frédéric Lenoir, l'ancien directeur de la rédaction de le monde des Religions aime abreuver ses lecteurs-trices de ses immenses connaissances, même quand on n'en a pas demandé tant, quand on en a assez, même quand "trop c'est trop".

Chaque nouveau personnage, chaque nouveau lieu de culte est l'occasion d'une nouvelle (looongue ) leçon qui se révèle toujours si appronfondie qu'on en est étourdie (le mot est faible).

FL ne sait pas moduler les multiples leçons qu'il nous donne, et c'est rapidement indigeste. En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti.

Et puis, il y cette succession d'événements à vous en donner le vertige. Tout ça pour un seul homme.
Oui,  mais quel homme !

Jugez un peu ! Un blessé, totalement vidé de toute mémoire, ayant réchappé à plusieurs assassinats, capable de sortir de son silence à l'écoute d'une berceuse calabraise lui rappelant son enfance, et se mettant illico à narrer avec moults détails, le récit de sa vie dans un style pétri d'absolu et de quête mystique abracadabrants au regard de sa situation. Une fois son long début de vie explicité, il repartira en Afrique du Nord, à Jérusalem. Etc....
Va - t-il s'arrêter un jour ?
En tout cas, pas tant que son papa d'écriture aura encore des leçons à nous donner.

Certes, L'oracle della Luna peut se lire comme un gros pamphlet de 700 pages pour la tolérance entre les hommes, entre les religions, mais sa structure et ses improbables histoires d'amour m'ont réellement désorientée.

Un peu de mesure aurait probablement permis à ce texte d'être moins lourd, plus accessible.
Lien : http://justelire.fr/loracle-..
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Frédéric Lenoir connaît son sujet, c'est certain et son roman n'en est que plus passionnant. Même si l'auteur n'évite pas toujours les lieux communs, la brillante ascension de son héros ( un jeune paysan calabrais qui deviendra, grâce au concours d'un grand philosophe, un astrologue de renom sur la place de Venise), sa réussite donc n'en demeure pas moins captivante.
Seulement voilà, en bon historien expert en religions, Frédéric Lenoir ne peut s'empêcher çà et là quelques digressions théologiques qui pour beaucoup s'avèreront ennuyeuses et parfois même carrément sans intêret. Les mystiques, en revanche, y trouveront matière à penser.
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L'Oracle della Luna raconte les aventures multiples et variées de Giovanni Tratore : paysan né en Calabre au XVI ° siècle.
Mais, en fait ce roman de 700 pages est une occasion pour Frédéric Lenoir de mettre en valeur sa culture en matière de religions, d'astrologie et surtout son attachement à l'amour du prochain et à la tolérance entre les hommes !
Giovanni Tratore va rencontrer sur sa route le maître Lucius qui lui enseignera l'astrologie, les philosophes et leurs courants de pensée pendant que Pietro lui apprendra le maniement des armes. Après un long séjour auprès d'eux, il va se porter volontaire pour porter un message secret du maître au Pape, mais il s'arrêtera à Venise pour rencontrer la belle Elena dont il était tombé amoureux dans les Abbruzes, il exercera la profession d'astrologue mais, pour défendre l'honneur de son aimée, il tuera en duel un puissant vénitien et sera obligé de s'exiler sur des galères...et .... question péripéties : il va dans une grande partie du récit subir des naufrages, la captivité, le bagne, l'évasion, la bastonnade, les complots en tout genre et dans la phase " spirituelle" : il va se convertir à l'orthodoxie et en qualité de moine , il va aller au Mont Athos puis aux Météores pour méditer et pour ensuite s'apercevoir qu'il a perdu la Foi..mais après diverses mésaventures en Méditerranée, il sera acheté, libéré et accueilli par un maître Soufi : Eleazar qui lui enseignera les principes de la religion juive puis Giovanni épousera la fille de ce dernier : Esther !
Luna avait prédit qu'il tuerait 2 hommes par peur et un par colère...qu'il serait entouré de femmes éplorées : ce qui se réalisera à la fin du roman !
En fait l'intrigue, les personnages se situent dans le
Mare Nostrum au moment de la Renaissance et, même si Frédéric Lenoir se défend d'être fidèle aux faits historiques : ce roman retrace bien le bouillonnement des idées de la période, la cohabitation des religions monothéistes, l'insécurité des individus et leur attachement à la Foi ( quelle qu'elle soit ) !
Giovanni est en quête de lui même, de son identité et de sa place dans le chemin tracé par le Christ !
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Une aventure rocambolesque à souhait.

C'est avec l'Oracle della luna que je découvre enfin Frédric Lenoir. Auteur de nombreux ouvrages sur la spiritualité et lui même spécialiste de l'histoire des religions, il nous offre ici une fresque haletante sur la vie d'un jeune italien au XVIème siècle. Tout y est représenté avec infiniment de détails, contexte politique, religieux, décors et mode de vie. On voit que l'auteur connaît son sujet, -la spiritualité et la religion- mais qu'il maîtrise également tout le côté historique de l'époque et les enjeux qui rythmaient la vie des italiens durant cette période. de ce côté là donc Fréderic Lenoir nous offre un livre bien documenté et complet qui permet de renouer avec notre mémoire éteinte sur ces évènements. En revanche, cet aspect détaillé prend quelques fois la tournure d'un cours magistral, notamment lorsqu'il s'agit de théologie et je dois avouer que j'ai lu certains paragraphes en diagonale, surtout lorsqu'il était question des saintes écritures. Interprétation et réflexion sont les maîtres mot de cet ouvrage. Si Giovanni vit des aventures palpitantes et arrive toujours à s'en sortir plus ou moins bien, il vit aussi quelques -rares- périodes de calme qu'il met à profit pour réaliser son introspection personnelle. Il philosophe, il étudie la théologie, il met toujours en parallèle sa vie personnelle et ses connaissances. Un livre qui nous divertit donc, mais qui nous fait aussi réfléchir sur le sens de la vie. J'ai également beaucoup appris sur certains sujets, je pense notamment à l'astrologie. J'ai savouré le passage où Lucius apprend à son élève l'astrologie et la manière de réaliser un thème astral. C'était un moment très instructif et cet aspect ésotérique du roman m'a beaucoup plu.

Je ne peux pas dire que je suis déçue par cette lecture dans le sens où je ne m'attendais à rien de particulier. J'ai emporté ce livre avec moi en vacances dans le but de tromper l'ennui durant les moments d'attente. Il a rempli parfaitement son office puisqu'il m'a divertie comme je l'attendais.
La plume n'est pas remarquable, mais c'est justement grâce à ce style simple mais efficace, que l'on peut avancer vite et rassasier notre curiosité. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un page-turner, mais il est clair qu'il se lit très vite, même s'il compte plus de 700 pages. Les thèmes sont tellement variés (sorcellerie, amour, guerre, religion, politique, ésotérisme...) et les rencontres de Giovanni si soudaines et atypiques, que l'on est embarqué bien malgré nous dans ses pérégrinations sans fin. D'ailleurs, on prend assez peu le temps de souffler pendant cette lecture. Ne vous fiez pas aux périodes d'accalmie, il y aura toujours un élément perturbateur pour venir tout chambouler.

Ce rythme effréné repose sur une chronologie non linéaire. L'histoire s'ouvre avec la découverte d'un corps enfermé dans la masure d'une sorcière puis continue avec l'arrivée de celui qu'on suppose être Giovanni, dans un monastère. le jeune homme alors gravement blessé et dans le coma est un mystère pour les moines chargés de veiller sur lui. La situation se complique lorsque deux moines sont retrouvés morts dans des circonstances étranges, le premier assassiné, le second empoisonné. Et là, impossible de ne pas penser au Nom de la Rose d'Umberto Eco. Etant une grand fan de l'adaptation cinématographique, j'ai plaisir à retrouver ce genre d'atmosphère.
Une fois la situation de départ mise en place, on remonte le temps jusqu'à l'enfance et la jeunesse de Giovanni. Tour à tour paysan, astrologue à la cour de Vienne, galérien sur un navire, moine orthodoxe sur le Mont Athos, ermite... Il aura finalement connu plusieurs vies malgré son jeune âge. Si je ne me suis pas particulièrement attachée à lui, car il faut avouer qu'il n'est pas toujours moral et charitable, je voulais absolument savoir comment cette grande épopée prendrait fin. Et si finalement, l'oracle de la sorcière Luna s'avérait en tout point exact à ce qu'elle avait prédit bien des années auparavant.

Une histoire très romancée, simple dans sa base, mais bien documentée qui positionne ce livre à la frontière entre romance historique, roman d'action voire même, policier. Malgré son côté prévisible et la longueur de certains passages, c'est un livre tout public, où chaque lecteur peut trouver son compte. Il se démarque des romans historiques classiques avec son aspect ésotérique et spirituel qui en constitue l'essence même.

Une assez bonne découverte de l'auteur et de ses sujets de prédilection. Je ne compte pas m'arrêter là, puisque j'ai prévu de lire très prochainement son conte philosophique nommé Coeur de cristal.
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Avis pour les adeptes de romans historiques et d'aventures : cette petite brique de 700 pages est faite pour vous !

De la campagne italienne à Jérusalem, en passant par Venise et Alger, nous suivons les péripéties de Giovanni, un jeune paysan qui, par soif de connaissances et pour l'amour d'une jeune fille noble, amassera les savoirs sur la philosophie, la théologie et l'astrologie. Si vous aimez ces thèmes, foncez, car le roman regorge de réflexions à leur propos – pour ma part, ce sont les passages sur l'astrologie que j'ai préférés, car cette science m'a toujours intriguée !

En suivant Giovanni dans sa quête autour de la Méditerranée, nous découvrons divers milieux et cultures, différentes religions… L'occasion pour l'auteur de nous rappeler leurs enseignements – ce à quoi j'ai été plus ou moins réceptive selon les moments. J'ai apprécié que l'on aborde à la fois le christianisme, le judaïsme et l'islam et leurs branches mystiques (comme la Kabbale ou le soufisme), ce fut enrichissant.

Je ne parle pas trop de l'histoire, car même si je l'ai appréciée, j'ai eu l'impression qu'il s'agissait plus d'un support pour aborder ces thèmes qu'un récit en tant que tel. Pourtant, c'est une vraie fresque historique, mais trop de facilités dans la narration la rende peu réaliste – c'est peut-être le propre des romans d'aventures ? Ceci dit, je ne me suis pas du tout ennuyée, au contraire c'était sans prise de tête pour ma petite heure de lecture du soir et les quelques pages lues dans le métro !

J'ai été étonnée car la quatrième de couverture évoquait un thriller historique et j'étais préparée pour cela… mais ce n'est pas du tout le cas ! Il y a un petit mystère qui est l'un des fils rouges de l'histoire – la fameuse missive que l'on devine sur la couverture, mais rien de « thrilleresque ».

Je vous recommande ce roman si vous avez soif d'aventures et de péripéties !
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M'est avis que le genre roman de cet écrit n'est que prétexte. J'y vois un roman initiatique. Les pérégrinations rocambolesques ainsi que les rencontres de Giovanni (Dieu pardonne en Hébreu) permettent à l'auteur d'aborder la théologie, l'astrologie, la philosophie, les divers courants mystiques des religions, la géopolitique de cette période de l'histoire et bien d'autres moeurs et coutumes. C'est facile et agréable à lire, j'ai été au bout du voyage en exerçant mon libre arbitre, que Dieu me pardonne.
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Excellent thriller historico-religieux, mais aussi roman d'amour et d'aventure. Bref un roman à multiples facettes qui nous fait voyager de Venise à Alger, de Jérusalem à Chypre.
Il nous entraine également dans un voyage introspectif à la recherche de nous-même et de notre place dans ce vaste monde.
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L'histoire de ce roman nous fait entraîne des palais aux prisons de Venise, du Mont Athos au bagne des corsaires d'Alger, de Jérusalem au ghetto de Chypre.

Plus qu'un thriller historique et religieux, c'est un conte philosophique.
L'intrigue est très bien ficelée et l'histoire d'amour tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin.
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