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Cette fois-ci, nos trois compères nous ont enfin mitonné un tome 4 aux petits oignons. Avec la Terre d'Angoisse, Leo, Rodolphe et Janjetov décident de jouer avec nos nerfs en faisant grimper le suspens autant pour les colons du vaisseau monde que pour ceux qui parcourent la planète.

Le piratage informatique, les coupures d'oxygène et les meurtres à répétitions, tous les signaux sont au rouge pour l'astronef en orbite. Sur la planète, le groupe de colons explorateurs est logé lui aussi à la même enseigne. La planète est de plus ne plus dangereuse au point de devenir à son tour meurtrière. Des tentacules surgissant de nulle part vont transformer cette aventure paradisiaque en véritable enfer. Des bêtes monstrueuses aux entités extraterrestres manipulatrices, le stress et la tension sont présents à toutes les pages. Si les mystères du tome précédant commencent à trouver certaines réponses, les co-scénaristes sont encore loin de nous fournir toutes les révélations qu'on est en droit d'attendre.

Il n'y a aucune crainte à avoir dans la qualité des planches et dessins de l'ami Janjetov. Il est toujours au niveau de l'enjeu des exigences qu'on attend de cet artiste. Les couleurs sont peut-être un peu plus criardes que d'habitude mais le geste reste précis et continue à bien soutenir le côté dramatique de l'histoire. C'est toujours un plaisir de voir à quel point son dessin accompagne et complète la tension que possède cette aventure hors du commun.

On a donc entre les mains un opus de bonne qualité. Il se lit avec gourmandise même si l'on devra attendre et patienter jusqu'au prochain tome pour connaître enfin sa conclusion. Cette odyssée spatiale serait-elle en train de devenir de plus en plus addictive au fur et à mesure de sa lecture…
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Eux aussi ont été affectés par la manipulation.
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Ce tome fait suite à Centaurus, tome 3 : Terre de folie (2017) qu'il faut avoir lu avant. Il faut avoir commencé par le premier tome car il s'agit d'une histoire complète en cinq tomes. Sa première publication est survenue en 2018. Il compte quarante-six planches de bande dessinée. Il a été réalisé par LEO (Luiz Eduardo de Oliveira) & Rodolphe (Rodolphe Daniel Jacquette) coscénaristes, et Zoran Janjetov, dessinateur et coloriste. Ce trio a ensuite réalisé la série Europa.

Sur le vaisseau-monde, au village où habite la famille Osmond, le révérend Solers est interrogé par la police, dans sa demeure. Il se plaint que c'est une honte, un scandale même. Un homme de Dieu comme lui traité comme le dernier des voleurs et des assassins ! le policier en charge de l'enquête lui fait observer que quelqu'un a été assassiné, et que c'est assurément par l'un des habitants du vaisseau-monde. le révérend rétorque qu'il a bien compris qu'il était soupçonné : les policiers ont interrogé ses paroissiens, questionné ses amis, et maintenant ils fouillent sa maison, mettent ses affaires sens dessus dessous ! Il insiste : pour quelle raison ? le policier lui répond : cette femme, Lucy Osmond, elle était bien la maîtresse du révérend ? Ce dernier va pour s'emporter, mais son visage se congestionne, il tombe à genou par terre sans pouvoir proférer une parole ou un son, puis tombe à la renverse, allongé, ayant perdu connaissance. Ses ongles et ses lèvres sont devenus bleus.

Un médecin et un technicien arrivent et s'affairent : l'ai est pauvre en oxygène, il faut éviter de courir et de trop gigoter, et de s'énerver aussi. Un voisin indique que deux ou trois autres personnes ont eu la bouche et les doigts bleus. Sur la planète, dans une clairière dégagée, Richard Klein revient auprès de Mary-Maë Randolf, Jenny Goldman et Joy. Il résume : ça fait des heures que Bram est parti à la recherche de June, ils ne peuvent pas rester là à les attendre indéfiniment. Randolf, la responsable de l'expédition répond : oui, il a raison, c'est risqué de rester ici, à découvert. Ils ne peuvent plus compter sur le flair de Graal, ni sur les prémonitions de June pour leur donner l'alerte en cas de danger. Elle décide que le groupe doit regagner le véhicule et son canon laser. S'il le faut, ils les attendront à bord. Joy s'oppose véhément à ce départ. Pierre de Bourges estime que Bram va rapidement déduire qu'ils ont été obligés de regagner le véhicule et qu'il n'y a donc pas à s'inquiéter. le petit groupe de cinq personnes ramasse ses affaires et commencent le chemin du retour à travers la forêt aux hauts arbres. Soudain une grande créature ailée leur tombe dessus. de Bourges fait feu et parvient à l'abattre avant qu'elle n'ait touché qui que ce soit. Ils reprennent leur marche, sans se rendre compte qu'ils sont suivis par un petit groupe d'amérindiens. de son côté, June avance d'un bon pas, nullement gênée par sa cécité. Un énorme félin s'est subrepticement rapproché derrière elle, sans qu'elle ne s'en aperçoive. Il s'apprête à bondir, quand soudain, sans bruit, des tentacules sortent du sol, l'immobilise, l'étrangle et le tue.

Au cours du tome trois, les événements se précipitaient et il tarde au lecteur d'en découvrir plus, d'avoir des réponses à un nombre significatifs de mystères, car leur accumulation est telle que tout ne peut pas être résolu dans le dernier tome à venir. En effet le temps est venu d'apprendre qui a faussé les paramètres du plan de vol du vaisseau-mère, qu'est-ce que c'est que cette histoire d'amérindiens, et s'il s'agit vraiment du grand-père qui parle à sa petite-fille June. Tout n'est pas révélé, et il reste encore beaucoup d'explications à fournir dans le tome cinq, pour pouvoir légitimer toutes les bizarreries des tomes précédent comme le dinosaure ou la boule de marbre flottante. Dans le même temps, comme il s'y attendait, le lecteur observe que le nombre de nouveaux mystères est en baisse, voire que les auteurs arrêtent d'en intégrer de nouveaux car tout doit être résolu dans le tome suivant. Cela produit un effet un peu mécanique et prévisible dans la structure du récit.

Cette structure apparente du récit n'empêche pas de continuer à apprécier le voyage grâce aux dessins toujours aussi méticuleux, précis et plausibles. L'artiste s'investit tout autant dans chaque page, sans jamais céder à la tentation d'en réaliser une avec des angles de vue ou un découpage qui l'affranchirait de prendre le temps de tout représenter en détail. le nombre de cases oscille entre six ou sept par pages, sagement disposées en bande, avec des bordures bien droites, bien régulières, et des gouttières très nettes. La première page offre deux cases de la largeur de la page avec une vue extérieure de la maison du révérend, et le lieu de prière en arrière-plan, avec une forme de clocher. le lecteur prend le temps d'apprécier la densité de la forêt en arrière-plan, puis regarde avec curiosité l'entrée de la maison, la disposition des fenêtres, la forme du toit, la porte de garage. Il peut même s'amuser à rapprocher ces vues de celles en planches deux et trois, avec un angle de vue différent sur la façade principale de la demeure : tout est parfaitement raccord entre ces deux plans. Une fois que les membres de l'expédition ont rebroussé chemin, ils doivent retraverser une forêt aux hauts arbres : le lecteur peut ressentir le plaisir de l'ombre sous le feuillage, grâce à une mise en couleur qui sait montrer les petites zones éclairées par les quelques rayons de soleil qui passent par les trouées dans le feuillage. Il a l'impression de pouvoir toucher l'écorce des arbres et d'en sentir leur rugosité.

Les déplacements des personnages se poursuivent et le lecteur continue son voyage : retour dans le bureau du gouverneur Korolev avec son mobilier en bois bien poli et brillant, bref passage entre les énormes canalisations de distribution d'oxygène dans tout le vaisseau-monde, une nuit passée à la belle étoile dans un endroit dégagé, ambiance clinique dans les bureaux des analystes programmeurs dépourvus de fenêtre et sous lumière artificielle, très belle plaine herbeuse sous un horizon ouvert avec quelques rochers affleurant, très étonnants bâtiments d'un blanc immaculé rendant compte d'une architecture hygiéniste, etc. Comme dans les tomes précédents, les dessins méticuleux de Zoran Janjetov apportent une consistance remarquable à chaque lieu, naturel et édifié de la main de l'homme, y compris les intérieurs avec leur aménagement spécifique à la destination de la pièce ou de la zone : le lecteur ressent la réalité de ce qui est montré, le fait que les personnages s'y trouvent et agissent en fonction des caractéristiques des lieux. L'exemple le plus parlant et en même temps le plus trivial peut se trouver en pleine forêt alors que Mary-Maë Randolf trouve un abri derrière un rocher pour pouvoir faire ses besoins.

L'épaisseur et la personnalité des protagonistes continuent d'être véhiculées avant tout par les dessins : leurs postures, leurs gestes, leurs expressions de visage en disent beaucoup plus sur eux que leurs propos ou leurs actions. le lecteur continue de constater qu'il n'éprouve pas d'émotion particulière quand un nouveau membre de l'expédition trouve la mort dans un carnage horrible, ou quand un officiel est assassiné dans le vaisseau-monde. Les scénaristes semblent ne pas trop se préoccuper des motivations profondes de leurs personnages, préférant se tenir à distance d'eux, ce qui fait que le lecteur les perçoit plus par leur fonction, comme des individus de passage dans lesquels il ne s'investit pas émotionnellement. Comme pour les tomes précédents, cela induit qu'il se focalise plus sur l'intrigue, sur les mystères, sur les événements inattendus. En fonction de son investissement personnel et de sa motivation, il continue plus ou moins à essayer d'anticiper les révélations, à les supputer sur la base des indices qu'il a pu relever. Il peut aussi diriger son attention sur les nouveautés, comme cette raréfaction progressive de l'oxygène. Les coscénaristes font donc en sorte de susciter sa participation, de l'amener à une lecture active, avec ces mystères. Cette démarche incite également le lecteur à se montrer critique. Il découvre donc que les responsables du vaisseau-monde ont distribué des masques respiratoires à la population et les obligent à les garder sur le visage en les ayant muni d'un dispositif qui s'auto-verrouille comme le montre une séquence où un enfant manque de s'étouffer faute de pouvoir enlever le sien. L'esprit critique en éveil, le lecteur en vient à se demander comment ces individus peuvent manger alors que le masque n'a pas été conçu pour, un détail qui le fait sortir de l'histoire du fait de la représentation très précise.

Dans cet avant-dernier tome, les coscénaristes ont entamé la dernière phase de leur récit en donnant surtout des réponses, et en évitant d'ajouter de nouveaux mystères. L'artiste réalise des planches toujours soignées en termes de précision de description, de clarté de lecture, de minutie, permettant au lecteur de bénéficier d'une immersion d'une qualité rare. le lecteur voit se concrétiser ce qu'il avait anticipé : l'obligation pour les voyageurs du vaisseau-monde de débarquer sur cette planète qui n'était pas leur destination, et la présence d'une entité qui n'a pas leur salut en tête. Il ressort de ce tome avec l'envie d'avoir le fin mot de l'histoire, les explications manquantes, et de retourner sur ce vaisseau-monde et sur cette planète pour continuer d'y fureter en accompagnant les uns et les autres. En revanche, il n'a pas d'attente vis-à-vis des personnages, ni envie de retrouver l'un ou l'autre éprouvant plutôt une forme d'indifférence à leur endroit. Il a bien en tête que même les plans les mieux préparés peuvent échouer.
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De nombreux mystères sont dévoilés dans cet épisode, et ce n'est guère rassurant pour la suite, mais ça retient l'attention du lecteur, je me précipite dons sur le 5e tome.
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Sur le vaisseau les tensions augmentent : piratage informatique, manque d'oxygène. La situation devient critique. Mais le groupe d'exploration va de cauchemar en cauchemar et cette planète semble de plus en plus inhospitalière.

Cet avant dernier tome fait grimper la tension que ce soit pour ceux du vaisseau qui se rendent compte qu'ils sont manipulés alors que devient urgent une installation sur la planete; que pour ceux partis en exploration qui vont de mystères et bêtes monstrueuses.
Quelques petites informations nous sont donnés dans les 5 dernières pages mais pour les grandes révélations il faut attendre le prochain et ultime tome.
En tout cas un tome plutôt plaisant a lire dans cette montée de tension qui précède le final. Bien qu'il y ait quelques moments cuculs, notamment entre Bram et June, qui font un peu cheveu sur la soupe.
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J'avoue que j'ai du lire le résumé des épisodes précédents pour me remettre dans le bain. Mais une fois cela fait, j'ai pu profiter pleinement de ce tome qui sait entretenir ce sentiment d'angoisse présent depuis le tome 1, mais qui l'est encore plus ici. Léo et Rodolphe savent créer cette ambiance terrifiante, où l'angoisse monte peu à peu, en toile de fond. On ne sait rien de ce qui peut surgir mais on sait que ça va surgir.
Le scénario est construit de manière à distiller la tension progressivement, de découvertes en événements majeurs qui auront une redondance tout au long du tome. Je reprocherai simplement la naïveté excessive qui transparaît dans certains dialogues, notamment entre Bram et June. On dirait des gamins! C'est incohérent et disproportionné. Outre cela, on retrouve toujours la patte de Léo, sauf ici pour les graphismes qui sont assurés Zoran Janjetov, qui assure pleinement le boulot par un professionnalisme qui ressort de chaque case. Son trait est beaucoup plus précis, ses planches pleines et chouettes, les couleurs et les jeux de lumière sont magnifiques. Il nous manque cette naïveté qui faisait le charme des dessins de Léo. Mais bon on n'a pas tout perdu!
Reste que ce tome est de bonne qualité. Mais comme d'habitude, il faudra attendre une éternité pour profiter du tome 5. Dans ce cas, je pense qu'il vaut mieux patienter jusqu'à la sortie du dernier tome et lire le cycle dans sa globalité, pour mieux en profiter.
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Depuis le premier tome, cette série nous entraîne dans une atmosphère étrange et inquiétante. Mais là, on atteint un cap : l'intrigue s'assombrit et on bascule dans la peur. Sur la planète, les survivants ne savent plus où diriger leurs pas et, en plus, June a quitté le groupe attirée par la voix de son grand-père. A bord du vaisseau, les difficultés sont telles (manque d'oxygène, meurtre) qu'il devient nécessaire de débarquer sur cette planète qui n'est pas celle vers laquelle ils se dirigeaient. On sent une menace de plus en plus grande incarnée par des tentacules qui sortent de terre pour vous happer. Et la fin vous amène à espérer la suite. Vous avez donc bien compris : intrigue forte qui tient la route, dessins magnifiques avec encore une fois une nature à la fois somptueuse et hostile et des personnages féminins forts. Je vous conseille cette BD de toute urgence.
Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Pendant les trois premiers tomes, on piétinait presque, allant de mystère en mystère. Et là, en quelques pages, tout est résolu ou presque.
Je trouve le scénario à deux vitesses, autant l'intrigue du vaisseau-mère m'a plutôt intéressée, autant ce qui sed éroule sur la planète n'est pas passionnant, surtout quand on a déjà lu du Léo.
Bizarrement, je m'attendais à voir plus de créatures extraordinaires.
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Après avoir distillé de nombreux mystères, et comme à son habitude, Léo révèle quelques explications dans son avant-dernier opus.
L'intrigue est plutôt bien menée jusque là et la conclusion de ce quatrième tome est palpitante.
Connaissant Léo, nous allons avoir droit à un dernier tome plein d'action et de réponses à nos interrogations.
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Enfin on avance dans l'histoire!! Et la situation se complique pour tout le monde.
Dans le vaisseau-monde l'oxygène vient à manquer en raison d'un énième sabotage mais tout n'est pas perdu car on a enfin trouvé le traître/l'intrus, réparé la liaison avec la terre. Bref les autorités reprennent peu à peu le contrôle enfin c'est ce qu'elles pensent.

Sur la terre ferme notre groupe n'est pas en reste. Après avoir perdu des membres lors du tome précédent, le voilà qui se scinde en deux. D'un côté June, Bram et ses trois neurones qui deviennent plus que passablement agaçants. de l'autre le reste de la troupe fait des découvertes sur l'histoire de cette planète mystérieuse. Ils rencontrent enfin des "autochtones". Mais avouons quand même que les humains habillés en indien qui baragouine un franglais ridicule et le niveau des dialogues frisent légèrement le grotesque.

Le scénario est dans l'ensemble hyper facile et plan-plan.
L'explication du pourquoi-comment tout ce qui arrive est arrivé tient en 5 planches. Après toute cette succession de mystères interminables, ça fait quand même un peu foutage de gueule. D'autant plus qu'il y a zéro originalité. C'est tellement convenu que ça en est gênant.

Les dessins sont toujours au même niveau mais il y a eu un changement niveau couleurs. Elles sont beaucoup plus vives, ce qui contraste un peu avec la situation qui s'assombrit pour tout le monde.

Maintenant il n'y a plus qu'à attendre la suite et, on espère, bientôt la fin parce que ça part un peu en n'importe quoi!! Je vois bien le prochain tome s'appeler "Terre de sang" avec un gigantesque massacre d'innocents humains par les mini E.T finalement pas si mignons.
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Le meilleur de la série

Pas mal d'explications dans ce volume, les interrogations sur ce qu'il s'est passé font place à celles sur ce qu'il va se passer.
Le rythme est soutenu.
Des traitrises également au niveau des personnages de la planète.
Pour le graphisme, de très belles réussites avec des décors totalement immergés dans la science-fiction mais sans excès délirants. Une totale réussite.
Les vues dans l'espace sont toujours aussi évocatrices et réussies.
On retrouve une ou deux pages en 4 lignes ce qui, à mon avis, est préférable aux trois lignes qui fut visiblement un choix du dessinateur.
Pas de scènes "eau de rose" (ouf !) ce qui participe à l'intensité du récit.
Un épisode réussi.
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