Une enquête du commissaire Brunetti : Des amis haut placés

Voici un nouvel opus où Donna Leon dénonce une fois de plus la corruption ambiante, voire omniprésente, dans la société italienne et plus précisément à Venise.
Usuriers horriblement véreux (pléonasme ? ), trafics de drogues, malversations en tout genre et surtout dans le domaine du bâtiment où une grande partie des constructions sont illégales.
Brunetti reçoit un agent du cadastre qui lui apprend que leur appartement n'a aucune existence légale, une commission doit statuer mais il y a de fortes chances pour que l'appartement doivent être détruit, en plus de l'amende mirobolante.
C'est le ciel qui lui tombe sur la tête.
Quelques temps plus tard, le (trop, sans doute) consciencieux agent le recontacte car il a besoin de l'aide du policier. Sans pouvoir lui en dire plus, le jeune homme est retrouvé grièvement blessé aux pieds d'un échafaudage et décède à l'hôpital.
Brunetti ayant constaté la peur panique provoquée par le vertige chez lui, il ne croit pas un seul instant à la thèse de l'accident.

Encore un très bon roman de Donna Leon, absolument révoltant de tant de réalisme avec une fin vraiment délicieuse.

Zazaboum et moi continuons nos lectures communes dans la Cité des Doges, avons toujours autant de plaisir à retrouver Brunetti chaque mois, aucune lassitude en vue, nous ne sommes pas prêtes d'arrêter nos escapades vénitiennes !
Rendez-vous pris pour 2024 !

Cette fois-ci l'autrice s'attaque à la corruption dans le milieu de la construction et de la gestion du cadastre où il est notoire qu'à Venise peu de constructions sont légales ou conformes !

Brunetti apprend avec consternation que leur appartement n'a aucune existence légale et que son cas va être examiné en commission !

L'agent du cadastre qui était venu le voir est retrouvé mort au pied d'un échafaudage peu après l'avoir contacté de nouveau. Il était atteint de vertige et Brunetti doute de la véracité de l'accident !

Il a mis le doigt dans une organisation bien huilée qui s'avère dangereuse et lucrative et où la liste des exactions est sans fin ! S'attaquer à elle c'est comme vouloir vider la lagune à la petite cuillère !

J'ai bien aimé voir Patta aux prises avec la peur que son fils se retrouve en prison pour deal, réjouissance bien courte, il a retrouvé rapidement sa morgue et son orgueil ! Sa secrétaire compense largement et ce sont des personnages savoureux !

Rendez-vous pris pour notre prochaine LC avec Laehb et sans perdre de notre intérêt pour la vie de Venise !

Un Donna Leon portant haut la dénonciation de la corruption, ce mal qui ronge, plus encore que les eaux saumâtres de la lagune, la si belle Cité des Doges. Prévarication, usure et, cerise sur le gâteau, un trafic de drogue s'attaquant aux plus jeunes, le tout avec la protection assurée de gens haut placés. Partant des circonstances pour le moins étranges du décès d'un employé du cadastre, le commissaire Guido Brunetti va dérouler un fil d'Ariane le conduisant à démonter les rouages d'une administration minée par des siècles de tricherie avec la loi. Jusqu'à l'écoeurement, Brunetti, avec l'aide de journalistes de ses amis, va tenter de se faire plus malin que le diable. Réussira-t-il ? On peut en douter mais la fin semble pourtant lui donner raison. Un bon, très bon Donna Leon, mêlant comme d'habitude plusieurs enquêtes en parallèle, des parallèles qui ne tardent pourtant pas à se rejoindre pour le plus grand plaisir du lecteur. Mais n'hésitez pas à vous boucher le nez : gare aux miasmes…

Une lecture fort agréable.

La mort mystérieuse d'un employé du Service du Cadastre de Venise lance le commissaire Brunetti sur une enquête qui le mènera dans le monde des dealers, des usuriers et surtout de la corruption.
L'intrigue n'est pas exceptionnelle mais ce n'est pas cela qui compte!
L'important c'est la description de Venise, l'ambiance, les coutumes et l'environnement social.
La force de Donna Leon est de transmettre son amour de Venise.
Des personnages d'une grande finesse et tellement humains tels que : le commissaire Guido Brunetti et son épouse Paola, l'inénarrable vice-questeur Patta et la très talentueuse signorina Elettra Zorzi, secrétaire de Patta.

Très distrayant ...

J'ai bien aimé cette enquête du commissaire Brunetti. Peut-être ma préférée...
Mise en avant des vices vénitiens : magouilles, combines, argent sale, immobilier, prêts financiers douteux, drogue.. tout y est.
Nous trouvons cette fois un Brunetti plutôt sensible à la détresse humaine, celle des jeunes face à la drogue par exemple ; un Brunetti qui sait aussi être vengeur parfois !

Brunetti et sa famille habiteraient dans un appartement illégal ! Une décision de destruction peut survenir prochainement, c'est en tout cas ce que le commissaire apprend, un samedi après-midi, lorsqu'il ouvre la porte à ce jeune employé du cadastre venu sonner à sa porte lorsqu'il s'apprêtait à lire l'Anabase de Xénophon.
Encore une enquête habilement menée entre corruption, magouilles et traffic immobilier, le monde est fait de ripoux... Comme toujours, on découvre les tares et les vices cachés de la nature humaine dans chaque investigation de Guido Brunetti, je ne m'en lasse pas, je fais partie des fans inconditionnels du commissaire ! Et j'aime la poésie dans la plume de Donna Leon qui ne manque jamais de charmer le lecteur en l'entraînant dans la Cité des Doges.
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..

Comme dans l'affaire Paola , Brunetti est directement impliqué dans une affaire : un employé du cadastre est venu lui annoncer que son logement n'était pas conforme à la loi ( Il n'existe pas pour le cadastre.Un coup de projecteur sur le problème du logement à Venise ) or on trouve le jeune homme en question assassiné ! Démarre une enquête qui dévoile des machinations immobilières et des faits de corruption pas piqué des hannetons ; de , plus le vice-questeur voit son fils impliqué dans une affaire de drogue … Bonjour l'ambiance !

Ma précédente lecture avait été une grosse déception, c'est un peu mieux avec celui-ci mais je regrette encore l' allant des premiers volumes. C'est pas mal, centré sur Brunetti nous sommes dans une zone de confort, on aime, on est pris dans les déboires administratifs qui s' annoncent et pourtant c'est du déjà vu. À mon avis, Donna Leon a fait le tour du sujet de la corruption, un peu de changement ferait le plus grand bien à ses enquêtes leurs redonnant un nouveau souffle.

Jamais 2 sans 3, mais là c'est le moment de s'arrêter. Cette intrigue n'est ni meilleure ni plus mauvaise que les précédentes (je viens de lire péchés mortels et l'affaire Paola, les trois à la suite) mais là Brunetti... je n'en puis plus!!!! Je retrouve les personnages qui me plaisent et le style que je supporte de moins en moins... Donc les enquêtes et Venise, ça va aller pour un moment ;-)

Babelio Donna Leon « Des amis haut placés »

le commissaire Brunetti reprend du service dans cette nouvelle enquête écrite par Donna Leon. Venise offre un cadre insolite et particulièrement bien adapté à l'affaire de corruption, et de trafic immobilier où sont impliqués les services du Cadastre. le commissaire apprend par un inspecteur de ce service que son appartement a été construit illégalement et qu'une décision de destruction est envisageable. Quelque temps après, cet inspecteur est retrouvé mort au bas d'un échafaudage. Sur fond de prêts usuriers et de drogue, le commissaire Brunetti démêle l'origine criminelle de plusieurs morts suspectes.
L'intrigue n'est pas originale mais sa présentation permet de maintenir un intérêt à la lecture. le personnage du commissaire le renforce ; sa vie personnelle, ses réactions et ses doutes lui confèrent une humanité qui crédibilise ses démarches. Les relations internes à la police, à la justice révèlent la complexité des rapports entre les services de l'Etat et l'intelligence du commissaire à les utiliser à son profit.
L'enquête, qui s'avère complexe par ses ramifications, n'est pas totalement maîtrisée dans sa présentation. Quelques passages sur le quotidien du commissaire alourdissent le discours. le final n'apparaît pas vraiment convaincant et à la mesure des scandales dévoilés. le style est inégal, et quelque peu laborieux. Un roman moyen, qui reste « divertissant » cependant.