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3,38

sur 174 notes
Excellent ! comme toujours ;-)
Les "Donna Leon" je ne m'en lasse pas !
Les aventures du commissaire Brunetti sont excellentes, et me permettent de voyager à Venise, en dehors des rues bien touristiques.
On découvre, comme j'ai déjà pu l'écrire, Venise olfactivement, gustativement, tout en prenant le temps de poursuivre un meurtrier ! que demander de plus ;-)
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La vingtième enquête de Guido Brunetti est une véritable réussite. Comme le personnage s'est étoffé depuis « Mort à la Fenice », il a pris une véritable épaisseur psychologique, s'éloignant de l'archétypal commissaire de police, cynique et amer, plutôt récurrent dans les polars de ces dernières années. Brunetti n'est ni Hercule Poirot, ni Wallander, ni Harry Hole. Et il n'a que de très lointains aspects de Montalbano. Il vit à Venise, la ville devenue un musée à ciel ouvert, un parc d'attractions historiques pour touristes internationaux. le temple de la beauté envahi par les marchands chinois. Là, Brunetti se partage entre sa vie professionnelle (avec un tas de petits tracas relationnels) et sa vie privée (marié à un noble vénitienne, professeur de faculté ; deux enfants tendance boboïsante ; un beau-père esthète, très riche, aux relations troubles). Chaque fois qu'un meurtre un peu épineux, dérangeant ou hors normes, se produit dans les « rues » de Venise, Brunetti en hérite. En compagnie du toujours loyal Vianello, il a déjà résolu un certain nombre d'affaires, toutes plus édifiantes les unes que les autres.
Ici, la mort naturelle d'une dame âgée intrigue le commissaire. Certaines traces l'amènent à s'interroger sur la vie, le passé, les loisirs, les centres d'intérêt de la défunte. Après une rencontre avec son fils, il se doute qu'il y a anguille sous roche. Mais il ne sait pas sous quelle forme elle se présente …
Adaptées pour la télévision allemande, les aventures de Brunetti connaissent également un succès de librairie jamais démenti. Ecrites en anglais des Etats-Unis, elles sont traduites dans plusieurs langues (sauf en italien, par volonté de l'auteure, Donna Leon). Mais ce que la série télévisée ne traduit que très partiellement, c'est le regard que porte l'écrivaine sur l'Italie contemporaine, sur les marionnettes du gouvernement, sur le chef de l'état avide de pourvoir totalitaire, sur le goût pour le sensationnel de la presse. Et au milieu de toute cette corruption, des citoyens tentent de s'en sortir du mieux qu'ils peuvent, parfois légalement, souvent illégalement. Parfois, ce ne sont que des petites gens. Parfois, c'est la Mafia, celle qui est, elle aussi, mondialisée.
Pour Donna Leon, la solidarité, l'impartialité, le sens de la justice, l'intelligence du coeur sont encore de vraies valeurs, existant, blotties dans le coeur de certains, comme des pierres précieuses. Beaucoup trop rares. Est-ce pour cette raison que le rythme de l'action s'est ralenti au fil des volumes de la série ? Est-ce pour cela que le temps se dilate, que la ville semble se rétrécir, que l'intrigue n'en est pas réellement une ? En tout cas, ce volume laisse présager encore bien des histoires révélant d'autres travers de la vie dans la Bruges du Sud.
Un seul reproche : le titre français est une grossière erreur de marketing !
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Un roman de Donna Léon c'est non seulement un évènement mais toujours et surtout quelques heures de bonheur de lecture.

Dans ce dernier ouvrage on retrouve avec plaisir notamment le commissaire Brunetti, le lieutenant Vianello, la signorina Elletra et Paola.

Constanza Altavilla est retrouvée, par sa voisine, étendue sur le sol, la tête baignant dans une mare de sang. Alors que le décès semble du non à la chute mais à une crise cardiaque, le commissaire Brunetti décide d'enquêter, une sorte de pressentiment lui laissant penser à une mort suspect.

Avec Vianello et l'assistance d''Elletra et son ordinateur, il fouille dans la vie de Constanza : retraitée de l'enseignement , mère d'un fils unique vétérinaire, elle passait ses journées dans une maison de retraite à écouter les personnes âgées et dans le cadre de l'association Alba Libera recueillait chez elle des femmes battues.

L'enquête conduite par Brunetti lui permettra notamment d'interroger outre la directrice de la maison de retraite (une religieuse) , des pensionnaires, le conjoint de l'une des pensionnaires, la présidente de l'association Alba Libera.

Brunetti dénouera une fois de plus l'affaire .



Ce qui est intéressant dans ce livre, que je considère comme l'un de meilleurs de Donna Léon , ce n'est pas tant l'intrigue que le contexte de l'histoire. Une fois de plus l'auteure nous décrit une fresque sociale. Dans cet ouvrage elle aborde la question des personnes âgées, malades et souvent vulnérables dans les maisons de retraite dont le coût est souvent supérieur aux revenus des personnes, celui des femmes battues qu'elles soient des épouses ou des prostitués, mais également le rôle du bénévolat dans nos sociétés.



Je rassure les lecteurs habituels de Donna Léon : ils trouveront quelques passages sur Brunetti en famille.

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. D'habitude j'aime bien les aventures du commissaire Brunetti mais là c'est raté : intrigue plate , digressions interminables , rythme digne de « Louis la Brocante » , dialogues insipides . Même les quelques descriptions de lieux vénitiens n'arrivent pas à donner de la couleur au bouquin … Bref , un polar mou du genou .A voir au prochain opus si c'est une défaillance passagère ou un tarissement d'inspiration…
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Donna LEON : Deux veuves pour un testament.
Une intrigue policière réussie et au-delà,
*Un voyage (un de plus , guidé par cette romancière) pas à pas, dans ce Venise qu'elle adore, avec une précision topographique qui m'a permis de me situer, de trouver des photos, de rêver de voyager…
*Une approche de ces subtiles tensions entre les italiens du Nord et du Sud, avec les préjugés, les sujets de heurts, les préjugés, tournant ici, parfois, à l'avantage, non dénué d'humour, de celui qui est l'objet de préjugés.
*Une évocation subtile au-delà de la trame policière, de la vieillesse, de la dépendance, du bénévolat… de l'avenir de Venise, et de ses habitants… s'il en est un.
J'ai beaucoup aimé m'y plonger, j'ai eu faim avec Brunetti, je me suis rassasiée avec lui, j'ai réfléchi avec lui et j'ai apprécié l'originalité de la résolution finale.
Un bon Donna Léon !
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Voilà quelques bons mois que je n'avais plus pénétré dans l'univers de Donna Leon . Avec la vingtième enquête du commissaire Brunetti , on retrouve Venise , ses ruelles , ses canaux , ses palais mais hélas , toujours cette même lenteur que j'ai du mal à supporter . Il faut des pages et des pages et beaucoup de transgressions avant d'entrer dans le vif du sujet.
Anna Maria rentrant de vacances trouve sa voisine la signora Altavilla morte dans son appartement qui n'est pas fermé à clé. Cette femme qui vivait seule était bénévole dans plusieurs associations : en maison de retraite pour tenir compagnie aux personnes esseulées et pour une association qui protégeait les femmes battues en leur trouvant un refuge afin de les éloigner de leur compagnon violent.
C'est donc au commissaire de débrouiller l'affaire et de décider de la suite à donner car le médecin légiste a conclu à une mort naturelle par crise cardiaque.
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Retrouver le commissaire Guido Brunetti dans une vingtième enquête est un nouveau voyage dans la découverte des ruelles méconnues de la Venise cachée et des arcanes de la vie des vénitiens de souche, terrés dans leurs palais humides ou gesticulant dans l'ombre d'un des rares arbres séculaires.
Eternellement supervisé par un supérieur hiérarchique régnant sur la « questure » tel un paon pavanant dans un salon mondain, notre commissaire, accaparé par ses missions, se découvrira une nouvelle fois incapable de coordonner ses prestations professionnelles et une vie de famille régentée par une épouse fin cordon bleu quand elle n'est pas retenue, elle aussi, par ses travaux dans une université vénitienne.
Cela réjouit toujours le coeur d'un homme d'être accueilli au sein de sa famille par des marques d'affection, des effusions chaleureuses, ce sentiment d'intimité familiale et de bien-être que l'on ne trouve que dans son foyer, entouré et révéré par les personnes que l'on chérit le plus… Et quoi de plus spécial que de retourner auprès d'une chère épouse et d'être reçu avec la tendresse et l'amour sous lesquels font rage les feux de la passion qui ont caractérisé une union de près de vingt ans et des poussières. .. Quand Paola voit rappliquer son Guido avec un tel enthousiasme, nous pouvons nous être sûr que notre Sherlock Holmes vénitien tient à faire passer à la trappe un nouvel oubli d'informer sa chère et tendre de son absence au repas longuement préparé, oubli dû à une enquête aux indices particulièrement ténus.
Après avoir quitté son petit ami durant des vacances ratées, Anna Maria Giusti rentre chez elle. Lorsqu'elle passe récupérer son courrier chez sa voisine Constanza Altavilla, elle trouve celle-ci étendue sur le sol, la tête baignant dans une flaque de sang.
Pour le légiste, cela ne fait aucun doute, la vieille dame a été terrassée par une crise cardiaque et, dans sa chute, sa tête a heurté le radiateur de sa chambre. Dépêché sur les lieux, le commissaire Brunetti ne trouve aucune preuve flagrante infirmant cette hypothèse. Pourtant, il ne peut s'y résoudre. Quelque chose d'autre est arrivé, il le pressent, mais quoi ?
Pour en avoir le coeur net, Brunetti fouille dans la vie de la signora Altavilla. Sa famille d'abord, les femmes battues qu'elle recueillait chez elle… Se dessine au gré de son enquête officieuse une personnalité complexe, riche de secrets.
Amené à enquêter dans la maison de retraite où la victime passait ses journées, il rencontre la Mère supérieure, dont il lui semble clair qu'elle en sait d'avantage – ou en soupçonne d'avantage – que ce qu'elle veut bien dire.
Le commissaire s'interroge : comment se fait-il que les orbites de quatre personnages rencontrés au fil de cette enquête, se soient croisés dans une chambre d'hôpital : une riche héritière mourante, l'avocat qui hérite, les témoins du testament olographe qui désignait l'avocat comme héritier ? Tels deux anges tombés du ciel, une infirmière et un concierge au casier judiciaire ayant perdu sa virginité avaient été les témoins d'un document attestant le transfert de plusieurs millions d'euros. Etrange constellation.
D'ailleurs chaque témoin lui semble multiple, devenant tour à tour héros ou bandit, victime ou bourreau. Il n'y a pas d'évidences, pas de lignes droites ici, tout y est tortueux comme les ruelles de Venise que Brunetti arpente pour – peut-être – trouver la vérité…
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Lent et franchement poussif
je n'ai pas retrouvé le plaisir de suivre Brunetti et à part les balades dans Venise l'intrigue est vraiment faible et emberlificotée
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Premier livre que je lis de cette auteure et véritable déception.🙁
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, peu de suspens mais je m'accrochais parce que j'ai horreur de ne pas terminer un livre et surtout je me dis que ce sera mieux plus loin.
Le plus loin fut encore plus loin 😉 et franchement la fin, je n'ai rien compris, ça finit en queue de poisson.
Bref je n'ai pas aimé.
2/5 parce que quand même il y a un peu de suspens et à la fin, l'inspecteur a fait quelque chose qui me plaisait :-)
Voilà c'est tout 😊
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J'ai découvert l'auteur avec ce livre et je dois dire que je n'ai guère été enthousiasmé... Une intrigue cousue de fil blanc, un rythme de sénateur, des digressions hors de propos, bref, rien de transcendant.
Je vais faire l'effort de lire une autre titre de D. Léon que j'ai reçu en même temps que celui ci, mais je démarrerai ce nouvel ouvrage avec un réel apriori.
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