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Au départ Swag, ça veut dire " butin" et puis c'est devenu dans le langage jeune, "la classe, l'élégance" et les deux définitions collent parfaitement au livre.
Publié en 1976, (Elmore Leonard en est déjà à son troisième roman), la couverture de SWAG nous propulse direct dans l'ambiance "années 70" .
Je vois Starsky et Huch, des pantalons pattes d'eph', des cols pelle à tarte , des bagnoles qui ressemblaient encore à quelque chose et qui faisaient méchamment crisser leurs pneus dans des marches-arrière effrénées avec un swag que ne pourront jamais égaler nos SUV d'aujourd'hui...Toute une époque révolue qui a aujourd'hui un parfum délicieusement "vintage"..

On est à Détroit, et Frank Ryan fait la connaissance de Ernest Stickley (dit Stick) le soir où il lui pique une voiture sous le nez, sur le parking de la concession où il officie comme vendeur. Seulement ( là où ça devient intéressant), c'est que Frank fait exprès de ne pas le reconnaître lors de la confrontation. C'est pas lui, il le jure et pour cause: Frank a un plan : cambrioler des petits commerces avec ce roi de "l'empruntage" de bagnoles.
Et pour ce faire, Frank a mis au point les dix règles d'or du parfait braqueur.
( Règles qu'ils transgresseront allégrement tout au long de ce roman au gré de leurs envies et nécessités personnelles...)
Frank et sticky sont des voleurs sachant voler, jusqu'au jour où, petit poisson essaiera d'être un plus gros poisson.

Le charme des années 70, des dialogues sympathiques, une amitié virile et un chouia fusionnelle (ils habitent ensemble) , des flingues, des soirées un peu arrosées, des jolies voisines, des Blacks, des billets bien (ou pas) bien planqués, le tout empaqueté dans un papier joliment macho et jubilatoire.

Du cousu main, pour un cinéaste ! Plouf, plouf, ce sera Tarantino .. Et non, pas encore... Mais qu'est ce qu'il fout ?
Un livre qui se regarde aussi bien qu'il se lit, Mr Leonard écrivait avec comme objectif d'être adapté sur grand écran, et ça se sent, on ne sait plus si on lit un roman d'Elmore ou si on voit un film de Quentin...

Swag, un bon moment assuré.
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Une histoire de petits malfrats américains dans les années 70. Lecture jubilatoire, d'un trait, pleine de joie face à des dialogues percutants fleurant bon le cinéma à la Clint Eastwood et son inspecteur Harry.

Pas étonnant que l'auteur ait également été un scénariste reconnu.

Cette histoire est tombée pile au bon moment pour moi entre des lectures sans doute plus ardues. Mais que cela fait du bien, une bonne bouffée de lecture sans chichis!

A conseiller pour les amateurs du genre...
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Elmore Leonard avait le swag au sens contemporain du terme. C'est-à-dire un style ou du charisme. On dit de quelqu'un ou d'un objet qu'il a du "swag" lorsque son look est apprécié, qu'il suit la mode tout en étant décontracté. Ses antihéros, Frank et Stick, l'ont aussi, le swag, au sens qu'on lui donnait en 1976, quand il a écrit ce "petit livre parfait", comme le décrit le romancier Laurent Chalumeau, spécialiste de Dutch, dans la préface qui accompagne cette réédifion et retraduction bienvenues. "Swag", comme "buün", que le duo compte bien amasser en appliquant à l a lettre les dix règles d'or du parfait braqueur que Frank a mis des années à échafauder. Dix règles simples -"Toujours rester poli pendant le boulot; ne jamais s'adresser à son associé par son nom, saufsi c'est un faux nom; nejamais compter le butin dans la voiture; nejamais s'associeravec des criminels"- qui vont donner le "la" de ce Swagjubilatoire, premier des chefs-d'oeuvre de Leonard qui y patine sa méthode, basée sur les dialogues et des criminels plus stupides que méchants.
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Plongez dans l'Amérique, à Detroit, dans les années 70.
Frank y tient une concession de voitures. Un jour, Stick, lui vole avec aplomb et sans gêne, une Camaro 73 bordeaux sous son nez.
Lors de la comparution au tribunal, Frank dit ne pas reconnaître Stick. Ce dernier est relaxé, faute de preuves.
Frank proposera alors à Stick de s'associer afin de commettre des braquages. Il paraît que ça paie bien... Frank a mis en place 10 règles à respecter mais, s'il y a bien quelque chose de vrai, c'est que les règles sont faites pour être contournées.

En lisant la préface de Laurent Chalumeau, j'apprends donc que ce livre est déjà paru, sous un autre titre, dans les années 70. J'apprends aussi que l'auteur avait une réelle obsession de plaire à Hollywood. Pour ma part, je ne connais pas Elmore Leonard, je le découvre donc avec cette nouvelle parution des Éditions Rivages/Noir.

Dans un premier temps, la trame me plaît je me plonge avec plaisir dans l'histoire de Frank et Stick. C'est assez fluide et les dialogues sont un véritable délice. J'aime ce voyage dans une autre décennie et sur un autre continent.

J'aime beaucoup les personnages de Frank et Stick qui forment un duo explosif.

Mais tout d'un coup, après 150 pages, je m'essouffle et je commence un peu à trouver le temps long. Je perds la passion des débuts. Je trouve le récit un peu prévisible.

Un livre en demi-teinte donc pour moi.

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Sorti très récemment chez Rivages, Swag d'Elmore Leonard semble être une nouveauté et peut-être est-ce le cas dans sa version française. Encore curieux de l'ouvre d'Elmore Leonard, je me suis gardé une option de lecture dès la sortie de ce roman en 2020.

Et c'est fait. Swag n'est pas un très grand roman. Polar mettant en scène de petits voyous, braqueurs de petits commerçants, Swag est une sorte de manuel pour voleurs débutants, règles de conduite incluse. Lisibilité maximale pour suivre ce parcours professionnel atypique.

Elmore Leonard décrit une amitié utile, la vie quotidienne de malfrats, type de méchants tout juste à la marge sociale, un peu plus vis à vis de la loi. Swag est un roman de dialogues avec la légèreté qui convient. Pas de grands développements pour ce roman, peu d'émotion sinon dans les scènes finales où il est question de savoir qui est le dupe de l'autre au jeu de la mort.

On ne s'ennuie pas, c'est sûr mais on est pas non plus transporté dans du grandiose ou du révolutionnaire. Lecture loisir mais de bonne facture. Ce n'est pas avec Swag que je vais préférer Elmore Leonard à son compère à qui je l'associe souvent (à tort), Donald Westlake.


Lien : http://livrepoche.fr/swag-el..
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Mon 3ème livre d'Elmore Leonard. Toujours aussi fluide et plaisant à lire. A noter l'excellente préface de Laurent Chalumeau, spécialiste de cet auteur incontournable. Je recommande la lecture de cette petite merveille, aux dialogues truculents.
Parfait !
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