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3,95

sur 159 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quelle maîtrise. L'équilibre est parfait, le charme jamais rompu : je suis séduite dès les premières pages et le resterai tout à long de ma lecture.
Ces chroniques du Médoc proposent un point de vue trop rare en littérature. Des habitants ordinaires qui arrondissent les fins de mois avec quelques combines et qui grandissent d'un coup ; un vol qui tourne mal, un surnom mal placé, un cadeau du grand-père.
Il en faut du talent pour magnifier ces banalités. Il faut se mettre à hauteur d'homme pour croquer la puissance de ce quotidien : ces rebellions ordinaires, ces rites de passage, ces violences contenues - ou non.
La noirceur s'habille ici de douceur et d'amertume. le sordide en embuscade, la cruauté assumée.
Les passages de chasse mis à part, je me suis délectée de ce recueil, de son ambiance brute, de son contrepied tout en finesse.
La révélation d'un futur grand - je tiens les paris !
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Sur la terrasse, à l'ombre des pins, j'entends le grondement chaleureux de l'océan. Il s'ébroue, s'amuse, tandis que les vagues que je soupçonne être géantes, se trémoussent au gré d'un vent d'ouest parfait. le vent du Sud-Ouest donc, de mon Médoc chéri, celui pour lequel je reviens à chaque vacance, chaque week-end, chaque jour férié, pour retrouver enfin les poutres vertes de la maison de mes grands-parents. Un petit bout de moi, ma première année sur cette terre passée dans ces effluves marines sous le chant des cigales l'été, et la pluie rythmant le balancement de mon couffin l'hiver. Je n'y suis plus, mais je l'y retrouve, et Presqu'îles m'y ramène en me tirant par l'esprit. Silence. Flottement. du sable qui s'agglutine sur le clavier, je souffle dessus pour le faire partir, et il se niche dans la tranche de Presqu'île. Je ris. C'est cocasse.
Cocasse comme les tranches de vie que nous offre ce recueil. Bourdonnant de modestie, bourru, il n'est pas caricatural au point de dépendre nos lieux comme un folklore loufoque, mais nous y plonge avec mélancolie, dans la monotonie sage d'une lande de province. On y rencontre une tonne de personnage, les "locaux", les Bordelais qui viennent en vacances 6 mois sur 12, les chasseurs, les enfants du coin ; et je ne peux que sourire quand je lis les lignes qui décrivent cet endroit. Ils ont tous une histoire propre, sans pour autant être dépeints avec beaucoup de détails ; mais ils sont le coeur de ces landes et de ses traditions.
Devant les ruines du Cantabria, à un concert des Pogues, dans la dune ou la forêt, vous découvrirez autant de vies que de morts, de secrets que d'honnêteté ; et c'est avec un phrasé sans détour que Yan Lespoux vous emmènera dans les terres médocaines et leurs ablutions. Il ne s'encombre pas d'un lyrisme pédant pour offrir au recueil un rythme soutenu, avec des intrigues aussi appliquées que "droit au but", qui est très certainement une des grandes qualités de ce livre.
Sur le bord d'un pin court un écureuil, tandis que je repense à la maîtrise littéraire dont Yan Lespoux fait preuve ; ce mélange de roman noir, de terroir sans fioritures nous rappelle à l'humilité. Il est doué, Yan Lespoux, doué de mots qui raisonnent pour ceux qui savent ; de mots qui font rire, qui intriguent, qui dégoûtent parfois quand un homme glisse dans un trou et que les voleurs l'y laissent sans un mot. Mais je ne suis que conquise par ces récits que j'ai dévorés si vite, happée par leur histoire. L'auteur maîtrise l'art de la nouvelle sans aucun doute ; et j'espère qu'il nous fera la plaisir de renouveler cette expérience avec, qui sait, d'autres pans de vie médocaine dont je ne me lasse guère.
Mention spéciale à : "Le Bordelais", "Carnet de Vie", "L'Arabe" et "Noyades" (mais toutes les nouvelles sont excellentes).

J'ai eu du mal à trouver des mots pour décrire ce recueil, car ce dernier parle de lui-même : il est d'une grande qualité, émotionnant, clivant, et presque charmant d'authenticité. Un livre à se procurer de toute urgence si ce n'est pas déjà fait !
Lien : http://thereadingsession.fr/..
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DES VIES
Si, parce que ce livre s'intitule Presqu'îles, tu penses pouvoir retrouver le soir après le boulot tes doux et lascifs moments posés sur les plages des Landes cet été… passe ton chemin.
Par contre si tu cherches à passer par toutes les couleurs de l'arc en ciel des ambiances de l'authentique et souvent sordide Médoc, alors saisis sans tarder ce recueil de nouvelles signé du génial Yan Lespoux !

Ici chaque nouvelle constitue un portrait indépendant, l'ensemble formant cependant un tableau cohérent, un monde, que la carte postale des plages de la région ne connait pas. C'est l'envers du décor que nous donne à voir sans concession Yan Lespoux, enfant du pays.

Des tranches de vies, des anonymes, incarnations des comportements et des tempéraments humains. On devient tous alors un peu médocains, certains portraits nous renvoyant forcément à nos travers, à nos fantômes et à nos douleurs.
On entre en territoire inconnu, de ceux que les éditions Agullo recherchent. Ici un territoire qu'on croit connaître pour y avoir passé nos vacances mais qui cache en son sein des histoires du quotidien insoupçonnées et pour certaines insoupçonnables…

Ca sent l'humus, le sang, l'humidité, l'huile de moteur, le champignon, le cadavre, la boue, la poudre à canon, le goudron, le poisson, le gibier fraichement dépecé, le chien mouillé… mais jamais la crème solaire ou le mojito sous la paillotte.

C'est une déferlante de nouvelles à chute dont la diversité des atmosphères n'a d'égale que la variété des caractères dépeints, constituant un recueil singulier et bluffant par la maîtrise de toutes ces tonalités et ces ambiances au coeur de la réalité, dans une écriture efficace et pudique.
De l'ironie bien placée à la tendresse tout en retenue en passant par des histoires glauques et sordides Yan Lespoux nous balade dans ce territoire secret au rythme de courtes histoires, jusqu'à la pointe, l'ultime nouvelle, qui nous donne envie d'y retourner…
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Oser…

Oser prendre le risque de passer pour un Bordelais - ce qui semble t-il, sera toujours mieux que de passer pour un Parisien ou un Charentais ! – en avouant que je ne connais de ce pays de l'Océan, que ce que les estivants croqués par Yan Lespoux en perçoivent. C'est-à-dire rien, ou à peu près.

Et pourtant, comment se fait-il qu'à chacune de la trentaine de nouvelles de Presqu'îles, je me sois senti chez moi quand il me parlait de chez lui ? le talent probablement… Celui de réussir à transposer dans un univers pourtant étranger, tous ces petits marqueurs personnels et souvent universels, qui te font replonger direct dans ton passé, ta jeunesse, ton pays, ton identité.

Voilà, le mot est lâché. Malgré ses activités professionnelles, Lespoux n'est pas un auteur régionaliste comme j'ai pu le lire ailleurs, assez maladroitement : c'est un auteur identitaire et il rend à ce mot la noblesse qui lui sied, honteusement confisquée par tant d'autres. Des Parisiens sans doute…

« Il est là parce qu'il y est bien et pour rien d'autre » (Un jour parfait). « Il se dit que l'on n'est décidément jamais mieux ailleurs que chez soi » (Jamais mieux que chez soi). En peu de mots, simples, tout est dit. Naître, vivre et mourir chez soi. Partir parfois. Revenir toujours.

Mais là où Yan Lespoux excelle, c'est quand il parle des gens, des « vrais gens de la vraie vie ». Il n'écrit pas sur eux : il jette un regard affectueux et quasi-amoureux sur ceux qui pourraient être ton père avec qui tu as tant de mal à parler, ta grand-mère Madeleine (de Proust), ton voisin avec qui tu t'engueules jusqu'au prochain apéro, l'autre con de Roger qui fait chier tout le monde au bistrot (mais bon, le bistrot sans Roger, ça ne serait plus le bistrot) ou tes copains chasseurs avec qui tu n'es jamais brocouille de moments d'amitié partagés.

L'art de la nouvelle, Yan Lespoux l'a assurément : il soigne ses attaques, installe son cadre en quelques lignes, maîtrise habilement la concision et t'abandonne dans ses chutes, à la punchline qui tue ou au prolongement qu'il fait naître.

Une fois n'est pas coutume, je ne me suis pas jeté sur ces textes en lecteur affamé que je suis généralement. Je les ai distillés lentement durant un mois, au rythme d'un par jour et en parallèle d'autres lectures. Comme un roudoudou dont tu ne voudrais jamais qu'il finisse. Si je n'ai pas forcément retrouvé tous les cousinages américains convoqués par le Corre dans sa jolie préface, j'ai furieusement ressenti la filiation d'ambiance avec Maupassant, qui ne peut que faire sens pour Le Normand que je suis.

Les Français n'aiment pas les nouvelles paraît-il…
Les Français devraient lire Lespoux !
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•JE SUIS MÉDOCAIN (même s'ils ne veulent pas de moi)•

Trente-trois nouvelles pour une collection qui vaut de l'or. Agullo Court ouvre le bal avec Presqu'îles de Yan Lespoux au coeur du Médoc. Oui je vous vois venir, prenant votre verre de Château Lafite en cette période où l'alcool coule à flots. Oubliez tout, ici nous partons à la rencontre de ces femmes et de ces hommes oubliés. Avec leur spécificité, leur us et coutumes, les médocains auraient pu être basques, corses, bretons, tant ils sont universels. Ces invisibles dont on n'entend jamais parler, qu'on côtoie de près ou de loin sans jamais s'intéresser à eux.

Sur la route des vacances, nous voyons défiler les panneaux de bourgades surprenantes où la Terre est un élément essentiel. Recueil sur les Hommes et leur quotidien et non sur une nature contemplative, Yan Lespoux use de son talent pour faire vivre chaque nouvelle au travers des gestes, des paroles, des regards, des attentions. Nul besoin de descriptions lancinantes, les médocains respirent le naturel.

Vous croiserez un coin secret de champignons que l'on rencontre dans tout arrière-pays qui se respecte, celui que l'on préfère garder pour soi tant l'information se diffuse. Un bordelais recalé car il n'est pas né au bon endroit, lui le « parisien » qu'on aime détester. Vous rirez malgré vous devant la tradition du premier noyé, marquant l'arrivée des touristes vers la mi-avril ou vous vous reconnaîtrez dans le portrait au vitriol du parisien qui loue sa résidence secondaire avec bonheur mais que le coin n'est jamais à son goût quand il y passe ses vacances (ma préférée, une sorte d'apericube saumon).

Vous sentirez l'odeur des pins, la marée qui monte, l'écume des vagues, l'accent qui chante. Avec un langage brut, vrai et naturel pour ses personnages, Yan Lespoux écrit pour eux, cela se sent, il aime les invisibles de son pays. À travers des émotions, des sensations et des événements parfois sombres qui sont passent, Yan Lespoux est non seulement arrivé à faire de cette région un personnage à part entière mais également à tisser des liens entre les nouvelles. Avec le sens de la chute et un rythme soutenu par la brièveté des textes, on embarque avec délectation dans la tête de chaque médocain. Humour, rythme, découverte, subtilité et ironie font bon ménage chez Yan Lespoux et c'est un cocktail dont on se délecte.

La préface de Hervé le Corre, brillante et éloquente, parle de résine qui colle aux doigts. Parfois les autres écrivent parfaitement ce que vous ressentez, rien à ajouter. Excepté peut-être que Raymond Carver et tant d'autres n'ont jamais réussi à me faire aimer les nouvelles.

Yan Lespoux y est-il arrivé ?
La réponse est OUI. Tirez-en les conclusions qui s'imposent.
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A la croisée des solitudes.
Région isolée, mouvante, incernable, le Médoc landais inspire et porte les 33 nouvelles incisives et lapidaires de Yann Lespoux. Les gens du cru ont la dent dure pour tous ceux qui ne partagent pas leur quotidien, le Bordelais en tête (de Turc). L'étranger de l'intérieur peut toujours occuper épisodiquement les lieux, jamais il ne pourra la ramener auprès de l'autochtone qui sait tout ce qu'il doit savoir. D'ailleurs la nouvelle « le Bordelais », contenue sur deux pages, ouvre le bal avec un incipit qui donne le ton : « Toi, ta gueule. de toute façon, t'es Bordelais ». Pourtant nul ostracisme, vindicte ou racisme dans cette remarque terre-à-terre ! L'enracinement et son envers, le déracinement est une thématique forte et récurrente du recueil. Les nouvelles s'agencent, se répondent et constituent un tout cohérent. La chasse, la pêche, la cueillette des champignons scandent les vies d'ici-bas narrées à hauteur d'homme. L'auteur ne juge jamais et laisse les personnages s'exprimer avec leurs mots et leurs non-dits. Il vient simplement biaiser la fin de l'histoire afin qu'elle chute bien. L'art est là, dans la phrase conclusive, le pas de côté, esquivant la tragédie par respect des vies déchues ou bien l'esquissant pour lui donner davantage de relief. L'humour vient en contrepied d'un pathos et d'un lyrisme muselés. Bien que toutes les nouvelles aient une portée conséquente, quelques unes impactent durablement. Si la mélancolie rôde, la drôlerie s'exprime pleinement. Dans ces terres clôturées d'eaux, barrées de forêts, sans véritables horizons, l'homme rumine, fomente et s'écroule, terrassé par la présence d'une nature altière.
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Il existe des maisons d'éditions avec lesquelles on se sent une grosse accointance. On évite d'en parler, on ménage cette indépendance d'esprit que l'on s'efforce de cultiver pour qu'elle ne soit pas une vue du même nom, de l'esprit. Mais je dois bien le reconnaître, j'aime énormément Agullo, leur charte graphique, leur façon d'aller là où d'autres ne vont pas... Alors quand j'ai appris que Agullo allait lancer une nouvelle collection, Agullo Court...

Un recueil de nouvelles qui se situent dans les landes pourra-t-il m'emporter ?

Évacuons d'emblée l'apostille infamante de littérature de terroir. J'aime l'école de Brive, j'apprécie René Fallet et Claude Michelet.

Et quand bien même... C'est étrange. La relation forcément palpitante d'atermoiements divers situés dans un espace étroit entre le Flore et le seizième n'est pas considéré comme de la littérature dite locale. Et tant qu'on y est, Ron Rash n'est pas réduit aux Appalaches, Craig Johnson n'est pas circonscrit au Wyoming, non ?

Oui, je pense sincèrement que Lespoux est de cette trempe. Comme eux, il allie dans une écriture fiévreuse, piégeuse, faussement simple, le local et l'universel. Ses Presqu'îles sont à la fois terriblement landaises et totalement universelles. Ce besoin de racines, d'appartenir, ce va et vient entre l'acceptation et le rejet, ces traditions qui se perdent mais pas complètement, pour le pire et le pire.... Ce sont des thématiques diablement humaines, belles, sordides, tragiques et ridicules qui traversent ce formidable bouquin.

Il est difficile de ne pas être remué par l'évocation des amours adolescentes, de ne pas être emporté, par la nouvelle Une vie, de ne pas sourire (jaune) devant ces pans d'existence dérisoires et grandioses. Lespoux a une plume qui tient du scalpel quand il décrit cette façon d'être du cru, ces gens qui sont nés quelque part comme le chantait Brassens. Yan Lespoux est impitoyable... Et tendre. Il manie les contraires cet homme, il est redoutable.

C'est encore Hervé le Corre qui en parle le mieux, lui qui conclut son éclairante préface de Presqu'îles par ces mots : « tiens, un écrivain ! »

Pas mieux.
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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33 courtes nouvelles, 33 scènes de vie, 33 comme l'indicatif départemental de la Gironde où les personnages de Yan Lespoux dessinent des morceaux de vie, racontent leur attachement viscéral à ce bout de landes entre delta et Atlantique.

Des nouvelles donc.

A la chute tour à tour ironique ou mordante, qui laisse portant apparaître la fragilité des personnages, leurs incertitudes, un côté doux-amer dans leurs vies. Ce sont presque des récits de terroir, des récits d'hommes bien plantés dans leurs bottes et à la fois presque « à côté » tant le décalage affleure.

La plume est simple et pourtant délicate, sensible et juste.

Dans sa préface, Hervé le Corre s'exclame « oh ! Un écrivain ! »...je plussoie ! Voila 33 textes qui attachent, touchent au coeur.
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Des tranches de vie saisies au vol, tour à tour tragiques et cocasses, brossant le portrait de personnages attachés de gré ou de force à un territoire, les landes du Médoc.
Si comme moi, vous aimez les histoires courtes, bien ecrites et savoureuses, avec un humour décalé, ce livre est pour vous.
Toutes ces péripéties bonnes ou mauvaises, ces gens que l'on croise sans rien savoir d'eux, on se fait l'effet d'être un peu voyeur en pénétrant les pensées de certains, tout ça, ce sont des presqu'iles. Ces histoires brèves nous content la vie ordinaire d'êtres pas toujours ordinaires. "Le dernier noyé de l'année est pas mal non plus !!"
Ah ces Bordelais et ces Charentais ... c'est quelque chose !
Succulent !!

Lien : https://collectifpolar.com/
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Les personnages de l'auteur n'ont jamais de nom, parfois des surnoms à la place d'un prénom, et surtout ne sont pas des héros. Plutôt des qui vivent des histoires insolites, décalées ou violentes et dont le seul point commun semble a priori être leur auteur et le lieu de leurs non-aventures: le Médoc, mais pas celui de la plage et des touristes, celui de l'arrière-pays, celui des dunes, de la bruyère, des champignons, de la chasse et des hameaux. Il y a ici une trentaine de récits courts qui valsent de l'un à l'autre, avec un ton incisif et des mots tranchés. A dire vrai, Yan Lespoux sait poser un climat en quelques lignes. Pour lui, c'est un premier recueil de nouvelles, genre qu'il appréhende avec succès.
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