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3,77

sur 315 notes
HS 7244 est un roman ultra-violent et très noir. Il faut avoir les tripes bien accrochées pour aller au bout de cet ouvrage… La force de ce roman résulte dans le fait que l'auteure s'appuie sur des faits réels qui se sont déroulés en Tchétchénie à l'encontre de la population LGBT, et qui ont fait scandale en 2017 lorsqu'ils ont éclaté au grand jour.

Pendant plus de deux cent pages, on assiste à une déshumanisation totale d'hommes et de femmes qui ont tous un point commun, celui d'être homosexuel. Pour beaucoup d'entre nous, heureusement, l'homosexualité ce n'est rien, cela ne change rien à notre regard sur les autres mais, pour d'autres, c'est un crime, une perversion, une abomination que l'on doit absolument éradiquer de nos sociétés.

Au fil des chapitre, on assiste à des scènes d'une violence inouïe – immolation de captif devant les autres prisonniers du camp, pour l'exemple, scarifications pour voir comment réagit l'épiderme d'un homosexuel comparé à celui d'un hétérosexuel, excision et greffe de testicules, lapidation à en entendre les os craquer… le quotidien de ces personnes est rythmé par les violences physiques mais également mentales. Leurs bourreaux veulent une chose et une seule : éliminer les « parasites ».

J'ai lu certaines critiques qui disaient que l'histoire était redondante, qu'il s'agissait uniquement de violence et de torture. Effectivement, les faits de violence reviennent très souvent mais pour moi c'est justement là la clé de voute du roman, ce qui nous amène à nous sentir un peu à la place des prisonniers, à partager à distance leur quotidien dans la crasse et la peur de leurs bourreaux. La répétition des scènes chocs nous oblige à nous interroger. Comment ne pas être révoltés par ce que certains se croient autorisés à infliger à autrui simplement parce qu'il ne serait pas « normal ». Et, surtout, c'est quoi la normalité ? La normalité, est-ce que ce n'est pas d'être capable d'aimer, de faire preuve d'empathie, qu'importe le sexe, la couleur de peau ou la religion ?

Dans ce quotidien noir, on voit pointer une lueur d'espoir, certains prisonniers s'allient, sont soudés et on voit naître des amitiés. Même dans les moments les plus morbides, l'homme est capable de garder la foi et d'espérer que la vérité triomphera.

HS 7244 est un roman noir qui aborde des problématiques actuelles telles que l'homophobie, met en lumière des combats quotidiens que mènent des hommes et des femmes aux quatre coins du monde pour vivre leur vie au grand jour sans se soucier des gens qui les entourent. Pour moi ce livre est un coup de coeur, même s'il provoque un profond malaise. Pourquoi ? D'abord parce qu'il aborde un sujet abject, qui fait que l'on passe une partie du temps à se demander s'il n'y a pas du voyeurisme dans l'attirance qu'il provoque, mais aussi parce qu'il oblige à douter de l'humanité : décidément, la tolérance n'est pas à la portée de tous !

A lire uniquement si vous avez les tripes bien accrochées, uniquement si vous aimez les auteurs ayant une écriture chirurgicale sans fioriture même dans les moments les plus noirs. A lire si vous n'avez pas peur de prendre un aller simple pour l'enfer…
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Nous sommes ici avec Marius, qui va se réveiller dans une cellule, prisonnier. Il se souvient simplement qu'il était avec Camille, l'amour de sa vie, en plein voyage à travers la Russie. Pourquoi s'est-il retrouvé enfermé ? Pourquoi est-il entouré d'autres captifs qui hurlent sous les tortures ? Où est Camille ?

En partant d'un fait réel, et sous forme de roman choc et engagé, l'auteure va dérouler son intrigue tout au fil des pages. Une thématique sera ici abordée, mais je vais faire le choix de ne pas en parler, puisque toute la mise en place des premiers chapitres va y aboutir, et le lecteur comprend peu à peu ce qu'il se passe réellement.

Je n'ai pas de mots pour vous décrire toute l'indignation, toute la colère, toute la tristesse que j'ai pu ressentir au travers de ces pages. C'est l'une des premières fois que cela m'arrive. L'auteure ose, dénonce et va parfois très loin pour nous faire prendre conscience de toutes ces horreurs.

Je n'ai pu retenir des larmes et je suis restée en apnée tout au long des pages tournées. C'est tellement violent, tellement cruel, que j'ai préféré faire une pause dans ma lecture plusieurs fois, pour pouvoir reprendre mon souffle, pour sortir un peu la tête de cette chape de plomb que l'auteure a su créer.

Cette histoire m'a tout simplement bouleversée. Je sais que je vais y repenser souvent et je peux vous garantir que cette histoire ne peut pas laisser indemne son lecteur. La plume est sans fioriture, le tout est divisé en petits chapitres, ce n'est pas très long, mais c'est d'une énorme intensité émotionnelle.

Je tiens à prévenir que les âmes sensibles doivent s'abstenir. Ce roman est très dur, violent, cruel. C'est tout du long ainsi, et il y a très peu de place pour les moments où le lecteur souffle.

C'est un roman choc et engagé, un véritable carrousel d'émotions, très dur à lire mais qu'il faut découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Lorsque l'on chronique les livres des autres, pas facile d'en écrire un soi-même. À n'en pas douter, on vous attend au tournant ! Cette peur-là, celle d'être jugée, peut-être donnée en pâture à ceux dont elle n'aura pas aimé les ouvrages, Lorraine ne l'a pas eue, ou l'a combattue. Il faut une sacrée dose de courage pour passer de l'autre côté de la barrière. Je salue ce courage, cette ténacité, l'ambition d'entrer dans la cour des écrivains. le faire d'abord pour soi, faisant fi du quand dira-t-on, mais avant tout, construire un texte sur un sujet qui a interpellé, suscité la révolte, être déterminée dans le besoin d'en parler pour dénoncer le silence et prendre parti pour une cause qui est juste.

Pour moi, ce roman est un roman noir sociétal, mais c'est surtout un roman engagé. Je fais le choix de ne pas révéler la thématique dans cette chronique et je vous engage à ne pas lire la 4e de couverture. Lorsque j'ai ouvert ce roman, je n'en savais rien, ni thème, ni histoire. Je savais simplement que le récit s'ouvre avec Marius, enfermé dans un cachot. Comment est-il arrivé là, alors qu'il passait ses vacances à l'étranger ? Mystère… Pourquoi est-il détenu ? Mystère encore. Je me suis donc laissée porter par l'histoire ne sachant pas vers quelles sphères Lorraine allait m'emporter et je dois bien avouer que ça a été extrêmement jouissif ! Pas une seconde, je n'ai pu imaginer… Pas un instant, j'ai pensé que cette histoire allait me retourner les tripes de la sorte.

Ce roman est noir, considérablement noir. Les scènes qui y sont décrites défient l'entendement et toute humanité. Je n'ai cessé de penser à cette auteur, une femme, capable de décrire avec tant de justesse des instants apocalyptiques où l'humanité demeure simplement un concept. Il en fallait des tripes. Il fallait laisser sortir la révolte qui devait l'habiter en rédigeant le texte. Au beau milieu de ce carnage, terrifiant, révoltant, d'une histoire tirée d'un fait réel historique qui semblait tout tracé, Lorraine a réussi à me surprendre. Elle se paie le luxe d'offrir à son lectorat un joli twist au chapitre 19 qui relance considérablement l'intrigue. Dans ses remerciements, elle avoue avoir eu « envie de tout passer par la fenêtre » avec ce chapitre. Je veux lui dire qu'il est magnifiquement réussi et qu'il m'a véritablement scotchée ! le chapitre 21 est tout aussi accrocheur, fait du même bois et ouvre des perspectives inattendues.

Vous trouverez des réflexions intéressantes sur la liberté de la presse, le culte de la pensée unique toujours si présente dans notre société, la déshumanisation, l'extrémisme. Je ne veux pas vous laisser sur l'impression que ce roman n'est que noir. Il est aussi une généreuse ode à la tolérance et à l'espoir. « L'espoir est le sentiment le plus douloureux. C'est une petite flamme, au fond du coeur, qui refuse de s'éteindre et qui réveille les souvenirs ; une petite flamme qui vous brûle le coeur à avoir envie d'en mourir. Mais c'est aussi et surtout la petite flamme qui vous maintient en vie, celle qui vous donne la force de vous lever chaque matin, d'affronter chaque épreuve, de vous endormir le coeur moins lourd. »

J'aimerais terminer par dire un mot sur les personnages. Pour certains, que vous allez cordialement détester, vous vous demanderez comment il est possible d'avoir une telle façon de penser et la fureur de perpétrer les ignominies répugnantes décrites. Dites-vous que de telles personnes ont existé et existent peut-être toujours. Ne vous inquiétez pas, Lorraine explique tout à la fin. A contrario, j'ai été séduite par la résilience d'autres, capables de se relever, d'y croire encore, et parfois, de se révolter, de trouver aussi, un bonheur simple dans des choses simples.

Je referme ce livre avec la sensation que l'objectif est atteint : réveiller les consciences. Je prends la pleine conscience des dérives du mot « terroriste » par des esprits dérangés au nom d'une doctrine surannée. Je veux dire à Lorraine mon admiration d'avoir trouvé les mots pour exprimer cette hérésie, mais aussi pour avoir été capable de générer tant d'émotions pour une thématique qui divise les opinions. de moins en moins certes, mais il existe encore de par le monde des endroits à tolérance zéro.

Pour un premier roman, le défi est relevé. Il va falloir compter avec elle : les voix féminines susceptibles d'influer sur la littérature noire. Je lui souhaite du succès, parce que le courage a été le déclencheur et l'aptitude à l'écrire le moteur. Il n'y a pas de hasard, mais de la volonté, du travail, et une détermination à laisser pousser ses envies.
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Alors comment dire, je viens de terminer ce livre et je suis complètement « en rage » je n'ai JAMAIS eu une telle émotion JAMAIS ! Putain la claque (désolé de mon langage, mais ça le mérite tellement) que je viens de me prendre… Impossible d'en ressortir indemne, MON DIEU.
J'avais eu ce genre de sentiment en fermant «Ttoutes blessent la dernière tue » ou encore « Meurtre pour rédemption », croyez-moi, je viens de dénicher la petite soeur de Karine Giebel et elle se nomme Lorraine LETOURNEL LALOUE.

L'auteure Ose, dénonce, met le doigt là où ça fait mal elle va loin très loin, elle embarque le lecteur dans cette horrible histoire et dans cette thématique violente et dure ! Cependant par respect je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler cette thématique, car moi une fois dedans j'ai été BLUFFEE je n'ai rien vu venir et j'ai adoré ! Je n'ai pas d'autre mots je suis complètement fan de l'écriture, du style, de l'histoire et de l'ambiance de cette auteure.
Heureusement pour moi, je savais que c'était une femme avant de lire ce livre, mais purée qu'elle est « couillue » permettez-moi l'expression, que ce livre est ignoble, glauque, parfois même dégueulasse.
L'histoire en 2 mots (par respect pour les futurs lecteurs) Marius en visite en Russie avec sa moitié Camille se retrouve enfermé avec d'autres personnes pour subir des « expériences » et sévices corporels. Je ne dirai pas quelles souffrances, j'ai éprouvé en étant simplement derrière ce livre, une impression d'être dans ce cachot, de pouvoir toucher ces personnages tellement ils sont réels. Je n'arrive pas à le décrire, c'est tellement frais, j'en tremble encore ! Et pour ceux et celles qui me suivent vous savez que je suis une lectrice « exigeante » que mes coups de coeur se comptent sur les doigts de la main, mais là, c'est INDENIABLE, c'est une avalanche de sentiments !!! Mon dieu comment je peux dire ça pour un tel livre… C'est ignoble !
Au-delà de Marius qui m'a transmis sa souffrance, j'ai eu un énorme coup de coeur pour le personnage de Sylvain également. Ce personnage si fort qui endure également les pires châtiments, les pires humiliations  mon coeur se brise.

Le pire !!! C'est qu'il s'agit d'un fait divers RÉEL et là, on se dit, mais M**** comment on peut, comment … mais pourquoi… Il m'a fait réagir sur la dure réalité de la vie… Il m'a donné envie de creuser le sujet de mon côté. Il m'a fait bondir sur l'atrocité de la nature humaine ; les larmes coulent à la fin, la boule à la gorge devient une boule au ventre et le coup de coeur éclate.
PUBLIC AVERTI, mais vraiment, il y a dans ce livre une pépite.
Merci Netgalley pour cette découverte et Belfond qui signe une fois de plus une pépite !!!!

Lien : https://www.instagram.com/au..
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Ce roman est une vraie claque... Je n'en reviens pas, je suis encore sous le choc! Et le pire dans tout cela c'est que l'auteure s'est basée sur un fait réel pour écrire ce roman. C'est d'autant plus révoltant! En fait, je ne crois pas qu'il existe un mot assez fort pour qualifier correctement mon ressenti.

Dès le début de roman, nous sentons que le récit aura une atmosphère sombre et lugubre. Lorsque Marius réalise qu'il perd son nom pour devenir HS 7244 et qu'il rencontre Homes, le souffle nous manque. Et l'effet ne fait qu'augmenter au point où l'on se demande si l'auteure finira par nous laisser un petit répit, si l'on pourra respirer à nouveau.

Ayant une âme sensible, je ne vous cacherai pas que certains passages furent très difficiles à lire et que parfois j'ai dû laisser mon livre de côté. L'auteure écrit avec un tel réalisme, que j'avais les images qui me poursuivaient.

Et plus j'avançais dans le récit et plus je sentais que l'étau se resserrait, autant pour les protagonistes que pour la lectrice que j'étais. Il devenait difficile de se dissocier tant j'étais complètement embarquée dans le récit de Marius et Sylvain.

Lorsque finalement l'on comprend pourquoi ils sont là, ce fut la stupéfaction totale. Je me suis souvenue que ce roman n'est pas une fiction et les larmes me sont venues aux yeux. Des larmes de colère et de tristesse. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas spoiler, mais laissez-moi simplement vous dire que mon coeur était en miettes!

En refermant le bouquin, je me suis demandé si c'était nécessaire qu'il y ait autant de scènes répugnantes et difficiles à lire... je ne suis pas une fervente admiratrice de ce type de scènes et pourtant, je crois que l'auteure se devait d'aller aussi en profondeur, c'était même nécessaire.

Voilà un roman qui choque et qui bouleverse. Un vrai coup de poing en plein visage! Il ne peut vous laisser indifférent et je vous préviens, il n'est pas aisé à lire. Faut avoir le coeur bien accroché. Personnellement, je ne suis pas près de l'oublier!

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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Je me lance de bon matin dans le retour de ma dernière lecture et ça ne va pas être simple...

Tout d'abord, je précise que je me suis interdite de penser en lisant cette histoire qu'elle était basée sur des faits réels. Il n'a pas été possible pour moi d'imaginer que cela puisse être possible.

L'histoire est émouvante, prenante, dévorante, dérangeante... Mais bien sûr c'était le but de l'auteure.

Les personnages de Sylvain, Marius et des autres détenus sont attachants, plein de courage, de doute, d'amour, d'amitié et de loyauté (presque toujours)...

J'ai été émue par l'amour derrière la monstruosité... Je suis heureuse d'avoir lu ce livre qui m'a ouvert les yeux sur un fait qui m'était totalement inconnue...

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Marius veut tenir pour Camille, retrouver son amour. Il accepte beaucoup, le visage de Camille en tête.

Lui qui vient du pays des droits de l'homme doit accepter qu'ici il n'a plus de droit, il n'est même plus un homme.

L'auteure s'est inspirée de faits réels, d'un article lu sur ces pratiques de tortures sur des hommes et des femmes kidnappés en Tchétchénie.

Un livre qui ne vous laissera pas indifférent, ce qui était sans doute le but de l'auteure. Celui de dénoncer, de porter un message.

le sujet abordé et plusieurs scènes sont difficiles. Je préfère prévenir. Nous assistons aux nombreux sévices. Et même si les bourreaux font tout pour déshumaniser les prisonniers, jamais nous n'oublions, lecteurs, que ce sont des humains.

Etrangement, ce qui m'a le plus marquée (et touchée) n'est pas forcément la douleur physique (qui soulève d'autres sentiments) mais la douleur émotionnelle de ces hommes. Elle vous prend à la gorge et elle monte crescendo jusqu'à son apothéose à la fin.

Je n'ose en dire plus car un élément doit rester secret et être découvert en cours de lecture.

Un livre coup de poing, sans être dans la violence facile. Je n'ai pas eu cette désagréable sensation d'être une voyeuse morbide, mais plutôt d'être un témoin.
Un roman qui vous happe malgré vous et donne envie de s'insurger. L'auteure est contre ces pratiques et cette idéologie et elle ne s'en cache pas. Elle pousse ici un grand cri.
(le lien sera actif à partir du mardi 9 juillet)
Lien : http://blondes-and-litterair..
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Imaginez partir en vacances en Russie avec votre moitié. Amoureux comme jamais, vous parcourez les plus beaux sites du pays jusqu'à ce qu'un guide vous conseille une superbe randonnée aux abords de Grozny. Direction donc la Tchétchénie. Tandis que ce même guide vous demande de rester à l'hôtel, vous décidez de vous rendre dans un bar où le hasard veut que vous rencontriez un expat' français. Génial ! Mais alors que les souvenirs d'une soirée arrosée surgissent à votre réveil, vous ne savez pas, ne comprenez pas où vous vous trouvez. Privé de droits, retenu dans une cellule sale et froide, dorénavant votre nom se limite à votre matricule : HS 7244. Que s'est-il passé ?

S'inspirant d'un fait réel, Lorraine Letournel Laloue offre avec ce premier roman une descente aux enfers impitoyable sous fonds d'actualités politiques. Rien que ça ! Terrible, effrayant, glaçant, ces qualificatifs ne sont rien à côté de ce que j'ai pu ressentir à la lecture de ce thriller à la fois violent et émouvant. Pour preuve, je l'ai terminé presque en larmes...

Retrouvez mon podcast sur la fiche Babelio de l'auteure ainsi que sur le blog Book'n'cook !
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Le sujet est noble et mérite d'être exploité et dénoncé. Mais le roman en lui-même ne m'aura pas convaincu. J'en attendais peut-être un peu trop aux vues des critiques.
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Et quel choc!

Une plume puissante et criante de vérités pour relater des faits cruels, au-delà de l'inimaginable, de l'acceptable. Les mots sont justes, les mots sont forts, les mots s'enchaînent et donnent naissance à un roman très noir. Réservé à un public averti, âmes sensibles s'abstenir.

On se retrouve dans une prison pour ''terroristes'' en Tchétchénie, un peu avant la chute de Grozny. Une prison où la violation des droits de l'homme est monnaie courante. L'auteure romance surtout les tortures physiques et psychologiques que ces prisonniers ont vécu.

Mais aussi, très important, elle laisse une place pour y glisser l'importance du rôle que la presse a joué lors des dénonciations publiques envers les troupes russes d'intervention en Tchétchénie ainsi que le gouvernement lui-même.

Marion et Camille sont l'heureux couple gagnant d'un voyage pour deux en Russie mais ils sont loin de se douter que c'est un aller simple pour l'enfer...
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