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3,48

sur 918 notes
Un premier roman très touchant. L'auteur a une écriture très personnelle, le style est poétique.
Le héros du roman est un petit garçon de 10 ans dont on ne connaît pas le prénom. On comprend que sa mère s'est suicidée. Il est élevé par sa grand-mère. Il promène sa tristesse et sa solitude sur une plage en Normandie quand il rencontre Baptiste qui a son âge et une famille "normale" et une belle maison. Les deux petits garçons vont se lier d'amitié même si le narrateur est jaloux de son copain.
Un roman très sombre, mélancolique et profond. Un auteur à suivre.
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L'histoire aurait pu me plaire, l'écriture est belle mais... je n'ai pas décollé... je ne me suis pas envolée aux côtés de ce jeune garçon plein de questionnements et d'incertitude. Il observe le monde qui l'entoure.
Parfois avec envie et jalousie. Son ami de la plage, Baptiste. Sa mère. Leur maison. Leur niveau de vie.
Parfois avec dégoût et honte. Sa tante, la folle. Sa grand-mère avec qui il vit. Une femme simple au coeur généreux. Leur logis décrépit.
C'est le tiraillement de l'enfance. Entre celui qu'on aimerait être. Celui que l'on est.
Une lecture sans envie. Teintée de noir, teintée de gris.
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Le narrateur, une dizaine d'années, est en vacances avec sa grand-mère et sa tante, un peu folle. dans une station balnéaire normande. Il a un peu honte de sa famille peu ordinaire, s'ennuie et taquine les méduses en bord de plage avec un baton. Il rencontre alors Baptiste, un garçon de son âge, et sa famille qui semble parfaite. La mère surtout s'intéresse à lui et le charme.

Cet enfant, très mature pour son âge, a perdu sa mère et se pose beaucoup de questions, s'inquiète beaucoup, notamment de se retrouver seul, de ne pas mériter l'amitié de Baptiste, d'être chassé par sa grand-mère.

L'auteur évoque avec finesse les émotions éprouvées par ce jeune enfant sensible, renfermé, anxieux, fin observateur, qui voudrait être aimé et au coeur d'une famille normale, comme celle de son ami.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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Ce premier roman, qui a obtenu le prix du livre inter 2021, met en scène un jeune garçon de dix ans, le narrateur, pendant un été en Normandie qu'il passe avec sa grand-mère et sa tante qu'il compare à un monstre. Cet été un peu morne est illuminé par sa rencontre avec un garçon de son âge, Baptiste, qui lui offre son amitié en lui proposant de découper des méduses avec un bâton. C'est la première fois qu'il se fait un ami. Il est fasciné par lui mais aussi par sa famille parfaite si éloignée de ce qu'il connaît. Il s'est toujours senti à l'écart, différent. C'est extraordinaire pour lui d'être accepté quelque part. Mais les choses ne sont pas si simples. Les monstres du narrateur le hantent toujours tout comme sa différence. L'auteur réussit parfaitement à se mettre dans la peau de cet enfant de dix ans. On retrouve l'importance de tout petits riens propre à l'enfance. C'est ce que j'ai apprécié dans ce texte. On s'attache à ce petit garçon différent à la vie difficile et on a envie de l'aider comme la mère de Baptiste. le livres n'est pas long (173 pages) mais j'ai tout de même ressenti une certaine lassitude sur la fin.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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Un livre à l'écriture douce, fluide et belle.

Un premier roman réussi qui nous plonge le temps d'un été dans la vie, faite d'ennui mais aussi de découvertes et de quête existentielle d'un petit garçon solitaire.

Un récit tout en émotion, touchante de la première à la dernière page, qui nous happe et restera en nous très longtemps, qui mêle la trajectoire personnelle d'un jeune garçon perdu (défaut de savoir-être avec les jeunes de son âge, disparition de toute sa famille, sauf une tante folle et une grand-mère qui l'élève, dans les camps de concentration) et Histoire par petites touches impressionnistes.

"Chez nous, il n'y a pas plus d'enfants que de giron. Il n'y a que des survivants qui errent parmi les fantômes."

Portant le fardeau des non-dits, des mensonges et du secret, le jeune narrateur tente à grand-peine d'arracher des bribes de vérité. A l'âge où l'on se compare pour se construire, cela est nécessaire à sa survie, à sa compréhension du monde, de lui-même et des autres.

"Le silence, c'est ça mon héritage."

Un ouvrage tendre et fort, qui nous accompagnera longtemps !
Lien : https://sharingteaching.blog..
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Un enfant narre ses vacances à ,a mer avec sa grand- mère horrible ,mais qu'
adore, et une vieille tante laide et un peu zinzin; vacances semées de monotonie pour cet enfant isolé ,à la vie chiche .Il rencontre un autre gars sur cette plage qui représente tout ce qu'il n'a pas : parents ,fratrie , voiture...et ses vacances deviennent enchantement, comme ce petit livre chaud , joli et délicat sans mièvrerie mais parfois un peu creux .Le sans faute n'est pas loin.
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C'est un récit à la première personne d'un jeune garçon d'une dizaine d'années. Tout en délicatesse lorqu'il parle de sa grand-mère, avec de la violence et de la haine pour sa tante, de l'amour pour Baptiste et sa mère. En filigrane on pressent un drame familial, jamais dit, Ce silence empêche ce jeune garçon de vivre pleinement son enfance.
Un beau premier roman, simple et juste.
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Il y a quelques semaines j'étais en voiture quand à la radio il a été annoncé que ce livre avait eu le prix Inter, dès le premier tour, et que c'était la première fois que cela arrivait depuis 30 ans et la petite marchande de prose de Daniel Pennac.
La petit marchande est un des 10 livres que j'emporterai sur un île déserte et par conséquent j'étais très curieuse de découvrir ce roman.
Toujours à la radio (le même jour et sur France Inter) a eu lieu une émission où ce livre était encensé, pour sa finesse et sa justesse.
Je pense donc que mes attentes étaient trop fortes : ce livre m'a plu mais il est bien en delà au niveau inventivité que les romans de Daniel Pennac.
Le petit garçon de 10 ans qui est le narrateur est intéressant mais finalement je suis restée sur ma faim : qu'est il arrivé à sa mère ? à son père pour qu'il habite ainsi avec sa grand mère?
L'amitié qu'il connaît avec Baptiste est touchante mais….finalement assez ordinaire…
En bref un rendez-vous manqué, plus dû à mes attentes trop élevées qu'au livre en lui même…
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Pensive, perplexe...voilà ce que j'ai ressenti en fermant "un jour ce sera vide". Je ne sais pas vraiment quoi penser de cette histoire.

Le narrateur est un enfant de 10 ans. Or la richesse de son vocabulaire comme celle de certaines de ses réflexions me paraissent très au-dessus de celles d'un enfant de CM2. Quelques exemples :

" chaque seconde nous rapproche du moment où il faudra dévoiler plus de soi qu'on ne voudrait..." p.14

"Mais un péril plus grave que les effluves de la folie me guette alors que ma grand-mère vient d'allumer son transistor pour donner du volume à notre présence." p.71

"Je récite "Le Dormeur du Val", ça ne suffit pas non plus. Je vois les grains de sable qui collent aux méninges humides du jeune soldat, déplacé de la mousse luxuriante de son trou de verdure à la stupeur horizontale de la plage" p.123.

L'histoire de ce petit narrateur me dérange car il déclenche chez moi un sentiment que j'apprécie peu , la pitié. Malgré l'amour qu'il a pour sa grand-mère, il est bien seul : sa mère n'est plus et son père est un grand absent. le temps d'un été il trouve un ami, ce qui devrait lui permette de vivre quelques moments heureux auprès d'une famille "normale". Personnellement je ressens le contraire. J'ai impression que le fossé entre sa vie et celle des familles "normales" s'agrandit. Il semble avoir de plus en plus conscience de sa différence. Serait-ce une explication pour le dernier chapitre ?

Un peu déçue par ce livre dont j'attendais autre chose.
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Les critères sont variés qui participent au choix de mes lectures : un auteur apprécié, un titre accrocheur, une couverture séduisante… S'agissant de "Un jour ce sera vide" de Hugo Lindenberg, aucun de ces trois-là n'en fut à l'origine. L'auteur m'était inconnu, normal, c'est un premier roman. le titre et la couverture ne m'attiraient pas.

Pour une fois ce fut l'attribution du Prix Livre Inter, de quelques formules dithyrambiques et autres "coups de coeur" de lectrices ou lecteurs qui me poussèrent à acheter cet ouvrage. Sans être peut-être aussi emportée que certain(e)s, j'ai aimé ce roman tout en délicatesse et sensibilité. J'ai apprécié la qualité de l'écriture qui relate à merveille une histoire à hauteur d'enfant. Celle du narrateur qui passe ses vacances en Normandie seul avec sa grand-mère et "…observe le ballet des familles sur la plage…" Il rencontre Baptiste, sa famille et rêve… il faut bien dire que l'herbe semble souvent plus verte ailleurs. Et là, en effet, les différences de mode de vie sont grandes.

J'ai bien aimé ai-je dit : l'écriture poignante, émouvante, remuante, et imagée "Quand je me promène le long de la plage avec ma grand-mère, on ne s'approche jamais des gros rochers qui paissent au pied des falaises." de la même manière, j'ai apprécié le regard de l'enfant porté sur le monde, un monde dans lequel sa famille a souffert, dans lequel lui continue de souffrir et de chercher sa place. J'ai parfois été heurtée par ses propos à l'égard de certains adultes et notamment sa tante "Elle se retourne,… ce qui a pour effet…d'en déployer toute la laideur, les poils noirs sur sa lèvre supérieure et son menton, le teint gris, son gros nez en patate…" Pourtant, je sais combien un enfant peut être violent, sans fard ni artifice. A l'inverse, j'ai goûté l'approche feutrée de l'auteur pour raconter les années passées, évoquer sans s'appesantir, laisser deviner sans tout dévoiler.

Véritable patchwork d'ombres et de lumières, ce roman recèle des trésors de réflexions sur la famille, ses forces et ses faiblesses et même ses traumatismes anciens dont la nouvelle génération continue de porter le poids.

Lien : https://memo-emoi.fr
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