Le brouillard donnait au paysage une touche de solitude et de mélancolie .
L’univers était humide, silencieux, comme mort » ..
J'avais envie de lui faire mal pour moins ressentir ma propre souffrance.
L’ivresse était impuissante à lui enlever de la tête les pensées et les images qui la torturaient. Seule l’aide des médicaments lui permettait quelque repos.
Mais c'est bien comme ça qu'arrivent les catastrophes, non ? En l'espace de quelques secondes. Causées par de petites erreurs, des fautes minuscules. Des banalités, des étourderies.
Ce n'était pas la vie dont elle avait rêvé, mais elle avait gagné là une paix intérieure qui pesait plus lourd dans la balance que les accès de solitude et la conscience de voir filer la vraie vie. La peur, c'était ce qu'il y avait de pire. Toute forteresse contre la peur, même si elle devait en même temps faire obstacle au contact humain, aux amitiés et à l'amour, était la bienvenue.
Première partie. Samedi 9 février
Les bébés sont extrêmement exigeants. Ils crient. Nuit et jour ! Sans arrêt, ils ont besoin de manger et de boire. Sans arrêt, il faut les changer. On se promène des nuits entières en les berçant dans ses bras, et on se demande pourquoi ils ne s’endorment pas.
Quand on a peur, on voit le danger partout.
Il y a beaucoup de raisons qui font que ça ne marche pas entre un homme et une femme.
lu jsuqu' à la pge n° 277