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sur 298 notes
Aléa une jeune ado orpheline , est détentrice de pouvoirs qui vont changer sa vie. Aidée par un druide, une barde et un nain. Elle part en quète de son destin, un destin qui va croiser celui d'une magnifique louve au pelage blanc.
Si jeune soit-elle, elle sera melée aux intrigues religieuses et politiques des royaumes qui se vouent une guerre sans merci.

Un roman de Fantasy bien sympathique, même si , pour moi, il y a quelques longueurs dans la narrayion. Par contre d'autres passages sont survolés et je n'ai pas obtenu toutes les réponses que je désirais avoir.
Ceci est bien dommage car ce déséquilibre nuit à la qualité (déjà bonne) de ce roman.
En ce qui concerne les intrigues politiques et religieuses, elles sont menées de mains de maître et les combats qui en découlent sont bien agréable à lire.
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950 pages après avoir débuté cette lecture, je peux vous dire que j'ai adoré cette saga de trois livres superbement écrits.
Un univers incroyable crée par Henri Loevenbruck, dont j'affectionne particulièrement l'écriture, et dont j'admire la diversité des genres. Pour ma part, je n'ai lu de cet auteur que Nous rêvions juste de liberté, qui comme pour beaucoup, a été un énorme coup de coeur, et la saison 1 de Sérum, une série littéraire absolument géniale. Les fans n'en peuvent d'ailleurs plus d'attendre la saison 2… Ce qui a suffit à me séduire, en rajoutant cet énorme pavé à ma collection, mon bonheur est total.
Cette réédition aux éditions J'ai Lu contient donc les trois livres, La louve et l'enfant, La guerre des loups et La nuit de la louve. le premier livre met en place l'histoire, dès les premières pages j'ai été passionné par l'histoire de cette jeune fille Aléa et de cette louve blanche.
Puis l'histoire s'approfondit, les personnages deviennent plus nombreux, leurs histoires se croisent, leur destinée aussi...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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J'ai une affection toute particulière pour La Moïra. Pour vous raconter ma vie, il y a 10 ans, je mettais les pieds pour la première fois à Paris, ignorante et curieuse de tout. Mes premiers pas m'ont menée directement à la Fnac, au rayon Fantasy, un genre littéraire que je connaissais très peu à l'époque. Ce jour là, premier jour du reste de ma vie, j'ai acheté La Louve et l'enfant, premier tome de cette trilogie. Et je l'ai adoré et dévoré. J'ai bien entendu acheté les deux tomes suivants, puis la trilogie Gallica, puis je me suis lancée à corps perdu dans ce genre littéraire fascinant. Donc voilà, me voici, après 10 ans de lectures diverses et d'intenses émotions, replongée dans ce qui a été pour moi le déclencheur d'une passion encore aujourd'hui inassouvie...

Aléa est une jeune orpheline essayant de survivre dans la ville de Sarratea, volant aux habitants de quoi se nourrir, dormant à la belle étoile dans les plaines environnantes. Jusqu'au jour où elle découvre un cadavre enterré, dont seule la main sort de terre... Une main portant un anneau précieux. Aléa, poussée par la curiosité, ne peut s'empêcher de retirer l'anneau du doigt du mort, ne se doutant pas que ce simple geste fera d'elle l'instigatrice de la fin d'un monde, et de la naissance d'un autre. Henri Loevenbruck nous plonge dans un monde empreint des légendes celtiques mais également très fortement inspiré de la réalité, amalgamant son histoire de Gaelia avec celle de l'Irlande, notamment en ce qui concerne l'invasion du catholicisme sur une terre païenne régie par les Druides. Entre les guerres, manigances et luttes politiques des dirigeants de Gaelia, Aléa va devoir comprendre cette terre qui la fait vivre, et en imposer la volonté à ces peuples meurtris afin qu'ils puissent voir la naissance d'un nouvel âge, d'un nouveau monde. Son chemin croisera bien souvent celui d'Imala, une louve blanche mystérieuse...

Avec le recul je vois bien plus aujourd'hui les défauts de la Moïra : une intrigue qui met du temps à se mettre en place, une héroïne qui murit bien trop rapidement, des scènes parfois trop prévisibles ou trop simples... Mais il n'empêche que le charme a encore une fois opéré. Les loups, les mythes, la magie, les aventures et rebondissements, tout est là pour garder intact l'intérêt du lecteur, jusqu'au point final qui nous offre non pas une, mais deux révélations essentielles : l'une répondant à une question que l'on se pose tout au long de ces trois tomes, qui est donc cette louve blanche dont le destin s'est entrecroisé avec celui d'Aléa tout au long de la trilogie ? l'autre annonçant la suite de la Moïra, à savoir la trilogie Gallica.

Je suis heureuse d'avoir pu prendre le temps de redécouvrir cette oeuvre, qui a su me toucher il y a 10 ans, et qui encore une fois aujourd'hui m'a conquise.
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Je me suis bien éclatée pendant cette saga !
On est dans la pure Fantasy, où comment une jeune héroïne va combattre les deux religions dominantes pour donner le pouvoir au peuple.
Il y a de la magie, du mystère, beaucoup de poésie, de la baston, et on accompagne cette petite au coeur pur durant tout son cheminement initiatique.
En plus c'est furieusement féministe !
On retrouve bien sûr des codes un peu celtiques, les druides, les nains, les lutins et les affreux gorgûns, mais aussi les bardes et les cheminants.
Il y a de l'amour, de l'amitié, entre les humains mais aussi avec une louve très spéciale, Imala.
Je me suis régalée, je conseille à tous ceux qui aime le genre cette lecture !
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Henri Loevenbruck figure en bonne place parmi les auteurs que j'apprécie énormément… Si je compte bien, j'ai déjà lu et chroniqué bon nombre de ses romans (les autres sont dans ma P.A.L !)…
Je m'attaque enfin à la trilogie de la Moïra, dans la version audio, lue par Marine Lemonnier.

Un titre qui rappelle la mythologie grecque… En effet, dans la Grèce antique, la moïra représentait la part de vie, de bonheur, de malheur, de gloire, etc., assignée à chaque mortel par le Destin et à laquelle les dieux mêmes ne pouvaient rien changer. Elle était personnifiée tantôt en une moïra unique, qui présidait au destin de tous les humains, tantôt dans le trio des Parques.
Henri Loevenbruck s'est approprié cette notion en la teintant de ses propres références.

Me voilà transportée dans un monde typique de la fantasy avec ses personnages emblématiques (des druides, un nain, une barde, des guerriers, des démons, une adolescente prédestinée…), une trame narrative de récit initiatique et de fuite en avant, un univers référentiel identifiable et balisé, mais foisonnant, autour de Gaelia, de la forêt de Brocélia et du Mont-Tombe, où Tolkien prédomine avec quelques touches celtiques et bretonnes… Chacun(e) s'y retrouvera.

Henri Loevenbruck a choisi la polyphonie avec une alternance de points de vue et de situations qui rend son récit vivant, captivant, dynamique. La narration est maîtrisée, le suspense bien construit. L'écriture est fluide et agréable …
Naturellement, le personnage principal, Aléa, une jeune orpheline récipiendaire d'un étrange pouvoir, force la sympathie ; autour d'elle une équipe protectrice se forme et se défait au gré des péripéties.
L'adolescente va énormément évoluer, acceptant de devenir « la fille de la terre », l'héritière du Samildanach. Celles et ceux qui la suivent et la protègent risquent leur vie… Et mieux vaut ne pas trop s'attacher aux héros, magnifiquement campés par Henri Loevenbruck, car, tout au long de ce beau récit initiatique, on meurt beaucoup et de mort violente !

Les luttes sont territoriales, politiques, religieuses…Les problématiques, même auréolées de magie, sont très concrètes et chacun(e) fera des parallèles avec nos propres sociétés, selon ses questionnements et références personnels : en effet, certaines intrigues politiques, certains complots autour du pouvoir n'ont rien à envier à des situations qui nous sont plus contemporaines.
Les personnages sont superbement travaillés, les différentes civilisations décrites de manière approfondie. J'ai apprécié les intrigues religieuses et politiques, leur complexité qui ne réduit pas les conflits à de simples guerres territoriales ou à un affrontement manichéen… En ce qui concerne les thèmes mis en avant, j'ai trouvé originale la présence de chrétiens dans l'histoire…
J'ai remarqué une certaine poésie dans les récits en miroir consacrés à Aléa et à la louve… Les descriptions du monde animal sonnent juste et donnent un bel effet de réel.
Naturellement, j'apprécie beaucoup la mise en avant des héroïnes, les éléments féminins étant particulièrement mis à l'honneur dans cette histoire.
Au fil des tomes, l'histoire se complique de plus en plus autour des différentes implications politiques et territoriales, mais les fils de l'écheveau se recoupent avec finesse et brio. La Moïra demeure une notion à la fois connue et mystérieuse…
Les différentes péripéties combleront les fans de batailles comme celles et ceux qui s'attachent davantage aux destins individuels car Aléa devra affronter seule le terrible Maolmòrdha.

En général, si je suis plutôt bon public pour la fantasy, j'en déplore souvent la surabondance de détails et les longueurs…
Avec Henri Loevenbruck, je ne me suis jamais ennuyée, je me suis attachée aux personnages et, tout en fractionnant sans douleur ma lecture, j'y suis toujours retournée avec un immense plaisir pour en reprendre le cours.

Je suis très agréablement surprise par cette audio-lecture, très bien servie par la voix de la narratrice, Marine Lemonnier, qui sait donner à chaque personnage une vraie tonalité sans en faire trop.
La seule petite critique que je formulerai pour le montage du livre audio concerne les absences de temps de transition quand on passe d'un point de vue à un autre : quelques secondes de silence seraient alors les bienvenues.

Ce cycle des loups est une grande réussite.
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Cette trilogie ne m'a pas enthousiasmée au point que je n'ai pas lu le dernier tome. J'ai lu les deux premiers sans déplaisir, mais je n'ai pas franchement été embarquée par l'histoire que j'ai trouvée beaucoup trop conventionnelle. D'ailleurs la trame m'a rappelé un sujet de devoir que nous avait donné notre prof de français au collège, c'est pour dire... J'ai lu que cette trilogie était digne de la saga de Tolkienle Seigneur des Anneaux, ce qui est loin d'être le cas. En effet, pas de souffle épique sur ces trois romans, une trame simpliste et des personnages si conventionnels de la fantasy qu'ils en sont ennuyeux.
Cela reste bien écrit et pourrait plaire davantage à des adolescents à mon sens.
Ma déception quant à cette trilogie ne m'empêchera pas de continuer à suivre cet auteur dont le talent est indéniable.
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Nous revenons ici aux sources du genre : une jeune fille délaissée trouve par hasard un anneau qui lui confère des dons puissants. Pourchassée par des politiciens et des religieux qui cherchent à la manipuler, elle doit apprendre à gérer ses nouvelles facultés, sous les yeux d'une louve énigmatique qui la suit en rêve.
La Moïra est LA trilogie à donner à lire aux jeunes ados qui ne connaissant pas la fantasy. Car tout y est : l'empathie avec l'héroïne, le totem animal mystérieux, dans un décor celtique et une opposition entre la croyance et la loi.
Le style de Loevenbruck est limpide, léger, poétique sans être gnan-gnan.
Les lecteurs plus expérimentés y trouveront également leur compte et apprécieront cette histoire simple mais qui reprend les fondamentaux, bien loi des batailles meurtrières et sanglantes que le genre propose parfois.
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Deux héroïnes, une jeune femme et une louve, Aléa et Imala, deux figures féminines en marge de leur communauté. Deux destins parallèles qui vont se croiser et changer la face de cette terre mythique qu'est Gaélia. Une Irlande revisitée où Christianisme naissant et paganisme résistant se confrontent dans une bataille politique pour régner.

Henri Loevenbruck nous propose un récit de fantasy dans une Irlande revisitée où les êtres de légendes foulent encore le sol. Gaélia, est au carrefour de son histoire puisque la vie politique est en pleine effervescence alors que passé évanescent et futur inévitable lutte pour le pouvoir. Au milieu de tout ça, deux parias cherchent leur place dans un monde qui les rejettent car différentes.

Une trilogie qui ne me motivait pas tellement au départ mais qui a su me conquérir au fur et à mesure des chapitres. Il y a suffisamment d'originalité et de rebondissements pour ne pas s'ennuyer. Mais le grand atout de ce récit réside dans son exploration du monde des loups. L'auteur semble bien connaître son sujet et nous le fait partager. D'ailleurs, je me suis beaucoup plus attaché à Imala, la louve blanche qu'aux autres protagonistes. Peut-être parce qu'il s'agit du premier livre que j'ai lu accordant une place si prépondérante à cet animal que j'affectionne tout particulièrement.

Une bonne surprise dans la littérature made in France et qui mérite qu'on lui laisse sa chance.
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Trois ans.

Le temps qu'il m'aura fallu pour lire cette intégrale. C'est dire le peu d'enthousiasme que cette oeuvre aura suscité chez moi... et ce, dès les premières pages. Bon ce n'est pas que je lis extrêmement lentement mais plutôt qu'après la lecture du premier tome, il m'aura fallu un an pour me décider à attaquer le deuxième puis encore un an pour lire le troisième.

Je n'aime pas laisser un livre inachevé dans ma bibliothèque. C'est comme ça. J'ai besoin de le lire jusqu'au bout même si ça ne m'emballe pas. Attention donc quand on offre une intégrale à quelqu'un ! ça peut parfois être un mauvais cadeau.

Henri Loevenbruck maîtrise mieux la psychologie des loups que celles des humains et pour cause! Les chapitres écrits du point de vue des loups sont très captivants et apportent une grande originalité dans une oeuvre de fantasy, à savoir que les pensées et actions du loup ici sont réellement celles d'un animal et non pas d'une créature personnifiée. J'ai donc trouvé cela fort intéressant et enrichissant car j'aime beaucoup la zoologie. Hélas, ces volets, déjà peu nombreux à mon goût, ne sont rapidement devenus que des apartés. Des intrigues en arrière plan ne servant pas l'histoire. L'auteur nous vend une saga traitant des loups de par les titres qu'il donne à chacun de ses tomes et à ses couvertures mais c'est un mensonge.

L'essentiel du bouquin narre l'histoire de personnages gentils devant sauver le monde des méchants. le problème, c'est que leurs actions sonnent faux car elles sont discréditées par une psychologie mal construite. C'est pénible ces héros qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent et qui reçoivent toujours de l'aide au bon moment (un coup les loups, un coup les druides...). Bon il y a quelques morts par ci par là pour donner un côté tragique à l'histoire mais comme on n'arrive pas à s'attacher aux personnages, ça passe très vite à la trappe.

Comment une gamine de forgeron qui n'a jamais grandi à la cour peut-elle devenir une reine assoiffée de pouvoir et une redoutable adversaire politique à seulement 14ans? Elle qui vient juste d'épouser le roi (le haut roi qui épouse une forgeronne hein)? Comment peut-elle déjà tirer les ficelles du royaume et tout manigancer à des fins de domination? "En devenant archidruide, elle avait réussi là ou d'autres avaient échoué." Mais il en faut des années pour cultiver un tel dessein! A son âge, elle devrait plutôt convoiter la mention pour son brevet des collèges. L'auteur colle l'ambition d'une femme de 40ans sur une gamine à peine sortie de l'enfance et ce qui en résulte est un grand n'importe quoi. ça se veut Game of Throne mais on est loin d'égaler le talent de Georges Martin. Daenerys savait depuis la naissance que le trône de fer lui revenait de droit.
Et au final, à quoi cela lui a-t-il servir de devenir Archidruide? Rien du tout! Spoiler : elle se fait assassiner quelques pages plus tard! Une action inutile donc!

Aléa, l'héroïne du roman, est une marie-sue. Une gamine parfaite, qui réussit tout ce qu'elle entreprend et qui est beaucoup plus mature et intelligente que la moyenne, que tout le monde respecte, vénère et suit alors qu'elle a seulement 14ans elle aussi. Comme son amie la reine Amine (oui car une clocharde et une fille de forgeron se retrouvent toutes deux à la tête d'un empire et, comme par hasard, elles étaient meilleures copines étant enfants. La gentille et la méchante.). Elle me faisait atrocement penser à Ewilan dans D'un monde à l'autre de Pierre Bottero. Sauf qu'elle n'a rien fait d'autre que de trouver une bague! Une bague la faisant devenir puissante. Elle est présomptueuse et arrogante mais ne dégage aucun charisme.

L'auteur essaie de dispatcher quelques notes d'humour autour du personnage de Mjolln, mais hélas, je n'ai pas trouvé ça drôle, ahum! Je me suis demandée s'il ne prenait pas les nains pour des clowns par moments et je n'ai pas vraiment compris l'importance de ce personnage dans le récit. Il passait son temps à se faire rabrouer par Aléa, tel Salim par Ewilan, alors qu'il avait..? Une cinquantaine d'années je crois. Enfin c'est comme ça dans la fantasy, certaines filles de 13ans sont beaucoup plus matures que les adultes.

Je vais avoir la plume encore acérée mais dans le dernier tome, il y a quand même bien 100 pages pendant lesquelles il ne se passe rien, les héros ne faisant qu'avancer vers Tarnéa pour une bataille... gagnée en un demi chapitre. Trop facile! Et les péripéties qui leur arrivent sont celles qu'ils se sont créées eux-même. "On n'a pas le choix." LA phrase que je ne supporte plus de lire dans un bouquin de fantasy ou même dans n'importe quel bouquin d'ailleurs! Dans la vie, ON A TOUJOURS LE CHOIX!

Enfin, s'il y a bien une scène qu'on attend depuis deux livres, c'est la confrontation inévitable entre Aléa et Amine! Et ben non! Il n'y avait aucune scène entre elles deux au début et il n'y en aura aucune à la fin. Elles sont telles des soeurs jumelles mais on ne les a jamais vues ensemble. La mort inopinée de cette reine si puissante est bâclée en 4 ou 5 lignes et qu'est-ce que cela apporte à l'histoire? Rien! J'ai dû relire le paragraphe deux fois pour m'assurer d'avoir bien lu.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de scènes de violence gratuite dans ce dernier tome et qui n'étaient pas nécessaires pour raconter cette histoire.
Quant à la fin, elle était bien sûr prévisible et classique. Un grand manichéisme.

Du reste, se donner autant de mal pour construire un monde fantastique et y remettre le christianisme et les guerres de religion, c'est vraiment dommage! Moi qui ne suis pas croyante, pour le coup, je suis vraiment déçue d'ouvrir un livre de fantasy dans lequel on va me parler de Jésus et Dieu.

Bon allez j'arrête ici car sinon je vais finir par écrire autant de pages que cette intégrale que je n'ai pas aimé.

J'avais zieuté les résumés d'autres romans de cet auteur qui semblent avoir bonne réputation mais j'ai été trop déçue par la Moïra. L'aventure Loevenbruck s'arrête ici pour moi.

Bilan : un mix entre le Seigneur des Anneaux et Game of Throne mais en moins bien.
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J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge #lemoisdelafantasy.
C'est la première fois que je participe à ce challenge, parce que c'est la première année que j'ai de la fantasy dans ma PAL … Les 2 intégrales du cycle des loups que j'ai eu à mon anniv !
De quoi ça parle ? «Aléa, jeune orpheline solitaire, dérobe un jour une bague qui lui confère des pouvoirs étranges. Politiciens et religieux convoitent autant qu'ils redoutent cette élue aux facultés uniques... Serait-elle appelée à devenir le Samildanach, l'élu des druides, à qui revient la charge de façonner l'avenir du monde ? La guerre est proche et gronde, le destin de l'île de Gaelia est sur le point de basculer. »
Alors la première question que je me pose en lisant ce livre c'est : Est ce qu'il y a quelque chose que cet homme ne sait pas écrire ? C'est incroyable de varier autant les genres tout en restant aussi bon !
Ce livre enfin ces parce que j'ai le deuxième intégral, me faisaient très très peur ! J'étais quand même curieuse de tester les écris de l'auteur dans ce genre mais vraiment je n'osais pas les sortir !!!
Pourquoi ? Parce que je ne suis pas vraiment une lectrice de fantasy … En dehors du trône de fer que j'ai lu il y a 9 ans (et que j'ai adoré) et un peu d'urban fantasy il y a 10 ans (c'était ma grosse période Milady ) j'ai rien dû lire d'autre … J'ai bien tenté quelques incontournables mais c'est clairement pas pour moi … Quand t'as l'impression d'être punbie chaque fois que tu ouvres ton bouquin vaut mieux pas insister !
Alors déjà moi je commence fort parce que je sors un intégral qui regroupe 3 tomes pour commencer … Alors oui j'ai vu que pour ce challenge certains sortent des intégrales mais ne vont lire que le tome 1 mais ça c'est quelque chose que je suis incapable de faire ! Si je sors le bouquin il faut que je le lise, je ne le prends pas du tout comme 3 livres !
Et puis enchaîner permet aussi de rester dans l'univers et ne pas devoir se remettre dedans. Un des points fort de la fantasy c'est quand même d'avoir, souvent, des univers riches et complexes.
J'ai donc sorti un peu tremblante ce premier intégrale du cycle des loups. Cet intégrale regroupe la trilogie de la Moïra à savoir :
La Louve Et L'enfant
La Guerre Des Loups
La Nuit de la Louve
Alors ce qui m'a frappé en premier c'est qu'on est direct plongé dans l'univers. J'ai pas eu besoin de lutter, pas eu besoin de m'adapter j'ai de suite été transporté dans cette histoire ! Pour moi c'est un des point fort d'Henri Loevenbruck mais peut être que ça c'est juste le point de vue de « la fan de base » ! En tous cas j'étais déjà en train de chialer comme une merde au bout de 35 pages, je me suis dis cool ça promet !!!
Et puis la référence à l'anneau de Claddagh, tout à fait à propos vu où ce passe cette histoire, cette légende lui sied à merveille :)
Je ne sais absolument pas comment parler de ce livre sans spoiler, ça va être très compliqué et vraiment je ne veux pas spoiler quelqu'un par inadvertance ! Donc je vais très certainement resté très vague sur le fond mais quand même essayer de vous donner envie de le lire, parce que oui ce livre est une merveille !
On est ici dans un univers de fantasy adulte, en tout cas pour moi qui ne lit pas énormément de fantasy ce livre m'a quand même demandé une attention très intense ! Comme ma seule référence en grosse fantasy c'est le trône de fer, on va dire que cette saga de la Moïra ne m'a pas semblé plus jeunesse ou plus facile à lire (Bon il y a quand même moins de personnages principaux, on s'en sort sans un wiki dédié à l'univers ;) ).
Les personnages sont pour moi le point fort, en même temps si tu dois voyager avec eux pendant 950 pages vaut mieux qu'ils soient cool et intéressants.
Mon coup de coeur va directement à Aléa, ce petit bout de femme tellement attachante, puissante et avec une tel évolution … Je l'ai adoré, vraiment je ne pense pas l'oublier de si tôt !
Et alors le cornemuseur, Mjolln … Ce nain est un personnage incroyable ! D'une gentillesse, une justesse qui n'a d'égale que son sens de l'humour et sa bougonnerie ! Un vrai nain de fantasy, du moins l'image que j'en ai ! Je l'ai adoré, il est tellement paternel, débordant de tendresse envers Aléa. Leur relation est vraiment un moment de bonheur tout au long de l'histoire !
Et bien sûr Imala, la louve pour laquelle j'ai une tendresse toute particulière.
J'ai aussi beaucoup aimé tous les autres personnages qui gravitent autour d'Aléa, Phélim un druide hyper attachants,  Galiad son magistrel au grand coeur, Faith notre barde, Finghin, Erwan, Kaitlin je ne vais pas citer tous le monde mais chaque personnage est très bien amené, il a ses caractéristique, son caractère et ils sont tous tellement attachants ! Et de l'autre côté de la force c'est pareil, même si on ne parle pas d'attachement, ces personnages obscurs sont importants, ils sont vraiment bien développés, rien n'est laissé au hasard et vraiment c'est agréable !

L'univers est riche, dense, l'histoire est passionnante et je pense que ces 3 conditions sont nécessaires à un roman de fantasy réussit ! On est tellement embarqué, c'est impossible de le lâcher … D'ailleurs ce livre me faisait très peur, je pensais le lire en 7/10 jours et finalement il m'aura fait : 5 jours sachant que j'ai eu 2 jours durant lesquels je n'ai eu que très peu de temps pour lire si non en 4 jours j'avais terminé.

Que vous soyez ou non adepte de la fantasy je vous conseille de tenter ce livre, si vous ne l'avez pas lu ! Vous allez être embarqué dans un voyage féerique sur les routes de la Gaelia aux côtés des Bardes, Cheminants, Druides, Nains, Silves, Magistrels et LOUPS. Main dans la main avec Aléa et son destin et vous en ressortirez émerveillé !
Et puis pour moi, passionnée des loups, ressentir tout l'amour que l'auteur leur porte à travers les pages de ce livre ça été le côté le plus merveilleux !
Merci Mr Loevenbruck pour ce voyage. Je garde Aléa et Imala au fond de mon coeur !
Note 10/10 COUP DE COEUR
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