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4,05

sur 299 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Aléa une jeune ado orpheline , est détentrice de pouvoirs qui vont changer sa vie. Aidée par un druide, une barde et un nain. Elle part en quète de son destin, un destin qui va croiser celui d'une magnifique louve au pelage blanc.
Si jeune soit-elle, elle sera melée aux intrigues religieuses et politiques des royaumes qui se vouent une guerre sans merci.

Un roman de Fantasy bien sympathique, même si , pour moi, il y a quelques longueurs dans la narrayion. Par contre d'autres passages sont survolés et je n'ai pas obtenu toutes les réponses que je désirais avoir.
Ceci est bien dommage car ce déséquilibre nuit à la qualité (déjà bonne) de ce roman.
En ce qui concerne les intrigues politiques et religieuses, elles sont menées de mains de maître et les combats qui en découlent sont bien agréable à lire.
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J'ai une affection toute particulière pour La Moïra. Pour vous raconter ma vie, il y a 10 ans, je mettais les pieds pour la première fois à Paris, ignorante et curieuse de tout. Mes premiers pas m'ont menée directement à la Fnac, au rayon Fantasy, un genre littéraire que je connaissais très peu à l'époque. Ce jour là, premier jour du reste de ma vie, j'ai acheté La Louve et l'enfant, premier tome de cette trilogie. Et je l'ai adoré et dévoré. J'ai bien entendu acheté les deux tomes suivants, puis la trilogie Gallica, puis je me suis lancée à corps perdu dans ce genre littéraire fascinant. Donc voilà, me voici, après 10 ans de lectures diverses et d'intenses émotions, replongée dans ce qui a été pour moi le déclencheur d'une passion encore aujourd'hui inassouvie...

Aléa est une jeune orpheline essayant de survivre dans la ville de Sarratea, volant aux habitants de quoi se nourrir, dormant à la belle étoile dans les plaines environnantes. Jusqu'au jour où elle découvre un cadavre enterré, dont seule la main sort de terre... Une main portant un anneau précieux. Aléa, poussée par la curiosité, ne peut s'empêcher de retirer l'anneau du doigt du mort, ne se doutant pas que ce simple geste fera d'elle l'instigatrice de la fin d'un monde, et de la naissance d'un autre. Henri Loevenbruck nous plonge dans un monde empreint des légendes celtiques mais également très fortement inspiré de la réalité, amalgamant son histoire de Gaelia avec celle de l'Irlande, notamment en ce qui concerne l'invasion du catholicisme sur une terre païenne régie par les Druides. Entre les guerres, manigances et luttes politiques des dirigeants de Gaelia, Aléa va devoir comprendre cette terre qui la fait vivre, et en imposer la volonté à ces peuples meurtris afin qu'ils puissent voir la naissance d'un nouvel âge, d'un nouveau monde. Son chemin croisera bien souvent celui d'Imala, une louve blanche mystérieuse...

Avec le recul je vois bien plus aujourd'hui les défauts de la Moïra : une intrigue qui met du temps à se mettre en place, une héroïne qui murit bien trop rapidement, des scènes parfois trop prévisibles ou trop simples... Mais il n'empêche que le charme a encore une fois opéré. Les loups, les mythes, la magie, les aventures et rebondissements, tout est là pour garder intact l'intérêt du lecteur, jusqu'au point final qui nous offre non pas une, mais deux révélations essentielles : l'une répondant à une question que l'on se pose tout au long de ces trois tomes, qui est donc cette louve blanche dont le destin s'est entrecroisé avec celui d'Aléa tout au long de la trilogie ? l'autre annonçant la suite de la Moïra, à savoir la trilogie Gallica.

Je suis heureuse d'avoir pu prendre le temps de redécouvrir cette oeuvre, qui a su me toucher il y a 10 ans, et qui encore une fois aujourd'hui m'a conquise.
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Nous revenons ici aux sources du genre : une jeune fille délaissée trouve par hasard un anneau qui lui confère des dons puissants. Pourchassée par des politiciens et des religieux qui cherchent à la manipuler, elle doit apprendre à gérer ses nouvelles facultés, sous les yeux d'une louve énigmatique qui la suit en rêve.
La Moïra est LA trilogie à donner à lire aux jeunes ados qui ne connaissant pas la fantasy. Car tout y est : l'empathie avec l'héroïne, le totem animal mystérieux, dans un décor celtique et une opposition entre la croyance et la loi.
Le style de Loevenbruck est limpide, léger, poétique sans être gnan-gnan.
Les lecteurs plus expérimentés y trouveront également leur compte et apprécieront cette histoire simple mais qui reprend les fondamentaux, bien loi des batailles meurtrières et sanglantes que le genre propose parfois.
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Deux héroïnes, une jeune femme et une louve, Aléa et Imala, deux figures féminines en marge de leur communauté. Deux destins parallèles qui vont se croiser et changer la face de cette terre mythique qu'est Gaélia. Une Irlande revisitée où Christianisme naissant et paganisme résistant se confrontent dans une bataille politique pour régner.

Henri Loevenbruck nous propose un récit de fantasy dans une Irlande revisitée où les êtres de légendes foulent encore le sol. Gaélia, est au carrefour de son histoire puisque la vie politique est en pleine effervescence alors que passé évanescent et futur inévitable lutte pour le pouvoir. Au milieu de tout ça, deux parias cherchent leur place dans un monde qui les rejettent car différentes.

Une trilogie qui ne me motivait pas tellement au départ mais qui a su me conquérir au fur et à mesure des chapitres. Il y a suffisamment d'originalité et de rebondissements pour ne pas s'ennuyer. Mais le grand atout de ce récit réside dans son exploration du monde des loups. L'auteur semble bien connaître son sujet et nous le fait partager. D'ailleurs, je me suis beaucoup plus attaché à Imala, la louve blanche qu'aux autres protagonistes. Peut-être parce qu'il s'agit du premier livre que j'ai lu accordant une place si prépondérante à cet animal que j'affectionne tout particulièrement.

Une bonne surprise dans la littérature made in France et qui mérite qu'on lui laisse sa chance.
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Une trilogie de mon enfance, que je viens de relire avec plaisir.

Aléa est une jeune orpheline, sans passé ni avenir. Sa vie semble toute tracée: mendier et voler dans les rues de son petit village, dans le comté le plus pauvre de Galia.
Pourtant, tout bascule lorsqu'elle reçoit par hasard un immense pouvoir.
Elle rencontre alors des personnages tous différents les uns des autres qui deviendront ses amis et alliés: un nain cornemuseur, une barde vengeresse, un druide mystérieux, une magnifique louve blanche pour ne citer que les premiers.
Très rapidement, elle devient la cible de toutes les convoitises: le conseil des druides, les différentes sphères politiques, mais aussi le maléfique Maolmordra.

C'est un récit initiatique classique, mais joliment conté, inspiré des légendes celtiques, et qui pose des questions intéressantes sur les notions de religion et de destin en évitant l'écueil de nous dicter ce qu'on devrait penser.
Les personnages sont hauts en couleur, et il est toujours plaisant de lire des personnages féminins forts (chacun à sa manière).

Avec le recul, je vois maintenant quelques petits défauts (des détails), et la (trop grande?) simplicité du style. Cependant, ça n'a pas gâché ma lecture, et ça reste une trilogie que j'ai dévoré de nombreuses fois au collège et encore au lycée.
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RÉSUMÉ:"Aléa, jeune orpheline solitaire , dérobe un jour une bague qui lui confère des pouvoirs étranges. Politiciens et religieux convoitent autant qu'ils redoutent cette élue aux facultés uniques ... Serait-elle appelée à devenir le Salmidanach, l'élu des druides, à qui revient la charge de façonner l'avenir du monde ? La guerre est proche et gronde, le destin de l'île de Gaelia est sur le point de basculer."

MON AVIS: Peu de personnes ont lu cette intégrale sur Babelio et pourtant si on aime le genre Fantasy c'est un excellent moment de lecture. Je comprends aussi qu'un pavé de 900 pages face un peu peur mais l'histoire est tellement vive, remplie de rencontres, de batailles, de magie, d'amitiés, de luttes de pouvoir que les chapitres défilent sans qu'on s'en rende compte.
Et puis Henri Loevendruck écrit là un roman résolument féministe jouant finement les rapports hommes/femmes, mais aussi tout ce qui fait ce monde, la terre, les arbres, les animaux, et plus particulièrement les loups. Créant un lien entre chacun, car effectivement dans son monde de fiction comme dans notre monde à nous, tout est lié et l'harmonie est là, dans ces liens.
Amateurs de Fantasy ne passez pas à coté de cette éblouissante épopée.
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Ce bouquin-là, c'était pour moi quasiment mon entrée dans la SFFF adulte. Je dis bien "presque". Car malgré que ce soit un roman cru et complexe, on restait avec une héroïne adolescente et un style qui m'avait paru bon à l'époque mais qui, si je relisais le bouquin maintenant, me paraîtrait très rudimentaire.
"La Moïra", c'est donc l'histoire d'un monde ancien qui disparaît au profit d'un autre, de la fantasy historique à la Guy Gavriel Kay (mais en moins bien), un récit sombre qui plaira autant aux amateurs de celtique qu'à ceux d'intrigues politiques bien troussées. On se retrouve donc dans une pseudo-Irlande avec des guerres de pouvoir dans un monde plus fragmenté que jamais et en proie à la guerre, avec bien sûr une touche d'humanisme de la part de l'auteur malgré la noirceur de certains passages. Ce truc, quand j'avais onze ans, c'était tout bonnement une tuerie (dans tous les sens du terme) : le premier livre que je lisais où je ne savais pas quand mourraient les personnages. Et avec du suspense, et des moments de combat.
Après, on ne va pas parler de chefs-d'oeuvre non plus... Un peu de réflexion, mais on ne pense pas énormément par nous-même, et l'auteur met en avant son athéisme sans faire de grande concession. Certains personnages manquent un peu de profondeur même si d'autres ne sont pas vus si souvent que ça dans la littérature (Mjolln Abbac, par exemple, qui contrebalance tout le côté sombre du livre - parfois peut-être un peu trop -), l'aspect romance aussi. Et le côté high fantasy ne pourra pas plaire non plus à tout le monde.
Il n'empêche, "La Moïra", c'est un récit sauvage, ancien, traversé par moments d'un souffle épique qui contrebalance ses nombreux défauts. En bref, un roman qui souffrira relativement peu en comparaison avec la fantasy anglo-saxonne.
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On s'attache très vite à Aléa et même si l'on devine l'issue finale de l'histoire, on se laisse transporter par toutes les aventures qu'elle traverse. Cela fait longtemps que je n'avais pas lu un fantasy. J'ai lu les autres livres de l'auteur avec beaucoup de plaisir et je me suis dit, pourquoi pas se plonger dans la Moïra. Je n'ai pas été déçu. Tout y est ; les personnages variés de toutes origines, hommes, druides, nains, silves, tuathanns et même des loups. Il y a la magie et les légendes, les grandes chevauchées et les voyages dans les souterrains. Il y a le bien et le mal qu'il faut combattre, il y a l'avidité des hommes et la recherche de pouvoir. Il y a aussi l'amitié des compagnons d'Aléa qui l'aideront jusqu'au bout. Une belle épopée.
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Lorsqu'une jeune orpheline hérite d'un don qu'elle ne comprend pas, le destin d'une île est sur le point de basculer. Ballotée au milieu du jeu de pouvoir que se livrent les druides et les nobles, elle va progressivement s'ouvrir à son destin tout en essayant d'échapper à ceux qui la craigne. Car bien au-delà des luttes politiques, un ennemi bien plus dangereux a décidé de conquérir l'île de Gaelia, un ennemi que même la Moïra ne semble pouvoir arrêter...

Une histoire classique, aussi bien sur la forme que sur le fond, mais qui se révèle prenante tout du long, car l'univers et les personnages sont bien décrits et attachants. Plus l'histoire avance et plus on a de mal à reposer le livre tant il nous tarde de voir comment va se conclure l'épopée de la jeune Aléa.

Et c'est un plaisir supplémentaire de l'avoir lu dans la belle édition intégrale éditée par Bragelonne pour leurs 10 ans que je conseille à ceux qui voudront se plonger dans cette mystérieuse Moïra.
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J'ai aimé ce livre et pourtant j'ai eu du mal a avancer dans ma lecture.
L'histoire est passionnante, les personnages attachants et réfléchis, l'univers celtique est bien décrit.
Alea, l'héroine, évolue rapidement. Trop. Elle devient arrogante du haut de sa petite adolescente. On peut avoir des pouvoirs sans forcément devenir désobligeante.
Quant à l'histoire de la louve, je suis un peu frustrée. Elles se cherchent pendant des centaines de pages, s'approchent à peine, puis se séparent a nouveaux. Bon d'accord, cette louve est bien pratique, mais je m'attendais à un lien plus profond
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