Henri Loevenbruck et moi, c'est une rencontre, que j'ai faite en lisant
Nous rêvions juste de liberté. Je me souviendrai longtemps de cette lecture (et des larmes en la terminant). Depuis, j'ai eu envie de lire ses autres livres, et cela toujours a été de grandes réussites. Voilà ce qui m'a amené à lire la Moira.
Et il se trouve que le premier tome de la Moira, la louve et l'enfant, c'est également l'histoire d'une rencontre. Celle d'une louve et d'une enfant. C'est également celle d'Aléa et de la bande qu'elle va se constituer, et la rencontre du lecteur avec le monde créé par
Loevenbruck.
Se lancer dans un roman jeunesse quand on est adulte c'est pas toujours gagné d'avance, il faut accepter certaines choses, des bons sentiments, un peu de candeur, un côté didactique propre au roman d'apprentissage.
Mais passé j'ai pris un grand plaisir à me plonger dans l'univers de la Moira, c'était un excellent voyage, j'ai beaucoup aimé découvrir ces personnages, ce monde, ces intrigues. J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume de
Loevenbruck, qui ici plus légère que dans les autres de ses livres que j'avais lus, plus malicieuse (J'ai parfois pensé à
Pierre Bottero, que j'adore).
Je suis très content de m'être lancé dans cette (double) trilogie et j'ai hâte de continuer.