Magasin général, Tome 2 : Serge

Après un premier tome d'introduction plus qu'alléchant, Régis Loisel et Jean-Louis Tripp continuent de nous narrer par le menu le quotidien d'un petit village de campagne tout droit sorti de leur imagination et baptisé Notre-Dame-des-lacs. Nous sommes dans le Canada des années 1920 et la vie se déroule paisiblement, au rythme des saisons qui marquent le départ ou le retour des hommes des chantiers forestiers. Cette monotonie va toutefois être brusquement rompue par l'arrivée d'un nouveau personnage, celui-là même qui donne son nom à ce deuxième tome : Serge. Cultivé, élégant, doux, généreux : l'étranger ne tarde pas à séduire la majeure partie des habitants par ses manières soignées et quelques peu singulières pour ces gens de la campagne. Marie, la jolie tenancière du magasin général toujours en deuil de son époux Félix, a notamment bien du mal à résister au charme du nouvel arrivant qu'elle s'est gentiment proposée d'héberger (ce qui ne tarde d'ailleurs pas à alimenter les ragots...). Peu à peu c'est toute la vie du village qui se retrouve bouleversée par les idées novatrices de ce Serge qui décide finalement d'ouvrir son propre établissement, le premier du genre à des kilomètres à la ronde : un restaurant !

Si le premier tome s'était déjà révélé particulièrement touchant, que faut-il dire du second ?! En dépeignant le quotidien chamboulé de ces hommes et femmes bien éloignés des raffinements de la ville, Régis Loisel et Jean-Louis Tripp nous font passer par toute une palette d'émotions qui perdurent longtemps après la dernière page refermée. Rares sont les ouvrages qui parviennent à transmettre véritablement du plaisir au lecteur par le biais des expériences des personnages, et c'est pourtant ce qu'il se passe ici. On assiste ainsi avec un regard attendri au rapprochement de Serge et Marie. On s'amuse des réactions ébahies des habitants après qu'ils aient goûté cette cuisine si éloignée de leur ordinaire. On s'inquiète, aussi, à l'idée que ce bonheur pourrait n'être que passager. Bref, nous voilà devenu nous aussi, pour quelques minutes, un membre à part entière de cette chaleureuse communauté. Les graphismes sont quant à eux toujours aussi réussis et collent à la perfection au ton du récit. Une prouesse d'autant plus remarquable lorsque l'on sait que ces dessins sont, comme le scénario, le fruit des efforts conjugués de Loisel et Tripp dont la collaboration fonctionnent décidément à merveille.

Un deuxième tome remarquable qui nous plonge, l'espace d'une cinquantaine de pages, dans le quotidien de ces sympathiques et émouvants villageois. Une lecture qui fait du bien au moral et qui ne peut évidemment que se poursuivre par la lecture des sept tomes restants que comporte la série.

Bien que n'ayant pas lu le premier tome, j'ai lu celui-ci dans le cadre du prochain club-lecture auquel j'appartiens et qui à pour thème "La gourmandise". Vous allez comprendre pourquoi.

L'histoire se déroule dans les années'20 aux alentours de Noël, dans une région du Canada. Serge Brouillet, un québécois qui a participé à la Grande Guerre (et en est revenu) arrive dans un petit village, étant en panne de motocyclette. Marie, une veuve du village, n'hésite pas à lui offrir l'hospitalité pour la nuit...une nuit qui va être bien plus longue qu'elle ne le pensait ! En effet, Serge qui voit tous ces hommes, femmes et enfants qui vivent dans la routine et se contentent de bien peu de choses, décide de leur offrir le plus beau réveillon de Noël qu'ils n'aient jamais vus.
Cela marche tant et si bien que pour Serge, cet homme qui a croulé dans la boue et a vu des milliers de gens se faire massacrer, décide de redonner un peu de joie de vivre à ce village. Il parle à Marie des Noëls qu'il a vus à Paris et lui réapprend à rêver...pourquoi pas en ouvrant un restaurant comme chez "Maxim's" à Paris.

Un bande-dessinée vraiment très bien travaillée du point de vue graphisme, avec des couleur pastel (comme je les aime) et une histoire touchante au plus haut point. Des dialogues parfois un peu difficiles à comprendre au début mais ne vous inquiétez pas, on s'y habitue vite ! D'ailleurs, cela m'a donné envie de découvrir le premier tome et les éventuels suivants. A découvrir !

Me voici revenue avec plaisir dans la paroisse de Notre-Dame-des-Lacs.
Le personnage mis en exergue cette fois est Serge. A sa manière, il va révolutionner le village.
D'abord, il loge chez Marie. Oh, quel scandale ! Une veuve, pensez donc !
Ensuite, il arrive sur une "machine du diable".
Et enfin, c'est un "survenant".
Les langues vont bon train, mais il saura se faire accepter de tous grâce à ses dons. Lesquels ? A vous de le découvrir.
Un très joli chat noir se promène de page en page. Il me plait beaucoup, ce chat.

Un problème avec une moto qui chamboule le destin d'un petit village québécois. Serge, rescapé de la première guerre mondiale se fait prendre s'ul pouce par Marie, qui l'héberge le temps que les conditions météo soient plus clémentes afin qu'il reprenne sa route. Mais ce qui devait être qu'une escale se transformera en un désir de s'implanter. Considérer comme un ''étrange'' par les villageois, Serge saura vite devenir un acteur incontournable. J'ai adoré ce deuxième tome de la série. Plein d'humour et de sensibilité. Les personnages sont de plus attachants. Et les dessins sont superbes. Vraiment un très bel objet. Je me tarde déjà de lire le troisième volet.

La suite de Marie m'a beaucoup plu, à l'instar du 1er tome, même si j'ai trouvé quelques longueurs à la fin, dans la procession des habitants venant dîner au Magasin Général.

La peinture de ce monde rural québécois des années 20 est toujours un délice de sincérité et d'humanité. La gastronomie est ici à l'honneur, grâce à Serge, nouveau venu au village. Hébergé par Marie, il ne laissera personne indifférent, surtout pas la gérante de notre magasin préféré... Et moi qui adore Noël, j'ai été servie !

Challenge BD 2017

Un second tome plus rythmé que le précédent, du coup il se lit plus rapidement, on découvre la vie de ce village avec l'arrivée d'un personnage extérieur. Ce qui va pas mal remuer l'ensemble de ce petit monde rural.

Les dessins sont toujours aussi agréables et j'ai hâte d'entamer la lecture du tome 3.

J'ai bien aimé ce tome, mais peut-être un tout petit peu moins que le premier contrairement à beaucoup de lecteurs, même si je ne saurais pas vraiment dire pourquoi.

La tranquillité toute relative du village est perturbée par l'arrivée d'un inconnu, Serge, bloqué là par la neige et hébergé chez Marie, la jeune veuve du magasin général. Il s'intègre très vite dans cette petite société et ne tarde pas à se rendre indispensable alors que la plupart des hommes se sont partis pour gagner un peu d'argent pendant la mauvaise saison.

Les dessins me plaisent toujours autant, participant à l'atmosphère si particulière de ce village isolé loin de tout alors que la neige coupe les routes et les lignes téléphoniques. Les personnages, tous pittoresques à leur façon, sont toujours très attachants, tour à tour amusants ou émouvants.

J'ai donc passé un délicieux moment avec les habitant de Notre-Dame-du Lac et j'ai hâte de découvrir ce que le troisième tome nous réserve...

Si ce second tome de Magasin général m'a un peu sortie de l'ennui qu'avait généré en moi les commencements de la série, je ne peux pas dire que j'ai été emballée non plus. En effet, si l'introduction d'un nouveau personnage étranger au village, Serge, vient en perturber les habitudes et bouleverse la vie de Marie, le scénario reste assez succinct. Or, sur les bases d'une histoire aussi simple, et dans ce genre de cadre - le quotidien d'un petit village isolé pendant l'hiver, à l'époque où les hommes sont partis travailler dans les bois -, je me serais attendue à davantage de poésie.

De plus, je trouve que l'éditeur en fait beaucoup sur l'association Loisel/Tripp, qui donnerait naissance à une sorte d'auteur virtuel. La modération serait de mise dans ce domaine, car non seulement les dessins sont du pur Loisel tout simplement encrés par Tripp, mais, à l'aube du XXIème siècle, nombreux sont les duos qui ne fonctionnent plus "à l'ancienne" (le dessinateur travaillant alors sur ordre du scénariste) : l'exemple de Benoît Peeters et François Schuiten est, je crois, suffisamment connu du public. Sans compter qu'ils sont édités eux aussi chez Casterman ! Donc on a beau jeu de mettre un soi-disant nouveau type de collaboration en avant...

Cela dit, je considère tout de même qu'il s'agit d'un album d'une certaine qualité. Si le découpage et la mise en page restent très classiques, ils sont très bien adaptés à la simplicité du scénario et les auteurs connaissent leur travail.

Il y a du nouveau à Notre Dame des Lacs.
Marie, la propriétaire du Magasin général, a recueilli un motard en panne. Il s'appelle Serge et c'est lui qui donne son nom au deuxième tome de la série. Je vous laisse deviner ce qu'en pensent certaines des ouailles de Monsieur le curé, ainsi que Félix, le défunt mari de Marie.
Car Serge va réussir à se rendre indispensable, et à faire briller les yeux de Marie.

Dans ce deuxième tome, les dialogues sont aussi savoureux que les plats concoctés par Serge, et il n'y a pas que les habitants de Notre Dame des Lacs qui se régalent grâce à la cuisine de Serge, nous aussi!

Je l'ai préféré au premier tome et j'ai hâte d'enchaîner sur le troisième pour continuer à suivre avec un sourire aux lèvres la vie de ce sympathique village.

Dans ce petit village de Notre-Dame des lacs, Marie est toujours aux commandes de son magasin général.

Un homme tombe en panne de moto et est hébergé par Marie. Mais dans le village, ça jase , enfin surtout les trois vieilles belles-soeurs, "un étranger seul chez une veuve , ce n'est pas correct". Il ira alors s'installer dans un cabanon...Mais grâce à ses dons de cuisinier, il ne manquera pas de révolutionner ce petit village!
Toujours aussi savoureux ce Magasin Général!!