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Citations sur John Barleycorn : Le Cabaret de la dernière chance (61)

L'ivrognerie, comme je la comprends, est presque exclusivement une habitude mentale. Ce n'est pas comme le tabac, la cocaïne, la morphine ou tout autre de ces drogues dont la liste est si variée. Le désir d'alcool, tout particulièrement, est engendré dans l'esprit. C'est une affaire d'entraînement mental et de croissance mentale, et c'est une plante qui est cultivée dans le terrain social. Sur un million de buveurs, pas un n'a commencé à boire seul. Toute ivrognerie est d'origine sociale, et est accompagnée d'un millier d'implications sociales.
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La moralité ne faisait pas grise mine à l’ivrognerie.
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Celui qui a connu la faim peut seul apprécier la nourriture à sa juste valeur ; seuls les marins et les habitants du désert savent le prix de l’eau fraîche.
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L'ivrognerie, comme je la comprends, est presque exclusivement une habitude mentale. Ce n'est pas comme le tabac, la cocaïne, la morphine ou tout autre de ces drogues dont la liste est si variée. Le désir d'alcool, tout particulièrement, est engendré dans l'esprit. C'est une affaire d'entraînement mental et de croissance mentale, et c'est une plante qui est cultivée dans le terrain social. Sur un million de buveurs, pas un n'a commencé à boire seul. Toute ivrognerie est d'origine sociale, et est accompagnée d'un millier d'implications sociales.
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Tous les chemins menaient au bar. C' est là que conver-
-geaient les mille routes romanesques de l' aventure et
c' est là qu' elles divergeaient vers les points cardinaux ;
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Seul parmi les animaux, l’homme jouit du terrible privilège de la raison. L’homme, avec son cerveau, peut transpercer le mirage enivrant des choses et contempler un univers figé dans la plus parfaite indifférence envers lui et ses rêves. Oui, l’homme peut entrevoir cette vision, mais elle ne vaut rien pour lui. Pour vivre, pour vivre pleinement, pour palpiter de vie, pour être une créature vivante, – ce qu’il doit être – il est bon que l’homme se trouve ébloui par la vie et illusionné par les sens. Ce qui est bon est vrai. Et tel est le genre de vérité, de vérité inférieure, qu’il doit connaître et prendre pour guide de ses actes, avec la certitude inébranlable que c’est la vérité absolue et que nulle autre ne saurait prévaloir dans l’univers. Il est bon que l’homme accepte à première vue les tromperies des sens et les pièges de la chair, qu’à travers les brouillards de la sensiblerie il poursuive les leurres de la passion, sans en discerner les ombres ni la futilité, sans être terrifié par ses convoitises et ses désirs.
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Le bien est mauvais, la vérité est un trompe-l’oeil et la vie une farce.
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Il existe, généralement parlant, deux types d’ivrognes : celui que nous connaissons tous, stupide, sans imagination, dont le cerveau est rongé par de faibles lubies ; il marche les jambes écartées, d’un pas mal assuré et s’étale
fréquemment dans le ruisseau ; il voit, au paroxysme de son extase, des souris bleues et des éléphants roses. C’est ce type-là qui provoque la verve des journaux comiques.
L’autre type d’ivrogne a de l’imagination et des visions. Cependant, même lorsqu’il tient une sérieuse cuite, il marche droit, sans jamais
chanceler ni tomber, car il sait exactement où il se trouve et ce qu’il fait. Ce n’est pas son corps qui est ivre, mais son cerveau. Selon le cas, il pétillera d’esprit ou s’épanouira dans une bonne camaraderie. Peut-être entreverra-t-il des spectres et fantômes, mais intellectuels, d’ordre cosmique et logique, dont la vraie forme est celle de syllogismes. C’est alors qu’il met à nu les plus saines illusions de la vie et considère gravement le collier de fer de la nécessité rivé à son âme.
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Il m’avait donc fallu vingt ans d’un apprentissage à contrecœur pour imposer à mon organisme une tolérance rebelle et ressentir au tréfonds de moi-même le désir de l’alcool. Je dépeignis mes premiers contacts avec lui, j’avouai mes premières ivresses et mes révoltes, en insistant sur la seule chose qui, en fin de compte, avait eu raison de moi : la facilité de se procurer ce poison. Non seulement il m’avait toujours été accessible, mais toutes les préoccupations de ma jeunesse m’avaient attiré vers lui. Crieur de journaux dans les rues,matelot, mineur, vagabond des terres lointaines...
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Tels sont les tours et ruses de John Barleycorn : il fait grouiller les larves de votre intelligence, vous murmure de fatales intuitions de la réalité, et lance des traînées de pourpre à travers la monotonie de vos jours.
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