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Citations sur Le Vagabond des étoiles (125)

Qui se soucie des fleurs, quand elles fleurissent toujours ? Mais, quand l'hiver rigoureux a pris fin, quand le soleil chasse au loin les longues nuits, quand les premières fleurs brillent à la surface de la neige fondante, alors, alors seulement, l'âme et nos yeux ne cessent de regarder...
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Quand ton corps est mort, bien mort, et que ton esprit se sent intact, tu n’as plus qu’à sortir de ta peau et à la laisser derrière toi. Et la quitter, c’est aussi quitter ta cellule. Les murs de pierre et les portes de fer sont faits pour garder les corps. Ils ne peuvent enfermer les esprits.
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"Tu ne tueras point", quelle blague ! On va me tuer demain matin. "Tu ne tueras point", quelle blague, encore ! Dans tous les arsenaux des pays civilisés, on construit aujourd'hui des cuirassés et des croiseurs. Mes chers amis, moi qui vais mourir, je vous salue en disant : "Quelle blague !"
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La matière n'a aucun souvenir, car l'esprit n'est que mémoire.
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Léducation est la seule différence qui existe entre l'homme d'aujourd'hui et celui d'il y a dix mille ans. Sous le faible vernis de moralité dont il a enduit sa peau, il est resté le même sauvage qu'il était il y a cent siècles. La moralité est une création sociale, qui s'est agglomérée au cours des âges. Mais le nourrisson deviendra un sauvage si on ne l'éduque, si on ne lui donne un certain vernis de cette moralité abstraite qui s'est accumulée le long des siècles.
Tu ne tueras point, quelle blague !
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« Et je suis ici, dans cette cellule, les mains couvertes de sang, au quartier des condamnés à mort de la prison de Folsom ! J’attends le jour, décrété par le mécanisme de la justice, où les valets de celle-ci me feront faire un saut dans la nuit, dans cette nuit dont ils ont si peur, et qui les hante d’imaginations superstitieuses et terribles : cette nuit qui les pousse, radotant et tremblant, aux autels de leurs dieux à face humaine, créés de toutes pièces par leur lâcheté et leur crainte ! »


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Dans une cellule, on se dégoûte rapidement de penser, et le seul moyen d'échapper a la réflexion est de dormir. En temps normal, je n'accordais au sommeil qu'une moyenne de cinq heure par nuit. Alors j'entrepris de cultiver mon sommeil. De cela je fis une science . Je réussis a dormir dix heures sur vingt quatre puis douze jusqu'à quatorze ou quinze heures. C'est la dernière limite a laquelle je pus arriver. Au delà, force me fut de rester éveiller et naturellement, de penser. A ce régime, un cerveau actif ne tarde pas a se détraquer.
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Et je suis ici, dans cette cellule, les mains couvertes de sang, au quartier des condamnés à mort de la prison de Folsom!j attends le jour, décrété par le mécanisme de la justice, oû les valets de celle-ci me feront faire un saut dans la nuit, dans cette nuit dont ils ont si peur, et qui les hante d imaginations superstitieuses et terribles:cette nuit qui les pousse, radotant et tremblant, aux autels de leurs dieux à face humaine, créés de toutes pièces par leur lâcheté et leur crainte.
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À l’heure suprême où, regardant en arrière, je me remémore et examine tout ce que j’ai vu, tout ce que j’ai connu dans la vie, la vérité me force à déclarer que les esprits les plus fortement trempés sont aussi les plus indociles. Les idiots, les trouillards, tous ceux qui n’ont pas l’âme inflexiblement droite et une juste conscience de ce qu’ils valent, ceux-là font des prisonniers modèles.
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- Vous ignorez, chiens de prisons, ce qu’est un homme. Regardez-moi, vous en verrez un. Vous n’êtes, en face de moi, que des avortons débiles. Je suis votre maître à tous. Vous ne réussissez pas à tirer de moi une seule plainte. Et cela vous étonne, car, si vous étiez à ma place, vous gueuleriez à la centième partie de mes souffrances.
Je continuai ainsi à les injurier copieusement. Je les appelai fils de crapauds, marmitons de l’Enfer, monstres de scélératesse. Je leur répétai, à satiété, que j’étais au-dessus d’eux. Ils étaient, eux, des esclaves, mes esclaves. Moi, j’étais un homme libre. Ma chair seule était ficelée dans ce cachot. Tandis que cette pauvre chair gisait inerte sur le sol, et ne souffrait même pas, mon esprit s’envolait à travers le temps et l’espace. Le monde m’appartenait.
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