Aurelien_Bonjour

Premières décennies d’émois livresques avec la science-fiction et l’héroïc fantasy, auxquelles des études scientifiques semblaient me condamner : Dick, Silverberg, Asimov, Van Vogt, Tolkien… puis Eddings, Hobb…

S’ensuivit quelques lustres passés à dévorer de gros pavés ou grandes fresques historiques dans lesquels j’aimais m’immerger pour plusieurs mois avec une prédilection pour le Moyen-âge (aaaahh, les grands cycles de P. Naudin !!) ou l’Antiquité, notamment romaine.

Et puis vint, tout récemment, la maturité. Ou à tout le moins, un état approchant. D'aucuns diront qu'il était temps. Un choc !
Et partant, l’envie de découvrir enfin les « classiques » encensés par l’intelligentzia et la littérature dite avec un grand « L ». Avec toute l’innocence de l’autodidacte, toute la naïveté de l’inculte invétéré, me voilà butinant d'un oeil timide mais résolu la substantifique moelle des arts lettrés, passant allégrement d'un siècle, d'un continent, d'un style à l'autre, et me délectant particulièrement de ces transitions improbables.