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sur 4576 notes
Lecture intéressante au début mais la fin m'a lassée.
Un homme ordinaire, sans le sou et de classe inférieure, est invité par un copain dans un repas avec des gens de haute société. Martin Eden a senti la différence mais est tombé sous le charme d'une femme. Il apprendra par lui-même à lire en fréquentant les bibliothèques, il demandera au bibliothécaire les bonnes manières à avoir, il s'élèvera intellectuellement pour égaler la femme de son coeur (elle n'est pas indifférente à lui et son charme viril). Cette partie est intéressante.
Ensuite, il continuera son ascension, à se poser ses propres questions, à ne pas être un simple mouton... Cette démarcation n'a pas plu à sa dulcinée et à moi non plus.
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Martin Eden est-il un chef-d'oeuvre ? Je ne sais pas, et j'ai en plus un peu de mal avec ce terme, mais en tout cas c'est indéniablement un grand roman. Un très grand roman même ! Qu'est-ce qui me fait dire ça ? Tout d'abord cette sensation récupérée dès les premières pages ; j'allais être emmené dans la vie d'un personnage, mais plus que dans sa vie, dans sa tête, dans son corps.
J'en profite pour parler dès à présent de la traduction Française. J'avais tenté de livre Martin Eden aux éditions Libretto il y a 6 mois, mais au bout de la 2nde page c'en était déjà trop, complètement rebuté par la traduction lourde et désuète proposée. Déçu, je regarde si la version originale est abordable pour moi. Ouch non, l'Anglais est trop riche, trop soutenu. Et là que vois-je ? Un de mes auteurs favoris, Jean-Philippe Jaworski (oui oui le jeune papa de la fantasy Française) s'est occupé de superviser et traduire les 2 volumes de la Pléiade consacrés à Jack London (avec Crocs Blanc). Je feuillette les premières pages sur le web et là ouf, c'est fluide, c'est lisible. Et puis je réalise qu'en fait de Jaworski, ce n'était pas Jean-Philippe, mais tout simplement Philippe ! Un professeur émérite de littérature américaine ! Ok petite déception, mais l'essentiel n'était pas là !
Donc ce grand livre, pourquoi ? Cette façon d'inscrire et de matérialiser un personnage dans une époque, dans une société. de le rendre si réel alors que si complexe. Bien sûr le fait que London ait inséré des éléments de sa propre vie y fait un peu, mais cela va plus loin. Dans les efforts que fait Martin Eden fait pour sortir de sa condition de marin/ouvrier, pour s'élever dans un monde qu'il juge parfait. Lui le marin à l'élocution des rues mais à la sensibilité et à la soif d'apprendre d'un niveau extraordinaire.
J'avais lu que c'était un roman autobiographique ou semi autobiographique. La préface faite par Jaworski montre de façon intéressante que ça n'est finalement pas tout à fait le cas. Jack London le socialiste étant complètement différent de Martin Eden l'individualiste. Un individualisme qui se montre et s'accentue au fil du livre, et qui avec un peu de recul se voit aussi autrement : dans la façon dont sont construits les personnages du livre. Martin Eden est façonné de façon incroyablement riche, alors que les personnages l'entourant manquent considérablement d'étoffe, de matière. J'ai l'impression que ça a été fait pour accentuer le côté individualiste du protagoniste, lui seul comptant à ses yeux et aux yeux du lecteur.
Un grand livre ne veut pas forcément dire un grand plaisir de lecture, certains passages sont ardus, Martin Eden est parfois désespérant, mais quand bien même, quand on se tient à côté d'un monument, on ne peut que s'incliner pour mieux en profiter.
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Roman lu à plusieurs moments de ma vie. À l'adolescence (dans une édition light) puis jeune adulte dans l'édition des récits autobiographiques de Jack London (Bouquins). J'ai régulièrement éprouvé le besoin de relire ce livre assez fondamental dans l'oeuvre de London

Comme tout le monde sait, c'est l'histoire d'un jeune homme, Martin Eden, qui n'ignore rien de la vie et de la façon de gagner son pain – avec ses poings et ses muscles - mais qui ignore tout d'une vie dominée par la culture et l'esprit. Soudain présenté à la famille bourgeoise de son nouvel ami, Arthur Morse, qu'il avait défendu lors d'une bagarre contre des voyous, Martin découvre et mesure l'écart entre ce monde et lui. Il n'a ni l'allure, ni la démarche, ni le style vestimentaire, ni la bonne façon de s'exprimer. Sa présence dans les salons de la famille Morse attise la curiosité des gens présents. Une curiosité qui cache un certain amusement mais qui devient mépris poli voire condescendance certaine.

Mais Martin, subjugué par le savoir de ces gens, "entrevoit des horizons de science infinis, illimités" que son cerveau enregistre, bousculant son intelligence en sommeil. Quant à Ruth, la soeur d'Arthur, fascinée par cette force brute aux épaules et au cou puissants, elle décide de s'intéresser à Martin. Découvrant une nouvelle aventure vers un monde encore inconnu mais prometteur, il devine quelle direction sa vie doit désormais prendre afin de devenir "digne d'elle et de la conquérir".

Les premiers chapitres sont un véritable chemin d'apprentissage passionnant où Martin Eden évolue d'abord maladroitement puis de façon beaucoup plus structurée jusqu'à se métamorphoser progressivement en un personnage hybride à la fois compatible avec sa classe qu'il ne renie pas et la bourgeoisie où il ne fait plus trop tache. le style est incisif et sans concession. Jack London ne nous épargne aucune des difficultés auxquelles se heurte le jeune Martin d'autant plus facilement qu'il n'a qu'à puiser dans les souvenirs de sa propre vie. le travail dans lequel se lance Martin est inhumain, harassant. Les ressources s'épuisent, les dettes s'accumulent et il ne lui reste guère que le recours au Mont-de-piété. Il doit subir le mépris de sa famille ou de ses proches qui ne conçoivent pas l'utilité de la culture, et encore moins l'intérêt d'écrire des livres sans oublier l'incompréhension navrée de Ruth.

Mais le roman de Jack London est bien plus qu'un parcours initiatique de formation ou d'apprentissage. C'est surtout la critique d'une société qui détient les cordons du pouvoir, qui vit sur des idées reçues et des préjugés et dont l'étroitesse d'esprit n'admet pas les idées innovantes ou les personnes qui sortent d'un cadre très formaté.

Quand il s'agit de publier ses premières oeuvres, Martin se heurte à un monde de l'édition timoré et pas forcément honnête qui ne sait pas miser sur l'originalité et encore moins sur un écrivain inconnu. Cette fameuse éducation, qui faisait tant défaut à Martin, finalement assez dogmatique, n'est que taillée pour les besoins d'un certain cadre bourgeois, pour permettre le bon fonctionnement de cette même classe. Mais dès que le succès littéraire s'amorce, on change de logique et la société brusquement le découvre et l'adule. La reconnaissance de la société est proportionnelle à la fortune de l'écrivain. "Et pourtant je suis le même, et pourtant je n'ai pas changé" clamera Martin Eden, plein de dépit.

Du personnage hybride compatible à sa classe d'origine et à la bourgeoisie, Martin Eden, incompris, tombe dans le piège de l'individualisme où, s'estimant plus fort que les autres, il ne se reconnait plus ni dans une classe ni dans l'autre. À travers le personnage de Brissenden, le seul véritable ami de Martin Eden, Jack London désavoue le choix de son personnage qui se complait dans ce culte de la puissance ou de la force au détriment du combat social, seul capable de conjuguer utilement activité littéraire et progrès de la société.

La fin du roman est dans la logique de ce désaveu. D'ailleurs, je citerai bien volontiers Jack London lui-même lorsqu'il répond à un certain révérend Brown qui l'apostrophe publiquement (Introduction de Francis Lacassin) :

"Martin Eden a échoué et il est mort, dans ma parabole, non pas à cause de son manque de foi en Dieu mais à cause de son manque de foi en l'homme"

Lorsqu'en 1916, Jack London perdra lui aussi cette foi, il choisira lui aussi la voie de Martin Eden, faisant dire à Francis Lacassin :

"Jack London n'était pas Martin Eden mais il le devint"
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Grâce à la magnifique plume de Jack London, j'ai plongé dans l'histoire de Martin Eden sans retenue. L'écriture est belle, sincère, drôle, sans fioritures. Peu importe ce que j'ai pu penser du personnage, j'avais envie de lui pardonner ses comportements parce que London me le demandait.

Ce roman dresse un portrait de la pauvreté sans concession. Martin Eden se bat pour survivre sans perdre de vue ses rêves : séduire une belle bourgeoise, hors de sa portée et pour cela, devenir écrivain. le roman entremêle l'amour du protagoniste pour sa belle à celui qu'il porte aux mots et à la langue. Les deux font partie de sa vie. On pense au départ que la littérature a pour objectif de servir la cause de son amour. On se rendra compte rapidement que c'est l'amour qui sert son amour de la littérature.

J'ai vécu ces quelques 600 pages au rythme de Martin Eden, priant pour sa survie, écrivant quand il écrivait, crevant de faim quand il n'avait plus rien dans son assiette et grelottant quand il ne pouvait plus se vêtir ou se chauffer. Il ne fait pas ses choix par pragmatisme mais parce qu'il croît en lui et en ses rêves. Combien d'entre nous peuvent prétendre en faire autant ?

Bien sûr, c'est un roman. Martin Eden trouvera le succès au détour du chemin, au détriment de l'amour aussi. Je suis convaincue que le roman aurait été tout aussi beau si ça n'avait pas été le cas et s'il avait péri dans la misère.

En bref, j'ai été cueillie. de la belle littérature d'un grand auteur Américain !
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Un livre qui pour moi, a frôlé le coup de coeur.

On y suis Martin, un marin issu d'une classe défavorisée, qui s'efforce de s'élever socialement, d'abord pour les beaux yeux de Ruth, une enfant de la société bourgeoise. Mais à mesure que l'histoire progresse, cette ambition évolue vers son propre bien-être.
En somme, l'histoire de l'élévation d'un homme à travers le développement de son esprit. (Non pas que Martin fut un tant soit peu dénudé de toutes formes d'intelligences au départ).

C'est un livre que j'ai découvert grâce à ma prof de français dans le cadre des lectures cursives pour le bac.

J'ai rarement vu un personnage aussi attachant et dès le début ! C'est également un personnage que j'ai admiré pour son raisonnement, la manière avec laquelle il n'a pas peur d'exposer ses idées, sa détermination.

Grande quantité de passages d'une beauté à couper le souffle durant l'entièreté du roman.

Les nombreuses références à des philosophes et à des romanciers britanniques et américains ont éveillé une certaine curiosité à leurs égards. Leurs présences n'étaient en rien dérangeantes, je trouve au contraire qu'elles saillaient bien au récit.

Un passage que j'ai apprécié montre un Martin qui s'émerveille devant la beauté des choses qui l'entoure, et l'explique à travers les idées de Herbert Spencer.

Une tragédie qui montre les désillusions d'un homme confronté à une société qui le rejette.

Un style magnifique ponctué de nombreuses phrases percutantes. Je trouve d'ailleurs dommage que l'on ne voit les oeuvres de London que par le prisme de ses romans jeunesses.

Le fait qu'il n'atteigne pas les cinq étoiles s'expliquerait par quelques petites longueurs un peu après la moitié du livre ; mais surtout par le retardement de ma lecture.
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Formidable roman d'apprentissage d'inspiration autobiographique illustrant l'ascension sociale d'un homme au risque de tout perdre, voire de se perdre.
Ce livre décrit bien la réussite de l'oeuvre au détriment parfois de la perte d'identité d'un homme.
Quelques petites longueurs ou répétitions, mais globalement une très bonne lecture.
Un livre phare d'un auteur aux oeuvres multiples et qui a vécu mille vies...malgré une disparition à un âge relativement jeune.
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Voilà un classique que je voulais lire depuis un certain temps, et il est vrai que l'été est la saison idéale pour ressortir de sa bibliothèque les livres qui y sommeillent. J'avais suffisamment entendu parler de Martin Eden pour en connaître et l'histoire et ce que l'auteur cherchait à révéler : la médiocrité d'une bourgeoisie prétendument cultivée, mais peu à même d'apprécier l'art à sa juste valeur, étant plus préoccupée par l'argent et le pouvoir, et n'ayant de ce fait que mépris pour les classes populaires. Ce qui m'intéressait donc et faisait l'objet de ma curiosité, c'était la manière dont tout ceci était mis en scène.

Quelle ne fut pas ma déception ! Je dois dire que j'ai du mal à saisir les qualités que l'on reconnaît à ce roman…

Mais commençons d'abord par ce que j'ai trouvé réussi : la peinture de la condition ouvrière, assez complète, jusque dans ses modes de sociabilité. Mais ce sur quoi Jack London met l'accent, c'est avant tout sur le travail harassant, ne laissant nulle place à quelque forme d'activité intellectuelle que ce soit, l'alcool apparaissant comme seule possibilité de lâcher prise, les jours sans pain, un quotidien sans autre horizon que celui de gagner une maigre pitance… Jack London prend le temps de détailler ces vies qu'il connaissait très bien.

Martin Eden appartient précisément à cette classe. Mais, à la faveur d'un concours de circonstances, il entre en contact avec une famille de la bonne bourgeoisie, tombe amoureux de la jeune Ruth et n'a de cesse, dès lors, de sortir de sa condition. Il se met à étudier avec frénésie, tâtonnant dans toutes les directions, sans méthode, mais avec une inflexible volonté. A mesure qu'il apprend de ses lectures et corrige son langage, il se coupe de sa classe d'origine - qui le rejette tandis que lui-même s'en sent de plus en plus étranger - sans pour autant être adoubé par celle qu'il souhaite rejoindre. Encore celle-ci n'est-elle qu'un fantasme incarné par Ruth, beauté éthérée dont il finira par percevoir l'étroitesse d'esprit caractéristique de son milieu.

Or il m'a semblé que le récit s'étendait très longuement sur cette partie de la vie de Martin Eden qui, du jour au lendemain, se met à écrire tous azimuts - poésie, nouvelles, romans, essais - essuyant refus sur refus malgré ses multiples envois de manuscrits et s'enfonçant par là-même dans une pauvreté de plus en plus profonde. London s'attarde à l'envi sur ces échecs répétés et la misère qu'ils engendrent, mais qui n'entachent cependant pas l'attirance qu'éprouve Ruth pour Martin. C'est d'autant plus surprenant que London - qui n'est pas exempt de clichés - ne cesse d'insister sur le malentendu existant entre eux, lui étant séduit par sa grâce, son élégance et sa culture, elle ressentant une attraction animale à son égard.

Il faudra attendre les toutes dernières pages du roman pour que les parents de Ruth, lassés de cette relation qu'ils avaient tolérée et instrumentalisée pour que leur fille connaisse un éveil des sens qui tardait à venir, mettent fin à cette idylle. C'est à ce moment précis que tout bascule à nouveau. Tandis que tout le monde lui a tourné le dos, Martin connaît un succès aussi soudain que phénoménal, rendant absolument manifeste l'hypocrisie des classes dominantes désormais attirées par sa toute nouvelle notoriété. Mais cela n'est traité qu'en quelques pages expéditives, au cours desquelles Martin Eden ne cesse de répéter « j'étais pourtant le même », comme une lancinante antienne venant justifier tout le propos du livre.

A aucun moment London ne fait preuve de finesse d'observation. Comme je l'ai souligné, les retournements de situation sont extrêmement brusques et les personnages sont assez manichéens. Cette absence de nuance affaiblit malheureusement beaucoup à mes yeux la crédibilité du récit, alors même que le propos pouvait paraître parfaitement fondé. D'autant que ce défaut affecte l'écriture elle-même, London ressentant constamment le besoin d'expliciter ce qui était déjà parfaitement clair, ajoutant encore, s'il en était besoin, de la lourdeur au récit…

Je ne m'attendais pas à une telle déception et à une telle surprise. Si vous avez des arguments à m'opposer pour défendre ce livre, surtout n'hésitez pas ! J'aimerais réellement comprendre pourquoi il a été érigé au rang de chef-d'oeuvre de la littérature américaine...


Lien : https://delphine-olympe.blog..
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De Jack London, je connaissais L'Appel de la forêt et Croc Blanc, mais cet ouvrage ne m'était pas familier. Alors recevoir ce roman en cadeau m'a permis de faire la connaissance de Martin Eden, le protagoniste, dont Jack London nous raconte le parcours, qui s'apparente à une quête personnelle, à la recherche d'un sens à l'existence et de l'amour véritable.

La lecture est un réel plaisir tant l'écriture de Jack London est fluide, sans fioritures. Bien que le roman soit centenaire, les thèmes abordés résonnent encore au présent. À travers le personnage de Martin Eden, Jack London nous invite à questionner nos valeurs et nos aspirations, dans une société où la quête du bonheur repose sur des faux-semblants, le matérialisme et une validation extérieure, qui peut conduire à la perte de soi, de son authenticité.

Une lecture que je recommande pour la puissance du récit, qui nous offre une réflexion toute en nuances sur les complexités de l'existence au travers de la quête poignante de Martin Eden, faite de doutes, d'espoir et de désillusions.
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Quelle claque ! Cette oeuvre m'a été prêtée par une amie. le lecteur assiste à l'évolution de Martin, il passe de marin, à un ouvrier puis à un écrivain célèbre. Pour moi, ce livre est moderne et raisonnant avec notre société ! Il dépeint les difficultés à être reconnu pour être un auteur. Mais aussi les obstacles pour que le métier soit reconnu comme un vrai travail. de même, Martin devient plus intelligent que les bourgeois notamment la famille de Ruth, il les dépasse par son intellectuel et ses lectures acharnées. Son expérience au travail et sa personnalité en sont aussi le résultat. Il est humain, il aime les connaissances du savoir. Il crée lui-même sa propre chute en raison de ses choix.
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Comment critiquer un classique qui a déjà plus de 414 critiques Babelio sans se noyer dans la masse et rester utile...Je dirai seulement que cet ouvrage était dans ma PAL depuis des années sans que je n'eus jamais le courage d'affronter ses 438 pages de typologie plutôt petite mais enfin ! Voici l'outrage qui se répare !

Je ressors de cette dizaine de jours de lecture complètement charmée, subjuguée tout autant par l'histoire contée que par l'écriture (merci à Francis Kerline pour la traduction). Parce qu'en étant fan de littérature, comment ne pas être attirée par le processus de création littéraire et par l'accumulation des savoirs assouvie par les écrits déjà parus, élévation spirituelle que s'attribue Martin Eden.

C'est que ce marin cherche à s'élever de sa classe sociale par amour pour une, je cite, bourgeoise ; dont la relation amoureuse qui en découlera ne sera jamais d'eau de rose mais certes un peu mièvre. En bref, un roman où il est question de pauvreté, d'amour, d'attente du succès (viendra, ne viendra pas?) , d'écriture, de littérature, de politique un peu, parfois, de savoirs, toujours. Mais comme le cite l'exemplaire du livre que j'ai en ma possession : "Dure sera la chute..."
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