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4,05

sur 1089 notes
Cette lecture remonte à longtemps mais j'en avais des souvenirs car lu dans ma jeunesse il m'avait marqué de part sa simplicité mais bien écrit. Un thème que je n'avais jamais abordé en lecture, avec des moments poignants,les croyances de l'époque et la naïveté des jeunes gens.Lu au collège dans une autre édition que celle-ci, j'en garde un bon moment de lecture et merci aux thèmes de Booknode qui m'on permis de le retrouver après plusieurs jours de recherche.
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Quel drôle d'impression en refermant ce livre ! Je l'ai d'abord trouvé lent et ennuyeux...pendant les 100 premières pages...puis j'ai lu qq pages de la fin...et il n'y avait plus de suspense...alors j'ai failli l'abandonner...mais j'ai finalement décidé de continuer...et je ne le regrette pas : je crois avoir compris qu'avec ce livre si lent (et si bien écrit) ce que voulait l'auteur, c'était surtout nous faire expérimenter par nous mêmes ce que vivaient les femmes de marins : l'attente, l'attente interminable et l'incertitude...pari réussi, je me rends compte que je n'avais jamais pris la mesure de leur souffrance, et je n'oublierai pas l'impression que me laisse ce livre...
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Très beau livre, c'est mon premier de Loti et j'ai beaucoup aimé ce roman tragique, la dureté de cette vie de pêcheur allié à la dureté de cette époque, le tout accompagné par la poésie de Loti, qui sait nous embarqué avec lieu dans ce voyage au fin fond des mers, des océans et du monde
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Lu en 2017. Un roman envoûtant ! J'en étais ressortie avec un fort pincement au coeur.
Un récit qui nous immerge au coeur du 19ème siècle, dans une immuable ronde des saisons, celle de marins bretons partant chaque printemps pêcher la morue au large des côtes islandaises, ne revenant qu'à l'automne retrouver leur foyer (le fil conducteur du roman : une histoire d'amour, d'un romantisme suranné mais irrésistible).
Une puissante intimité des sentiments (promiscuité, pudeur, fierté, courage, dignité, solidarité) face à cette mer-nourricière, cette mer-tombeau parfois, belle, envahissante, hypnotique, possessive, fière et impitoyable (!)
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Je découvre Pierre Loti avec Pêcheur d'Islande. J'ai suivi quelques recommandations vues sur Instagram et je ne regrette absolument pas mon choix de lecture.

L'écriture de Pierre Loti est très immersive : je me suis plusieurs fois promenée sur les chemins côtiers de la lande bretonne, imaginée à Paimpol, ou accoudée à la fenêtre à côté de Gaud.

Les personnages sont parfaitement bien décrits ainsi que toutes leurs émotions. Beaucoup de romantisme délicat et pudique que j'ai adoré parcourir au fil des pages.

Le dénouement est tragique mais plein de poésie et de puissance.

Un beau coup de coeur pour ce roman!
Lien : https://cestecrit.com/2024/0..
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« Et là tout près, la mer toujours, la grande nourrice et la grande dévorante de ces générations vigoureuses, s'agitant elle aussi, faisant son bruit, prenant sa part de la fête... »

Pêcheur d'Islande, Pierre Loti @editionspoints #classique

La mer, toile de fond de ce récit, personnage à part entière aussi… la mer aux mille nuances, aux multiples vies, chantée dans cette langue poétique et envoûtante par l'auteur.

C'est cela qui m'a tout de suite subjuguée: la poésie de la mer quand elle est contée par un homme qui passa sa vie sur les océans, en tant qu'officier de la Marine française.

La mer, mère, amante, épousée… la mer qui donne et reprend, la mer tantôt calme et apaisée, tant passionnée et fougueuse… la mer, toujours, comme seul horizon, que ce soit sur les côtes de Bretagne comme aux larges de celles d'Islande où partent pêcher les marins bretons…

«  Cette fois-là, c'étaient des moires, rien que des moires changeantes qui jouaient sur la mer ; des cernes très légers, comme on en ferait en soufflant contre un miroir. Toute l'étendue luisante semblait couverte d'un réseau de dessins vagues qui s'enlaçaient et se déformaient ; très vite effacés, très fugitifs. »

La mer… le poisson, le navire, les marins… les femmes qui les attendent au port…

La mer… Yann, Sylvestre, Yvonne, Gaud…

La mer… qui file les destins des hommes et des femmes, telles les Parques qui coupent le fil de la vie, la mer prend les hommes, au gré de ses filets, concède un répit, suit ses envies, se garde le meilleur parti…

Tous ces fils, ces maris, partis en mer et jamais revenus… toutes ces vies, ces rêves, ces espoirs cent fois remis sur le métier comme Pénélope faisant et défaisant son ouvrage…

La mer… à la fin, seule triomphe!

Un texte magnifique qui n'est pas sans évoquer pour moi Charles Péguy, bien que ce dernier fut plus enfant de la terre là où Pierre Loti était enfant de la mer… mais il y a la même contemplation placide, la même poésie, la même âme quelque peu innocente… la même beauté dans la simplicité!

Un classique à découvrir &#xNaN
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Je viens seulement de découvrir ce grand classique de la littérature française et cette découverte n'a pas été un franc succès pour moi, le nombre de pages m'a permis de ne pas trop m'ennuyer, mais je ne peux pas dire que j'ai apprécié cette lecture.
Gaud vit seule avec son père, elle a vécu un temps à Paris, et est revenue en Bretagne toute jeune adulte, elle fait la connaissance de Yann, jeune pêcheur, qui semble plutôt renfermé et inaccessible. En effet, Yann fait partie des pêcheurs qui partent au printemps en Islande afin de pêcher un maximum de poissons et qui reviennent à la fin de l'été passer l'hiver dans leurs familles. Yann a décidé de se marier avec la mer, et quand Gaud lui avoue ses sentiments, il fait mine de ne pas l'entendre autant que lorsque c'est sa famille ou ses amis qui lui suggére qu'il serait temps qu'il trouve une épouse.
Ce livre est une continuité de drames, on s'attend toujours à quelque chose de plus en plus dramatique et c'est effectivement ce qui se passe au fil des pages, j'ai trouvé ce livre un peu long et je pense qu'il ne restera pas gravé dans ma mémoire.
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Très bon petit ouvrage de Loti, comportant de magnifiques descriptions d'océan, j'ai également apprécié le côté un peu mystique introduit par l'épisode de la Reine Berthe et la vengeance de la mer. Certes c'est parfois un peu convenu et pittoresque, mais c'est tellement bien fait !
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Ce roman est un hommage à la mer, aux pêcheurs d'Islande et à leurs femmes (épouse ou grand-mère) qui les attendent. Il nous décrit une époque oubliée où les pêcheurs bretons partaient durant 6 mois en Islande pour faire leur métier, de l'attente des familles face aux dangers de la mer.
La plume de Pierre Loti est simple mais poétique. Il nous fait suivre des personnages attachants : le jeune Sylvestre, appelé en Chine pour le service, et sa touchante grand-mère Yvonne; le géant naïf et obstiné Yann et son amoureuse Gaud. Des hommes qui aiment la mer, des femmes qui la redoutent comme une rivale tant leurs hommes y sont attaché.
Un roman ancien sur un thème qui n'est plus d'actualité mais qui m'a beaucoup touchée.
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"Assise sur une bitte d'amarrage, elle pleure, son homme qui la quitte, la mer c'est son malheur."
Cette phrase de notre Renaud national illustre à merveille ce roman de Pierre Loti, l'écrivain voyageur.
Marin de profession, il a écrit ce livre en 1886 et le situe quasi à la même date, à "l'âge d'or" des expéditions estivales de morutiers paimpolais sur les rivages de l'Islande.
Outre son style aisé et imagé, le récit fait tout de suite figure de témoignage, tant les précisions abondent sur le matériel de pêche, la physionomie du bateau et son organisation, mais aussi sur les coutumes bretonnes de l'époque.
L'expérience de Loti parle aussi à travers l'incroyable authenticité de certaines scènes, comme celle de la tempête qui a presque réussi à me coller le mal de mer.
Pour autant, j'ai su qu'on avait fait le procès à Loti d'être un peu trop romantique dans sa vision des choses, notamment au moment de la sortie de À Islande de Ian Manook qui parle de véritables "forçats de la mer" (ça m'a rendu curieux d'ailleurs, je le lirai).
Que Loti soit romantique, je n'en disconviens pas. La manière dont Yann et Gaud se tournent autour sans conclure m'a d'ailleurs un peu agacé et j'ai trouvé qu'on frôlait parfois la mièvrerie, d'autant que la fin se devine longtemps avant. Mais il ne faut pas faire à l'auteur le procès de son époque. En 1886, on y était encore bien, dans l'époque romantique !
Par ailleurs, si les protagonistes, marins de la "Marie", puis de la "Léopoldine", ne peuvent pas être considérés comme des forçats, on sent bien quand même que leur boulot est loin d'être une partie de plaisir et la scène du dernier embarquement à Paimpol montre clairement qu'ils n'étaient pas tous ravis de partir 6 mois en Islande risquer leur peau.
[Livre du domaine public téléchargé gratuitement sur liseuse].
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