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3,77

sur 984 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nous voici avec un thriller efficace. Ce roman joue la carte du passé qui ressurgit, comme dans beaucoup de thrillers.
Avec une bonne dose de psychologie, on ne peut que penser à la célèbre série « Esprits Criminels » (Criminal Minds) et pourrait être le scénario parfait pour un nouvel épisode.
Autant le dire de suite, c'est un pur thriller. Action, action, action, un duo homme-femme qui enquête. Un flic tourmenté, évidemment divorcé et une policière plus jeune, un peu perturbée (beaucoup). Un méchant très méchant qui s'attaque à des enfants. Vous allez me dire, ok, déjà lu. Mais non, ce roman tire son épingle du jeu car les personnages sont bien étudiés, l'histoire est vraiment prenante et il a un atout de taille, le personnage principal : Detroit.
L'auteur intègre dans son roman cette ville, Detroit, ou Destroyt, ou Motown, dans son récit comme un personnage à part entière. La ville et son histoire sont très présentes.
Et c'est là que ce roman devient intéressant. On y voit une sorte de « chute de l'empire américain ». Detroit, ville phare et parmi les plus prospère des Etats-Unis, devenue ville au taux de criminalité record. Une ville détruite par les différentes crises économiques. Une ville qui voit sa population la déserter. Une ville qui s'écroule.
L'auteur joue aussi sur la corde sensible avec ces victimes qui sont toutes des enfants.
Le dénouement est peut-être amené un peu trop brutalement et semble du coup un peu « tiré par les cheveux » mais on est là dans le genre thriller donc ça passe bien.
Les Chiens de Détroit est le premier roman de Jérôme Loubry qui laisse entrevoir un gros potentiel dans le thriller.
Tous les ingrédients y sont, reste juste peut-être à développer le tout.
Cela reste un très bon thriller, parmi les meilleurs de cet automne.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Masse critique octobre 2017

« Il était une fois, dans un village reculé, une créature qu'on appelait Géant de brume. Chaque nuit, lorsque la lune voilée par les nuages n'éclairait qu'à moitié, et que la brume humide léchait les maisons, il venait enlever les enfants qu'on ne revoyait jamais... »

1998. Sept enfants sont assassinés, les journaux nomment le serial killer le Géant de brume, s'inspirant d'une légende locale. le flic en charge de l'enquête, Stan Mitchell, échoue et le tueur reste en liberté. Les meurtres s'arrêtent .
2013. Des enfants disparaissent à nouveau. Mais aucun corps n'est retrouvé. Stan chapeauté par Sarah Berkhamp reprend l'enquête.

Le roman commence par l'arrestation, en mars 2013, de Simon Duggan soupçonné d'être le Géant de brume. Après une trépidante semaine d'enquête. Puis l'auteur reprend le fil de l'histoire et alterne les deux époques, les deux enquêtes, jusqu'à ce que les récits se rejoignent.

« Les chiens de Détroit » est un roman très page-turner au rythme soutenu, au suspense haletant. La plume est fluide, les chapitres sont courts et efficaces. L'intrigue est particulièrement bien construite, la narration maîtrisée. Personnellement j'ai surtout aimé la profondeur, la complexité des personnages : les deux flics, le Géant de brume et bien sûr la grande héroïne tragique, la ville de Détroit. Et c'est bien là qu'est toute la force de ce thriller. Un subtil équilibre entre fluidité et densité.
Ambiance et personnages bien campés, l'immersion est parfaite. Les deux enquêteurs avec leur part d'ombre sont attachants. L'auteur soulève le voile de leur passé page après page et c'est assez addictif. Car ce n'était pas gagné avec ces deux là! Lui est alcoolique, violent, ne s'est jamais pardonné l'échec de la première enquête (entre autres). Elle est fragile, souffre d'une « légère » schizophrénie avec des hallucinations auditives. Des « impressions », puisque que c'est le terme qu'elle aime utiliser, mais nous guident-elles vers la solution ou nous perdent-elles dans la brume ?
Attention ne vous trompez pas, l'héroïne ce n'est pas la fliquette, c'est bien la ville de Détroit. Quel portrait !! Quelle triste balade devrais-je dire ! Cette ville qui fut le rêve américain dans toute sa splendeur, dans toute sa vanité, n'est plus, sous la plume de l'auteur, qu'une funeste héroïne, agonisant dans la brume, désertée par sa population. On en frissonne !!

Merci à Babelio et aux éditions Calmann Levy pour cette glaçante balade dans les rues de Détroit.
Si vous êtes amateur(e) de thrillers, n'hésitez plus, tentez le voyage!! Pas convaincu(e) ? Allez, un dernier argument pour la route : une fois n'est pas coutume, j'ai aimé le final, je l'ai même trouvé bouleversant...

PS : Avez-vous noté ? Je me suis permis une « inclusive touch » dans ma conclusion... pour être dans l'air du temps ! Hé hé !!
RePS : Je ne sais pas expliquer pourquoi je suis passée à un cheveu du coup de coeur !! Mais mon palpitant est une créature aussi fantasque qu'exigeante !! Désolée monsieur l'auteur. :-(
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Stan s'est frotté au Géant de brume. Il a échoué. Son dossier a été repris par le FBI qui n'a pas fait mieux mais c'est lui qui traîne ce fantôme comme un boulet depuis des années. Stan s'est retrouvé remisé dans un petit placard mais il n'a jamais oublié! 
Et quand le Géant de brume reprend du service, on le dépoussière pour prêter main forte à Sarah, qui ne voulait absolument de ce brûlot!

Une enquête difficile démarre pour ces deux inspecteurs dont les démons sont alertes et bien décidés à les faire trébucher... ou réussir!
Alors là! Bluffée sur ce coup, ou plutôt ce premier roman. Car oui, c'est un premier roman! 

Les deux personnages principaux, Sarah et Stan sont attachants! Leur vie privée est en pièces, Stan se noie dans l'alcool quand Sarah est aux prises, depuis toute jeune, à une voix qui l'accompagne. Mais ces deux là vont se trouver et se toucher car l'enquête criminelle touche des enfants et va s'avérer beaucoup plus personnelle que la profession de flic l'exige. Pour Sarah, qui ne peut avoir d'enfant, c'est une torture de travailler sur ce cas quand elle essaye dans le même temps de résoudre ses blocages et pour Stan, c'est l'échec d'une vie qui le hante dans les débris de son existence personnelle alors qu'il n'a que peu de contact avec son fils qu'il aime tant.

Quand les victimes sont des enfants, le lecteur ne peut être que sensibilisé... à moins d'être soi-même un psychopathe. On comprend dès lors la colère qui anime les enquêtes alors qu'ils se doivent de rester professionnels. Difficile de se distancier de tels crimes. La frustration est extrême quand le tueur est une anguille qui tue, tue et tue encore sans que quiconque puisse l'identifier et l'arrêter. 
Les flashbacks du roman expriment très bien, et cette colère, et cette frustration. Consulter et relire les mêmes dossiers, ne pas voir le détail qui donnerait une piste fiable... et pourtant...
Le diable est dans les détails et la persévérance de nos deux enquêteurs va porter ses fruits sur une révélation fracassante... mais là, chut!

Et si cette lecture regroupe tous les "codes" classiques du pur polar, même avec ces clichés un peu trop redondants du flic borderline, torturé, fatalement divorcé et porté sur la bouteille, Jérôme Loubry a également eu le talent de brosser un portrait particulièrement sombre de la société américaine! Roman noir et polar et le résultat est de toute (sombre) beauté!

J'ai particulièrement adoré la personnification des lieux. Ils respirent, ils ont une âme, une mémoire et le lecteur assiste à l'agonie de toute une ville, qu'elle soit générale avec le climat économique en déliquescence sur fond de crise des subprimes ou bien particulières avec la banqueroute de familles modestes et désespérées, tombées aux mains de banquiers avides et plus qu'indélicats, ayant cru, à tort, au rêve américain alors que le capitalisme est roi! 
Une critique sociale et économique qui crée une ambiance de ville fantôme et une vision quasi post-apocalyptique d'une déchéance annoncée.
Histoire d'une ville très connue, entre émeutes raciales et crise économique, mais symbole de toute une société.
Toute une cité qui se meurt et chaque maison qui pleure...
Tous les ingrédients d'un excellent polar avec une intrigue pas évidente du tout, des personnalités torturées et touchantes et une critique sociétale sombre offrent donc des émotions livresques riches et percutantes. Les chiens de Détroit est un gros coup de coeur et je suis très curieuse de lire le prochain roman de cet auteur car la barre a, d'ores et déjà, été placée très haut!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Détroit, novembre 1998 :

Le jeune Peter est retrouvé mort dans un buisson, étranglé après son enlèvement.
L'inspecteur Stan Mitchell, alias "Le Molosse" est dépêché sur l'enquête. D'autres meurtres viendront...

2013 :

Sarah Barkhamp dirige une arrestation dans une maison isolée : celle du kidnappeur et meurtrier de plusieurs enfants.

A travers plusieurs flashs back on apprend toutes les trames de cette sordide affaire, tordue à souhait.

On y retrouve Stan un flic torturé, alcoolique, violent, qui s'assagit avec les années, hanté par ces histoires d'enlèvement de 1998 jamais résolues. de l'autre côté on retrouve la flic parfaite Sarah, qui noue une relation étrange avec Stan.

Dans cette histoire rien n'est simple, rien n'est ce qu'il parait. Sous fond de misère sociale et crise économique, il nous décrit avec art comment d'un moment à l'autre la vie d'une famille peu basculer.

La fin est génial, je mettrai un mais, eh oui, juste un manque d'action évident qui m'a gâché un peu le plaisir de cette lecture si différente.
Lien : https://bookliseuse.com/les-..
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Avis Les chiens de Détroit de Jérôme Loubry

Nous avons une bonne partie consacrée à Stan qui a dirigé, pendant plusieurs années, l'enquête des enfants morts et disparus.

En 2013, comme il n'y a pas de résultats et qu'il n'est pas un très bon élément, c'est Sarah qui se voit confier l'enquête même si elle ne le veut pas. Stan doit l'aider.

L'auteur nous offre un parallèle entre les deux, cet homme et cette femme qui tous deux travaillent dans la police et qui ont un passé mais aussi un présent plus que difficiles, le tout lié aux enfants. Pour Stan, après une carrière à Washington, il a été sommé de partir à Détroit. Trop violent dans son travail, mais aussi trop violent avec sa femme. Divorce, restriction pour voir son fils. Déjà qu'il avait plongé dans l'alcool et la drogue, à Détroit cela ne va pas s'arranger surtout avec cette affaire d'enfants disparus et morts. Il y donne tout son coeur, toute son âme mais cette enquête sera un échec. Il est investi car tout lui rappelle son fils, même jusqu'au prénom. le lecteur assiste à la déchéance encore plus flagrante de Stan qui va de pair avec Détroit. Si le lecteur suit l'évolution de Stan et sait très vite à quoi s'en tenir, il n'en va pas de même avec Sarah. On sait qu'elle a plus de la trentaine, que son compagnon l'a quittée, qu'elle souhaite avoir des enfants, qu'elle entend des voix et qu'à cause de ça elle est suivie psychologiquement. Son père, policier, a été tué dans l'exercice de ses fonctions. Sarah n'est pas instable, mais malheureuse. Un élément de son passé a été occulté. Et c'est cet élément qui va jouer un grand rôle dans ses relations avec Stan, dans l'enquête.

Stan comprend Sarah, il veut l'aider, la protéger, même s'il doit enfoncer les portes de son passé et ne pas jouer franc jeu avec elle. Si on sait pratiquement dès le départ qui est le tueur, on ne connait pas ses réelles motivations. Il faudra avancer dans le roman, dans son déroulé pour tout savoir. le pitch est d'ailleurs très bien trouvé. L'écriture est fluide, toujours rythmée. Je ne me suis pas ennuyée une seconde.

Sans trop s'en rendre compte, le lecteur se laisse embarquer par l'histoire. Mais je me suis rendue compte, pour ma part, que le roman a pris d'ampleur, plus de rythme, avec l'arrivée, très étudiée de Sarah. L'auteur a réussi son pari. J'ai été un peu déstabilisée par la construction, 2013 et 1998 et après, même si je suis habituée à des retours en arrière qui alternent avec des chapitres au présent. Mais ceci est indispensable à cette enquête, à la psychologie des personnages. Ce roman n'est pas un véritable coup de coeur, mais cela n'enlève en aucun cas sa richesse. Je n'ai pas été happée, je n'ai pas fait un avec Stan ou encore Sarah. Roman à la fois policier, puisqu'il y a enquête, psychologique, puisqu'il étudie divers personnages, leurs forces mais surtout faiblesses, Les chiens de Détroit est aussi un roman économique. La ville de Détroit, ancienne ville très riche et véritable fleuron automobile, est devenue pauvre, une ville fantôme, où il ne fait pas bon vivre. le temps est toujours gris, terne. Les maisons se vident, les banques saisissent. La ville fait des économies drastiques, que ce soit au sein de la police, des services d'urgence ou encore les services municipaux. La violence est également très présente.

Je remercie Netgalley et les Editions Calmann Lévy

Résumé Les chiens de Détroit de Jérôme Loubry

Détroit, 2013, déjà une semaine d'enquête pour Stan et Sarah. Plusieurs enfants ont disparu. Un homme a été arrêté, il demande la rédemption.

1998, le premier corps d'un enfant a été retrouvé. Stan est chargé de l'enquête.
Lien : http://livresaprofusion.word..
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Pour son premier thriller, Jérôme Loubry a utilisé tous les ingrédients pour se casser la figure. Un français qui met en scène une histoire avec des enfants (sujet hyper sensible), se déroulant aux États-Unis (tant d'auteurs francophones construisent des récits américains qui font carton pâte)… La dernière page tournée, le moins que je puisse dire c'est que l'auteur est toujours bien campé sur ses deux pattes et que le résultat force le respect.

La ville de Détroit, ancien fleuron de l'industrie automobile. L'action se déroule entre 1998 et 2013. Loin de l'époque prospère des années 50. Loin encore du « Detroit rock city », hymne scandé par le groupe Kiss en 1976 (année de naissance de l'auteur d'ailleurs. Hasard). La fin des années 90, là où la mutation forme le monstre qui dévorera de nombreuses familles avec la crise des subprimes.

Les chiens de Détroit est un thriller noir, rythmé et bien mené. Dans ce Détroit fantôme en pleine déréliction, Jérôme Loubry a construit une intrigue, certes avec des composants connus, mais qu'il a réussi à épicer pour rendre le récit véritablement prenant.

Premier constat, et non des moindres, l'auteur a traité ce sujet sensible sans voyeurisme, sans misérabilisme et sans violence gratuite. Premier satisfecit.

Ses deux personnages de flics, ensuite, sont terriblement attachants. Des flics cabossés par la vie, du déjà vu aussi, mais que l'auteur a su si bien façonner qu'ils en deviennent rapidement fascinants par leurs failles et leurs obsessions. Ce sont bien eux qui sont mis en avant à travers cette histoire (mais pas seulement). Les chiens ne font pas des chats.

Eux et la ville de Détroit, traitée comme un personnage à part entière. Pas de descriptions maladroites à la Google maps, l'ex Motown est présente partout et tout le temps, en tâche de fond, pour accentuer l'atmosphère lourde et la rendre encore plus crédible. de bons personnages ne font pas tout et l'auteur a réussi à décrire un environnement qui donne d'autant plus de force à ce thriller.

Jérôme Loubry a réussi à imprimer sa patte dès ce premier roman. Les chiens de Détroit est un thriller qui mérite toute l'attention d'un lectorat avide de ce genre de romans et qui apprécie qu'un auteur arrive à puiser sa singularité dans des thèmes pourtant souvent traités. Il faut dire qu'il sait sacrément y faire pour raconter une histoire avec une écriture déjà bien assise et un vrai talent pour la construction narrative.

Jérôme Loubry vient de loin et ira loin, il en a clairement le potentiel.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Les chiens de Détroit de Jérôme Loubry
Celui ci se présente comme le thriller à ne pas rater.
J'ai été conquise dès le début, l'arrestation du tueur présumé, Simon Duggan qui est interpellé chez lui dès le premier chapitre, nous donne une étrange impression, une fascination.
L'auteur nous présente Détroit, cette ville devenue déserte, où le nombre de maisons abandonnées fait froid dans le dos.... Sa représentation nous familiarise avec ce trou pourri, après une recherche fouillée que l'on doit souligner.
Détroit possède un taux d'homicide grandissant et des enfants qui disparaissent...
J'ai vite compris que ce qui allait être mon principal attrait pour ce thriller était ce décor poussiéreux et cette ambiance angoissante et très oppressante ..avec un fond de légende...Le Géant de brume, celui qui vient prendre les enfants....
Entre le début et la fin je me suis un peu perdue, avec l'enquête, entre les alternances et les flashbacks qui m'ont un peu déroutée, car ce sont les prémisses d'une enquête en 1998 et son évolution en 2013.
Un pan du dénouement que j'ai peut-être vu venir trop tôt mais ces points ne m'ont pas gâché ma lecture.
Le style narratif est assez addictif,une écriture franche et fluide malgré les points que j'ai cités ci dessus,
La force de ce roman se retrouve clairement dans le talent indéniable que possède l'auteur dans un registre comme celui-ci, celui d'être plongé dans cette atmosphère noire et dramatique.
On est clairement dans un thriller à succès et c'est mérité.
J'ai pu lire ce roman en avant -première grâce à NetGalley et les éditions Calmann-Lévy Noir que je remercie vivement.
Lien : https://www.facebook.com/enc..
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Pour faire un bon roman policier, il nous faut :
- Un inspecteur divorcé, torturé, en pleine déchéance, voir violent, borderline, noyant son désarroi dans l'alcool,
- Une jeune partenaire, tout fraîchement arrivée dans le service, au passé douloureux, faisant face à un manque viscéral et à de vilaines blessures,
- Un lieu quasi mort, dépravé où l'avenir n'est que déprime, une ville, après le déclin, agonisante, où règne la peur et le crime,
- La réapparition d'un "monstre", le Géant de brume, s'en prenant à ce qu'il y a de plus cher et de plus innocent, les enfants... échappant à la police depuis 15 ans,
- Une enquête haletante , une intrigue bien ficelée, qui nous pousse à enchaîner les chapitres, les uns après les autres, sans pouvoir s'arrêter,
- Une atmosphère troublante, angoissante, lourde, où la tension est permanente,
- Des flashback, des secrets, des révélations, des retournements de situation, des situations curieuses et saisissantes...
- Une conclusion, un dénouement déroutant... cuit aux petits oignons, pour relever toutes les saveurs rencontrées tout au long de l'histoire et accentuer toute la maîtrise de l'intrigue, du sujet.

Dans Les chiens de Détroit, on y trouve tout ça !
Mais en mieux, encore.

Avec les ingrédients classiques d'un roman policier, qui ont déjà fait leurs preuves, Jérôme Loubry a su me titiller les papilles, en y saupoudrant tout ce qu'il fallait pour épicer, sucrer, aromatiser son livre, pour en faire un met succulent.
Convaincue !
Un auteur à suivre...

Merci aux Editions Calmann-Lévy et Netgalley de votre confiance, m'ayant permis de découvrir ce titre en avant-première.
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Que j'ai aimé lire ce livre ! C'était comme dans une lente descente aux enfers, petit à petit se faire happer par la noirceur de la ville de Détroit mais aussi par les blessures des deux enquêteurs et je ne vous parle même pas des petites victimes. Au-delà du scénario qui m'a complètement bluffé, il y a toutes les descriptions de la ville agonisante de Détroit, Jérôme Loubry s'y entend pour poser l'ambiance et le cadre de son roman. J'ai particulièrement apprécié toutes les références socio-économiques qui nous font voir cette ville à travers un prisme quasi post-apocalyptique, la cerise sur le gâteau étant la présence de chiens errants et affamés, de quoi me donner des frissons dans le dos.

"Détroit, 1950. Age d'or de la ville. Presque deux millions d'habitants. Une des mégalopoles les plus riches du pays. le revenu par habitant le plus haut des Etats-Unis.
Détroit, 1967. Les émeutes les plus sanglantes jamais connues. Police contre peuple noir. Cinq jours d'affrontements. Plus de quarante morts. Cinq cents blessés. le président Johnson décide d'envoyer l'armée. Plus de sept mille arrestations.
Détroit 1998. La moitié de la population enfuie en cinquante ans. Des entreprises jadis florissantes qui mettent la clef sous la porte, le taux d'homicide le plus élevé du pays. le contre exemple incarné du rêve américain."
Les personnages principaux Stan et Sarah sont juste comme je les aime, torturés, malheureux et seuls. J'ai aimé les sauts dans le passé de l'un ou de l'autre pour nous permettre de mieux appréhender leur psychologie. Si vous souhaitez lire un parfait page-turner et que vous avez envie vous aussi de suivre à la trace le Géant de brume alors ne passez pas à côté de ce thriller haletant qui m'a retournée comme une crêpe dans un twist final que je n'avais pas vu venir. Bonne lecture.

Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Merci beaucoup à Net Galley et aux éditions Calmann-Lévy de m'avoir permis de lire Les chiens de Détroit.
Ce thriller est bien ficelé, avec une histoire d'enlèvement et meurtre d'enfants qui se tient.
Cela se déroule à Détroit, commence en 1998 puis reprend 15 ans plus tard, en 2013.
Le principal suspect est le géant de brume, personnage décrit ainsi car il donne l'impression de sortir de la brume, et est immense ! Tous les enfants de Détroit connaissent la légende du Géant de brume, qui enlève les enfants, et il est donc logique que la presse nomme le tueur ainsi.
Au début l'enquête est confiée à l'inspecteur Stan Mitchell, dit « le Molosse », un flic violent banni de Washington et exilé à Détroit. Mais il n'arrivera pas à mettre à jour cette affaire. Quand il y a de nouveaux enlèvements en 2003, cette fois ci c'est Sarah Berkhamp qui s'en chargera, en collaboration avec Stan.
Ensemble, ils vont essayer de trouver qui est le fameux tueur, mais cela ne va pas être de tout repos pour eux, notamment pour Sarah...
J'ai aimé que les deux inspecteurs est un lourd passé, ça colle bien à l'histoire. Et il y a pas mal de surprises dans ce livre, j'ai imaginé des choses qui en fait sont totalement différentes de ce qui arrive !
Par contre j'ai été un peu déçue par la fin, un peu trop ouverte. J'espère qu'il y aura une suite, cela serait logique.
Les chiens de Détroit est un bon thriller, à qui je mets quatre étoiles.
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