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3,77

sur 958 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà un polar qui dépote, qui va à cent à l'heure, un peu comme un cycliste qui aurait pris de l'élan avant une grande décente mais qui, arrivé au bout de la rue, se serait pris un mur en pleine face, faute d'avoir des freins adaptés.
L'intrigue policière tient la route, on est tout de suite entraîné dans cette histoire d'enfants enlevés dans une ville à l'abandon (Détroit) ville merveilleusement décrite.
Mais, car il y a un gros « mais » évidemment, c'est que les deux personnages principaux sont des êtres complètement cassés par la vie, comme on en voit de plus en plus, dans absolument tous les romans de tueurs de série américains.
L'intrigue m'a tenue en haleine jusqu'à ce que je sente venir la chute, grosse comme une maison, et je n'ai donc pas été surprise du tout par la fin.
La fin, d'ailleurs parlons-en, elle arrive brutalement, en deux pages, tout est plié, comme si l'auteur avait eu un train à prendre de toute urgence et avait écrit les derniers paragraphes à toute vitesse, dans un grand état de stress.
J'ai donc lu ce roman avec plaisir, mais je suis déçue de n'avoir finalement pas été surprise par l'histoire et sa chute, déçue aussi par les personnages stéréotypés, et par la fin trop brutale qui semble ne pas avoir été très travaillée.
Je sais que dans quelque temps, je ne me souviendrais plus de ce roman, à la fois, ça me permettra peut-être de le relire avec plaisir !
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Nous suivons deux enquêtes policières à quelques années d'intervalle dans une ville qui fut prospère mais comme parfois aux USA se transforme en ville fantôme: Detroit.
Des enfants disparaissent et leur corps sans vie est retrouvé quelques jours plus tard, est-ce le même responsable qui est de retour?
L'histoire débute sur l'arrestation d'un suspect puis continue avec de nombreux flash-back pour revenir au point de départ.
un récit par certains côtés intéressant mais dont la profondeur des personnages n'est pas très originale, rendant caricaturale la profession de policier.


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Détroit après la crise des subprimes. La ville autrefois flamboyante n'a fait que s'enfoncer sous des fléaux sociaux en tout genre (drogue, chômage, etc) et pour couronner le tout : un tueur d'enfants qui a sévit en 1998 refait surface. Une enquête qui hante Stan Mitchell qui depuis qu'il a échoué à résoudre cette enquête a également vu sa vie privée sombrer.

Ce roman se lit très vite (pour ma part, en 2 jours l'affaire était pliée), Jérôme Loubry ne s'étale pas et a écrit ce premier roman comme un scénario de série. le premier tiers du roman qui sert de mise en place et exposition du contexte est très rythmé, tout comme le dernier tiers, consacré à la résolution de l'enquête.

J'avais besoin d'un roman pas prise de tête à lire vite, en cela j'ai bien trouvé ce que je cherchais. Quant à dire si j'ai vraiment apprécié ou non, c'est plus difficile à dire. Certes, le côté très visuel du roman a rendu sa lecture très facile, mais, généralement j'aime mieux les romans policiers avec des intrigues où les personnages et leur environnement sont plus travaillés et plus longuement exposés.
Ceci dit, je ne dirait pas non plus que c'était mauvais. Il n'y a pas eu de coup de foudre, mais ça se lit.
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« Les chiens de Détroit » n'était pas fait pour moi ! Au vu des critiques dithyrambiques je m'attendais à lire une histoire riche et dense en émotions… et bien mon enthousiasme est retombé comme un soufflet ! Certes, j'avais deviné qu'il s'agissait plus d'un roman d'ambiance que d'action mais cela n'explique pas tout. J'ai trouvé l'intrigue lisse, sans surprise. L'écriture est fluide mais sans charme. Je ne me suis pas attachée aux personnages et ce manque d'empathie m'a gêné dans ma lecture. Le rythme de l'histoire est lent et les clichés n'épargnent ni le récit, ni les protagonistes. Bref, vous l'aurez compris, j'aurai vécu la lecture de ce petit bouquin de 300 pages comme celle d'un pavé sur la physique quantique de 900 pages. Aussitôt lu, aussitôt oublié !
Lu dans le cadre du challenge Black November 2018, thriller se passant en Amérique du Nord.
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1998 : un tueur en série d'enfants sévit à Détroit. Stan Mitchell, en charge de le traquer et de l'arrêter, échoue ; sa carrière est bousillée et il est ébranlé psychologiquement. Il reste néanmoins en poste.

2013 : des enfants disparaissent mais on ne retrouve pas de corps. Mitchell a une intuition : le géant de brumes, comme on l'a surnommé 15 ans plus tôt, est revenu. Stan doit convaincre son capitaine de rouvrir l'enquête et toutes les plaies qui vont avec pour le commissariat. Ce sera chose faite mais ce sera la jeune recrue Sarah Berkamp qui mènera les opérations.

Alternant les flashbacks et les points de vue des 2 enquêteurs, Jérôme Loubry signe un thriller sombre, un peu comme je les aime. Les 2 personnages sont sympathiques et la dimension psychologique intéressante. L'intrigue ne donne pas envie de découvrir la ville de Détroit ; il n'y fait que pleuvoir comme si la ville elle-même avait commis des crimes qui la priverait de soleil à tout jamais...
La fin est brouillon : on a l'impression que l'auteur a voulu multiplier les rebondissements. J'ai trouvé cela un peu exagéré.
Bref, c'est un bon thriller, pas le meilleur que j'ai lu.
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Détroit ville à la dérive est le décor dans lequel travaille Stan Mitchell flic usé, abimé et c'est lui qui va devoir gérer des enlèvements et crimes d'enfants mais l'enquête échoue.

Des années plus tard, de nouveaux enfants sont enlevés, le scénario est semblable .

Une collègue, Sarah Berkhamp,fragile, est chargée de l'enquête, accompagnée de Mitchell.

Un géant, un géant qui enlève les enfants au rythme d'un comptine, un roman qui se lit d'une traite mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Vous l'aurez compris, ce livre se passe à Detroit, Michigan, et commence en 2008. Autrefois ville la plus riche de tous les Etats-Unis, Detroit va se prendre en pleine tête la crise des subprimes et la fermeture de son industrie automobile, après des décennies de déclin économique. Finalement en banqueroute en 2013, elle sera rebaptisée Destroy city par ses habitants.
C'est pendant cette période (2008-2013) que Jérôme Loubry nous déroule son histoire. On y retrouve (encore!) des enfants victimes de meurtres et deux policiers pas mal cabossés par la vie, Stan et Sarah. Et après un départ prometteur, on patauge dans l'histoire (il pleut tout le temps à Detroit, faut croire) et on veut y croire mais même le denouement et les twists finaux font un effet de pétard mouillé, dommage.
En revanche le décor, les boroughs de Détroit, vidés de la moitié de ses habitants, la détresse des futurs expulsés, tout cela est magistralement décrit. Oubliez le centre magnifique couvert de buildings mirobolants, allez voir la Michigan Central Station sur les sites d'urbex, cherchez sur Google Map les maisons en ruine encore nombreuses au nord de la ville, et compatissez pour tous ces malheureux, victimes de la rapacités des financiers américains, qui ont vu leur rêve d'une vie tranquille dévasté par ce tsunami social et économique.
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Cinq enfants disparaissent à Detroit.
Quinze ans, plus tôt, ce sont sept enfants qui avaient été retrouvés assassiné sans que jamais l'enquête est abouti, l'assassin court toujours....
Sarah et Stain enquêtent sur le coupable le géant des brumes...

L'enquête alterne passé et présent. Il y a peu d'action mais plutôt une enquête, les chapitres sont courts l'écriture est fluide, mais cela ne m'a pas suffit, car je n'ai pas eu d'attachement aux personnages.
Je suis resté sur le quai...
J'avais tellement aimé les Refuges donc un peu déçu...
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Voilà un roman policier qui va droit au but, qui n'a ni la prétention de révolutionner le genre, ni de faire dans l'originalité la plus folle.
C'est vrai qu'on n'a pas entre les mains une écriture soutenue ou qui bouscule le style, mais pour ma part, je l'ai trouvé plus lisible et plus prenant qu'un roman policier de Chattam (pour comparer avec un auteur français de la même génération et qui oeuvre à peu près dans le même genre).
Une des grandes qualités de ce roman, c'est qu'une fois plongé dans le récit, on ne peut s'empêcher de tourner les pages (ça se lit en quelques heures) malgré des situations qu'un habitué du polar urbain US a vues et revues dans le polar littéraire, les séries ou les films policiers.
J'ajouterais enfin que le twist final oscille entre le coup de poing à l'estomac qu'on n'a pas vu venir, et le grand n'importe quoi psycho-analytique de littérature policière (mais ça, ça dépendra de votre humeur de lecteur et/ou de votre aptitude à vous montrer conciliant).
Pas inoubliable, ni incontournable (je ne lis pas suffisamment de polars urbains contemporains pour en juger, je pense), on passe un bon moment de suspense malgré tout et il faut saluer un jeune écrivain français que l'on sent honnête dans sa démarche d'offrir au lecteur, un récit policier d'honnête facture.
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Une découverte ... D'une belle écriture , Jérôme Loubry dépeint bien l'atmosphère de cette ville de Détroit , économiquement sinistrée , où des enfants disparaissent , comme dans cette vieille légende médiévale , enlevés par le Géant de Brume ....Les policiers , Stan et Sarah , tous deux avec leurs fêlures , abîmés par la vie , sont chargés de l'enquête . Une lecture très agréable , mais je trouve le noeud de l'intrigue quand même un peu "tiré par les cheveux " et la fin trop vite expédiée ....
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