Firmin Peyrataud, natif de Saint-Martin-le-château, en Creuse, quitte le domaine familial lors de la Révolution française. Il s'engage dans l'armée, il est enrôlé dans le régiment du Général
Bonaparte. Il suit l'Empereur et participe à toutes les campagnes de ce dernier. Il quitte l'armée à l'âge de trente ans, nanti d'un décret impérial l'autorisant à construire un moulin sur la Maulde, au lieu-dit Les Roches.
Cent cinquante ans plus tard, Albert Peyrataud, un de ses descendant du grognard, prend possession du moulin et poursuit l'activité de son ancêtre. Il traverse la première guerre mondiale et assiste à l'industrialisation, au machinisme, à la mécanisation des divers métiers, en un mot, au progrès et à l'amélioration de la vie rurale et au bien-être de cette population. La terre limousine est pauvre. Albert vend son moulin creusois et va s'installer à Saint-Pierre-sur-Briance, en Haute-Vienne (Cette commune n'existe pas, création de l'auteur, mais pour les initiées, il s'agit de la commune
De Saint-Paul, couramment appelé Saint-Paul-d'Eyjeaux). Il va poursuivre l'activité de ses aïeux. Il fonde une famille. Il a deux enfants, Pierre et Manon. Manon est une brillante élève; elle fréquente l'école Supérieure de Saint-Léonard-de-Noblat. Elle adhère aux idées de
Charles Maurras,
Drieu La Rochelle, Céline et
Robert Brasillach. La deuxième guerre mondiale éclate. le gouvernement de Vichy se dévoue à Hitler. Pierre s'engage dans la Résistance. Manon , sa soeur, devient secrétaire principale du camp d'internement sis sur la commune
De Saint-Pierre. Elle va vite gravir les échelons de la Milice...
Nous assistons à de nombreuses actions menées par les divers maquis de la région. Nous côtoyons les grands noms de la résistance locale : Michelet, Jean Lurçat, Max Levy, le médecin de Jacques Duclos. de nombreux juifs appartiennent aux divers réseaux. Tous sont opposés au régime nazi et à sa milice et agissent pour stopper l'avancée des forces allemandes et de leurs serviteurs. Sous nos yeux, l'Armée secrète, les Francs-Tireurs, les Francs-Tireurs Partisans, s'organisent, agissent dans l'ombre et avec leurs escarmouches, leurs attentats, leurs enlèvements, retardent l'avancée des troupes occupantes. Les actions des divers réseaux, tel que Combat, Libération, tant en Limousin, qu'en Charente, dans le Lot, en Auvergne, en Creuse sont portées à notre connaissance. Nous vivons l'angoisse de tous ces jeunes qui ont sacrifié leur vie afin que nous conservions notre liberté. J'ai identifié un certain nombre de résistants que j'ai fréquentés au cours de mon activité, tels que l'Abbé Varnoux,
Georges Guingouin, Alphonse Denis (qui deviendra député de la Haute-Vienne, ceux du maquis de Gramont,etc.. Je ne peux pas tous les citer, pardon,,je risque d'en oublier et ma mémoire est fragile
Dans ce roman,
Pierre Louty narre une histoire de famille déchirée par la guerre. La terreur fasciste règne sur la région et des jeunes se lèvent en masse pour la contrer. Nous devons les remercier pour leurs actions, leur courage, leur bravoure. Merci du fond du coeur de nous avoir sorti des griffes d'Hitler. c'est une belle rétrospective de ce combat qui a ébranlé notre pays. Aurions-nous été aussi valeureux que tous ces hommes et ses femmes qui ont osé porter les armes contre les envahisseurs. Encore une fois merci à tous. Nous avons un bon roman régional qui remet les évènements tragiques en mémoire.
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