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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
«Madame Bishop, avez-vous déjà entendu parler de Misquamacus ? C'était l'grand sage des Wampanaug. J'ai entendu mon grand-père en causer. C'en était trop pour qu'il n'y ait pas au moins une part de légende.»

C'est mon premier livre de Lovecraft, il est écrit en co-écriture avec Delerth. Il se lit facilement pour une débutante. Ce roman-là m'est référé par Masterton, à la fin de son entrevue, dans son livre numérique de «Manitou», tome 1. Cet auteur aussi vanté par «AlbertHenri» alors j'ai décidé d'élargir ma culture littéraire. C'est une belle découverte, une histoire bien ficelée qui capte l'attention du lecteur…



Envoûtement, Énigmatique, Ténébreux



L'histoire se résume alors en trois parties :
- La forêt de Billington, la première partie.
- Le manuscrit de Stephen Bates, la deuxième partie.
- Le récit de Winfield Philips, la troisième partie.

C'est un peu difficile pour moi d'expliquer mon ressenti, c'est ma première lecture. C'est une histoire qui se passe vers les années 1921, voilà pourquoi son écriture est ardue et son langage n'est pas toujours familier à mes yeux. Je trouve que le livre est bien construit, les parties sont bien divisées, les chapitres ne sont pas trop longs et c'est quand même facile à suivre.

Angoissant, Menaçant, Hallucinant



Au cours de ma lecture, je suis vite captivée par «l'histoire de la Forêt de Bellington» (la première partie.) On rencontre Dewart qui lit des récits écrits par des ancêtres. Il veut en savoir plus sur les Indiens, sur les légendes de l'époque. Il y fait sa petite enquête. Je suis très attentivement lorsqu'il aborde le sujet du vieux sorcier «Misquamacus». L'histoire se place, les sujets sont bien amenés ainsi que les odeurs qui s'y dégagent.
Ensuite, je suis vite intriguée par le récit du «Manuscrit de Stephen Bates» (la deuxième partie.) La narration est différente, elle est racontée à la deuxième personne. On suit alors Stephen avec son cousin. On voit qu'il se questionne beaucoup quand il aperçoit quelque chose d'étrange. On perçoit très bien les odeurs, les sons, la musique. Tu sens qu'il a peur, il ressent constamment une ombre derrière lui et il se méfie de l'identité de son cousin. Il essaie d'en découvrir le mystère.
Pour finir, je suis moins intéressée par le «récit de Winfield Philips» (la troisième partie.) C'est l'histoire d'un ancêtre qui dit avoir vu le diable. Il aborde ici le sujet tel que la sorcellerie, il explique qui était les Grands Anciens, il mentionne également le Necronomicon, le Grand Cthulhu, et aussi pleins d'autres thèmes. Il y a un livre qui se nomme : «Des sortilèges Diaboliques de Démons aux Formes Inhumaines». Je trouve que la finale est bien et la poésie dans ce cadre est à sa place. Je n'ai pas tout retenu car il y a beaucoup d'éléments qui sont pris dans le contexte lors de la discussion.



Ce que je retiens le plus, j'ai beaucoup aimé me retrouver dans cet univers à la fois mystérieux, dans un environnement inquiétant, et au coeur de la forêt obscure.
Au fil des pages, je reconnais déjà les odeurs, je suis souvent sur le qui-vive lorsque j'entends des bruits différents. Je me suis souvent demandé: «Est-ce que c'est la vérité qui se cache vraiment dans les livres chez nos ancêtres ?»
Et plus que tout, je ressentais souvent un ombre qui épie ou une créature qui se cache, est-ce que c'est réel ou est-ce que c'est notre imagination ?



Quelques phrases qui piquent la curiosité, je les rajoute :
- «La fenêtre est étrange, le verre différent - elle a été conçue ainsi, c'est évident.»
- «Vous pensez à une influence alors - du Dehors. de quelle nature ?»
- «Au-dehors, car Elle ne peut venir sans être appelée.»
- «Just' par-ci, par-là, quèqu'chose drôle, tout comme si qu'les empreintes z'avaient été effacées, pour qu'personne y voye.»

Pour terminer, le livre le «Rôdeur sur le seuil» m'a laissé une très belle impression et je suis même prête à recommencer l'aventure… C'est vrai, une lecture commune s'en vient bientôt avec un ami Babelio. (Walktapus) -)
C'est une lecture où j'ai pris plaisir à retourner à chaque fois. Je ne connaissais pas l'auteur, que j'ai découvert avec joie. J'ai apprécié beaucoup l'énigme autour de la forêt et de ses ancêtres. Je me suis laissé happée par les odeurs, je me suis laissé envelopper par les senteurs et tu te laisses entraîner par le mystère. Tu flaires aussi le danger qui rôde aux alentours.
Je trouve qu'il y a une belle prose, les détails sont bien décrits, les descriptions sont bien choisies. Dans le récit, l'imaginaire, les frayeurs et les créatures détiennent une bonne place. Je déclare donc que les trois récits ne sont pas ennuyants, ils se lisent bien et on veut toujours savoir ce qu'il va arriver. Je remarque qu'il y a peu de répétitions et de longueurs. On ne peut pas tout retenir des thèmes assemblés mais le contenu reste pertinent dans son ensemble.
Pour une débutante comme moi, je me suis vite retrouvée à mon aise et je suis prête à recommencer bientôt.
Encore une fois, je ne vois plus le «Seuil» de la même façon et j'ajouterais : «Les livres servent à faire rêver et aussi à nous mettre en garde» Je suis tout à fait d'accord, n'est-ce pas ?

Isabelle
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Je viens de relire avec beaucoup de plaisir le rôdeur devant le seuil.
On retrouve ici de nombreux thèmes de Lovecraft, l'histoire se déroule près d'Arkham, où de vagues cousins de Cthullhu et Dagon, de grands Anciens, semblent vouloir se remanifester quand un descendant de la famille Billington revient dans la propriété familiale, inoccupée depuis une centaine d'années. C'est du Lovecraft, donc on devine que ça ne va pas forcément bien se passer....
Ce roman est attribué à Lovecraft mais publié après sa mort, il porte visiblement la patte d'August Derleth (autre écrivain américain et grand admirateur du Maître), il est d'ailleurs cité comme co-auteur dans mon édition. N'étant pas une puriste lovecraftienne, ça ne m'a pas trop gênée.

Qui plus est, on peut très bien lire ce récit sans avoir jamais rien lu de Lovecraft, car tout est très bien expliqué. Mais pour un premier contact avec cet écrivain hors du commun, il vaut mieux lire quelque chose de plus pur (comprendre sans ajout par quelqu'un d'autre) comme par exemple le cauchemar d'Innsmouth.

Challenge solidaire 2021
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Il y a quelques mois, sur un marché, une personne vendait plusieurs livres pour 1€ seulement et il faut dire que je regardais sans vraiment me dire que j'allais trouver quelque chose d'intéressant et pourtant… Mon cher et tendre m'a tendu ce livre « le rôdeur devant le seuil ». En petite inculte, je lui ai demandé ce que c'était et de là il m'a répondu que ça devrait me plaire et que c'était un écrivain reconnus pour ses écrits. Je me suis dit que pour 1€, je n'allais pas me ruiner.
Depuis cette découverte, je ne me passe plus de l'univers de H.P. Lovecraft. Cthulhu, Dagon et bien d'autres encore. Des monstres tout aussi étranges les uns que les autres.
Dans une prochaine rubrique, je parlerai plus en détail de l'écrivain Lovecraft et de son univers.

Revenons donc à ce livre. Il a été écrit avec la collaboration de Derleth, un de ses plus grands amis et collaborateur. Qui, d'ailleurs, ne rencontrera jamais, mais collaboreront par lettre. Il y a beaucoup de questionnement sur ce roman vis-à-vis de Derleth et Lovecraft. Apparemment, il ne viendrait pas vraiment de Lovecraft, mais serait l'oeuvre de Derleth lui seul (L'histoire a été écrite 8 ans après la mort de Lovecraft). Il n'y a pas que ça non plus, apparemment la vraie raison est que ce roman viendrai des notes de Lovecraft lui-même et Derleth aurai finit de l'écrire. Mais je ne vais pas m'aventurer dans ce débat. Qu'il soit de Lovecraft à 100% ou non, j'ai apprécié ma lecture.

Il est découpé en trois parties et est raconter par trois personnages différents. En premier lieu, la forêt de Billington, cette partie pose les bases et l'intrigue de l'histoire. La deuxième partie est raconter à la première personne et celle-ci nous raconte ce qu'elle voit, apprend, etc. sur les faits étranges qui se passe dans la forêt et la troisième partie est le récit d'un personnage qu'on rencontrera bien plus tard et qui terminera l'histoire.

C'est une lecture que j'ai pas mal apprécié. L'ambiance est angoissante, on se sent mal à l'aise face aux faits étranges qui s'y passe.
Petit bémol, il y a beaucoup d'éléments à assimiler et certaines phrases sont assez longues et lourdes. Mais dans l'ensemble, c'est pas mal.

Il ne me reste plus qu'à m'aventurer dans les autres écrits de Lovecraft pour en apprendre davantage. Sachant que son univers est riche et passionnant.
Lien : http://lightsbook.wordpress...
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Superbe livre comme toujours avec cet auteur dans son style habituel et tres personnel ! Ecrire a sans doute ete pour l'auteur la facon d'exorciser ses propres cauchemars et quelque part de se guerir de ses peurs profondement enracinés: Bref cette oeuvre est unique et les restera pour toujours d'ou l'interet encore plus fort de decouvrir cet univers !














































































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Je suis mitigé, c'est le terme qui me vient à l'esprit lorsque je repense à ce bouquin. Lovecraft à un style difficile à entamé, c'est un auteur qui base son horreur sur les dégâts que pourraient causés la vérité. Vérité sur l'indicible, ce que la science n'explique pas et si elle venait à l'expliquer, la folie consumera l'être qui cherchait réponse de son plein gré ou non.
La séquençage du roman est simpliste mais efficace dans l'atteinte de son objectifs.
On commence sous le regard de la victime, la mise en place est peu intéressante et même à deux doigts d'être lassante. Cependant, elle trouve son utilité dans le chapitre suivant, le regard du témoin. J'ai senti une certaine frayeur parcourir mon esprit, une froideur chatouillant mon échine, dans le pire sens du terme.
J'ai compris ce que signifiait l'horreur dans la littérature et la puissance des mots, j'ai dû lire avec un plaisir immense 100 pages et sans lâcher prise.
Malheureusement le soufflet retombe a la suite du troisième et dernier chapitre, le regard du sauveur qui, malgré un départ explicatif très instructif sur l'univers Lovecraftien, perd en puissance et s'offre un final quelque peut déplorable. Peut être a cause de sa séquence précédente qui offre un moment d'extase considérable pour tout débutant de cet univers.
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