Mon modeste avis suite à cette lecture va trancher avec la majorité de critiques positives qui sont publiées ici à son égard.
Je n'ai tout simplement pas été transcendé par cette lecture, qui aura été très éprouvante sur la fin par ailleurs.
Ce n'est pas tant le roman qui en est la cause seule, mais je pourrais expliquer cela par ma toute petite expérience de lecture ainsi que la façon dont j'ai appréhendé ce livre.
En effet, ce n'est pas une lecture que je recommanderai à des néophytes. Elle est très dense (ce qui est prouvé par le fait d'écrire 550 pages sur une seule journée, même si des détails antérieurs s'y ajoutent). L'auteur a un style très particulier, on retrouve des phrases extrêmement longues, des propos qui sans cessent dérivent sur d'autres propos. Pour le coup, on retrouve le lien avec le personnage principal, qui représente un peu son écrivain, qui sont tout deux alcooliques.
Je parlais précédemment de la façon dont j'ai appréhendé cette lecture. Je l'ai ouvert et lu tel un roman, hors sa construction ainsi que son style ne sont pas ceux d'un roman "classique". Des retours que j'ai pu voir, il vaut mieux y accéder en la prenant comme une très longue poésie, une sorte de mélodie.
Avec moi ça n'a pas prit, je retiens cependant quelques passages touchants, que ce soit pour Geoffrey Firmin, Hugh, Yvonne. L'auteur a bien retranscrit l'atmosphère étouffante, tragique de cette histoire.
Pour conclure, une lecture que je recommande à des lecteurs confirmés, adeptes de poésie et "d'envolé lyriques".
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Attention chef d'oeuvre. Amour inconditionnel VS Mezcal... Si vous avez beaucoup aimé et beaucoup aimé boire ce livre est fait pour vous, c'est trouble et c'est beau.
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Abandon par ko dit-on en compétition et c'est bien toute ma pensée résumée ainsi.
Insoutenables ces délires alcooliques d'un homme qui se complaît, se vautre dans sa morbidité.
Si, effectivement, ce livre a tout d'un chef-d'oeuvre exigeant, magistral, pour autant j'ai décidé d'arrêter cette lecture mais, peut-être, y reviendrais-je plus tard.
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Ayant fini par renoncer á poursuivre la lecture, il nous est difficile de comprendre l'étrange renommée de ce livre: une histoire de personnages qui semblent décadents (n'ayant pas été jusqu'á la fin, cette idée reste á confirmer) dans un décor démoralisant.
Alors pourquoi écrire un commentaire ? Il est exceptionnel que nous abandonnions une lecture et il est alors difficile de lutter contre un sentiment de frustration exacerbé par la profonde connaissance dont nous disposons du contexte de ce pays fascinant qu'est le Mexique qui, c'est vrai, fut le refuge des paumé/es mais aussi des opprimé/es, des rëveurs et de personnages épris de liberté.
Mais ce pays a profondément changé depuis et n'est plus celui de Lowry si tant est qu'il fut tel qu'il le décrit.
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Je n'arrive pas à comprendre les excellentes critiques de ce soi-disant chef-d'oeuvre.
Le récit se déroule sur une seule journée, celle du retour de la femme du Consul, le héros de l'histoire.
Les phrases sont d'une longueur affolante, se traînant comme se traîne le récit qui est long et lent.
Nous suivons donc ce Consul totalement alcoolique; ses pensées et paroles sans queue ni tête m'ont laissées vide.
Je suis une grosse lectrice et cela faisait au moins 5 ans que je n'avais pas été au bout d'un livre…
Celui-ci m'a ennuyée au plus au point.
Passez votre chemin !
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Une grande histoire d'amour et d'alcool, l'une étant bien sûr rongée par l'autre, oeuvre d'un homme honnête , alcoolique évidemment, souffrant mille maux lui aussi, ayant remis x fois l'ouvrage sur le métier (manuscrit perdu, brûlé...)
Unité de temps et de lieu mais traversée de souvenirs, de regrets, récit conté d'un trait classique où Geoffrey, l'incapable, l'épave perdue dans une ville du Mexique reçoit Yvonne, sa femme, revenue pour être gardée par lui. Yvonne adultérine mais innocente tentant de faire face à ces cataractes de tequilas, de mescals et autre whiskys ingurgitées par son mari, imbibant ses yeux, son cerveau et jusqu'à notre lecture. Journée d'une dernière chance, longue, complexe, indécise, sinusoïdale, ondulante, allant et revenant, restituée par un style qui lui est semblable, propice à perdre le lecteur dans une forêt de pensées, de monologues et de dialogues, ritournelles indispensables à l'avancée des choses.
Le décor : une petite ville mexicaine où se joue toute la pièce, écrasée sous les deux volcans mâle et femelle aux noms imprononçables, terre aux vieux murs décrépis, parsemée de cantinas, tantôt sèche et aride, fânée, poussiéreuse, tantôt plus dense, ombragée, peuplée d'êtres insignifiants, mexicains, expatriés, simples silhouettes vues en ombres chinoises sauf peut-être Hugh, le demi-frère cadet de Geoffrey jouant sa trouble partie avec Yvonne.
On peut renoncer au roman, c'est licite (trop long, trop lent, trop hésitant) ou y pénétrer et se laisser happer par la gueule du labyrinthe dont alors sûrement on ne sortira pas indemne.
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je pense que ce roman a été écrit sciemment par l'auteur afin qu'il doive être lu deux fois - à la suite immédiate si possible - pour être bien compris et apprécié. Je n'ai relu que le premier chapitre une deuxième fois...Lecture difficile donc mais magnifique
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Un récit qui m'a marquée...
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