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sur 605 notes
Tout comme Voyage au bout de la nuit de Céline, Au-dessous du volcan de Malcolm Lowry est un hommage stylistique à la cruauté et à la brutalité des chemins tortueux, ou au contraire limpides, que certains d'entre nous empruntons. de l'alcool du consul aux idées de Hugh, en passant par l'engagement sans faille d'Yvonne, à la limite de la résistance, nous invitent à la contemplation et la réflexion.

L'alcool du consul est le fil conducteur du récit. Il marque les étapes de sa vie et, par réaction, les décisions des autres personnages. A chacune de ses consommations, de ses abus, il franchit une étape ; marquée par des lieux et de nouveaux éléments de réflexion qui conduisent à des décisions, souvent tragiques.

Les références de Geoffrey Firmin (le consul) aux « types à idées », basées sur l'amertume et le scepticisme, commencent par un oiseau, décrit comme solitaire et ayant besoin de temps et d'espace pour réfléchir. Elles alimentent la progression des personnages, jusqu'à les pousser dans leur retranchement et les inciter à aller au bout du sens qu'ils ont souhaité donner à leur vie.

J'ai beaucoup aimé ce roman. Mon chemin se reflète dans celui des personnages. Réfléchir, toujours réfléchir pour mener sa vie au mieux, en restant fidèle à ses idées. M. Lowry rend le spectacle de la cruauté si authentique et attirant, qu'il devient addictif.
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Je n'ai pas aimé. C'est tout. Je retire de ma liste.
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Je suis en deuxième année de Droit. J'ai pris l'année en cours car je me suis autorisé une traversée de l'Atlantique à la voile avant de poursuivre mes études.
Avec mon père, nous avons cherché un appartement à Montpellier, et le seul que nous avons trouvé est au plan Cabanne, dans un quartier aujourd'hui totalement maghrébin mais qui, à l'époque, commence déjà à le devenir.
Le studio est simple, pas très propre.
Un ami m'a prêté le "Volcan" comme on se passe un morceau de shit sous le manteau. C'est l'édition Folio du début avec "La Despedida" sur la couverture, les deux volcans qui se séparent comme un coeur.
Je vais passer trois jours enfermé dans ma chambre d'étudiant avec ce livre. Sans sauter une page. Je pleure et je tremble à (presque) toutes les pages. Je n'arrive pas à sortir car dès que je le pose, le livre me regarde. Je suis envoûté par le Consul, Yvonne et Hugh. A la fin, c'est moi qui bascule dans la barranca avec Geoffrey Firmin et le cadavre du chien paria que l'on jette après le sien.
Quelques années plus tard, un soir, dans le carré d'un voilier, je lis à un ami cher des passages du Volcan. "Devant eux, allait la seule chose vivante qui prît part à leur pélerinage, le chien ..." etc.
Au dessous du Volcan est l'un des plus grands romans de la littérature mondiale. Tout simplement. Jamais Lowry n'a réussi à écrire quelque chose d'aussi fort sinon, peut-être, une nouvelle incroyable qui s'appelle "Le Chemin de la Source".
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J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire, le style en est compliqué par l'usage abondant d'un vocabulaire riche, de longues phrases qui semblent interminables mais surtout par de larges circonvolutions qui rendent la lecture difficile. L'avancée dans l'histoire est très lente. J'ai persisté jusqu'à la page 187 et j'ai fini par craquer, j'ai avancé de quelques chapitres afin de découvrir le devenir des personnages le Consul alcoolique, sa femme Yvonne, son demi-frère, le docteur, la ville Quauhnahuac, elle-même, située sous deux volcans.
A la fin de l'oeuvre, figure une lettre de l'auteur à son éditeur au sujet de modifications qu'il refuse. Cette lettre explique son roman, explique qu'il l'a écrit musicalement comme Flaubert en lisant à voix haute son récit au fur et à mesure de l'écriture, il nous explique comment et quand il a conçu son oeuvre, écrit les chapitres. Il nous explique toute la symbolique sous-jacente.
Le traducteur a fait un excellent travail pour reproduire la noirceur, le puits sans fonds de l'addiction alcoolique du Consul Geoffrey Firmin, l'histoire d'amour avec Yvonne, la description de la ville. Mais lire à haute voix cette traduction en français donne t'il la même chose, la même musicalité qu'en anglais ?

C'est de la haute littérature, une littérature pour les élites et qui m'a laissé au bord du chemin. C'est tellement rempli de symbole, que je n'ai pas compris l'allégorie qui décrit la mort d'Yvonne. Je n'ai pas accroché du tout et j'ai laissé tomber sa lecture ce qui ne m'arrive pas souvent pourtant mais là c'est trop, cela me dépasse. Je ne connaissais pas Malcom Lowry et je reste indécise, vais-je tenter un autre roman pour mieux entrer dans son univers ?
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Un roman brûlant, envoûtant - tout simplement superbe. A lire absolument dans la magnifique traduction de Jacques Darras (disponible dans la collection Les Cahiers rouges des éditions du Seuil), et non dans la première traduction (Folio), démonstrative et qui "en rajoute" par rapport au texte original.
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A-t-on le droit de dire combien l'on a souffert à la lecture d'un tel livre culte? Oui, ce fut une épreuve.
Au Mexique, Yvonne, la femme du Consul, est partie. Elle revient un an plus tard: l'homme est perdu dans l'alcool.
On ne saura jamais s'il reste de l'amour, tout sera équivoque et rien ne sera possible puisque ce vice est en train de détruire la vie du Consul, et tout le reste: sa flamboyance perdue, ses amours, ses amitiés, ses projets.
Yvonne passera outre, dans la mesure du possible. Mais ce n'est pas possible.
On sait que ce livre est en bonne partie autobiographique. Cela renforce son intérêt. Mais, avis à ceux qui se hardiront à entamer ses 600 pages: courage! La pente du volcan est raide!
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Ce roman m'a semblé presque illisible. J'ai tenté deux fois sa lecture et, à chaque fois, je me suis perdu dedans: je ne suis pas parvenu à le lire continûment et j'ai stoppé avant la fin. Il se trouve que j'ai vu le film éponyme de John Huston (1984) qui n'est, certes, pas un navet – c'est lui seul qui m'a permis de saisir l'évolution et le destin du personnage principal, un ancien consul alcoolique et séparé de sa femme, qui est plongé dans le désespoir. Le jour de la fête de morts, il erre dans la ville mexicaine de Cuernavaca, ivre. Il continue à vaguement espérer… quoi ? un miracle qui le sauverait de sa déchéance ?
A titre personnel, je suis sans indulgence pour les alcooliques. A priori j'avais donc peu de chances d'avoir de l'empathie pour le personnage principal. Le sujet m'a semblé désespérant et très pénible. Mais c'est surtout l'écriture de l'auteur qui m'a dégoûté du roman. C'est une lecture trop difficile pour moi.
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Livre plein de symboles à lire et à relire pour en saisir les multiples sens cachés. Aucune phrase n'est là par hasard. On peut aborder ce livre de plusieurs façons : de la plus superficielle à la plus profonde en cherchant les innombrables références d'un chapitre à un autre. le roman est construit sur le principe de la roue et arrivé au douzième et dernier chapitre je n'ai qu'une envie : relire le premier chapitre.
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Un chef d'oeuvre. Chut !
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La quatrième de couverture reprend une critique (de je ne sais plus qui) : "un roman comme il n'en existe pas dix dans un siècle !".
Eh bien j'ai envie de dire : tant mieux !
Bien sûr je ne parle qu'en mon nom et je ne veux ôter le plaisir de lire ce livre à quiconque, mais force est d'avouer que je n'ai pas réussi à le lire. Je me suis forcé à passer le premier chapitre et les 100 premières pages mais ai définitivement abandonné à la page 142 ...
Je ne pourrais critiquer le message ou l'histoire ou l'ambiance, ou quoi que ce soit d'autre, positivement ou négativement, le style de l'écriture m'en a totalement empêché.
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