Je n'ai pas accroché, l'histoire et les personnages m'ont ennuyée. Dommage, les souvenirs d'une vieille dame, le côté vintage avaient tout pour me plaire.
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J'ai plus à dire sur un livre très moyennement apprécié que sur un "archi enthousiasmant"... c'est dommage, mais je me lance.
D'abord, la couleur, le titre, j'y vois une usurpation, un coup publicitaire (le petit livre rouge entre autres), ensuite rouge, j'aurais dit noir puisqu'on y parle surtout de la maladie, de la vieillesse et de la mort.
Ce petit carnet qui au début de l'histoire est plutôt intéressant va se perdre rapidement dans les méandres du mélodrame du livre et il n'a plus beaucoup d'intérêt.
D'autant qu'au final il a concerné combien de personnes ? moins d'une dizaine, et encore, certaines n'y ont jamais été inscrites, donc le prétexte disparaît très vite et c'est bien dommage.
Mais en même temps, c'est en fait toute la problématique de ce livre... un truc intéressant, accrocheur et pfouitt, disparu et on passe à un autre truc.
Truc cela veut dire un sujet, mais il n'est tellement pas abordé que "sujet" est déjà un bien gros mot.
Alors qu'est-ce qui m'a plu dans cette lecture ?
quelques pages sur la relation de la vieille dame et ses auxiliaires de vie et le comportement de ces dernières ; la décrépitude ; le corps qui abandonne ; et la nécessité de transmettre... de beaux sujets, mais ici abordés superficiellement et noyés dans des mélodrames, des histoires de famille, d'amour incompréhensibles tant elles sont invraisemblables. Hors quelques pages, l'écriture (pour faire jeune ? alerte ? moderne ? ou simplement commercial !) est d'une facilité, d'une simplicité... un style de journaliste pressé.
Et j'ajouterai que cela m'agace que ces journalistes pressés se prennent pour des écrivains de grands fonds... se reporter à mes citations pour comprendre en quoi ce que cet auteur est un écrivain ou pas...
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Aïe ...
Comment faire un retour sur un livre bien plébiscité, quand votre avis est mitigé.
Le sujet était intéressant et la trame prometteuse. Rien de tel qu?un carnet d?adresse pour faire émerger les souvenirs. La toile de fond, la période ... il y avait tout, mais je suis restée sur ma faim.
L?auteur survole tout, hormis la période parisienne qui est d?ailleurs la seule qui soit un peu plus fouillée.
Le reste est plat et sans style. À la limite de l?ennui.
Un joli morceau de guimauve.
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Un livre qui se lit facilement, mais qui me semble manquer de profondeur et d'épaisseur.
J'ai surtout aimé les passages où l'on découvre Doris - dame âgée et solitaire, dont les journées sont rythmées par les visites des aides ménagères, et l'univers se réduit à un petit appartement.
J'ai moins aimé naviguer dans les souvenir d'une vie aussi improbable qu'incroyable.
Trop de bon sentiments pour moi.
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Ce livre, présenté comme un phénomène de l'auto-édition ayant connu un succès retentissant en Suède, m'a vraiment déçue et j'ai eu le plus grand mal à adhérer à l'histoire.
Une vieille dame au seuil de la mort, égrène ses souvenirs en feuilletant un carnet d'adresses à couverture rouge sur lequel figurent les noms des personnes qui ont compté dans sa vie. La plupart d'entre elles sont décédées et pour écouter le récit de sa vie, il ne reste que Jenny sa petite-nièce qui vit aux Etats Unis avec laquelle elle communique par le biais de Skype ( remarque préliminaire : les vieilles dames suédoises, même âgées de 96 ans sont diablement rompues aux techniques numériques !)
Pour Jenny, Doris, l'héroïne, va raconter sa vie bien remplie en commençant par son enfance quand elle a été chassée de Suède par une mère qui ne pouvait assumer sa subsistance depuis que le chef de famille était mort.
Doris deviendra donc domestique puis à la faveur d'une rencontre parisienne, mannequin pour de prestigieuses maisons de couture.
Tombée follement amoureuse d'un américain, elle partira avec sa jeune soeur pour les Etats Unis où ne l'attendront que d'amères désillusions et elle devra revenir en Europe pendant la seconde guerre mondiale, à la recherche d'un bonheur perdu.
Il ne lui restera pour embellir sa vie que la petite Jenny abandonnée par sa mère, qu'elle va recueillir et élever.
C'est cette jeune femme qui se précipitera bien des années plus tard à son chevet, quand elle sera à l'article de la mort.
Je n'ai pas été séduite, mais alors pas du tout, par la fin de ce roman qui permet à la mourante une improbable rencontre par le biais de Skype. Ce passage du livre , pétri d'invraisemblances et dégoulinant d'une guimauve de bons sentiments ne m'a même pas émue tant les ficelles utilisées par l'auteur pour parvenir à l'effet escompté sont énormes.
Les épisodes de la vie de Doris à Paris dans les années 20 et 30, puis aux Etats Unis et en Grande Bretagne pendant la seconde guerre mondiale, sont tellement peu documentés au niveau historique que le contexte donne une impression de survol des époques sans aucun intérêt.
Les seuls passages qui m'ont paru crédibles sont ceux qui concernent les angoisses de Doris confrontée à sa déchéance physique et à sa dépendance à l'égard du personnel soignant pas toujours particulièrement à l'écoute de ses besoins. Là, on rentre dans un vécu intime et poignant qui est loin d'être joyeux et qui ne constitue pas vraiment une perspective agréable pour le lecteur qui avance en âge, et se sent donc plus personnellement concerné .
Serait-ce pour cette raison que je n'ai pas aimé ce livre ? Ou mon niveau d'exigence littéraire me conduirait-il à juger sévèrement les romans qui surfent sur cette vague de fond qui exploite le fossé générationnel en présentant des couples idéalisés grand-mère/jeune femme adulte avec un côté fusionnel qui en dit long sur les carences affectives que ces récits sont censés combler ?
Il me faudra poursuivre encore plus loin ma recherche de l'originalité dans le roman contemporain ....
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