AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782923335254
Editions au Carré (01/11/2010)
4.36/5   22 notes
Résumé :
Si vous deviez vous procurer un seul ouvrage sur le stress, le voici ! Quel que soit votre occupation, votre style de vie ou votre âge, vous y trouverez votre profit.
-Paule Genest, Genest|médiaconseil

Ce livre m'a vivement impressionné. Essentiel pour les gestionnaires qui découvriront les conséquences néfastes du stress chez leurs employés, et la façon de les aider.
-Denis Gauthier, premier vice-président et directeur national, Fina... >Voir plus
Que lire après Par amour du stressVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique


J'aime lire la psychologie, c'est un domaine qui m'a toujours intéressé. Grâce à «Prudence», elle me fait découvrir le livre «Par amour du stress.» Je crois que c'est un livre à mettre entre toutes les mains, c'est un outil qu'on doit avoir chez soi.



Une note sur l'auteure :
«Sonia Lupien Ph. D, elle est professeure titulaire au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal. Elle a fondé et dirige le Centre d'études sur le stress humain.»

L'auteure Sonia Lupien commence son livre, en nous interrogeant sur le stress. Elle va directement au coeur du sujet. Dès le départ, elle nous amène le résultat d'un sondage. Elle se rend dans un centre commercial avec son équipe. Elle va interroger les gens et elle pose trois questions aux 100 premières personnes arrivées :
- Savez-vous ce qu'est le stress ?
- Qu'est-ce que le stress ?
- Quel groupe, selon vous, est le plus stressé ?

C'est ainsi qu'elle débute son livre, le stress est un sujet qui touche tous les groupes d'âge. Est-ce que vous vous êtes déjà arrêté en vous questionnant et en réfléchissant sur le sujet ?

Qu'est-ce qu'on retrouve dans ce livre, je vous nomme les grandes lignes:
Première partie :
- Qu'est-ce que le stress ?
Deuxième partie :
- Les effets du stress sur le corps et le cerveau.
Annexe 1
- L'histoire de la science du stress.
Annexe 2
- Référence citées dans le texte.



À propos de son livre, je suis ravie car j'ai approfondi un peu plus sur ce sujet qui est à la fois captivant, vaste et complexe. Je crois que c'est un livre qui est accessible à tous, car elle mentionne toujours dans ses exemples, les trois groupes d'âge : les enfants, les adultes et les personnes âgées.
L'auteure Sonia Lupien nous offre vraiment un outil, un livre qu'on peut se servir à notre volonté. Je constate qu'elle amène très bien son sujet, elle nous livre là sa théorie, elle se base en même temps sur des recherches, sur des sondages.



Au niveau de l'écriture, on sent que l'auteure est passionnée, elle communique avec enthousiasme les thèmes qui lui tiennent à coeur. À ma grande surprise, je suis ravie de découvrir son livre avec plaisir. C'est facile à comprendre, ce n'est pas lourd, ni trop complexe. Je vous nomme quelques notions qui captent mon attention :
- Le CINÉ.
- Le stress chronique.
- L'étape du stress aigu.
- À chacun sa personnalité.
- Respiration-Bedon.



Au cours de ma lecture, je suis ravie car c'est un sujet où on ne cesse d'apprendre et où on fait un rappel de nos connaissances. C'est un livre où tu peux choisir ta matière qui t'intéresse et tu le consultes à ta guise. Je trouve que les chapitres ne sont pas trop longs, le vocabulaire est à portée de tous. On ressent également que l'auteure est très confiante, j'avoue que ça peut peut-être déranger. Elle aborde son sujet avec une aisance et une grande assurance. On y puise également des bonnes informations et à mon avis, elle nous livre une excellente documentation.

Pour terminer, j'en garde une très bonne impression. Qu'on le veuille ou non, le stress fait partie de notre vie, si on n'y prend pas garde, ça nous affecte d'une manière ou d'une autre.
Je remercie Prudence pour cette référence car c'est une lecture qui comble ma curiosité, dans l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          3419
Pour moi c'est la bible en matière de gestion du stress (à compléter par d'autres techniques quand même). Les frais de ports sont très chers si on est en France (le livre n'est édité qu'au Canada) mais je pense que pour les professionnels qui se spécialisent vers la gestion du stress il vaut vraiment le coup. le stress est remis à sa place: c'est avant tout un magnifique moyen de survie, c'est seulement quand il devient chronique qu'il devient toxique mais des moyens existent pour diminuer cette réaction physiologique et s'apaiser.
Commenter  J’apprécie          127
Quelques bonnes informations pertinentes à propos du stress, mais le ton de l'auteure est complètement insupportable, moralisateur, démagogique, voire condescendant. de plus, les "témoignages" psycho pop enlève beaucoup au côté sérieux et scientifique de l'ouvrage.
Commenter  J’apprécie          100

Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Il n’y a pas si longtemps, je me suis retrouvée sur le plateau d’une chaîne télévisée avec un médecin de grande notoriété, auteur d’un livre dans lequel il affirmait qu’avec les 7 ou 12 méthodes qu’il proposait, le lecteur pouvait «guérir son stress». Lorsque l’animateur m’a demandé mon avis sur cette affirmation, j’ai répondu ce que 20 années de recherche scientifique m’avaient appris: le stress n’est pas une maladie et, conséquemment, on ne peut pas en guérir. Le stress est une réaction nécessaire du corps, une réaction qui nous permet de survivre. Donc, si vous éliminez le stress de votre vie, vous êtes mort. J’ai aussi ajouté que de plus en plus, mes collègues et moi qui travaillons sur le stress, nous nous rendons compte que tous ces livres de développement personnel sur le stress qui vous promettent de le gérer, de l’éradiquer, voire de l’anéantir à tout jamais, en appliquant toutes sortes de méthodes tout aussi abracadabrantes les unes que les autres, pourraient, en fait, avoir un effet très néfaste sur votre capacité de contrôler votre stress et ainsi d’expliquer pourquoi tant de gens sont stressés de nos jours. Bref, les supposées cures ne feraient qu’empirer le mal.
Commenter  J’apprécie          40
Mon éditeur devenait impatient à force d’attendre ce livre qui semblait ne jamais devoir se terminer. Comme je m’évertuais à lui expliquer, en plus de mon laboratoire scientifique sur le stress et mon enseignement à l’université, je devais m’occuper des enfants, du foyer, des imprévus, sans compter le temps nécessaire à mes étudiants. Je crois donc être pressée, même très pressée, par le temps. Pourtant, sous cette pression, habituellement, je ne me sens pas stressée. Au contraire, j’adore ce sentiment d’intensité, d’accomplissement, qui accompagne le ficelage d’un dossier, la fin d’une tâche importante ou le succès couronnant la thèse de doctorat d’un étudiant.
Précisons que je suis le genre de personne qui dit 100 mots à la minute, je gesticule constamment et je bouge vite. Je fais tout vite. Tellement, que les gens de mon entourage concluent (et me le disent, bien sûr) que je dois certainement être stressée au maximum. Pourtant, dans le feu de l’action, je ne me sens pas stressée du tout, même si je conçois aisément que ma façon de me comporter puisse, elle, stresser mon entourage… Ce qui est une tout autre histoire!
Un jour, un de mes collègues de recherche et moi avons convenu de faire peindre les murs d’un de nos laboratoires de recherche de couleur orange vif. La majorité des gens qui passaient dans nos locaux s’empressaient de nous dire qu’il fallait vraiment effectuer de la recherche sur le stress pour ignorer que peindre un mur orange vif est tout, sauf zen, ajoutant que cet orange vif allait stresser tous les gens, non seulement dans le laboratoire, mais même ceux qui ne feraient qu’y passer. Ce à quoi je répondais systématiquement qu’il faut vraiment ne pas connaître le stress pour émettre un tel commentaire. Le zen n’est pas l’antistress par excellence et l’antistress infaillible n’existe pas. Vous pouvez bien peindre tous les murs de votre maison d’un beige morne, cela n’éliminera pas le stress qui vous empêche parfois de dormir le soir. J’en suis absolument convaincue, car, moi aussi, comme le reste de l’humanité, il m’arrive que le stress m’assaille et me fasse ruminer de 23 h à 3 h du matin, me laissant impatiente et bourrue le lendemain matin. Lorsque cela arrive, mon stress déborde alors sur mes enfants et mon mari, les laissant pantois devant mes sautes d’humeur.
Commenter  J’apprécie          10
Un jour, j’ai demandé à mon équipe de recherche de m’accompagner à l’extérieur de notre laboratoire pour effectuer un sondage sur «le terrain». Nous nous sommes rendus un samedi midi à un centre commercial fort achalandé. Notre objectif était de poser aux 100 premières personnes rencontrées trois questions, et d’étudier leurs réponses.
La première question posée aux gens était: Savez-vous ce qu’est le stress? Quatre-vingt-dix-neuf personnes ont répondu «oui», la centième étant trop pressée par ses achats pour répondre à notre question! La deuxième question était: Qu’estce que le stress? Les 99 individus nous ont répondu que le stress, c’était la «pression du temps»: on se sent stressé lorsqu’on n’a pas le temps de faire toutes les choses que l’on veut faire, dans le laps de temps que l’on s’est alloué. La dernière question fut: Quel groupe, selon vous, est le plus stressé: les personnes âgées, les enfants ou les adultes? Les 99 nous ont allégrement répondu: «Mais voyons! Ce sont les adultes!»
Cette dernière réponse reflète le bon sens. En effet, si le stress est la conséquence de la pression du temps, il devient évident que les adultes constituent le groupe le plus stressé avec la pression de l’horaire, les 100000 tâches à faire, les enfants à aller chercher à la garderie, le travail qui n’en finit plus, les activités sportives des petits les soirs et les week-ends, les parents âgés dont on doit s’occuper, et j’en passe!
Commenter  J’apprécie          10
La première fonction du cerveau humain n’est pas de remplir un formulaire d’impôts, mais bien de détecter le danger pour que le corps, aiguillonné par une poussée d’adrénaline et de cortisol (les deux principales hormones de stress), puisse réagir efficacement. Le hic, c’est que le cerveau humain ne distingue guère entre le danger suprême qui guettait l’homme préhistorique face à un mammouth qu’il devait abattre pour se nourrir, et la menace que représente pour une personne l’évaluation annuelle que doit lui remettre un patron plus ou moins sympathique. Mammouth ou patron antipathique, pour le cerveau, c’est la même chose: il s’assure que le corps réagit efficacement à la menace.
Commenter  J’apprécie          30
Comme le rôle premier de votre cerveau est de vous sauver la vie, que diriez-vous si j’ajoutais qu’en générant une réponse de stress chaque fois que vous détectez une menace (réelle ou non), votre cerveau croit vraiment vous aider? Et plus encore, si j’affirmais que vous pouvez aider votre cerveau à c om prendre que la situation stressante ou l’élément stressant (le stresseur) qui se trouve devant vous, ce n’est pas un mammouth déchaîné, et qu’une fois cela bien compris, vous verrez diminuer la réaction de stress qui est en train de se produire? Enfin, seriez-vous surpris d’apprendre que de plus en plus de chercheurs dans le domaine du stress commencent sérieusement à penser que si nos enfants sont si stressés de nos jours, c’est parce que nous les surprotégeons, les empêchant ainsi de développer une «résistance au stress»?
Commenter  J’apprécie          20

Video de Sonia Lupien (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sonia Lupien
Moteur de recherche S4, ep 6 (série documentaire canadienne). Vidéo de 27 minutes. "Le stress sans détresse Le mot stress et son concept sont nés à Montréal. Hans Selye est considéré comme le père fondateur de ce concept. Un court aperçu historique des recherches actuelles vous est présenté, ainsi qu'un état des lieux sur les recherches entourant le stress : il est possible d'apprivoiser son stress nous dit cette dernière. Avec Sonia Lupien, professeur à la Faculté de médecine, directrice du Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal et directrice du Centre d'études sur le stress humain, et Robert Gagnon, professeur au Département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal et diplômé de l'Université de Montréal."
+ Lire la suite
autres livres classés : stressVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (91) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
436 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}