Un roman policier dynamique! voici un bon roman policier efficace avec une intrigue qui ne peut pas laisser indifférent: le vol de la Joconde. Non pas celui de 1911 mais un vol contemporain. L'intrigue mêle un oligarque russe sans scrupule, un ministre de l'intérieur pleutre et sans honneur, une détective privé sexy mais qui craque pour un truand, un historien de l'art véreux et un peintre japonais. Un beau mixe qui garantit de passer un bon moment!
Certes, il y a des raccourcis mais on en veut pas à l'auteur car on aime passer du temps avec ses personnages. En outre, d'abord surprise par le style de l'écriture qui au début n'hésite pas à parler directement au lecteur, je l'ai apprécié. Cela donne une sensation de dynamisme. j'ai aussi beaucoup aimé la fin. L'auteur a réussi à me surprendre alors que je pensais l'histoire dénouée.
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e vieux quartier latin des étudiants et des touristes a tout perdu.: son latin, ses étudiants, ses profs, ses facs, ses libraires, ses cinémas et ses bistrots d'étudiants. Il n'a gardé que ses touristes. Et sa force historico-nostalgico-symbolique pour le reste du monde.
Tu sais ce que vaut un pays sans son art? Rien. Zéro, nada. Si la France n'avait pas son art avec un grand A derrière elle, eh bien, elle n'aurait aujourd'hui ni réacteur atomique, ni métro, ni TGV, ni autoroute, ni airbus, ni rien.
Je saute, ça, c'est sûr, je saute, mais au moins je veux finir en beauté, en ayant retrouvé cette putain de bonne femme. Non je parle de la Joconde, avec son visage de pédé et son sourire de travers
La culture d'un pays, avec un grand Q, oui, c'est sa base, son socle. C'est sur cette fondation qu'on bâtit tout le reste.