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EAN : 9782824200682
(01/01/1900)
5/5   1 notes
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cette deuxième chronique met en avant une autre facette de la Chine d'aujourd'hui. Nous allons effectivement nous intéresser à l'ouverture de ce pays, ou plutôt à son attirance pour les Etats-Unis et certains aspects de sa culture. En effet, les Etats-Unis exercent une fascination sur Pékin, qui se prépare à occuper la place de première puissance mondiale.

Cette attirance s'exerce notamment dans le domaine de la culture. Cependant, il semble difficile, pour nous occidentaux, de mener des politiques dirigistes dans ce secteur, et c'est pourtant ce qui est fait grâce à l'établissement de plans quinquennaux.

Cela passe par un partenariat pour la production de dessins animés par une entreprise sino-américaine, avec un objectif : affaiblir les américains en s'unissant avec eux. Il s'agit d'apprendre du maitre pour ensuite le dépasser. En espérant voir la sinisation des prochaines productions cinématographiques.

Cette fascination n'est pas sans méfiance de la part de la Chine dès que l'on sort du domaine de la culture pour approcher la politique et la souveraineté du pays. Washington proclame haut et fort des alliances nouvelles avec l'Asie du Sud-Est, tandis que la poussée chinoise vers l'occident est beaucoup plus discrète.

Ces chroniques nous apportent aussi d'autres éclairages sur la politique. Tandis que nous assimilons les lieux de pouvoirs connus (l'Elysée, le Kremlin, ou la Maison-Blanche) à une relative concentration des pouvoirs et à une personnalisation de la fonction politique, ce n'est absolument pas le cas de la Chine. Là-bas, c'est une cage dorée synonyme de commémoration. le représentant de la Chine incarne son pays, le représente, mais rien de plus. Il n'y a pas de personnalisation de la fonction.

De plus, dans un régime où les organisations politiques sont opaques et éloignées des nôtres, on a tendance à donner une vision binaire des choses, en y associant un jugement moral de type manichéen. le moindre conflit interne dans une province ou au niveau du bureau politique du parti est ainsi analysé par les observateurs (libéraux contre conservateurs…), mais ce n'est pas aussi facilement compréhensible.

Le Guangdong en est l'exemple. Il est dirigé par celui qui sera peut-être un futur membre du comité permanent du bureau politique. Il a libéralisé le système social du Guangdong. Mais peut-il être pour autant perçu comme un démocrate ?
Cette province du sud-est de la Chine connait de très grandes inégalités sociales, et rien n'a été fait pour les combler. C'est aussi la région où a récemment eu lieu des récentes grèves, protestations et séquestrations de dirigeants d'entreprises. La province la plus ouverte du pays, ouverte aux capitaux étrangers est aussi celle qui a le plus de mal à partager. le Guangdong n'est pas un modèle démocratique.

A la lecture de ces chroniques de janvier et de février, je m'interroge sur la considération de l'auteur. Comment est-il perçu par la Chine ? Comment est interprétée la publication de ces révélations ? Il faut aussi se poser la question de l'objectivité des écrits, ce qui pousse un auteur à écrire. le fait-il parce qu'il est loin de la Chine, pourquoi est-il parti ? Cela donne envie d'en connaitre davantage sur lui.
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