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4,22

sur 4419 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un abandon et une grosse déception pour moi.

L'histoire est sans queue ni tête et ne mène à rien, c'est cousu de fil blanc pour que la romance apparaisse comme un cheveu sur la soupe.
Cette histoire de malédiction est de plus particulièrement mal amenée et ne sert à rien dans le développement de l'histoire.

L'héroïne est absolument insupportable, elle se veut forte et rebelle mais elle est surtout idiote, irréfléchie et avec des sautes d'humeurs impressionnantes et totalement inutiles. Elle est toujours en mode "moi je, moi je", les autres n'existent que pour les critiquer.
Tamlin n'est la que pour être le beau mec musclé de l'histoire.

Et la plume...je ne sais pas si c'est l'auteur ou la traduction mais il y a un gros problème. Des fautes, des répétitions à tout va et des tournures de phrases parfois pas vraiment françaises. Résultat, ça m'a sorti plus d'une fois de ma lecture.

En bref, une histoire bancale avec une héroïne insupportable et une plume qui laisse à désirer. Grosse déception.
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Première impression « c'est nulle ». Alors oui la critique l'est tout autant, c'est vide, le commentaire ne brille pas d'apport critique mais voilà la pensé première « c'est nulle ».

Première personne du singulier, une espèce de « je » morne, triste qui s'apitoie. le lecteur ne découvre rien par lui même puisque tout est explicite, nous sommes dépendant de l'auteur, qui a à coeur de ne rien laissé voilé de pudeur, de mystère, pire, de beau.

Premier chapitre on tombe dans le cliché, ça ne s'arrête pas là, le livre répond à l'attente d'une mauvaise fan fiction. Une jeune fille, maigre, affamée, qui chasse à l'arc (biens évidemment), ses soeurs sont vénales mais malgré tout, elle est au dessus, brave, courageuse et droite. Un seigneur, M beaux abdos, bien éduqué, guerrier et maudit qui attend l'amour qui doit le sauver. Ça aurait pu commencé par « il était une fois ».

Les événements sont attendus « oh je ne devrais pas te le dire mais au lieu de te manger et mourrir dans d'atroces souffrances tu peux venir vivre dans mon grand Palais Royal beau grand de grandeur ». Fade, pas de surprise, pas de profondeur. Tout est dit, ça manque de subtilité.
Pire que ça le mystère et les non-dits laissent place à la parole, des dialogues pauvres, parfois amusant mais sans éloquence.
Protagoniste manichéen. Rhysand donne le change, un peu.

Mais encore une fois tout est explicité ! Nous sommes des lecteurs stupides, l'auteur doit absolument tout montrer, pointer du doigt et détailler, sinon, il faut croire que nous ne comprendrions pas. On enchaîne facilité narrative sur facilité narrative. Incohérence. Les événements se suivent pour susciter l'émotion, ça ne fonctionne pas, c'est trop gros, trop évident.

La romance, peu de palpitation, on voit tout, on le voit tellement que ça tombe dans l'ennuie. Bah oui bien sûr. Pas de charme, pas de papillon.
J'ai eu l'impression de lire à un livre pour une jeune fille de 13 ans en recherche de grandiose. Une mauvaise fantaisie, peu développée, mais qui répond tout de même à la demande : amour, haine, sex.
Les codes sont là, Game of Thrones, Narnia, La passe miroir, Hunger Games et bien sûr les contes d'enfants. L'inspiration à peine cachée.

Pourquoi lire alors ? Pourquoi en entier ?
Parce qu'il y a des moments, des petites choses qui font dire « oui ok c'est sympa ». Parce que quand même, on veut savoir la suite, c'est pauvre, on réajuste, non ce n'est pas nulle. Juste mauvais. L'exécution digne d'une pré adolescence qui réussi tout de même a accrocher pour une après midi, pas plus.
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ENFIN ! J'aurai mis plus d'un mois à finir ce livre. J'ai bien faillit abandonner plus d'une fois, mais, je suis têtue. Alors, j'ai finit le livre. Et je n'aime pas dire du mal d'un livre, mais là, ça va être compliqué.
Il n'y a pas vraiment d'histoire. Les personnages sont vides. Et pourtant j'avai de l'espoir au début. La zhéroïne est pleine de caractère et de courage, ce petit bout de femme ne se laisse pas faire. Mais quand elle devient 'prisonnière', je ne peux me l'expliquer, elle devient naïve et bête. Dites lui de ne pas faire quelque chose, elle ira tout droit. Quand au zhéro, avec son torse et ses biceps, c'est bien tout ce qu'il a. Je me suis ennuyée pendant les 2/3 du livre.
Peut être la fantasy n'est pas pour moi ou l'écriture de cette auteure ne m'a pas parlée. En tout cas, je l'ai finit et maintenant, je peux passer à un autre.
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Précédé d'une bonne réputation, UN PALAIS D'EPINES ET DE ROSES est malheureusement loin de se montrer à la hauteur des attentes. Présenté comme un bouquin de fantasy romantique un peu sexy à destination des « young adults », il s'agit, en réalité, d'une très fade romance. Pire, le bouquin se montre rapidement ennuyeux vu la stupidité incroyable de son héroïne, Feyre. Car cette dernière accumule les décisions ridicules.
Ainsi, la jeune fille n'est pas aimée de sa famille, peine à survivre et se lamente à longueurs de journée. Après avoir tué un Fae (un Immortel…bon pas vraiment immortel donc) la voici conduite de force à Prythian, le royaume des Immortels en question. Elle se retrouve donc dans un palais (d'épines et de roses comme le titre le précise) et au lieu d'un cachot gardé par un geôlier elle peut déambuler à sa guise (ou presque) dans cette demeure. Cependant, une fois transposée dans cet environnement beaucoup plus accueillant, Freyre n'est pas plus contente pour autant. Pourquoi ? Euh…comment dire…ah oui, l'auteur a trouvé une raison, une idée de génie : elle a promis à sa môman, alors qu'elle avait une dizaine d'années, de veiller sur sa famille. Donc elle doit toujours s'occuper de son papa et de ses soeurs. Ces dernières, pourtant, non seulement n'en branlent pas une de leur vie mais en plus ne font que la critiquer. Déjà, c'est un peu gros. Mais admettons. Notre idiote apprend ensuite que sa famille, grâce à son « sacrifice », vit beaucoup mieux et ne manque plus de rien. Bref, elle a gagné au Win for Life ou presque et tout le monde est heureux. de quoi l'encourager à rester dans son « palais d'épines et de roses » et de profiter un peu de la vie ? Que nenni ! Elle veut rentrer. Pourquoi ? Bah euh….Mystère. Sans doute apprécie-t 'elle d'être libre comme l'oiseau. Voilà. Freeeeeeeee as a bird. Oui enfin l'oiseau il va surtout avoir froid et manquer de nourriture. Il est libre de n'avoir rien à bouffer, de trimer de l'aube au crépuscule et en plus d'être traité comme une moins que rien l'oiseau. Bref, la chieuse nous fait son caprice. Et comme l'auteur n'a pas d'autre solution pour nous faire accepter les aberrations de son intrigue il faudra s'en contenter. Et hériter d'une des héroïnes les plus connes rencontrées dans un roman. Pourtant dans la romance fantastique pour gonzesse il y a forcément de la concurrence. Mais rassurez-vous, Freyre les enterre tous et toutes. Une casse-burne qui passe son temps à insulter les gens qui essaient de l'aider, qui se croit indépendante et forte alors qu'il faut toujours que quelqu'un (un bellâtre musculeux) l'aide pour qu'elle se sorte de situations merdiques où, neuf fois sur dix, elle s'est fourrée elle-même. Mais c'est la gentille. Car en face d'elle se dresse la méchante forcément très mais alors très méchante. Il va donc encore lui arriver des bricoles et des épreuves. Mais pour se consoler elle pourra compter sur le grand beau musclé un peu bad boy un brin sadique limite violeur mais tellement seeeeeeeeeeeexy qu'il est irrésistible.
Et donc le caca nerveux de la demoiselle nourrit les 500 et quelques pages de cette intrigue rachitique qui se contente, grosse modo, de rejouer la partition de « La belle et la bête » matinée de « Cendrillon ». Tout ça écrit de la manière la plus plate possible, avec des longueurs à n'en plus finir, une romance incroyablement neuneu saupoudré de scènes voulues chaudes façon « mommy porn » pour adolescente. le côté Fantasy, de son côté, est complètement cliché et vu et revu. En bref tout ça ressemble à un de ces machins autopubliés genre « Violentée par le seigneur elfe sur sa licorne » qu'on trouve sur le Net. Sauf qu'au lieu de faire 50 pages, UN PALAIS D'EPINES ET DE ROSES en fait 500.
J'ai p'tet louper quelque chose parce que bon, à mi-parcours, il a fallu enclencher la lecture en diagonale et l'avance rapide afin d'arriver au bout. Qui n'en est pas un puisque le machin a eu du succès (douze millions d'exemplaires vendus) et que l'auteur s'est dit qu'elle pouvait remettre le couvert. Donc elle a pondu six autres tomes depuis. Désespérant. Illisible. Pour résumer…à chier !

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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J'ai commencé 2022 avec le premier roman de la saga "Acotar" (A court of thorns and roses), et autant dire que je suis mitigée. Voire en colère sur certains points. J'ai entamé ce roman suite aux critiques incroyables qu'il recevait de toute part... Et j'avoue n'absolument pas comprendre l'effervescence.

Un résumé, tout d'abord : dans un monde où les êtres humains vivent séparés par une frontière des Fae, créatures surnaturelles et immortelles, Feyre tente de garder ses deux soeurs et son père en vie en chassant leur nourriture aux abords du village. Un jour, elle abat un loup gigantesque qui s'avère être en réalité un Immortel. La sentence pour ce meurtre est une vie de captivité dans le royaume de Prythian, terre des Fae. Feyre se retrouve donc recluse dans le palais du seigneur Tamlin...

On va commencer par les points positifs : le roman se lit facilement. J'avais besoin d'une lecture sans prise de tête, et "Un palais d'épines et de roses" correspond à cette description. La lecture est fluide, bien que l'autrice (en VO comme dans la traduction) a un style très simpliste, avec BEAUCOUP d'adjectifs qui sont répétés toutes les dix lignes, voire même au sein de la même phrase. Il n'empêche que j'ai terminé l'ouvrage en quelques jours seulement, il se laisse donc lire. L'univers est intéressant, le principe du mur rappelle certes le Trône de Fer, mais le world building est peut-être l'élément que j'ai trouvé le plus prometteur.

Le fait que l'histoire soit une réécriture de "La Belle et la Bête" ne m'a pas forcément déplût, mais j'ai retrouvé tous les tics communs ayant tendance à m'agacer dans ce type de fiction : j'y ai vu des facilités scénaristiques, des contradictions entre les scènes, des incohérences de caractères et de situations, une mise en avant essentiellement de la tension sexuelle entre les personnages, et une héroïne insupportable mais qui met tous les héros masculins en pâmoison.

Deux points m'ont vraiment BEAUCOUP énervé : le premier est l'héroïne. Déjà, elle s'appelle Feyre, il y a donc clairement d'office dans sa nomination les termes "fée" ou "Fae" ce qui sans grande surprise la prédestine. Dès le premier chapitre, l'histoire fait donc preuve de peu de subtilité... Et ce soucis se retrouve malheureusement tout le long du roman. A aucun moment je n'ai été surprise ou étonnée, on voit tout venir à l'avance...

Feyre donc, est ce que l'on appelle une "Mary-Sue" dans le jargon littéraire : c'est une héroïne "belle et rebelle", qui nous est vendue comme une femme forte, là où elle est en réalité plus que pénible. Toutefois, les personnages masculins la trouveront tous digne d'estime ou terriblement désirable, et ce même si elle ne fait rien de particulier ou qu'elle leur crache au visage (parce que oui, elle fait vraiment ça). Tout le long de l'intrigue, elle se fait aider et sauver par des tiers et au final le nombre de choses qu'elle accomplit de par elle-même se compte sur les doigts d'une main. Elle va tour à tour être colérique ou mièvre au possible ; elle va insulter et hurler sur les personnages venant à son secours, sans que les protagonistes s'en sentent offensés, ou ne cessent de l'aider. Taper du pied ne fait pas d'un personnage féminin une héroïne rebelle et badass : ça en fait une enfant, méritant une paire de claques.

Et ne parlons même pas du traitement de la méchante de l'histoire s'il vous plaît... Une antagoniste que l'on pourrait résumer par "Agrougrou, que je suis diabolique !".
Le protagoniste masculin de cette histoire, Tamlin, n'est pas mieux. Déjà, c'est forcément un adonis magnifique, avec une description davantage détaillée de ses muscles que de sa personnalité...

Et j'aborde le second point m'ayant beaucoup énervé : la "romance". J'ai beaucoup de mal avec ces histoires à la Cinquante Nuance de Grey, où tout se base sur l'attirance physique et sexuelle. C'est très bien la sensualité dans une romance, surtout si c'est bien manié, mais quand c'est ce qui définit le comportement entier des personnages, cela donne juste un côté à la fois malsain et superficiel à la relation... Et s'il vous plaît, ARRETEZ de romanciser des agressions sexuelles, surtout dans des romans accessibles à la jeunesse. Quand un mec te plaque contre un mur, te susurre à l'oreille qu'il vient de violer une meuf sans douceur, mais qu'avec toi ça va être différent et que tu vas adorer ça, ce n'est pas SEXY. C'est une agression sexuelle, et je trouve ça terrible de normaliser, et sensualiser ça. Ca m'a vraiment mise hors de moi. Et ce genre de scènes, c'est tout le long du roman.

Alors, on pourrait sortir le bouclier du "oui mais c'est du young adult" comme excuse, mais non. "Harry Potter" c'est de la jeunesse. "A la Croisée des Mondes" c'est de la jeunesse. Les romans de Pierre Bottero sont de la jeunesse. "La Passe-Miroir" aussi, et pourtant la relation entre Thorn et Ophélie est une des plus belles que j'ai pu lire, tout en étant peu démonstrative. Ce que Sarah.J.Maas nous offre ici, c'est du Cinquante Nuance de Grey avec un skin fantasy, ou de la "romantasy" dans le jargon.

J'ai vraiment eu l'impression d'être prise pour une profonde idiote tout le long de ma lecture, ce qui fait que je ne suis aucunement tendre dans ma review. Je ne vais pas citer l'énigme de fin hein, évidente et cliché au possible, et qui nous est livrée comme un twist scénaristique...
On a tenté de me vendre un univers magique incroyable, une femme forte et une histoire d'amour ; j'ai l'univers magique au moins, même s'il n'est pas incroyable. Quant à la femme forte, Feyre n'est que l'ombre même de ce concept, et l'histoire d'amour se résume à du vent.

Alors beaucoup de gens m'ont dit "mais c'est mieux au tome deux". Certainement, mais je ne ressens pas l'envie de poursuivre mon avancée. Avec des bases comme celle là, je me contrefiche de savoir si Feyre va osciller entre Tamlin, Rhysand, et peut-être d'autres protagonistes lors des prochains tomes, je préfère me concentrer sur d'autres lectures. J'ai conscience qu'il s'agit d'une "unpopular opinion", et tant mieux si d'autres personnes ont passé un meilleur moment que moi. Peut-être ne suis-je pas le public, peut-être suis-je passée à côté de cette lecture ; ma conclusion toutefois est qu'à mes yeux, la hype autour de cette saga est clairement exagérée.
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Comme beaucoup ici, je me suis laissée avoir par la pub énorme (Instagram, tu me perdras) et les éloges de cette saga (décidément, je crois que je n'essaierai plus d'acheter les nouveaux best seller de fantasy YA…).

Le meilleur adjectif pour définir ce livre est clairement "cliché". Tout est déjà vu et revu, il n'y a… rien d'original ? Ente Belle et la Bête, Cendrillon, Twilight et Hunger Games, pfouh il n'y a pas grand-chose à sauver.
Lire les autres critiques après avoir terminé ma lecture n'a fait que renforcer ma sensation désagréable de gâchis de temps et d'argent (20€ le grand format quand même…).

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Je ne comprends pas l'engouement excessif autour de ce roman, qui est, selon moi, l'un des pires que je n'ai jamais eu l'occasion de lire.

Les personnages sont fades, pétris de stéréotypes, et les phrases sont d'une longueur !!

Je l'affirme haut et fort, Sarah J. Maas ne sait pas écrire.

L'autrice nous fait parvenir une histoire en papier mâché, clichée et complètement dérisoire.

A ne surtout pas lire !
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Je referme ce roman en étant extrêmement déçue.
J'en attendais beaucoup au vu de tous les commentaires positifs rencontrés. Je pressentais même un coup de coeur au vu de l'engouement général.
Malheureusement, je n'ai pas du tout été séduite par ce premier tome.
L'histoire est remplie d'incohérences. le style est simple et répétitif. J'ai l'impression que ce roman a été écrit par une adolescente de 16 ans.
Feyre est dépeinte comme une guerrière forte et courageuse. Pour moi, elle n'est qu'une gamine qui se victimise au possible.
Le récit n'est pas plausible pour un sou. L'histoire d'amour qui tient une place centrale est larmoyante et tellement cliché.
Il s'agit d'une réécriture du conte de la Belle et la Bête, je déplore donc le manque d'originalité de l'autrice.
Certes, l'univers créé est chouette et permet une exploitation très sympa. A part ça, ce livre n'est que du vent.
Même Tamlin, le beau gosse de l'histoire m'a à peine fait frémir. Encore une fois, il s'agit d'un homme tout en muscle, grand, beau, blablabla. On retrouve ce type de héros dans tous les romans féminins.
Evidemment, Feyre réclame qu'il soit brusque avec elle dans leurs jeux sexuels. La douceur, c'est tellement surfait...
Que dire également de sa mère qui, la veille de sa mort, demande à sa fille de 8 ans, Feyre donc, de veiller sur sa famille. Alors que Feyre a deux soeurs plus âgées qu'elle.
Bref, pour moi c'est un échec total et je ne comprends décidément pas pourquoi un tel roman rencontre un succès aussi grandiose.
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[LU EN VO]

C'était pire que ce que j'avais imaginé.

Je crois qu'il n'y a pas de mot assez fort pour décrire à quel point ce roman est MAUVAIS.

Pourtant, en le commençant, j'ai trouvé qu'il avait du potentiel.

J'ai apprécié les noms des cours et le nom du continent, Prythian.
(Je viens d'apprendre qu'elle n'a même pas inventé le nom Prythian car Prythian est le nom d'un méchant dans une saga qu'elle adore...)

En parlant de Prythian, par sa forme (et d'autres choses), je trouve qu'il ressemble BEAUCOUP (trop ?) à Westeros de la saga du Trône de Fer de G. R. R. Martin...

À vrai dire, il suffit juste de retourner horizontalement (effet miroir) une carte de Prythian pour avoir Westeros à quelques détails près.

Au sud de Prythian existe une barrière magique, nommée le Mur, qui sépare et protège les humains des Faes.
Au nord de Westeros existe un mur de glace (contenant de la magie), nommé le Mur, qui sépare et protège les humains des "autres" aussi appelés Marcheurs Blancs.
Prythian se divise en deux territoires : les terres des Faes composées des sept cours et les terres des humains au-delà du Mur.
Westeros se divise en deux territoires : le royaume des Sept Couronnes et les terres au-delà du Mur.

Il fait partie des pires livres que j'ai pu lire.

Sarah J. Maas ne sait PAS DU TOUT écrire.

C'est affreux à lire.

Elle n'a pas de vocabulaire, elle réutilise les mêmes mots, phrases, expressions, métaphores et tournures de phrases encore et encore et encore...

«I'd be little more than a lamb in a kingdom of wolves. Wolves— wolf.»
(ON A COMPRIS ! "WOLVES", C'EST BON !)

« South— all I had to do was go south...»
Dans le paragraphe suivant : « Now— I had to go now.»
5 phrases plus tard : « Food— getting food...»

«It was laden with food and wine— so much food...»
Dans le paragraphe suivant : « I lingered by the threshold, gazing at the food— all that hot, glorious food...»

«Such wealth— such staggering wealth...»

«...a fool— a stupid, human fool...»

«No— no, I didn't want to do it, not this time, not again, not—»
1 phrase plus tard : «One shot— one shot straight through that golden eye.»
3 phrases plus tard : «...it was his skin— his skin—...»

«...— carefully, carefully watching and listening...»

(Chapitre 19) «Why do anything— anything this kind ?»

(Chapitre 19) «...overwhelming humility— humility before...»

(Chapitre 19) «I stayed for hours— stayed until I was drunk on the art...»

(Chapitre 19) «...and paints— so, so many paints...»

(Chapitre 19) «I painted and painted...»

(Chapitre 19) «...his parent's roses— parents who were as absent as my own...»

(Chapitre 19) «I shouldn't— shouldn't feel that way, should I ? I know I shouldn't, but I can't help.»
(Je vais devenir folle...)

(Chapitre 19) «Why— why do any of this ?»

(Chapitre 19) «One day— one day there will be answers for everything.»

(Chapitre 19) «...not realizing I'd been holding it. Not realizing that...»

(Chapitre 19) «It left a mark— enough of a mark that...»

(Chapitre 19) «Slaves— there had been slaves here.»

(Chapitre 19) «That was why— why he'd offered the loophole...»

(Chapitre 19) «...it was all I could offer— all he'd once been able to offer me.»

(Chapitre 19) «She has begun wondering— wondering why you haven't given up yet.»

(Chapitre 19) «...with anger— anger at that thing— ...»

(Chapitre 19) «Nothing— I... well, nothing I understood.»

«Real— this was real.»

«Here— here were the High Fae.»

«That rotting body on the wall should be mine. Mine. Mine.»
(ON. A. COMPRIS.)

Je comprends le style qu'elle essaye de donner à son écriture, mettre l'accent sur certaines choses en répétant, c'est un style utilisé par plein d'auteur.e.s, un style que j'apprécie quand il est bien réalisé, mais il ne faut pas l'utiliser TOUT LE TEMPS.
Sinon, il n'y a plus de style, c'est juste ultra lourd.
Sarah J. Maas ne sait pas faire.

"roar"/"purr"/"growl"/"snort"/"howl"/"snarl"
Ces mots (ainsi que leurs conjugaisons) sont excessivement utilisés.

Ceci n'est qu'un petit exemple de toutes les répétitions sinon cet avis ne finirait jamais.

Il y a ÉNORMÉMENT de répétitions. C'est tellement lourd...

Le nombre de tirets cadratin dans ce roman est ÉNORME. Vraiment.
Parfois, dans une seule phrase, il y en avait 3.
Dans un seul chapitre pris au hasard (19), j'en ai compté 71 !
(Je précise qu'ils ne sont pas utilisés pour marquer les changements de personnes lors des dialogues.)

Beaucoup ne servent à rien. Ils hachent et cassent le rythme de la lecture. C'est extrêmement désagréable et lourd à lire.

Certaines de ses métaphores et tournures de phrases n'ont aucun sens.

«...my bones groaning and barking.»
«...my teeth still sang...»
«Pain barked through my bones...»
WTF ?
J'ai relu ces moments plusieurs fois en pensant que j'avais mal lu, mais non.

Bref, c'est terriblement mal écrit.

Les dialogues sont creux.

Par moments, l'auteure essaye d'être drôle et... non.

J'ai trouvé que la romance n'était pas développée. Elle arrive d'un seul coup.

Il y a BEAUCOUP (trop) d'ellipses.

L'univers avait le potentiel pour être sympathique et intéressant, j'ai bien aimé le système des cours ainsi que les (quelques) différentes créatures rencontrées, mais le world-building est EXTRÊMEMENT FAIBLE.

Il aurait fallu bien plus étoffer ces aspects et créer et travailler le reste. Là, tout laisse à désirer.

(Le village de Feyre n'a pas de nom, on ne sait pas s'il y a une ville autour du château de Tamlin, s'il y en a une à quoi elle ressemble et quel est son nom, si non où vivent les autres Faes que Feyre croise, s'il y a plusieurs villes dans la Spring Court, s'il y a une capitale dans le royaume des humains, si oui quel est son nom, comment est le système politique établi chez les humains... Bref, je pourrais continuer comme ça longtemps.)

En revanche, le Chaudron, je trouve ça vraiment ridicule. Je ne peux pas prendre au sérieux une religion qui prie un chaudron.

Quant au système de magie, il est tout simplement INEXISTANT.
Aucun travail n'a été effectué à ce niveau.
C'est vraiment "tais-toi, c'est magique".

Il n'y a pas d'intrigue.

Donc si vous cherchez à lire de la Fantasy, ceci N'EST PAS fait pour vous.

C'est de la Romance sur fond de Fantasy (aussi appelé Romantasy).
Enfin, de la Romance... Peut-on réellement appeler "romance" une relation où le personnage féminin subit des violences sexuelles ?

Il n'y aucune alchimie entre les personnages.

Les personnages sont TOUS, unidimensionnels, lisses, fades, sans aucune profondeur.

Ils n'ont pas de personnalité.

Aucune particularité, aucun trait de caractère.

Ce ne sont que des coquilles vides. Les personnages sont excessivement beaux et... c'est tout.

Des stéréotypes qui restent bien sagement dans les rôles qu'on leur a attribués.

Il y a les beaux gosses "mystérieux" et "torturés". (Mais oui, bien sûr, c'est ça leur """personnalité""", suis-je bête !)

Ça se voit TELLEMENT que Rhysand est le préféré de Sarah J. Maas. L'homme le plus magnifique que Feyre ait vu, ultra puissant, des cheveux noirs brillants, une voix sensuelle, des yeux violets profonds...
(Le parfait Gary Stu.)
Impossible de ne pas deviner que Feyre et lui vont finir ensemble.

Petite précision : Rhysand N'EST PAS un personnage moralement gris !

C'est un agresseur sexuel, il NE PEUT donc PAS être un personnage "gris".

Ce n'est pas parce qu'il est beau que ce qu'il fait est moins répréhensible !

S'il avait été laid, PERSONNE ne l'apprécierait et dirait que c'est un personnage moralement gris/ambigu.

Tamlin est aussi un agresseur sexuel. Alors, ce qui vaut pour l'un, vaut pour l'autre.

Feyre, l'héroïne soi-disant badass et intelligente (SPOILER ALERT : elle n'est rien de tout ça), qui est décrite comme n'étant pas jolie, mais en vrai elle l'est, et qui a un tas de mecs qui s'intéresse à elle...

La Mary-Sue par excellence.

Elle n'a rien de badass. Et Feyre est une vraie cruche.

Elle est insupportable.

Elle revient TOUT LE TEMPS sur sa peinture, qu'elle est en train de peindre, qu'elle va peindre ceci ou cela, qu'elle voudrait peindre telle ou telle chose mais qu'elle est incapable de rendre justice à la maginificence du paysage, etc.
ON S'EN FOUT ! ON A COMPRIS ! DONNEZ-NOUS UNE VRAIE HISTOIRE AU LIEU DE CES TRUCS INUTILES !
Bon sang, que c'est pénible.

Et, bien sûr, elle revient toujours sur les muscles de Tamlin, comme il est trop beau, et Rhysand, l'homme le plus magnifique qu'elle ait vu, tellement sensuel...

Lorsque les Faes se conduisaient bien avec elle, au début, elle était ultra irrespectueuse. Sans raison. Alors que c'est quand même ELLE qui a tué un de leurs amis.

On m'a présenté Feyre comme une héroïne féministe... Où est donc cette héroïne féministe qu'on m'a promise ?

Feyre n'a rien d'une héroïne féministe.

Quand Feyre fait quelque chose c'est pour un homme,
quand elle gagne des pouvoirs c'est grâce à des hommes,
quand son statut social s'élève c'est parce qu'elle est en couple avec un homme,
elle est constamment sauvée, aidée et "protégée" par un (des) homme(s)...

Entre les violences sexuelles romantisées par l'auteure,
Feyre qui a toujours besoin d'être sauvée/aidée par un homme,
et les personnages importants misogynes (notamment Rhysand),
à quel moment ce livre est féministe ?

Ce livre est profondément misogyne.

La malédiction est grotesque. Quand je l'ai lu, ça m'a fait rire tellement elle est ridicule avec toutes ses conditions.

Au chapitre 34, Amarantha est décrite comme ayant des cheveux rouge-or ("red-gold hair").
Au chapitre 43, elle a les cheveux noirs ("Her black hair").

Ça prouve à quel point l'auteure a travaillé ses personnages, je suppose...

(Le fait que le père de Feyre et le roi d'Hybern n'aient pas de prénom est un autre indice.)

Amarantha,la méchante qui est méchante parce que c'est-la-méchante-de-l'histoire-et-puis-c'est-tout.

Elle n'a aucune véritable raison de l'être.

Son passé et ses prétendues raisons sont absurdes.

Elle est juste méchante pour que l'histoire puisse avancer et qu'il y ait du drama.

On dirait une méchante de dessin animé. Impossible de la prendre au sérieux.

C'est la méchante la plus ridicule que j'ai croisée. Elle est éclatée au sol.

Elle hait les humains mais au lieu de tuer directement Feyre, elle lui donne des épreuves (sérieusement ?), si elle les réussit elle et Tamlin sont libres, et une énigme toute pétée qui permettrait à l'héroïne de ne pas les passer et d'être libre instantanément.

Évidemment, Feyre est tellement stupide qu'elle est la seule à ne pas en trouver la réponse...

D'ailleurs, en parlant de l'énigme, on en parle de la scène où Feyre trouve enfin la réponse ?

Je crois que je n'ai jamais rien vu d'aussi cringe et ridicule. Ça m'a fait tellement rire que j'en ai eu les larmes aux yeux.



C'est tellement mélodramatique.

Il y a d'autres scènes que j'ai trouvées ridicules mais je ne vais pas les citer.

Les romances sont toxiques et abusives.

Je tiens à dire que je ne me suis jamais sentie aussi mal en lisant des scènes de violences sexuelles, mais là... Je ne me sentais pas bien du tout.

Ces scènes ont tourné dans ma tête plusieurs jours après les avoir lues.

Chapitre 21, la nuit, il y a une fête où, en gros, Tamlin devient plus ou moins incontrôlable à cause de la magie et ça fait qu'il devient plus bestial et doit coucher avec une femme.

Ne cherchez pas la logique, il n'y en a pas.



Sarah J. Maas a décrit cette scène comme quelque chose de sexy et désirable. Quelque chose que Feyre désire au fond.

C'est IMMONDE.

Le lendemain, Feyre confronte Tamlin sur ce qu'il lui a fait mais il rejette la faute sur elle !
«So, if Feyre can't be bothered to listen to orders, then I can't be held accountable for the consequences.»
(Ceci s'appelle du "victim blaming".)

Suite à cela, il est juste écrit : «We apologized at dinner. He even brought me a bouquet of white roses...».
"WE apologized" ?! Cela veut donc dire que Feyre (la victime, je le rappelle) a dû s'excuser ?!

Chapitre 39, Rhysand envoie deux femmes chercher Feyre dans sa cellule.




(tellement charmant de traiter une femme comme un objet, une vraie preuve de respect...)

Là aussi, ne cherchez pas la logique.





Le lendemain, Feyre se réveille et elle vomit, elle est malade le reste de la journée.



C'est IGNOBLE.

Chaque nuit, Rhysand recommence tout cela

Il est écrit que, si Rhysand fait tout ça, c'est pour maintenir Feyre en vie, qu'elle ne sombre pas dans la dépression...

(MAIS WTF ?!)

C'est vraiment du GRAND N'IMPORTE QUOI.

C'est vrai que forcer une personne à devenir un objet sexuel, la droguer, l'humilier publiquement, la toucher sans son consentement etc. ça aide vachement !

L'auteure a juste voulu que Feyre devienne l'objet sexuel de Rhyrhy MAIS il a fallu trouver une pseudo-excuse pour justifier cela afin que son CHER Rhysand ne soit PAS vu comme un porc...
(Mais c'en est un !)


Selon lui, c'est pour qu'elle arrête de pleurer.
Mais bien sûr ! C'est tout à fait sensé ! C'est vrai que c'est ainsi qu'on réconforte une personne !





Mais c'est du grand n'importe quoi (comme d'hab', en fait).






Alors, à quel moment y avait-il besoin d'agresser sexuellement Feyre ?!


Et son avis là-dessus, non ?
Cette phrase est censée être sexy ? À quel moment un homme qui considère une femme comme un objet c'est sexy ?

(Embrasser de force une personne est une agression sexuelle. Caresser/lécher/se frotter à une personne sans son consentement est une agression sexuelle. C'est grave.)

J'en suis venue à la conclusion que la cause de mon état était la façon dont Sarah J. Maas les a traitées.

Elle a COMPLÈTEMENT ROMANTISÉ ces scènes. Elle les fait paraître comme étant sexy, désirables, enviables.

C'est juste DÉGUEULASSE.

Ça me dérange énormément qu'on romantise ce genre de choses. Qu'on fasse passer pour sexy et désirable des choses horribles qui arrivent à des personnes, qui les ont marquées, qui ont changé leurs relations avec autrui ainsi qu'avec elles-même et qui les tourmentent encore des mois/années après ou même le restant de leur vie. Ça me révolte.

Sarah J. Maas me répugne profondément pour cela.

ROMANTISER/BANALISER des violences sexuelles, ce n'est pas acceptable. Blâmer la victime de l'agression, ce n'est pas acceptable. C'est la culture du viol.
(Et aimer/trouver excitantes des scènes de violences sexuelles, ce n'est pas OK.)

Peu après, Rhysand sort à Feyre une "explication" à deux balles, COMPLÈTEMENT BIDON, comme quoi il a été """OBLIGÉ""" de se comporter de la sorte pour le "bien" de son peuple (ainsi que pour le "bien" de Feyre...).

Alors... NON. J'ai vu des personnes totalement accepter cette "explication" et s'en prendre à celles qui dénonçaient les aspects problématiques des livres.

RIEN n'explique les violences sexuelles qu'il commet.

RIEN ne l'obligeait à se comporter de la sorte, son "explication" ne tient pas du tout debout.

En plus, il ne s'excuse JAMAIS. À AUCUN moment.

Excuser et dédouaner un individu de ses actes monstrueux, ce n'est pas OK.

Rhysand est IGNOBLE.



Il l'objectifie continuellement.

Bref, je m'arrête là.

Edit : On n'a fait que me répéter que le tome 2 était meilleur, donc je l'ai lu... C'EST FAUX !
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Je n'ai pas terminé ce livre parce que je trouvais tout simplement invraisemblables les réactions de l'héroïne au vu des circonstances dans lesquelles elle était plongée. Par exemple, on vient de lui annoncer qu'elle a tué un homme et pas une bête, mais elle n'a pas l'once d'un regret, pas le moindre fragment de culpabilité. Elle est donc dépourvue d'empathie - ce qui fait d'elle une psychopathe et non pas une "badass".
Par ailleurs, elle n'est pas la seule à avoir un comportement en décalage total avec l'histoire racontée. Son "kidnappeur" est pas mal aussi, dans le genre incohérent.
Quand j'ai vu par exemple qu'elle se plaignait que l'homme qui venait de l'enlever quelques heures auparavant, n'était pas "doué pour les compliments", je me suis dit houla, ça ne va pas être possible. Et puis par la suite, j'ai entendu des commentaires très perturbants sur Youtube Et là, c'était fini pour moi. Bref, je ne comprends pas du tout l'engouement autour de cette saga !
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