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J'ai adoré ce roman. J'y ai incarné un tueur à gages free-lance, une prostituée vénale, un dealer fatigué, un chef de gang aux dents longues, un flic ripoux, un flic honnête mais cynique, un garçon naïf et pleurnichard. Et tout cela dans une seule ville : Glasgow.
J'ai réalisé des filatures. J'ai porté une arme. Je me suis enivrée dans une boîte de nuit jusqu'à pas d'heure. J'ai sniffé un peu de coke. J'ai pissé dans mon froc. J'ai joué et j'ai perdu.
Malcolm Mackay parvient à nous plonger dans le monde des bad boys en maniant la langue de manière économe (adjectifs et adverbes avec modération).
Donc, je valide cet auteur avec bonheur et vais de ce pas explorer les différentes médiathèques à la recherche d'autres pépites de ce genre.
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L'idée de base est simple ; le point de vue original. Avec ce premier volet de la trilogie de Glasgow, Malcolm Mackay parvient à poser le décor parfait pour la suite et les fondements d'une intrigue qui se révèle bien plus compliquée qu'il n'y paraît... car, ne l'oublions pas, les règles du milieu sont tout à fait différentes de celles du reste de la société.
Calum MacLean est un tueur à gages qui compte parmi les meilleurs de la profession. Il a ses principes et ses habitudes, qui lui ont jusqu'à présent permis d'éviter d'être repéré par la police ou tué par ses adversaires. Mais chaque affaire est différente et lorsqu'il accepte de s'occuper de Lewis Winter, il ne se doute pas tout à fait de l'ampleur de sa tâche... car dans le milieu, on n'est jamais à l'abri des vengeances et des représailles.
Il faut tuer Lewis Winter est un roman policier qui se met en place progressivement. Nous découvrons peu à peu les personnages importants pour la suite de l'histoire – et les prochains tomes, je suppose – la profession très particulière du tueur à gages. Aux côtés de Calum, nous plongeons dans les bas-fonds de Glasgow, découvrant dealers, tueurs, voleurs et autres criminels. Si l'on m'avait dit que j'éprouverais de la sympathie pour certains d'entre eux, je ne l'aurais pas cru... et pourtant !
Là où Malcom Mackay fait très fort, c'est lorsqu'il fait varier les points de vue, de manière à ce qu'on ait une image d'ensemble de l'affaire. le lecteur se retrouve alors face à un dilemme : faut-il prendre le parti de la police, du tueur et de ceux qui l'ont assisté dans sa tâche, ou des victimes ? Question difficile, qui n'est pas prête d'être résolue.
Le style d'écriture, très simple, s'accorde à merveille avec l'histoire. Les phrases courtes s'enchaînent, nous fournissant un grand nombre de détails très utiles de manière factuelle. C'est exactement ce qu'on attendrait d'un policier méticuleux ou d'un tueur à gages minutieux. Même si je préfère habituellement les phrases longues et bien construites, il faut admettre que le ton choisi dans ce cas est parfait et qu'il contribue grandement à la réussite du roman.
Si l'intrigue se met en route plutôt lentement, elle s'accélère ensuite rapidement et nous assistons à une montée de suspense spectaculaire. C'est tout juste si l'on n'est pas frappé par la paranoïa des gens du milieu. Les scènes s'enchaînent de plus en plus rapidement, les points de vue s'alternent de plus en plus souvent... et même ainsi, impossible de deviner ce qui va se passer, qui va s'en sortir et qui va payer.
Le premier tome de cette trilogie m'a convaincue. Plus encore, il m'a transportée dans cet univers si particulier et intrigant – si bien que j'ai dû commander la suite ! Contrairement à bien d'autres romans qui débutent une série, il ne suscite pas de sentiment d'inachevé et même si l'on veut connaître la suite des aventures de nos personnages (dans mon cas, surtout de Calum), on n'est pas frustré par une histoire trop courte ou trop superficielle. Chaque élément est à sa place, en accord avec le reste. À partir d'une idée simple, Malcolm Mackay nous entraîne avec talent dans un monde mystérieux et inquiétant, et l'histoire en devient originale. Pour éviter les mauvaises surprises, attention toutefois à ne pas suivre de trop près les conseils de Calum !
Je remercie le Livre de poche pour l'organisation du Prix des lecteurs 2014, dans le cadre duquel j'ai reçu ce roman.
Lien : http://iletaitun-livre.blogs..
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Merci aux éditions le livre de poche pour l'envoie de ce livre. Au début de ma lecture j'ai éprouvé quelques difficultés avec l'écriture, elle est composé de petites phrases, souvent sujet verbe complément, donnant un rythme un peu de "machine à écrire", un tac. tac. tac. qui déstabilise. D'autant plus que le livre s'adresse à nous par moment, tout en présentant ses personnages. Par moment on est dans la tête de l'un puis on passe dans la tête de l'autre sans prévenir, au début c'était un peu difficile à suivre, mais finalement le rythme est entraînant et on se plonge bien dans l'histoire. Une histoire que j'ai trouvé assez banale finalement, un peu longuette par moment, il y a une enquête puisqu'il y a un mort mais on sait déjà tout, on est plus en attente de savoir ce qui va se passer, si Calum va être pris, comment l'enquête va être mené, et pourquoi Lewis Winter était-il au milieu de ça? Des personnages que j'ai aimé pour la plupart, j'ai adoré Calum, même si je ne comprenais pas son intérêt à faire ça car il semblait très… Détaché de tout en fait. Stressé bien sûr, mais moins stressé que d'autre. Il explique aussi qu'il retient son euphorie. Par moment je me disais "mais t'y prends vraiment aucun plaisir alors pourquoi? Tu te fiches aussi de l'argent…". Mais je l'ai beaucoup aimé quand même. J'ai bien aimé Lewis Winter même si en fait je me disais que Calum lui faisait presque un cadeau, parce qu'il était un brin minable. J'ai apprécié Jamieson et Young, j'ai aimé le flic Fisher même si je trouvais qu'il allait dans la mauvaise direction et faisait trop parler ses préjugés, même le flic véreux Greig m'a plutôt bien plu. Je n'ai pas tellement apprécié Zara par contre, trop égoïste. On entre dans le monde mafieux directement depuis l'intérieur et c'est un monde où on ne peut faire confiance à personne, où on doit toujours surveillé ses arrières, un monde un peu moche même s'il y a du pouvoir et de l'argent. La fin donne envie d'avoir la suite pour en savoir plus, pour voir ce que Calum a prévu. En bref c'était un livre plutôt sympathique, par moment un peu ennuyeux mais j'ai quand même passé un assez bon moment et je lirai la suite.
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BANG BANG HE SHOT YOU DOWN
C'est l'histoire de Calum MacLean, un jeune homme austère, lisse, méthodique et bossant uniquement en free-lance. Comme qui dirait un bonze mais qui tue. Sa cible se nomme... hum... je te laisse deviner... hum... oui, tu suis, c'est bien... Lewis Winter, dealer de bas-quartier récemment branché par un caïd qui fait du flouze dans la bagnole volée. Jamieson et Young ont le leadership sur le marché de la dope, ça leur file le bourdon, ils convoquent Calum car son tuteur, Mac Leod, le vétéran, est out.

On est à Glasgow et il parait que ça manoeuvre pas mal dans le commerce illégal par là-bas. Forcément, y'a toujours un mec pour en flinguer un autre. Logique. Alors tu vas te caler dans les pas du héros et En avant Guingamp (je n'ai aucune manne issue de ce club de foot, je te le dis tout net. J'aurai pu choisir C'est parti mon kiki ou En voiture Simone mais faut pas trop déconner non plus).Tu vas découvrir Zara, la fiancée de Winter, un Vésuve sur patte, qui est loin d'être une potiche, tu verras. Faudra compter avec elle. Elle était bien sur la scène du crime avec un autre type, un jeunot. le flic véreux n'en tirera rien et elle va proprement humilier son collègue enquêteur qui s'acharne sur elle à défaut de chercher le coupable. On l'aime bien notre Calum, on s'inquiète sur son devenir, il nous a trop séduit. Bien sûr, on veut rapidos aller au bout grâce à l'auteur qui est suffisamment pendard pour nous refiler la recette avec tous les ingrédients et nous servir sur nappe noire un plat fumant. Bang bang ! Y'a plus qu'à déguster - Winter lui aussi a bien dégusté et c'était un peu trop épicé, ça lui a irrité la gorge. « Et si Calum, malgré l'extrême minutie dans ses préparatifs et son perfectionnisme, courait un grand danger ? » me susurre un lecteur aux sourcils épais et froncés. Je lui rétorque : « Allons, allons, que dalle, il est transparent le gazier, c'est l'homme invisible. » Et lui de lâcher : « Tu en as trop dit Bob ! » « Je vais te dire, somme toute, y'a pas mort d'homme, tu vois. » dis-je pour conclure en laissant planer un doute.

Malcolm Mackay te permet de t'immiscer dans les pensées de certains personnages clefs. C'est ici sa marque de fabrique. Et tu peux pas savoir ce que c'est jouissif d'écouter ce qu'ils envisagent, préméditent, craignent ou subodorent. Une imprégnation totale dans les futurs faits et gestes qui te fait basculer de la fiction au réel. C'est cynique, c'est cocasse, c'est hot ! (message discret à Sébastien). Pourquoi te le cacher désormais, je vais tous me les faire les Mackay.
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Un thriller captivant et original. L'auteur nous entraîne dans la tête de ses personnages Tous le roman est écrit à la première personne, mais sous différent point de vue. On passe aléatoirement des pensées d'un personnage à un autre, ce qui rend le livre passionnant et addictif car on est eux! Tous y passent, tueur, commanditaire, victime, témoin, policier, second. le fait d'avoir plusieurs point de vue d'un même moment rend ce roman très différent de ce que j'ai l'habitude de lire, et en fait un livre a part que je recommande chaudement aux amoureux des thrillers plus psychologiques que médico-légal!

Lien : http://lecercledelivres.blog..
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Glasgow. Lewis Winter, dealer de drogue à la petite semaine, devient gênant pour le boss Peter Jamieson et son bras droit John Young. Ils font appel à Calum MacLean, tueur à gages, pour mettre fin à ses jours. Tout se passe bien car Calum est un pro. Mais l'inspecteur Fisher est un bon flic. Il devine que Zara Cope la copine de Lewis Winter qui était présente dans la maison au moment du crime a des choses à cacher…
Etonnant roman que ce polar écossais. Une histoire basique mais un rythme soutenu et surtout un ton personnel, introspectif en font une belle découverte. Premier volet d'une trilogie à suivre de près !
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Ce polar est à la fois une sorte de manuel du tueur à gages puisqu'on suit les préparations et ce qui suit le moment du meurtre mais aussi une description du milieu avec les femmes qui gravitent autour des caïds et qui sont dépendantes des hommes et les flics véreux. C'est presque une description clinique avec des phrases courtes mais précises. Il est étonnant de savoir que Malcolm Mackay ne connaît pas le milieu, si ce n'est pas les romans noirs qu'ils a lus pour préparer ce roman. C'est sûr, il a dû lire Raymond Chandler ou regarder les films de Tarantino, on sent le roman noir de cette époque et la pulp fiction. Il est encore plus étonnant de découvrir que cet homme qui présente des durs à cuire vit encore chez ses parents sur une île isolée et ne connaît pas Glasgow. Si ce premier roman donne un effet très stylé, j'avoue avoir trouvé qu'il manquait de pêche. C'est le premier roman de cet auteur écossais et le premier d'une trilogie.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Belle et bonne surprise que ce premier opus de Malcom MacKay, qui nous donne à voir dans un style épuré la condition d'un tueur à gages au sein de la pègre de Glasgow. "Il faut tuer Lewis Winter" relate en effet un "contrat", de sa mise sur pied à son exécution. Sans esbroufe mais avec la montée croissante d'une tension dont vibre en permanence le récit. Et c'est là le grand talent de
Malcom MacKay de parvenir dans une prose sans effet de manche à nous tenir en haleine avec les intrigues, les inquiétudes et les états d'âme de ce petit monde de truands, où les allégeances se paient au prix fort. En résumé, une bonne dose de grisaille écossaise pour un très bon roman noir.
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