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👪🧸Et si ... voilà la grande question de ce roman.🧸👪


Dylan Adams, petit bonhomme qui n'a pas encore trois ans souffre d'une tumeur au cerveau. Malgré les nombreux soins, sa vie est menacée. Ses parents, Max et Pip se retrouvent face à un choix inimaginable, prolonger ou non la vie de leur fils. Max désire par-dessus tout profiter encore de la présence de son fils quitte à l'emmener aux États-Unis subir des soins lourds et devoir se charger d'un enfant très handicapé pendant le temps qu'il vivra. Pip quant à elle s'est fait la promesse de protéger son fils lorsqu'il est né. Elle n'a pu le faire face à la maladie, mais décide de respecter sa promesse en laissant Dylan partir sereinement et humainement.
Deux conceptions de la vie. Deux parents. Un choix difficile... qu'un juge s'apprête à trancher.


Ce roman est émotionnellement beau. L'histoire de cette famille est triste et pourtant, l'auteur y instille au fil des pages une telle note d'espoir, de bonheur qu'on termine ce livre ragaillardi et non déprimé.


Clare Mackintosh nous propose dans ce livre un angle fascinant pour traiter ce drame : la possibilité de suivre les conséquences de ces deux options. Les chapitres s'alternent au fil des années et nous permettent de suivre les conséquences de ces deux choix. le lecteur suit Max qui demandait à prolonger la vie de son fils ; Pip qui elle demandait à ce qu'on le laisse partir en paix. Sans le savoir, leur destin bascule dans les deux cas, ce choix étant irréversible. Cependant, une étincelle d'espoir se fait jour dans chacune de ces destinées via le désir d'avancer.


L'autre élément marquant de ce roman concerne les aspects secondaires de l'intrigue avec Chester, le patron de Max qui se moque de ce qui se passe et ne désire qu'une chose, que cette affaire soit réglée pour reprendre le travail. La sphère médiatique est également abordée au travers des journaux prêts à se nourrir de ce genre de tragédie pour faire de l'audience sans penser à l'impact sur les familles. Ne parlons pas non plus des réseaux sociaux qui sont assez bien décrits dans leur emballement, leur prise de position à un moment T pour ensuite vous oublier et passer à une autre cause.


Au final, ce roman est inoubliable et touchant. Je doute qu'il laisse quiconque indifférent en bien comme en mal. L'auteure nous offre deux manières de lire son livre. Intégralement en suivant les conséquences et les impacts selon le choix validé ; ou bien, de ne lire que les parties concernant le choix que vous préférez.
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.
Dylan , un enfant malade . Gravement . Un bébé qui n'a pas trois ans ...
Pip et Max ,ses parents contraints de prendre une décision "inimaginable "...

Sans doute , cette chronique est-elle la plus délicate qui soit : mettre en mots un avis personnel sur l'évocation de la douleur absolue de l'autre . Inconvenant quelque part .
Alors , pour prendre un peu de distance , je me raccroche à l'aspect fictif du récit bien que cette histoire soit inspirée par le propre vécu de l'auteure . Elle le mentionne par une note personnelle .

" En 2006 , mon mari et moi avons été contraints de prendre une décision inimaginable : garder en vie notre fils gravement malade ou débrancher son respirateur artificiel et le laisser mourir.
[...] il ne se passe pas un jour sans que je me demande si j'ai commis une erreur . Mon fils me manque tous les jours " ( P.457 )

Donc , inutile de préciser que cette lecture est éprouvante .
Ce cauchemar est un questionnement permanent qui s'égrène au fil d'un roman choral , divisé en deux parties : " avant " c'est à dire la lutte et l'espoir ,la colère , le doute etc ...et " Après " .

La première partie évoque bien sûr l'enfant et sa famille ainsi que les liens avec l'équipe soignante et les autres patients .
Si la situation dramatique permet une photo élargie de l'hôpital , l'auteure s'en sert aussi pour dénoncer l'inhumanité du monde des affaires (celui de Max) ou celui des charognards de toutes sortes car rien ne sera épargné à Pip et Max , l'affaire sera médiatisée , la torture morale est sans limites .

En seconde partie , le ton change . L'auteure propose des vécus différents selon les choix des parents , selon ce qui reste du couple aussi .
Je regrette cette partie . Les histoires selon les "choix " de Pip ou de Max sont des tranches de vie , certes , mais c'est au lecteur de choisir la fin .

Malgré la gravité du thème , je m'autorise à parler de la qualité littéraire du roman . Ici et là bien des moments d'agacement dus soit à trop de pages scénarisées soit à quelques négligences grammaticales . Il fallait que je le dise !

Sinon , sachant donc que ce roman semble être pour l'auteure une forme de témoignage ou un petit pas vers une résilience toute relative , je salue bien évidemment son courage . La vie lui aura apporté un certain recul pour parler sans pathos de ce sujet . Mais , elle souligne bien que le temps du deuil est propre à chacun .

Une chose est certaine , cette histoire nous met face à nous-mêmes ,impossible de ne pas s'identifier. Moi aussi , je suis une maman ...
Mais , à chacun ses questions .

Cette lecture , je ne l'aurais sans doute pas choisie si l'équipe de Masse Critique ne me l'avait pas proposée et je les en remercie ainsi que les éditions Marabout .
Elle me restera longtemps en mémoire .
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Évidemment, cette critique est délicate à écrire compte tenu du thème abordé : la fin de vie d'un enfant en bas âge gravement malade, ce qui soulève la question de l'acharnement thérapeutique. Où s'arrêtent les soins, où commencent l'acharnement ? Un sujet délicat, principalement du point de vue émotionnel mais aussi, juridique, médical, éthique... et surtout un sujet qui fait polémique avec d'ardents défenseurs dans les deux camps. Chacun a son point de vue sur la question et une opinion souvent bien tranchée, mais ne nous leurrons pas, ces certitudes peuvent complètement flancher une fois qu'on se retrouve face à ce dilemme.
Ce roman ( puisque l'histoire est inventée même si l'auteur s'est inspirée de son vécu) se compose de deux parties : avant le choix et après le choix.
Nous vivons le quotidien de Pip et Max qui tentent de jongler entre la maison, le travail et l'hôpital tout en gardant la tête hors de l'eau. Leur vie se résume à un numéro d'équilibriste : continuer à gagner de l'argent donc à travailler mais sans oublier de passer du temps à l'hôpital, ne pas céder au désespoir mais pas non plus à l'espoir, ne pas abandonner mais ne pas non plus se bercer d'illusion, ne pas devenir une infirmière mais quand même faire les soins si on veut s'occuper de son enfant… un seul écart et il faudra remonter la pente pour retrouver le point d'équilibre. Une dépense d'énergie qu'un parent qui a un enfant en réa se doit d'éviter. Ce n'est pas un sprint c'est un marathon et le pire c'est qu'on ne peut même pas espérer qu'il se termine de peur que l'issue ne soit fatale. Des vies en suspend jusqu'à ce que l'équilibre se rompe et qu'il fasse faire un choix : poursuivre les soins ou laisser leur fils partir. Pour l'un la question se pose en ces termes : continuer à se battre ou abandonner, pour l'autre : libérer son fils ou prolonger sa souffrance ? Deux points de vue qui s'affrontent deux parents persuadés de faire ce qu'il y a de mieux pour leur enfant. Ce qui est inadmissible et indécent c'est quand l'opinion publique s'en mêle et que tous ces gens bien pensants persuadés de détenir La Vérité prennent position et crachent leur haine sur le parent qui a une autre opinion. de quel droit ? C'est tellement facile de juger quand on est pas émotionnellement impliqué. Réfugié derrière un écran confortablement installé il faut avoir une haute estime de soi pour penser savoir mieux que ceux qui vivent l'enfer depuis des mois. On ne devrait pas pouvoir jeter sur la place publique ce qui est du domaine de l'intime. Quand s'ajoute à cela un patron qui ne pense qu'à son chiffre d'affaire et n'a que faire des états d'âme de son employé on se dit qu'il faut avoir un sacré tempérament pour ne pas devenir fou et se mettre à hurler.

La seconde partie du livre tente de mettre en scène la vie de Pip et Max après que la décision ait été prise et l'auteur va explorer les 2 choix et l'impact que cela aura eu sur leur vie et sur leur couple. Personnellement je n'ai pas du tout aimé l'idée. Je comprend le raisonnement mais je n'adhère pas. Quand on prend ce genre de décision il n'y a pas de seconde chance une fois qu'elle est prise il n'y a pas de retour arrière possible et jamais on ne saura ce qui se serait passé si on avait tourné à gauche au lieu d'aller à droite. Et surtout inutile de l'imaginer sous peine de sombrer dans le désespoir ou la folie.

Cette lecture est certes touchante mais elle restera pour moi en demi teinte. Bizarrement je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage de Dylan, peut être parce que nous avons très peu d'éléments sur le petit garçon qu'il était avant sa maladie, simplement des bribes. Je ne suis pas non plus convaincue par les relations entre Max et Pip à partir du moment où ils sont en désaccord, cela me paraît bien trop « pacifique » compte tenu de l'enjeu. Dans cette deuxième partie j'ai d'ailleurs ressenti quelques longueurs. Par ailleurs j'ai parfois était agacée par quelques couacs grammaticaux et de conjugaison qui n'ont pas non plus gâché ma lecture.
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Je n'avais pas encore eu le plaisir de découvrir la plume de Clare McKintosh jusque-là. C'est chose faite et, je remercie les équipes de Babelio et des éditions Marabout pour m'avoir permis de le faire. Vu qu'il n'y avait aucune critique, je n'attendais rien de ce roman. Et ce fût une très bonne chose ! Je l'ai découvert avec mon propre ressenti et ai laissé mes propres émotions parler. Était-ce un coup de coeur ? Non, mais il n'en reste pas moins un très beau roman.
Dès le départ, l'intrigue ne peut que nous émouvoir. C'est un sujet aussi délicat que tabou … parce que ce genre d'événements ne devraient simplement jamais arriver. C'est contre-nature ! Aussi incompréhensible qu'inacceptable. On est littéralement emporté par cette histoire. On a espoir alors on souhaite découvrir la fin. On oublierait presque que peu importe le temps que cela puisse prendre, il y a toujours une fin. Et qu'il n'y a rien d'agréable aux fins …
L'auteure n'a pas développé le côté émotionnel de l'intrigue et, c'est très bien. Elle n'essaie pas de nous apitoyer. Elle nous raconte et nous expose une réalité plus que brutale. de ce fait, on ne s'attache pas forcément à Pip et à Max. Tout ce qu'on se demande c'est : «  Et moi, qu'aurais-je fait ? Quelle serait la meilleure solution, à mon sens ? » - On lit les arguments de l'un puis de l'autre et on se range d'un côté. Pour ma part, je ne me suis pas attachée à Dylan non plus. Peut-être une sorte de barrière protectrice pour pouvoir continuer ma lecture. Il faut dire que c'est un roman qui nous renvoie à nos propres vies : « Et si je viens à concevoir un enfant et qu'il tombe gravement malade ? Et si le bonheur que je m'imagine se mue en véritable enfer ? Si au lieu de lui apporter joie et bonheur, lui donner la vie signifierait souffrance ? … » - C'est un roman difficile pour moi qui n'ai pas d'enfants. Qu'en sera-t'il pour une mère ? Je n'ose l'imaginer. 
L'histoire de Pip, Max et Dylan m'a réellement emportée. Malheureusement, les « après » beaucoup moins. Pourquoi ? Parce que je n'aime pas ces romans où on ne me donne pas un fin. Comme si l'auteur ne voulait décevoir personne et permettre à chacun de choisir la fin qu'il désire … Malheureusement, il y a des choix qui n'en sont pas vraiment. Ce ne sont que des obligations grimées en choix. le choix de Pip et de Max n'était pas réellement un choix autant que le choix de cette fin n'en est pas un. Tous deux sont imposés. J'aurais préféré un roman plein d'espoir avec une rémission, ou un roman mitigé avec une rémission suivi d'une rechute ou encore, un roman sombre avec un arrêt immédiat des traitements. Mais un roman avec une vraie fin … parce que les fins permettent de tourner la page, de passer à autre chose. C'est une douleur nécessaire. 
Je comprends toutefois le choix de l'auteure, bien que je ne l'admettes pas : il n'y a ni de bons choix, ni de mauvais choix. Il n'y a que des points de vue …. égoïstes, parfois. Comment en vouloir à un parents de tout mettre en oeuvre pour essayer coûte que coûte de guérir son enfant ? Comment en vouloir à un parent qui ne souhaite que protéger son enfant des souffrances physiques et mentales auxquelles il serait confronté en continuant le protocole médical ? C'est impossible ! Et comme le démontre très bien l'auteure, ces parents s'en veulent déjà assez pour leur choix. Un choix qui les poursuivra jusqu'à la fin de leur vie. Un choix, qui souvent, les détruira profondément. 
Alors après une telle épreuve, comment faire à nouveau confiance à la vie ? Comment avoir le goût d'avancer ? Comment continuer à vivre lorsqu'on a le sentiment d'avoir tout perdu ? Parce qu'avec la perte d'un enfant, c'est une partie de l'âme des parents qui meurt. Il en faut le décider et faire des efforts pour y parvenir. La vie, finalement, n'est qu'une succession de choix. Ni bons, ni mauvais. Juste des choix …
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J'ai rajouté ce livre à ma PAL car j'ai adoré tous les thrillers de cette autrice. Je n'avais donc même pas fait attention que celui-ci n'en ai pas un du tout.

Il fait partie de ces livres qu'il faut lire au bon moment.

L'autrice commence en nous disant qu'elle a eu besoin d'écrire ce roman car son époux et elle ont vécu cette douloureuse épreuve.

Un enfant, si jeune, malade. Des soins lourds. le quotidien qui continu sans regarder tout ce que ce couple et cet enfant ont déjà à vivre.
L'avenir incertain, les choix difficiles, l'envie d'arrêter le temps, de revenir en arrière, les "et si...".
L'autrice nous raconte ce que vit ce couple durant la première partie du roman. Puis, un choix s'impose aux parents. Ils ne sont pas d'accord. L'autrice nous narre, sur la seconde partie et à tour de rôle ce que donne dans l'avenir le choix que chacun a fait.

C'est assez déstabilisant car si on pose le roman et qu'on revient dedans plus tard, il faut se remettre sur le bon personnage pour ne pas s'emmêler les pinceaux.
Et en même temps, il est très addictif et on a pas forcément envie de poser ce roman, mais le sujet étant difficile, il y a quand même besoin de marquer quelques arrêts pour reprendre son souffle.

Je n'ai pas pleuré, pas que je sois insensible, la moindre pub peut me faire verser une larme, mais l'autrice a, je pense, voulu montrer que le plus important, quelque soit le choix que l'on fait dans cette situation, comme dans d'autres d'ailleurs, c'est de garder l'espoir.

Voir souffrir un enfant, le perdre... je ne peux même pas l'imaginer.
Ce roman montre à quel point l'autrice est douée pour l'écriture et pour faire passer des messages forts et poignants.
Je vous invite à le lire... lorsque vous sentirez le bon moment venu.
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J'avais lu et aimé un thriller de cette auteure mais la il s'agit d'un roman très différent et inspiré de son expérience personnelle.
Pip et Max forment un couple solide et heureux, Max a quitté les États-Unis pour vivre en Grande Bretagne. Ils ont un petit garçon de 2 ans et demi, Dylan. Dylan est un peu maladroit, il tombe souvent. Après consultation, le verdict tombe : il a une tumeur au cerveau.
Il va subir opération et chimiothérapie, il aura des complications, une pneumopathie, soit des mois d'hospitalisation en réanimation accompagné par ses parents très présents à son chevet.
Mais la tumeur grossit et est inopérable. Les médecins conseillent aux parents des soins palliatifs car pour eux il n'y a plus rien à faire.
Mais Max refuse de se résigner, il veut tenter un nouveau traitement la protonthérapie pour prolonger un peu la vie de son fils. Mais ce serait une vie dégradée avec de nombreux handicaps. Pip n'est pas d'accord. Les parents s'éloignent et ne se comprennent plus.
C'est alors au tribunal que la décision sera prise.
Ensuite, l'auteur imagine la suite si Dylan a pu bénéficier de la nouvelle technologie ou s'il meurt rapidement. Comment continuer à vivre après la mort d'un enfant ? le couple peut il survivre ? Faut il refaire tout de suite un enfant ?
Un roman très éprouvant à cause du sujet douloureux. Un roman fort qui pose de bonnes questions sur la vie, la mort, l'amour.
Un roman bouleversant et qui fait réfléchir. Un roman intelligent car pas manichéen.
Un très bon roman qui restera longtemps dans ma mémoire.
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Quel merveilleux roman !
Que deviendra notre vie après avoir fait le choix d'un acharnement thérapeutique ou le choix de laisser partir un enfant après une longue maladie incurable...
Quel bon choix prendre ?
Qu'a deviendra notre couple ?
Une maladie, deux choix, deux destins...
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, même si après celle-ci je ne sais Quel choix en temps que maman j'aurais pris...
Les plus à même de témoigner sont les parents qui sont passés par là...
Je recommande ce roman, qui nous fait beaucoup nous remettre en question et qui nous fait réfléchir sur qui serions-nous Max ou pip?
Et si vous étiez l'un d'eux auriez-vous fait vraiment le bon choix ?
Un couple avec un enfant condamné à t'il une chance de survivre à la perte d'un enfant ???
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Les médecins demande à ce couple de prendre une décision concernant l'arrêt des soins de leur fils. le couple se déchire alors. C'est très émouvant. Ce roman est aussi d'actualité montrant le danger des réseaux sociaux, des journalistes avides de scoops. C'est aussi révélateur du fait que si vous avez un enfant handicapé mieux vaut avoir de l'argent pour l'aider. Je n'ai pas mis 5 étoiles car ce livre est un peu déroutant dans sa forme, je n'en dirai pas plus car cela lèverait un voile sur roman.
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Il s'agit de la vie d'un couple confronté à la grave maladie de leur jeune enfant.
Deux solutions se présentent; chacun choisit une solution différente de celle de l'autre.
Casse-tête insoluble … le médecin doit également se positionner et enfin le juge doit se prononcer.
Ce livre résume le cas de figure où deux vérités s'affrontent.
Roman intelligent, bien écrit et totalement réaliste.
A conseiller vivement.
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Clare Mackintosch
Le choix de revivre

Pit et Max, mariés depuis plus de cinq ans ont un petit garçon, Dylan. Ce dernier n'a pas encore soufflé ses trois bougies. Il souffre d'un méduloblastome, et depuis six mois, il vit à l'hôpital. Pit, sa mère sacrifie sa carrière pour rester à ses côtés. Max, son père lui rend visite quotidiennement. Leïla khalili est le médecin référant de cet enfant. Les traitements prodigués ne donnent pas les résultats escomptés. de plus ils son très agressifs. Lors de la troisième tentative de désintubation, l'état de santé de Dylan se dégrade. IL n'y a presque plus d'espoir de le garder en vie, même gravement handicapé...Le couple décide de partir aux États-Unis, à Houston afin de pratiquer, sur cet enfant une nouvelle thérapie. Mais lors du rendez-vous avec Leïla, Pit se rétracte et ne veut plus voir souffrir son petit bambin. Elle désire mettre un terme aux souffrances de son fils en procédant à un endormissement éternel. Max persiste. Il quitte le domicile conjugal et s'installe à l'hôtel. le couple lutte pour obtenir gain de cause. Mais la procédure judiciaire se met en place… .Les avocats, les médecins, les parents vont donc décider du sort de ce malheureux petit garçon.
Quel sera le devenir de Dylan, l'avenir celui de ses parents ? Comment le couple va-t-il survivre à une telle épreuve. Réussira-t-il à sortir uni de cette rude épreuve ? Les époux vont-ils se séparer et pouvoir se reconstruire ?Un choix cornélien, et insoutenable.

Ce roman se déroule de nos jours en Angleterre. Nous assistons à tous les rendez-vous médicaux de ce petit être. Il pourrait s'agir de notre propre enfant. Quelle solution adopterions nous face à un tel dilemme ? Tour à tour, Pit, Max et même Leïla donne leur avis sur le devenir de l'enfant, sur leur propre avenir. . Chaque étape nous plonge dans le désespoir. C'est un choix impossible à faire. Je comprends parfaitement les opinions de chacun. Il est impossible d'opter pour uns solution ou au autre alternative. Faut-il prolonger à tout prix une vie de souffrance, surtout lorsqu'il s'agit d'un tout petit être ? Doit-on mettre un terme à cette espoir de vie ? Oh non il est absolument inhumain de demander l'avis des parents. Et le corps médical est-il apte à juger des effets d'une nouvelle thérapie inédite ? Quelle décision prendre et de quel droit ?

J'ai lu que l'auteure a été confrontée à ce problème. Je ne sais si j'aurais été aussi posée qu'elle. le couple a autoriser les thérapeutes a endormir leur fils. Un jour je pense qu'il s'agit de la solution la plus sage : interrompre tout le protocole et endormir cet enfant. le lendemain je trouve que j'ai mal agit et que je dois tout faire pour maintenir mon enfant en vie ? Mais quel égoïsme ! Je plains de toute mon âme les parents qui doivent faire un tel choix. j'avoue avoir pleurer au cours de la lecture de ce roman quasi autobiographique. Je pense qu'aucune maman, aucun papa ou des grands-parents ne peuvent ressortir indemnes de ce récit . Une très belle leçon de vie, magistralement écrite et je vais entreprendre la lecture des autres romans de Clare Mackintosh. Je prépare les mouchoirs….

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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