Te laisser partir

Après la mort du petit Jacob, dûe à un chauffard en fuite, Jenna, sculptrice et photographe, va trouver refuge dans un cottage isolé au bord de la mer, au Pays de Galles.
On ne peut pas en dire plus sans dévoiler l'intrigue.

Vous qui commencez ce roman, ne faites pas ce que j'ai failli faire au cours de la première partie : abandonner. Je trouvais que cela s'éternisait et que la romance avec le vétérinaire était quelque peu gnangan.

Mais attendez la fin de cette partie et son coup de tonnerre. Après, tout n'est que suspense haletant.
On comprend alors que l'on s'est fait rouler dans la farine, les quiproquos se lèvent, on est ému aux larmes et les révélations finales laisse pantois et ereinté.

Le déroulement de l'emprise est glaçant et très réaliste.

A part la petite réserve que j'émets pour la première partie qui semble trainer, c'est un page-turner très efficace qu'on ne lâche pas.
Une réussite.

Une nouvelle fois, c'est la surprise.
J'ai avalé les derniers chapitres en quelques heures. Une vraie réussite que ce roman, d'autant qu'on se sent proche de ces personnages et de ce qu'ils endurent. Preuve une nouvelle fois que les apparences peuvent être trompeuses.
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Un thriller qui prend une tournure peu attendue.

Soirée d'hiver, une maman récupère son garçon de 5 ans à l'école. Il a appris à écrire son prénom. Ils rentrent main dans la main, chez eux, heureux. Jusqu'à ce qu'elle lui lâche la main, Jacob traverse quand surgit une voiture à toute allure. le choc est terrible, elle hurle et tente de protéger son enfant mais c'est trop tard.. le capitaine Ray Stevens est chargé de retrouver le chauffard qui s'est lâchement enfuie.

J'ai aimé suivre Ray et son équipe dans cette enquête, ils sont attachants, humains et passionnés. On voit qu'ils sont démunis face au manque de moyen et à la pression du procureur qui souhaite classer l'affaire. En parallèle on rencontre Jenna, une femme qui cherche à fuir son passé. On le découvrira au fil des pages, faisant prendre une bouge tournure à l'enquête.
J'ai aimé découvrir ces personnages, l'auteure prend le temps de les décrire, les rendant attachants.

Livre lu en 9 heures.

Les apparences…

« Te laisser partir », paru en 2014, est le premier roman policier de Clare Mackintosh. J'aime beaucoup cette auteure à l'indéniable talent de conteuse.

J'ai été séduite à 100% par « Dernière fête », polar à la fin amorale et saupoudré d'humour, par « Je te vois » et « otages ». Et même si j'ai trouvé la fin de ces deux livres totalement abracadabrante, l'art du récit est bien maîtrisé, on se laisse embarquer, on plonge dans l'histoire, on aime ou on déteste les personnages, on accroche à l'énigme, à tous les secrets qui l'entourent. C'est avec délectation que l'on accepte d'être embrouillé, trompé, malmené.

« Te laisser partir » a toutes ces qualités.

Une construction en deux temps :
Une première partie qui installe une situation douloureuse que l'on croit deviner, une ambiance désolée, un cadre âpre, battu par les vents, des personnages en proie à leurs tourments : Jenna, farouche et taciturne, qui fuit un drame, le capitaine Ray Stevens à la vie de famille tendue et préoccupante qu'il aimerait bien oublier dans les bras de sa jeune collègue. Deux voix pour nous faire progresser : celle de l'auteur qui distille les informations sur le drame, que nous appelons désormais « homicide routier », sur l'enquête et les enquêteurs; et la voix de Jenna qui s'exprime à la première personne pour mieux dire sa confusion, son exigence de solitude, son angoisse, sa peur… Tout se met en place… Deux cents pages plus loin, un espoir de renaissance pour Jenna ?
Toc, toc, toc le vilain destin vient frapper à sa porte, tout se renverse et nous restons scotchés. Tant et si bien que j'ai dû revenir en arrière pour m'assurer que ce que je lisais était dans l'ordre du possible.

Dans la seconde partie, l'auteur continue de raconter, Jenna continue de refuser de raconter et une troisième voix intervient pour donner un nouvel éclairage à l'histoire. Pour ma part, j'ai trouvé cette partie plutôt convenue, on devine assez vite le « qui, que, quoi, dont, où » …

Malgré tout, selon ma lecture, le final est sauvé par le dernier paragraphe, le dernier mot qui nous renvoient indubitablement à nos doutes. A nous d'imaginer…

Me reste à découvrir « Laisse-moi en paix » et tous les romans à venir de Clare Mackintoshdont le talent semble se bonifier avec le temps.

Une très bonne découverte ! Un thriller psychologique très bien mené et surprenant avec un bon twist au milieu qui permet une "belle" transition entre la 1ère et la 2nde partie.
Original, haletant, bonnes thématiques, je valide !
Seul petit bémol, on voyait certaines choses arriver assez vite mais ça n'a pas gâché mon plaisir de lecture.

Une histoire qui m'a touchée, heurtée de plein fouet! Une histoire qui m'a amené des larmes aux yeux, qui m'a secouée jusqu'au plus profond de moi-même! Il faut dire qu'il commence tragiquement par la mort d'un petit garçon de cinq ans et pire que tout, c'est par un chauffard qui n'a pas freiné et qui a pris la fuite!
L'enquête s'avère très compliquée : il pleuvait à verse, il n'y a pas de traces. La mère qui a lâché quelques secondes la main de son enfant n'a rien vu, ni le conducteur ni même la voiture - qu'elle ne saurait identifier.
Et puis on suit une femme, dont, au début, on ne sait rien, si ce n'est qu'elle culpabilise : "Il pense que je suis responsable de ce qui est arrivé. Il ne me l'a pas dit, mais ce n'est pas nécessaire, ça se voit dans ses yeux. Et il a raison... c'est ma faute." Cette femme a un rapport avec l'accident, on l'apprend très vite et on participe, spectateurs complices, au malaise profond que vit la jeune femme : "j'ai l'impression d'avancer dans le brouillard". On la voit s'enfuir avec un mince bagage, laissant tout derrière elle et notamment son atelier où elle sculptait entre autres des statuettes de femme ; l'une d'elles est à son image, à son effigie. Elle est fêlée : quand la jeune femme ramasse la statuette tombée au sol, elle se retrouve "avec deux morceaux dans les mains". Très symbolique de la cassure que vit la jeune femme, cassure dont nous allons découvrir peu à peu l'origine.
Un livre choc, aux méandres sombres : une analyse très fine des personnalités, un récit qui nous entraîne, malgré nous, dans les affres cauchemardesques qui se distillent inexorablement au contact de certaines personnes.
Je n'en dirais pas plus pour ne pas trahir ce que je vous invite à découvrir!
Un livre que je n'oublierai pas et que je conseille vivement!

Si j'étais sur la réserve durant la première partie, je n'ai pas regretté d'avoir persévéré car la surprise au bout est inattendue. Elle redynamise la lecture et relance notre intérêt pour l'histoire. La narration change légèrement durant la suite puisqu'elle apporte le point de vue d'une autre personne qui permet de faire le lien entre passé et présent. le tout mène jusqu'au jour de l'accident en dévoilant tous les secrets. le sujet évoqué en fil rouge est d'actualité et touchant. Les personnages sont bien construits : certains détestables, d'autres attachants. Malgré un début difficile, j'ai passé un bon moment avec ce roman, découvrant au passage la plume incisive de Clare Mackintosh.
(avis complet sur le blog)
Lien : https://leslecturesdangeliqu..

Assez déroutée au début, je ne parvenais pas à comprendre où l'autrice comptait m'emmener tant la tournure de l'histoire me laissait perplexe et puis, quand tout s'est éclairé, j'ai été absolument scotchée.
L'intrigue m'a déconcertée à plusieurs reprises, mais elle se révèle si finement construite que chaque détail prend sens et s'imbrique parfaitement. Les twists et les retournements de situation m'ont plongée dans une extrême confusion au point de ne pas croire ce que je venais de lire. C'était vraiment bluffant et bien pensé.

Les personnages en présence possèdent une vraie épaisseur, la façon dont leur psychologie est retranscrite se révèle épatante de réalisme. de manière générale, la dimension psychologique de l'histoire est travaillée et remarquablement dépeinte.

Mes seules réserves concernent les nombreuses longueurs et la lenteur avec laquelle se déroule l'intrigue. Si j'ai été happée, c'est essentiellement grâce à l'ambiance aux multiples facettes, tour à tour sombre, glaçante, oppressante, mais aussi chaleureuse, et à mon attachement pour les personnages.

Tout au long de ma lecture, des vagues d'émotions m'ont parcourue et j'ai été emportée par cette histoire émouvante et poignante qui explore des thèmes forts tels que la culpabilité, les manipulations, la violence, la parentalité ou encore la reconstruction.
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Un très bon thriller lu avec les copines en Lecture Commune organisée par Lolita du compte @ql_livres avec @malau.readbooks @maevasaintantonin et @envie.livresque

Après une mise en place qui peut paraître un peu longue, la deuxième partie vous laisse littéralement sur les fesses. Vous ne voyez pas le twist arriver et dès ce moment, vous ne pouvez plus arrêter votre lecture et vous ne voyez pas le temps passer.
Une façon très atypique de traiter un thème souvent abordé, mais de cette manière, je n'avais jamais lu.
Je n'en dis pas davantage pour ne pas spoiler votre lecture mais je vous le recommande vivement !

Te laisser partir démarre doucement, sur une base classique maintes fois utilisée dans le polar, un fait divers donne lieu à une enquête policière, censée livrer le nom d'un coupable dans l'épilogue. Dans ce roman, c'est l'accident mortel dont est victime Jacob, un garçonnet de 5 ans, fauché devant sa maison alors qu'il rentre de l'école accompagné de sa maman, qui est choisi comme point de départ par Clare Mackintosh.


La première partie ronronne tranquillement. le capitaine Ray Stevens et sa collègue Kate font ce que font tous les policiers du monde : ils cherchent mais, en l'occurrence, ne trouvent rien, tandis que Jenna, mère de Jacob et maman célibataire sans famille abandonne sa vie à Bristol pour aller se réfugier au fin fond du Pays de Galles, dans un cottage isolé au bord de la mer, et tenter de poursuivre sa vie dévastée. Les chapitres se suivent chronologiquement sans grand relief, alternant les points de vue sur la non-évolution de l'enquête et la vie océanique de Jenna. Sauf que, parvenus à la dernière page de la première partie, on relit 3 fois le dernier paragraphe pour vérifier qu'on a bien lu et bien compris. On a bien lu, c'est écrit, il ne peut pas s'agir d'une coquille, et le premier mouvement, c'est de relire les 225 premières pages pour vérifier à quel moment on a loupé un embranchement dans l'histoire.


Dans la seconde partie, le turbo est mis, et compte-tenu de cette révélation préalable et imprévisible, on a envie de savoir où l'auteur souhaite nous emmener. Clare Mackintosh nous emmène loin et bien, sans que rien ne puisse être ajouté sans déflorer les ressorts de l'intrigue, originaux et novateurs.


Voilà un roman étonnant en raison de ses ruptures de rythmes et changements de directions, bien écrit et précis pour tout ce qui concerne la vie du commissariat de Bristol et celle des autochtones ruraux du Pays de Galles, qualités auxquelles il convient d'ajouter un irremplaçable goût de vécu car Clare Mackintosh, ainsi qu'elle l'indique en fin d'ouvrage, a utilisé des éléments biographiques tirés de son expérience professionnelle et de sa douloureuse vie maternelle pour donner vie à son premier roman. Je souhaite pour elle qu'écrire Te laisser partir l'a aidée !