Reçu dans le cadre d'une rencontre avec l'auteure, je craignais une amourette adolescente sans grande profondeur. Il s'agit de l'histoire d'Iris et de sa jumelle Rose, d'Iris et de Louis, d'Iris et d'Albie, d'Iris et de Silas, d'Iris et de sa liberté. L'écriture est fluide, les chapitres s'enchainent facilement et on est bien curieux de savoir ce qui va arriver à nos protagonistes. L'ambiance de ce Londres du 19ème siècle est bien décrite, dans la noirceur comme dans la légèreté. La noirceur de SIlas apparait progressivement. Une lecture plaisante.
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L'histoire se déroule à Londres au 19ème siècle.
Un taxidermiste étrange et dangereux tourne autour d'une jeune femme de manière obsessionnelle.
L'amour, l'amitié, la peinture et les codes de l'époque sont abordés. J'ai apprécié l'histoire que j'ai néanmoins trouvé un peu longue.
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Une histoire originale, dans un contexte historique avec un déroulement inattendu, avec une ambiance particulière, eh bien, que de bons ingrédients pour un roman addictif et efficace.
Pourtant, on part sur du basique. Un contexte historique placé au 19 eme siècle, des personnages à la fois classiques mais qui, eux aussi, vont nous surprendre. Une fille qui rêve d'autre chose que ce que la société voudrait lui imposer, un peintre qui suit ses propres principes, et un taxidermiste, un peu bizarre, il faut bien le reconnaître.
Et d'une histoire finalement assez simple (la relation complexe entre les deux soeurs, une romance qui naît entre Iris et le peintre, jusque là on était loin du jamais vu), l'histoire prend une toute autre tournure. Quelque chose de bien plus sombre. Sans comprendre comment, on se retrouve avec une fille séquestrée dans une cave, dans son horreur la plus pure.
Ce revirement se fait vite et pourtant, sans que cela ne sorte de nulle part. L'histoire se tient, et reste aussi prenante du début à la fin.
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Ce livre est époustouflant, étrange ! Il est écrit avec une plume précise et poétique. le roman se lit tout seul et nous fait monter notre niveau de stress petit à petit, car on sent venir le dénouement. Par moments glauque, par moments touchant, le roman nous donne réellement l'impression d'être à Londres au XIX ème siècle. Les personnages sont loin d'être ordinaires, ils présentent tous des facettes intéressantes. Ce roman a un univers où j'ai aimé me perdre dedans.
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direction Londres du XIXe à la rencontre de Rose et Iris qui travaillent dans un magasins de poupées, Silas taxidermiste et Louis Frost peintre préraphaélite. La ville est en effervescence à l'approche de l'exposition universelle et le destin de nos personnages va s'en trouver bouleversé.
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Dans une ambiance glauque, d'émancipation féminine, de jalousie, et de romance , nous allons découvrir comment nos personnages principaux vont se rencontrer et entremêler leur destin. Iris qui rêve de devenir peintre, ce qui pour une femme de l'époque est presque un rêve inaccessible. Rose sa jumelle aigrie par la difformité due à la contraction de la vérole n'aura de cesse que de faire culpabiliser sa soeur qu'elle rend responsable de ses malheurs. Silas notre taxidermiste obsédé par son rêve d'amitié qui l'emportera jusque dans les tréfonds de son âme noire. Louis et Albie seront des soleils dans cette histoire au plan machiavélique.
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J'ai eu énormément de mal à rentrer dans le livre il m'a fallu deux tiers pour comprendre ce qui se cachait derrière ce roman. J'ai persévéré et je ne suis pas déçue car une fois tout mis en place, j'ai compris le message du livre : " La liberté est une chose précieuse " et les 200 dernières pages ont défilé à toute allure.
Il faut aimé ces romans d'ambiance et de cabinet de curiosité où les choses vont lentement, j'ai toujours du mal avec le contemplatif et je n'ai accroché lorsque tout s'accélère.
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L'ambiance, les moeurs, les mentalités tout est magnifiquement bien travaillé, on est en immersion totale. C'est un décor parfait pour ce genre d'intrigues grâce à la plume de @elizabethmacneal.
Coup de coeur pour cette sublime couverture des @pressesdelacite .
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Et si on se rendait à l'exposition universelle de Londres, en 1850 ?
Lorsque l'histoire débute, nous sommes en 1850 à Londres. On va faire la connaissance de plusieurs personnages. Iris, une jeune femme qui travaille avec sa soeur jumelle Rose dans une boutique de poupées en porcelaine ; Louis, jeune peintre qui espère être exposé ; Silas, un homme étrange, qui tient une boutique et est taxidermiste et puis Albie, un petit garçon qui vit avec sa soeur dans la misère.
Plusieurs personnages donc, tous différents et pourtant par une succession de faits, leurs destins vont s'entremêler. le récit est sombre par certains aspects, particulièrement la partie de l'histoire qui concerne Silas. Déjà de par son métier, taxidermiste, certains passages sont assez durs. Et puis, sa personnalité, son passé compliqué. Même si tout au long du récit, certaines zones d'ombres subsistent sur ce qui l'a pu faire, on comprend assez vite qu'il est tourmenté, dérangé.
Et puis, il y a Iris, son lien avec sa soeur. Ce qui les a éloignées, la maladie. La part d'espoir qui née de sa rencontre avec Louis, la peinture, cette passion commune. En quelques sortes l'ombre et la lumière.
En ouvrant ce livre, je m'attendais à une histoire terriblement sombre, noire presque effrayante. Ce n'est pas exactement ça. C'est bien plus en réalité. C'est une histoire de rencontre, de retrouvaille familiale, d'art aussi. Et puis, d'obsession, sombre, entêtant, dramatique. Plus particulièrement les 150 dernières pages. On est dans cette noirceur, cette fascination qui mène à l'impensable.
L'autrice a écrit une histoire forte, passionnante. Elle distille au fil des pages une atmosphère brumeuse, lourde qui rend le récit troublant. J'ai beaucoup aimé !
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Après un début laborieux que j'ai trouvé ressembler à un remake un peu grossier de Notre Dame de Paris (les petites gens, la ville, les destinées de jeunes caractères audacieux mais entravés, une figure monstrueuse et incomprise...), la suite se révèle meilleure. Les soubresauts de la narration déjouent les attentes. le Gavroche du roman ne sera pas sacrifié pour sauver l'héroïne comme on pouvait le craindre, même si... On retouve les ressorts du thriller et la fresque historique s'efface. le heros masculin est un peu fallot ce qui sert l'indépendance d'Iris. Et le dialogue intérieur qui rend compte des motivations de Silas est très bien rendu. Bref, c'est de bonne facture, assez décalé pour être subtilement dans l'air du temps. L'ambiance de l'exposition universelle, l'engouement pour les cabinets de curiosités et le monde des boutiquiers forment un délicieux arrière plan suranné. Un roman qu'on déguste comme un shortbred au lemon curd, avec une tasse de thé.
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