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3,29

sur 305 notes
Livre lu en 2-3 jours. Il est vrai qu'une fois dedans, on se prend facilement au jeu de tourner les pages, les unes après les autres.
L'écriture est saccadée, entraînante... L'auteur est effectivement une véritable auteur, et elle mérite d'être suivie. Je crois qu'elle est très prometteuse dans le style d'écriture.
L'histoire, rien de bien transcendant. La vie d'une jeune fille de 24 ans, nouvelle dans la vie active, nouvelle dans son indépendance.
Ai-je aimé ce livre ? Non... pas vraiment.
J'ai ressenti un malaise face à cette jeune femme de 24 ans, face à ces envies, ses réactions, etc... Je me suis remémorée mes propres 24 ans (c'était il y a 20 ans !), et là, j'ai pris un coup de vieux. Mais en même temps, je n'aimerai pas avoir 24 ans et réagir comme le fait l'héroïne de l'histoire. Cela m'interroge sur la jeunesse actuelle, et m'inquiète pour l'avenir de mes filles qui sont encore petites. Je n'ai pas trouvé de légèreté dans cette jeunesse, juste une façon de profiter de la vie mais sans chercher forcément à être heureux et aérien. Bref, ce livre m'a troublé, mais pas dans le bon sens.
En revanche, un coup de coeur pour le style d'écriture de cette nouvelle écrivaine !
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Un livre lu en une après-midi qui décrit bien les sentiments des jeunes adultes qui doivent construire leur vie avec le nouveau boulot, le nouvel emménagement, les amours, les amitiés.
Un livre tout simple mais qui fait du bien.
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Voici un premier roman frais et contemporain que j'ai aimé, comme on aime une comédie du dimanche après-midi.
Ella a 24 ans, elle débute sa carrière de prof de français dans un lycée catholique parisien. Elle a quitté son Nord natal avec son petit-ami du lycée, pour vivre l'aventure parisienne. Elle l'aime passionnément, le désire ardemment, mais il est au chômage et aspire au retour : un emploi assuré dans sa campagne, une petite vie calme et facile, pour résumer. Elle veut vivre son aventure et s'émancipe. La suite ? Une année scolaire dans la peau de cette prof qui croit en son métier, malgré les énormités de ses élèves et ses collègues improbables. Elle vit à fond, collée à sa meilleure amie parisienne et libérée, son meilleur ami gay excentrique et Klaus, un poisson rouge confident et suicidaire.
Souvent la caricature est présente, les clichés assumés. Mais c'est toujours au service d'une comédie acidulée, fraîche et au rythme enlevé. La gravité n'est présente qu'implicitement, au détour de péripéties burlesque ou d'un dialogue où la franchise et le style direct le disputent à la vulgarité actuelle. C'est ainsi que l'auteur aborde l'exclusion par le handicap, l'homophobie latente, le rapport à la maternité et, finalement, la mutation insidieuse de l'insouciance en décadence, une certaine forme de désespoir. Nulle morale et nulle leçon : les questions n'affleurent qu'aux contours des portraits (extrêmes). On ne peut vraiment s'identifier mais l'empathie s'installe et cette galerie de personnages, ultra-réalistes et bruts, nous devient rapidement familière et nous embarque.
C'est donc un premier roman court, que l'on ne lâche pas après l'avoir ouvert et qui se dévore rapidement, avec un certain délice et un sourire aux lèvres. Ce fût un plaisir de le découvrir.
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Un avis qui n'aura pas été facile à écrire tant j'ai de choses à penser avec ce roman.
Commençons par le plus évident.

Je me suis immédiatement identifiée à l'auteur. Jeune, prof à Paris, en plein questionnement, l'identification est aisée. Bien ancrée dans sa génération, n'hésitant pas à employer les "codes" et "tics" du moment, le roman est bien ancré dans son époque et s'adresse à un public relativement jeune (on dira des lycéens qui s'interrogent - ou peuvent s'interroger - sur la vie, l'avenir, leur place, aux jeunes adultes dans la vie active mais qui se cherchent encore).
La narratrice vit plusieurs bouleversement dans sa vie privée comme dans sa vie professionnelle. Petit à petit, ses repères se brouillent et elle se cherche. Elle cherche sa voie, de nouveaux buts et un peu son identité. Professionnelle, sexuelle ou autre, Ella est un peu perdue.

Mais qu'on s'identifie à Ella et qu'on comprenne, voir qu'on partage, ses questionnements ne signifie pas forcément qu'on aime entièrement le personnage. Perdue dans sa quête, elle est égocentrique et en oublie les autres. Elle ne se préoccupe pas des autres, alors même qu'elle peut leur reprocher le même trait. Les personnages secondaires pouvaient être intéressants, mais ne sont pas assez exploité tout en restant un peu cliché. Ella interragit finalement assez peu avec, tout à ses réflexions.
Elle cherche à trouver qui elle est, ce qu'elle veut, mais se coupe du monde pour cela. Comme si en dehors de ce questionnement, elle agissait de manière mécanique.

J'ai apprécié que le roman traite de sujets aussi variés et avec une "légèreté" de ton qui permet de ne pas les stigmatiser ou de porter un quelconque jugement dessus. Pourtant, je me demande pourquoi avoir parlé de l'abus en milieux scolaire de cette manière. C'est présenté comme anecdotique, l'auteur ne s'appesantit pas dessus. Pourtant, à mon sens, il aurait fallu ou creuser cette piste ou ne pas en parler. Cela donne une image faussée des choses et on peut reprocher alors à Ella de ne pas vraiment faire quelque chose pour lorsqu'elle apprend la vérité.

Ne nous méprenons pas, j'ai apprécié ce roman. Actuel, tranche de vie simple et sans jugement, sa légèreté et son absence de jugement permette de le mettre entre toutes les mains. Mais je me demande s'il poussera ses lecteurs à s'interroger ? Peut-être pas.
En ce cas, il a juste le rôle d'un témoignage d'une partie de la jeunesse actuelle. Intéressant malgré tout.
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
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Roman d'été, vite lu, vite oublié. Une jeune femme, prof de français, nous décrit son quotidien qui se veut tantôt drôle ou tantôt tragique, sa vie amoureuse, ses déboires. Style moderne, branché cul, au personnage immature. Un style qui ne fera pas perdre le nord.

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Portrait d'une jeune femme en désamour en plein questionnement identitaire, voilà comment je pourrais résumer ce roman frais et étonnant de Sarah Maeght en une phrase. Mais comme je suis bavarde et clairement pas douée pour faire une critique concise je vais, évidemment, vous en dire plus... Et il y a de quoi parler et débattre à propos de ce roman désinvolte où le ton employé est aérien, faussement léger mais terriblement troublant. Sarah Maeght utilise les armes de la proximité linguistique et émotionnelle pour faire passer plusieurs messages générationnels à travers son roman. Et c'est plutôt réussi !

Le récit commence comme une comédie romantique: Ella, 24 ans, originaire de Dunkerque, professeur de français dans un collège catholique de la capitale se sépare de Victor son premier amour après que celui-ci décide de rentrer au bercail. Une année de vie commune sur Paris a eu raison de leur amour suite au chômage prématuré de Victor. Plus les mêmes envies, des petits rien qui agacent, une volonté de nouveautés...bref, la rupture est inévitable. Alors que le chagrin s'exprime au quotidien, Ella tente de rebondir auprès de Klaus son poisson rouge suicidaire, sa meilleure amie Lou jamais en reste en ce qui concerne de faire la fête et Théo, un nouvel ami adepte de mecs en tout genres. Sa vie personnelle chaotique est complétée d'une vie professionnelle mouvementée avec l'apparition de mystérieux santons dans son casier.

En suivant les tribulations de Ella, l'auteure suit la piste de l'interrogation permanente. Son personnage, perdue face à elle même, est à la recherche de ses propres désirs, des interdits en se confrontant avec enthousiasme à ses habitudes et ses propres barrières. Avec sa liberté de ton, le roman balaye les tabous, laisse libre court à la vie et fait de nous des témoins de l'imprévisibilité. Car effectivement, l'héroïne à le don de se mettre dans des situations loufoques mais pas improbables et c'est peut-être ici que réside la réussite du roman. Adieu la comédie romantique, bonjour au roman initiatique.

"- Bon file maintenant j'attends un Russe. - Celui de la Java? - Oui...je suis retombé sur lui sur Tinder. On avait prévu un petit jeux de rôle dans dix minutes... (...) Ouais ça commence par: "Excusez-moi, monsieur, j'avais demandé une femme de ménage, pas un homme!" Il ajoute railleur: - Fais pas cette tête c'est marrant. -T'es surprenant, Théo Asambert. - Je baise, chérie. C'est bon pour le teint, tu devrais essayer, t'es toute grise."

Ella va énormément s'interroger sur son identité de jeune femme dans la deuxième partie du roman. Autant la première partie est légère et prête à sourire, autant la seconde partie provoque une avalanche de questions: Qui suis-je? Qu'est-ce que je veux? Qu'est-ce que je ne veux pas? de manière décomplexée, la protagoniste explore différentes opportunités qui s'offre à elle comme l'amour féminin, Cléo, rencontrée un soir de fête à Budapest. Va-t-elle ravaler et assumer ce désir nouveau? L'honnêteté sentimentale est parfois pleine de surprises!

Frais et corrosif, Sarah Maeght utilise une forme légère pour un fond qui ne l'est pas tant que ça. Pas de jugements, entre humour et gravité, elle décrit les sentiments avec franchise, sans fioritures, avec modernité. Un roman intéressant, trop court, aux thèmes pas assez exploités, où j'aurais aimé aller plus en profondeur comme avec les personnages secondaires trop en retraits. L'interaction des personnages est malheureusement trop pauvre, ce qui est regrettable pour en faire un roman vraiment complet. Entre charmes et malaises, il s'agit bien du regard d'une génération qui se cherche dans une société d'apparence ouverte. Un premier roman irrégulier, original et déroutant pour une auteure en devenir. Avec jus de fruits frais et blondie pistaches framboises, vous êtes prêt pour un après midi réussi au soleil.


Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Un livre générationnel qui m'a beaucoup plu car il est frais, il est totalement dans l'air du temps, les vingtenaires devraient aimer car tout va leur parler, mais ça m'a plu aussi bien que je sois quarantenaire parce que je n'ai pas oublié ce que c'est que d'être jeune. Ce livre est vraiment un état des lieux ce que ce c'est que la vie des jeunes de vingt ans, leur sexualité, leurs rêves, leurs codes qu'il soit vestimentaire ou de langage, les réseaux sociaux, les selfies, les habitudes alimentaires, la drogue, ce goût pour la médiatisation et pour l'apparence tout y est.

Lu d'une traite, j'ai apprécié la plume de l'auteur qui est certes simple mais qui convient tout à fait au ton à donner à ce style de roman. J'ai particulièrement aimé les passages sur le métier de prof qui sont pertinents et représentent bien ce que j'entends de mes ados sur la vie au lycée. J'ai trouvé Ella très attachante et il doit être assez facile pour des jeunes lecteurs adultes de s'identifier à elle. On la suit dans ses amours, ses amitiés, ses doutes, son métier. Tout ceci pourrait paraître futile et assez léger mais il n'en est rien , il y a une dimension émotionnelle et des questionnements . de plus, il n'y a pas de pathos ni de complaisance dedans. de plus, il est initiatique car à travers ses déboires , Ella avance et grandit, elle essaie de trouver sa place, de savoir

C'est frais et dès le début on a envie de savoir ce qui va arriver pour cette jeune prof de français, on tourne les pages et on le repose qu'une fois fini. Un roman parfait pour le printemps .

VERDICT

Un roman léger et printanier parfait pour un après-midi tranquille. Un bon roman que vous pouvez offrir à vos ados ou jeunes adultes.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Voici un roman léger sur une jeune femme de 24 ans récemment installée à Paris et qui découvre la vie.

La vie amoureuse d'abord : son mec depuis 6 ans l'a quitté pour retourner s'installer à Dunkerque. Lors d'une soirée à Budapest, elle tombe sous le charme de Cléo et découvre l'amour saphique et les substances illicites récréatives.

Au travail, ensuite : ses élèves sont charmants et travailleurs, drôles parfois. Ses collègues un peu relous, mais elle ne les fréquente pas beaucoup.

Un premier roman léger sur une génération qui se cherche.

L'image que je retiendrai :

Celle de Mamie Colette, imbattable sur les santons provençaux et qui ne crache pas sur un petit apéro.
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=1804
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Impossible de se perdre dans ce roman, ça va à 100 à l'heure, mais c'est la vie ! L'éditeur vous promet que vous ne lâcherez pas le livre avant de l'avoir terminé : VRAI !
Ella et Victor ça aurait pu être à la vie à la mort, mais aujourd'hui, l'amour ça va ça vient. Et le boulot, c'est important. Alors à choisir entre Paris et Dunkerque, pour certains, il n'y a même pas de question à se poser.

Sarah Maeght signe ici son premier roman. C'est une sorte de clip manuscrit d'une jeune prof de français. Elle ne sait pas très bien où elle en est de ses amours et affronte les difficultés d'un premier poste dans un collège parisien pas très catholique ;)
Les personnages sont hauts en couleur, incroyablement crédibles, étonnement surprenant.
L'auteur, entre rires et larmes, captive le lecteur avec une petite intrigue vivifiante.

Un roman exaltant qui se dévore comme une barre chocolatée 200% énergétique !
Lien : http://mabibliothequebleue.c..
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Ce roman porte sur Ella, jeune dunkerquoise qui vit à Paris avec son chéri depuis le lycée, Victor, et leur poisson rouge, Klaus. Elle est professeur de français et quand Victor perd son emploi, leur couple va commencer à battre de l'aile...

C'est un roman assez court (moins de 300 pages) qui se lit vite et dont la plume est fluide. Il y a aussi quelques péripéties sympathiques ou petites phrases bien trouvées. Néanmoins ça ne me laissera pas un souvenir impérissable. Je ne me suis pas attachée à Ella, mais plutôt à Théo et Mamie Colette. Concernant son métier, elle ne s'est pas lancée dans l'enseignement pour les bonnes raisons, j'ai lu en diagonale certains passages en classe, et elle est heureuse d'être déracinée en région parisienne (ce qui à l'époque, envoyée en Seine saint Denis, fut loin d'être mon cas). L'auteure dépeint bien cependant les ambiances de salles des profs ou de conseils de classe (et les gens parfois très bizarres avec lesquels on cohabite en journée), les problèmes délicats rencontrés par certains élèves, ou encore le fait qu'on doive fonctionner comme des robots quand un évènement grave survient (même un suicide de professeur, ce qui est loin d'être une fiction dans notre métier ces dernières années...).
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