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3,98

sur 1897 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier tome d'une nouvelle trilogie qui a fait un carton sur la blogosphère anglophone, Ne me touche pas est arrivée en France grâce à Michel Lafon et semble avoir fait autant d'émules dans notre belle patrie. Contrairement à beaucoup qui se font un malin plaisir de fuir les succès, je suis plutôt du genre à être curieuse et à vouloir tester, pour la science (et parce que la couverture est carrément magnifique… ouais, juste pour ça).
Vu les échos chez de nombreuses blogueuses que j'apprécie beaucoup, j'étais plutôt confiante en entamant cette lecture mais il faut croire que la magie n'a pas opéré chez moi. Je suis toujours déçue de ne pas réussir à accrocher à un ouvrage qui semble rendre heureuse autant de lectrices… y a un truc qui cloche chez moi (enfin, généralement, je suis le mouvement donc ça va, apparemment je suis plutôt « normale ») ?
Bon, je n'ai pas détesté, non non non, ne vous méprenez pas. Mais j'ai mis très longtemps à entrer dans l'histoire et finalement, je n'ai réussi à apprécier que grâce à la deuxième partie. Je reconnais qu'il y a de l'originalité et un beau travail sur le style mais pour tout avouer, une semaine après ma lecture, il ne me reste pas grand-chose… voilà le meilleur témoin pour juger d'une découverte…

Concrètement, ce qui a freiné ma lecture et donc mon enthousiasme, c'est la mise en place de l'histoire et plus généralement, toute la première partie que j'ai trouvé assez… « étrange ». J'ai été déstabilisée par cette première moitié qui est certes, originale objectivement parlant mais qui, malheureusement, ne m'a pas du tout emportée. J'ai l'impression d'être restée très étrangère au destin de l'héroïne, très extérieure et pas du tout impliquée dans tout ce qui pouvait lui arriver. Heureusement, la deuxième moitié du texte m'a fait changer d'avis. Pourquoi ? Je pense que cela tient principalement aux « objectifs ».
Dans la première partie, on ne sait pas trop où on va, et l'héroïne n'a de toute façon, pas envie d'aller quelque part (et si l'héroïne n'a pas d'envies, généralement, moi non plus). Par la suite, on découvre de véritables enjeux, l'action se met en place, l'urgence est bien présente… et la demoiselle a enfin un but dans la vie. Voilà ce que je veux dire par « objectifs » et ce qui me manquait cruellement dans la mise en place de l'histoire. Alors oui, je comprends parfaitement que Tahereh Mafi ait choisi ce « rythme » car avait envie d'offrir les pièces du puzzle au compte-gouttes, et objectivement, je trouve que c'est une bonne idée ; mais je ne sais pas, cette fois, ça n'a pas pris chez moi et j'aurais aimé une entrée en matière moins « floue ».

Outre cette impression de flou artistique, j'ai également eu un peu de mal avec la romance. Je vous promets que je suis une vraie fleur bleue qui adore les histoires d'amour et qui pleure à chaque fois qu'elle regarde Titanic et Moulin Rouge (même si je les connais par coeur, évidemment), mais je trouve que, en général, en Young Adult, les romances sont sans profondeur, sans relief, sans passion… bref, sans ce qui m'accroche et me fait rêver. Et c'est encore une fois le cas dans Ne me touche pas, à mon plus grand regret.
Et le truc le plus extraordinaire (énervant) dans ce genre de bouquins, c'est que les héroïnes, sans rien faire, juste en attendant à leur fenêtre, tombe sur le prince charmant idéal. Ici, Juliette est enfermée dans un asile depuis 264 jours et avant ça, elle a connu des années difficiles mais paf, le premier mec qu'elle croise après sa captivité, c'est évidemment le grand amour. Il y a bien quelques obstacles à leurs retrouvailles mais quand même, ça reste un peu trop fastoche à mon goût (ouais, je suis une sadique, j'aime bien quand les couples doivent affronter plein de trucs avant de pouvoir être réunis…). 17 ans, 3 ans loin de tout contact masculin, première relation amoureuse de sa vie et hop hop hop, le beau gosse gentleman du coin dans les filets. Je veux des cours. Ou alors y a du filtre d'amour dans l'air, c'est ça ? Donnez les recettes ! Pis en plus, si c'est pour avoir l'amour de sa vie près de soi et même pas en profiter (oui, en Young Adult c'est baisers volés entre deux portes mais attention, la main au dessus du t-shirt, pas en dessous… et si par malheur les amoureux sont pris d'une passion incontrôlable, ils sont vite recadrés par les personnages secondaires qui débarquent toujours au « mauvais » moment, comme par hasard… !).

J'arrête là avec cet aspect et passe aux personnages qui, malheureusement, ne m'ont pas non plus vraiment convaincue. A l'image de leur amourette, ils m'ont paru assez creux, sans beaucoup de profondeur. Sympathiques, certes, mais peu marquants.
Juliette est une héroïne intéressante car profondément blessée et marquée par un épisode de son passé qui lui a fait perdre toute estime d'elle-même et toute envie de vivre. Impossible pour elle de toucher d'autres êtres humains sous peine de leur infliger de terribles douleurs… la jeune fille est donc contrainte à la solitude et à la distance. Elle a donc un côté assez touchant mais malheureusement, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle car ce n'est pas cet aspect premier qui m'a marquée, mais sa façon d'être « ailleurs » (proche de la folie ?). Ainsi, trop extérieure et ne comprenant pas forcément les agissements (avec Warner notamment) et son comportement un peu « apathique », difficile pour moi de m'identifier ou simplement de faire de Juliette une amie.
Les autres personnages m'ont paru, encore une fois, sans grandes surprises. le méchant - Warner - n'est pas vraiment charismatique à mon goût et tient plus du fils à papa pourri gâté qui n'en fait qu'à sa tête et développe une obsession déplacée pour un nouveau « jouet ». Adam, le bellâtre, est beau, gentil, fidèle, fort et protecteur. le prince charmant quoi. Sans défauts. Lisse et fade.
Finalement, ce sont peut-être les personnages secondaires, arrivant dans la deuxième partie, qui ont ma préférence et qui me donnent envie d'en savoir plus en lisant la suite. J'espère que dans celle-ci, les figures principales s'étofferont et apporteront quelques rebondissements…

L'univers « dystopique » mis en place reste assez maigre dans ce premier opus. La faune et la flore disparaissent, les riches humains peuvent se payer tout ce qu'ils veulent tandis que la plèbe doit se contenter de ce qu'elle trouve. Warner lève une armée car il souhaite avoir le pouvoir et le contrôle sur tout et tout le monde et pour se faire, il a besoin d'armes puissantes… telle que Juliette. C'est à peu près tout ce que l'on sait à la lecture des trois quarts du texte… autant dire que c'est assez peu. Et puis, les dernières pages introduisent de nouveaux éléments qui changent la donne et risquent de rendre le tome suivant plus « sportif ». Grâce à eux, je peux dire que cet univers a du potentiel. J'espère simplement que l'auteure saura l'utiliser au mieux et ne se contentera pas de rester en surface…

Le gros point positif de cette nouvelle saga débarquée en France est, sans aucun doute, le style de l'auteure (ou la traduction française, allez savoir !). Tahereh Mafi a opté pour le point de vue interne (le fameux « je » pas mal utilisé, parfois pas toujours à bon escient, dans la Young adult) et c'est une bonne idée à mon sens. le lecteur peut ainsi mettre plus facilement des mots sur les sensations de Juliette qui retrouve goût à la vie et découvre pour la première fois, ce que c'est que d'être aimée. Même si je n'ai pas été particulièrement sensible à son histoire d'amour, je reconnais que quelques passages sont assez émouvants.
Je n'ai pas le livre avec moi mais il me semble me rappeler que le texte est au présent de narration. J'ai parfois du mal avec cet emploi, mais cette fois-ci, ça ne m'a pas gênée. En effet, l'utilisation du présent permet une immersion un peu plus aisée (même si ça n'a pas été mon cas dans la première partie du texte) et un rythme plus soutenu.
C'est riche et imagé, et parfois même un peu trop car les nombreuses métaphores accompagnent les pensées de Juliette, qui se perd un peu dans un « ailleurs » et qui, alors, me perdait un peu également…


Je me relis et je me trouve assez sévère. Je n'ai, malheureusement, pas su accrocher aux aventures des personnages avant la deuxième partie, ce qui explique mes impressions un peu « négatives » mais la deuxième moitié du texte a su arranger les choses. J'ai certes découvert plusieurs défauts lors ma lecture - notamment un manque de profondeur des personnages, une romance un peu trop facile et un début assez flou - mais je lui reconnais bien volontiers une originalité et surtout, une belle plume. N'hésitez pas à aller lire les chroniques des autres lecteurs, souvent très positives !
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Je dois dire que je ne sais trop quoi penser de ce roman. Il surfe clairement sur la vague "romance dystopique à message écolo": un monde apocalyptique lié à la destruction de notre écosystème, les rares survivants tentent de maintenir un semblant d'humanité tout en menant une vie qui n'a plus grand chose d'humain…

Le style de l'auteure est assez surprenant mais je m'y suis rapidement adaptée, elle écrit les émotions à l'état brute, nous envoyant à la figure les sentiments de Juliette; puissants, violents, parfois cruels, ou encore passionnants, brûlants de désir. Pas de demi-mesure chez cette héroïne autour de laquelle plane une espèce de mystère teinté de super-pouvoir… le seul autre personnage que j'ai trouvé très bien est Walter, le "méchant", chez qui les actions et émotions sont aussi décrites avec une réelle force.

J'ai trouvé que la romance prenait une place trop très importante au dépens de l'univers dystopique qui n'apparait finalement que sur quelques pages dans le dernier tier du roman. J'imagine, et j'espère, qu'il est plus à son avantage dans la suite de la saga mais je ne suis pas sûre encore d'aller jusqu'à la lire…

Un bon premier roman, au style original et intéressant, mais qui n'a pas allumé de flamme en moi, tout juste une étincelle.
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Le tout début de l'histoire m'a intriguée. Une jeune fille enfermée depuis près d'un an, sans parler, sans voir un être humain. Il y avait de quoi faire un bon début d'histoire. Malheureusement, très rapidement, après l'arrivée de son compagnon de cellule, l'histoire s'est fixée sur la romance, qui va rester prédominante pendant 250 pages. Même si parfois mon coeur de midinette s'émeut, là ce ne fût pas le cas. Les 70 dernières pages ont un peu (mais juste un peu) rattraper cela, en développement l'histoire par la découverte du monde extérieur, l'apparition de nouveaux personnages. Mais ces quelques miettes ne m'ont pas suffit.
(...)
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Une couverture sublime, une quatrième de couverture intrigante et énigmatique. Et me voilà attirée par ce livre, que je ne regrette pas d'avoir découvert, malgré des points négatifs.
L'auteur nous emmène dans un monde post apocalyptique où ne règnent que famine et désolation. le pouvoir est aux mains d'un organisme tout-puissant, le Rétablissement, qui fait régner l'ordre d'une façon très dictatoriale. Nous faisons la connaissance de Juliette, enfermée depuis 264 jours dans une prison, sans parler à personne jusqu'au jour où Adam, beau jeune homme baraqué et secret, entre dans sa cellule pour la partager.
En ce qui concerne l'histoire, j'ai bien aimé. J'ai trouvé le début assez lent voire un peu somnifère et je me demandais où l'auteure voulait en venir. Et BING !!! Chapitre 8, un rebondissement qui m'a laissée sur place. Et à partir de là, fichue, je n'ai pas pu lâcher le livre jusqu'à la fin car je voulais trop savoir ce qu'il allait se passer. Fin qui me laisse un peu perplexe ; je trouve que le livre prend une tournure de déjà vu en comics et au cinéma avec une saga de science-fiction (je ne dirais pas laquelle pour ne pas spoiler mais ceux qui liront le livre feront, je pense, le rapprochement).
Par contre, je ne me suis pas attachée plus que ça aux personnages. Même le méchant de l'histoire, je n'arrive pas à le détester. Même la romance ne m'a pas plus touchée que ça.
A cela s'ajoute que j'ai eu beaucoup de mal avec le style de l'auteure : phrases courtes, phrases sans verbe, ratures dans l'écriture très présentes au début qui s'estompent au fil de pages (heureusement!). J'ai trouvé ce style très coupé et freinant la progression dans le livre. Une fois que l'on s'est habitué, ça coule tout seul mais c'est vrai qu'au début c'est un peu pénible. Elle arrive quand même à nous tenir en haleine et sait nous faire tourner les pages avec des fins de chapitre qui font que nous ne pouvons faire qu'une seule chose, continuer notre lecture.
En bref, ce livre n'est pas un coup de coeur pour moi mais j'ai bien aimé l'histoire malgré que le style de l'auteur soit spécial. Je le conseille à ceux qui aiment les environnements dystopiques et les personnages avec des dons. Et un conseil : ne pas s'arrêter à cause du style de l'auteur, on s'habitue au fil des pages.
Personnellement, je lirais la suite de l'histoire de Juliette et d'Adam malgré cette impression de déjà vu car je suis trop curieuse et veux savoir où l'auteure va emmener ses personnages.

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Juliette est enfermée dans un asile. Elle n'a plus vu personne depuis 264 jours, une éternité. Elle ne sait plus à quoi elle ressemble. Elle sait juste qu'elle est une erreur et qu'elle est dangereuse.
Un jour un homme entre dans sa cellule. Un autre prisonnier, un autre fou, elle ne sait pas.
Pourtant, cet homme-là, elle le connait. Il s'agit d'Adam, son amour secret.
Il ne doit pas l'approcher, elle pourrait le tuer.
Il ne semble pas la reconnaître, ça l'arrange.
Et puis tout bascule...

Alors, on ne va pas se mentir, ce n'est pas un coup de coeur.
Si j'aime beaucoup l'ambiance et le thème abordé, l'écriture et le style m'agacent.
Je me suis offert la série donc, comme beaucoup d'éléments m'intriguent, je lirai la suite, mais j'espère vraiment que l'écriture va évoluer.
Je vous explique.
L'autrice a pris l'habitude de barrer bon nombre des ses phrases afin de traduire la dualité des sentiments qui habitent l'héroïne. D'accord, pourquoi pas de temps en temps mais presqu'à toutes les pages de la première partie, personnellement cela m'a sortie de ma lecture et fait lever les yeux au ciel.
Mais ce n'est (malheureusement) pas tout puisqu'elle abuse de la répétition de mots, comme un écho, comme pour donner plus de poids à certaines choses. Là encore, je comprends l'intention mais c'est lourd parce que c'est trop.

Par contre, j'aime l'idée que Juliette ait un don empoisonné, son histoire avec Adam, et les révélations finales qui me font penser aux Marvel (X-Men). Donc, je suis tout de même intriguée suffisamment pour lire la suite car j'aime beaucoup les histoires de super-héros. Je vous donne donc rendez-vous prochainement pour connaître mon ressenti sur le tome 2.
A suivre...
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Juliette vit dans un monde ravagé par la guerre civile et l'oppression militaire, dont elle n'a qu'une vague idée. L’histoire débute dans un hospice où elle purge une peine d'emprisonnement. Elle est torturée par sa culpabilité, car elle détient un pouvoir phénoménal, un pouvoir qui la condamne à ses propres yeux. Elle se terre donc dans sa chambre comme un animal blessé, jusqu'au jour où elle croise Adam, un compagnon de cellule et ancien camarade de classe. elle voit en lui un espoir d'être normale, puisqu'il peut la toucher. Mais Warner, le chef d'un secteur militaire la capture et tente de lui soutirer sa collaboration dans son projet sadique de domination. Juliette refuse et s'évade avec Adam...
La trame de fond "post apocalyptique" n'est sans doute pas original étant donné la vague de popularité, mais l'histoire est narrée avec conviction, quoiqu'un peu longue par moment. Juliette n'agit pas, elle se laisse guider, manipuler. Elle est comme un pantin, incapable de prendre la moindre décision. La sympathie ressentie au début de l'histoire s'atténue au fil des tomes jusqu'à devenir franchement hostile. Même lorsqu'elle se déclare forte et prête à se battre, le lecteur en doute, puisqu'elle demeure amorphe. C'est assez agaçant, car paradoxalement, elle détient une force surnaturelle qui lui permettrait de vaincre ses ennemis en quelques secondes!
Bref j'ai aimé, mais il faut beaucoup de patience pour venir à bout des 3 tomes.

p.s. Pour un roman jeunesse, il y a de nombreuses scènes "salées".
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Un scenario bon mais une héroïne stupide je ne sais pas , en tout cas pour moi elle l'est tout le temps en train de pleurer. Ca m'a exaspéré ses choix sont bizarres et l'histoire entre elle et Adam avance trop vite on ne le connaît je ne me suis pas accrochée a lui et Warner un grand fou, tellement bizarre. Voila je l'ai lu pour lire me second et troisième .
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Question couverture, on trouve vraiment du très bon à l'international ! Au risque de m'attirer les foudres de certains, la couvertures française ne me plait pas tellement. Certaines autres sont largement plus jolies !
Phénomène lors de sa sortie j'ai attendu près d'un an pour le lire (pas le temps, pas l'envie et autres raisons).

L'idée d'un monde dystopique n'est pas originale, mais le personnage de Juliette l'emporte sur le reste.
La jeune fille est isolée, dans une sorte d'asile, pour un accident dont nous ne savons rien pendant un bonne partie du roman. Nous savons juste qu'elle se répète en boucle "Ne me touche pas Touche moi" (l'auteur a beaucoup joué sur le fait de barrer les mots et les phrases, comme un journal intime).
Nous sommes dans sa tête et par conséquent nous voyons tout par le prisme de ses yeux.

L'auteur joue avec l'idée que la santé mentale de Juliette est sur le fil du rasoir, mais si l'idée de doute est bien rendue, je trouve paradoxalement que l'auteur aurait pu aller plus loin dans ce jeu là. Prendre plus de risque, complexifier et approfondir ce roman.
Là je trouve ça un peu trop bon enfant.

Le personnage d'Adam est mystérieux par volonté de l'auteur, mais il est tellement survolé que j'ai du mal à ressentir quoi que ce soit pour lui, de plus il a un côté louche que je n'aime pas du tout. le personnage de Warner est certes présenté comme le grand méchant, mais au moins a-t-il le mérite d'être honnête dans ses intentions (ou tout du moins il est suffisamment détaillé pour que je l'apprécie).

C'est un roman sympathique, mais qui ne m'aura pas transportée comme tant d'autres. Dommage parce que maintenant, je ne ressens pas vraiment l'envie de continuer la saga.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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Insaisissable est la saga qui a cartonné dans les pays anglophones. Avec tout le bruit qu'on a fait autour de ce livre, difficile de ne pas être intriguée! Je remercie donc très fort Michel Lafon et Livraddict pour m'avoir permis de lire ce livre.

Tout d'abord, la couverture: les avis sont unanimes, elle est magnifique. Plus qu'une question d'esthétique, je retiendrais surtout pour ma part à quel point elle retranscrit bien l'atmosphère du début du roman. Pour une fois, on a vraiment l'impression que l'illustrateur a lu le livre, et qu'il sait comment faire transparaitre l'ambiance claustrophobe de l'histoire.

Ensuite, pour ce qui est de l'histoire, je suis quand même très déçue. Non pas que je n'ai pas aimé, mais ça ne correspondait pas vraiment à mes attentes. Ni à mon âge probablement...

La partie introductive du roman est à mon goût bien trop vite oubliée au profit d'une intrigue romantique dans laquelle les deux héros se découvrent des sentiments. C'est dommage, j'aurais aimé que l'auteur reste dans la lignée du début, qu'elle nous présente d'avantage le cadre dystopique au lieu de préférer verser dans la romance pour ados. D'autant plus que la relation entre Juliette et Adam reste toute en surface, il n'y a pas d'approfondissement au niveau de l'évolution de leur relation. Ils se contentent de se faire des bisous et puis voila. Rien de bien folichon à se mettre sous la dent. Et quand on ajoute à cela, le manque d'informations sur les particularités du monde dans lequel vit Juliette, on ne peut qu'être déçu... En effet tout ce que l'on connait à propos de cet univers, c'est ce que l'on trouve déjà dans toutes les dystopies, soit qu'une organisation dirige les peuples avec une poigne de fer. Un peu léger.

Il y a quand même une chose qui m'a agréablement surprise puisque je ne m'y attendais pas: c'est le style de l'auteur. Vu le public visé, je m'attendais à quelque chose de très simple sans beaucoup de recherche. C'était en fait tout le contraire. L'auteur utilise des tournures de phrases bien trouvées, des métaphores, ce genre de choses qui sont très rares dans ce genre de littérature. Ca remonte un peu le livre dans mon estime!

Mon avis n'apporte pas vraiment de nouvelles idées par rapport à tout ce que les autres blogueurs en ont dit. Néanmoins, globalement, je dois dire que j'ai été déçue par l'histoire mais que j'espère que la suite développera d'avantage la partie dystopie maintenant qu'on a passé un tome sur la romance!
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Je suis passée par plusieurs phases à la lecture de ce roman. Grosso modo, on peut dégager trois parties distinctes : quand j'ai entamé le livre, j'ai d'abord été un peu déstabilisée par les phrases barrées, avant de comprendre assez vite qu'elles représentent les pensées ou paroles que la narratrice ne s'autorise pas. L'écriture m'a semblée vraiment intéressante, travaillée, hyper imagée, avec des métaphores très charnelles, sensorielles, épidermiques. Les images choisies m'étaient parfois trop étrangères pour que je puisse complètement me laisser emporter par le récit, mais j'ai néanmoins beaucoup apprécié la poésie et le style du début du récit.
Sans spoiler, je peux vous révéler que Juliette va assez vite sortir de l'asile : si la lecture reste agréable à ce moment là, on perd une partie du mystère et de l'ambiance angoissante qui entoure la narratrice.
Mais c'est dans la dernière partie que ça se gâte vraiment. On se retrouve dans une dystopie ultra classique avec des influences très très reconnaissables, et c'est dommage parce que le prologue du roman ne laissait pas présager ce type d'histoire. Tout comme Amadis, j'ai largement tiqué sur les facilités du scénario au niveau de cette troisième partie "action" du roman ; ainsi, lorsque nos héros trouvent une voiture ouverte, clés sur le contact et remplie de victuailles sous le prétexte que son propriétaire a eu peur en entendant une alerte aux fugitifs, je me suis demandé pourquoi ce peureux conducteur n'avait pas fui... avec sa voiture justement. Personnellement, si je suis au volant de mon véhicule et que j'entends que des criminels dangereux et armés se baladent dans les rues, je continue de rouler dans ma voiture verrouillée qui m'abrite et me permet de rentrer chez moi au plus vite, plutôt que de me dire "Tiens, je vais rentrer à pied, à découvert, sans défense, à la vitesse d'un escargot, et en plus je laisse mon moyen de transport et mes courses dans un monde où les deux sont rationnés, youpi tralala huhuhu". Ajoutez à cela que les métaphores et les phrases barrées ont complètement disparu pour laisser la place à un style neutre et descriptif, vous comprendrez la déception grandissante que j'ai éprouvé au fil de ma lecture.

Merci en tout cas à Babelio pour l'organisation de cette nouvelle édition de Masse Critique, et aux éditions Michel Lafon pour la découverte.
Lien : http://chezradicale.canalblo..
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