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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lucie est dans le coma. Parisienne, mère de deux jeunes enfants, elle est victime d'un attentat. Son mari est à son chevet, deux femmes prennent son relais, sa soeur et sa meilleure amie. Tous sont encouragés par le personnel soignant, ils doivent tenir bon, croire au réveil de Lucie, lui parler, la masser, faire un peu comme si de rien n'était !
Ouvrir le roman "Le baiser de Gustav", c'est assurément monter dans un ascenseur émotionnel, vous allez être suspendu(e) aux lèvres des médecins, vous allez vous emballer pour un frémissement de paupières, vous allez perdre espoir aussi... Vous allez encore, et c'est là une originalité de la narration, accompagner Lucie dans ses délires. Entre deux environnements, ses pensées naviguent, il y a la réalité qu'elle aimerait parfois retrouver et les rêves dans lesquels elle apprécie de se ressourcer, cet univers cotonneux, douillet, merveilleux, qui la met à l'abri des agressions, au sens propre comme au figuré.
Martine MAGNIN invite prodigieusement l'art, la peinture, le grand Klimt dans un roman déjà haut en couleur.
La plume est délicate, les mots sont tendres, les phrases belles, le propos lumineux, l'écrivaine nous met, le temps d'une lecture, sous perfusion. Elle nous fait une injection de sa philosophie de vie, je crains déjà le sevrage


Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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Une exposition au Grand Palais sur le peintre viennois mondialement connu Gustav Klimt. Événement que ne peut rater Lucie, qui y entraîne son père, dans une joie presque indicible puisqu'ils sont de grands admirateurs de l'artiste. Oui mais ce serait sans compter avec l'ingéniosité dévastatrice de quelques fous…
D'un fait finalement cruellement divers, Martine Magnin nous propose par un jeu de mise en abîme de cohabiter entre le quotidien presque surréaliste de Lucie et de l'artiste Gustav Klimt qui a développé, via son art, la thématique de la femme, dans sa relation aux autres, aux hommes, à la maternité, à elles-mêmes, qui a sublimé les corps, les érotisant par sa peinture, ses ambiances, ses propres résonances, ses propres fantasmes picturaux.Enfin ce roman est aussi un prétexte louable pour convoquer les personnages comme le lecteur sur la propension à la résilience, la filiation et la renaissance. Comme quoi quand on pense que tout s'arrête, on peut être surpris parce que tout commence. Différemment. On peut donc croire parfois, souvent, à la lumière… Chronique de Christophe Maris pour Unidivers 2019
Lien : https://www.unidivers.fr/le-..
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Gustav, c'est Klimt, le célèbre peintre. le baiser est le titre d'une de ses toiles, celle que vous voyez sur la couverture.
Lorsque j'ai eu ce livre en main, je me suis demandé quel allait être le sujet. La vie, ou une partie de la vie, de Klimt ? Mystère. Aussi ai-je été étonnée lorsque j'ai lu la 4ème de couverture. le peintre est bien là, en effet, mais le sujet principal du livre est tout autre.
Lucie et son père, à la sortie d'une exposition sur Klimt, sont les victimes parmi d'autres d'un attentat à la bombe. le père meurt en protégeant sa fille qui tombe dans le coma.
Le ivre débute à l'hôpital. le lecteur fait la connaissance de Lucie et de son entourage (famille et soignants) et va les suivre jusqu'après son réveil.
Côté narration, il y a 2 parties, « Lucie » et « les autres ».
Lucie : Cette partie est écrite à la 1ère personne. Au départ, elle ne sait pas où elle est, elle entend seulement des bruits, des voix. Elle est incapable de réagir, même si elle le souhaite. le lecteur va suivre les pensées, les rêves, les doutes, les angoisses de cette jeune femme. L'auteure a voulu, et su, nous transmettre ce pourrait ressentir une personne dans l'état de Lucie. Elle oscille entre rêve et réalité, son subconscient prenant le pas sur le conscient. Plus on avance dans le récit, et donc vers le réveil, plus les phrases sont longues et construites et plus la réalité prend le dessus. le lecteur a vraiment l'impression d'être enfermée avec elle, cherchant à comprendre ce qui se passe autour et la perception qu'elle peut avoir, avec un retour progressif à la réalité.
Les autres : C'est l'entourage de Lucie, famille et soignants.
Guillaume, le mari de Lucie et père de leurs filles jumelles dont il doit maintenant s'occuper seul. Il a pu prendre quelques congés, mais ne pourra pas éternellement faire du télétravail et compter sur ses collègues. Tous les jours, il vient voir Lucie, lui parle, la touche, guettant le moindre signe qui lui permettrait d'espérer un mieux.
Clémence, soeur de Lucie. Maman célibataire d'un petit garçon, elle aussi vient tous les jours voir sa soeur et lui parler. Tout comme Guillaume, le guette et attend un signe de réveil.
Deux personnages forts, et qui malheureusement ne peuvent pas compter sur Simone, la mère de Lucie et Clémence. Une femme égoïste, qui se plaint sans arrêt, comme si elle était la seule à souffrir.
On suit également le travail des soignants et leur approche de Lucie et de son entourage.
Ces passages-là sont écrits à la 3ème personne, pour une distanciation plus prononcée.
Et Klimt dans tout ça me direz-vous ? Est-il là seulement dans le titre et l'image de couverture ? Hormis le fait qu'il est un des peintres favoris de Lucie ? Je vous réponds non. La narration comprend une 3ème partie en italique parlant des tableaux du peintre. 1 « chapitre »=1 tableau qui est expliqué. Déroutant au départ, on s'aperçoit au fil du livre que les tableaux présentés sont reliés à Lucie et permettent de montrer, d'une façon plus « poétique » ce qu'elle ressent. Intégrer un peintre et ses oeuvres dans un roman tel que celui-ci est une façon originale de le faire découvrir.
Vous lirez alternativement une partie Lucie, puis une partie Les autres , avec de temps à autre une partie « tableau » qui s'intègre parfaitement au récit.
*******
En bref : Un moment de lecture chargé en émotion, sans que cela soit larmoyant. Une vision assez nette des difficultés que rencontre l'entourage, de l'attitude des soignants et des pensées d'une personne dans le coma. La plume de Martine est toute en finesse, avec des mots simples qui touchent. le rendu est on ne peut plus convaincant.
Je n'en dirai pas plus et je vous laisse partir à la découverte de ce roman qui en vaut vraiment la peine.
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Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!
Tout au long de ce récit, le tableau de l'artiste suit les personnages pas à pas.
Lucie, la protagoniste, est dans le coma, elle doit décider de partir ou rester, elle entend tous les membres de la famille et ses amis qui gravitent autour de son lit, elle essaye de comprendre le corps médical qui révèle son état à ses visiteurs, est-ce qu'elle va comprendre dans quelle situation elle est, depuis que l'explosion dans le métro a eu lieu.
Lucie mène son combat intérieur, elle le mène seule, elle revit plusieurs moments de sa vie, au fond de son coma, elle s'est créé un cocon dans les bras de son père.
Ce roman touche des thèmes assez intenses, comme la mort, la vie, la maternité, la féminité, l'amour, la résilience, l'engagement, etc. Martine Magnin a un immense talent pour toucher au sens philosophique de la vie, elle a une fine plume qui démontre une sensibilité, elle démontre une affinité délicate pour décrire les émotions, les sentiments et les moments d'intimité. Cette histoire est touchante, c'est un moment intense, lire ce roman fait vivre un moment qui provoque la réflexion, l'introspection et l'émotivité, c'est un vrai coup de coeur.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Bonsoir,
Le baiser de Gustav ...de Martine Magnin
Voici mon avis (ça été un peu compliqué car en plus j'ai pas retrouvé mes notes) désolée si ça paraît un peu désordonné... 📷;)
Résumé
Je suis envahie d'une froideur bizarre, je frissonne. Je suis transie et molle. À coup sûr, je suis seule et dans des ténèbres hostiles.
Le silence... si ce n'est cette machine insolite qui grogne et halète tout près de moi. Aucun souvenir. Des bruits de pas. Une voix féminine :
- Bonjour, Lucie, comment vas-tu aujourd'hui ?
Je veux répondre, mais j'en suis incapable. Aucune logique pour expliquer cet état, mon état. Suis-je morte ? Aveugle ? Paralysée ? Immobilisée ?
J'essaie pourtant de me concentrer, de bouger ne serait-ce que ma langue, mais rien ne suit ma pensée. Je n'ai plus de bouche...
Mon avis
Le résumé est déjà intriguant tout comme sa couverture... Et que dire du titre? Est-ce un roman style "la belle au bois dormant" qui est réveillée par un baiser d'un certain Gustav?
Non rien avoir, d'ailleurs pour tout vous dire, les premières pages ne m'ont pas aidée à comprendre ce qu'il se passait: la personne était elle décédée? Qu'est il arrivé à Lucie?
En fait, la trame principal (enfin pour moi) est la pensée d'une personne dans le coma. Il est vrai qu'on a de quoi se poser des questions. Est-ce qu'elle nous entend? Que ressent-elle? Un roman qui suggère une piste de réponse en mettant en avant le ressenti, les pensées de Lucie qui se trouve dans le coma et met au second plan son entourage. Une histoire à la fois douce et addictif. Martine a fait en sorte de nous faire connaître ce que vit Lucie, la façon dont elle perçoit ce qui se passe autour d'elle. On fait la connaissance de son entourage: son mari Guillaume, sa soeur Clémence, sa meilleure amie Sophie, sa mère simone (assez spéciale 😉) et de son père.
Ce roman n'est pas comme les autres car il a une touche artistique et nous plonge dans l'univers de la peinture.... et plus précisément dans celui de Gustav Klimt (il fut un des membres les plus en vue du mouvement Art Nouveau de Vienne. C'est à l'occasion de ses premières commandes personnelles, qu'il se dégage des modèles académiques, inspiré par les estampes japonaises, et le symbolisme. C'est l'un des membre fondateur de la Wiener Sezession).
J'ai ressenti comme une passion pour cet artiste car elle a mis en parallèle Lucie et certaines oeuvres afin de nous décrire de façon plus "poétique" le vécu de celle-ci. Les descriptions y sont pointues avec beaucoup de détails afin que le lecteur puisse décrypter les comparaisons subtiles entre les tableaux et le vécu de Lucie. Il fallait oser et Martine Magnin l'a fait.
Voilà un roman qui est difficile de chroniquer sans dévoiler une petite partie de l'histoire et je risque de me faire tirer les oreilles... le thème évoqué dans ce roman est un peu voire très compliqué car comment parler de ce qu'une personne a dans la tête alors que celle-ci ne peut communiquer. L'auteure s'est risquée à cet exercice et je la félicite car en lisant l'histoire (qui me donnait presque l'impression d'une biographie) j'ai eu l'impression de "comprendre" un peu mieux ces personnes qui sont dans le coma même si on sait que chaque cas est différent. Mais franchement comment puis-je en dire plus sur ce que je ressens sans dire tout ce livre? C'est difficile mais pour ma part j'ai adoré ses moments intimes qu'elle partageait avec les divers membres de sa famille, amis et le personnel médical. Mais l'auteure ne s'est pas arrêté au ressenti de Lucie mais s'est également attaché à partager les émotions de chacun des personnages. Elle a su parler des conséquences sur la vie de chacun d'entre eux sans pour ça devienne larmoyant. Les émotions sont justes et adaptés.
Le personnage hormis Lucie qui m'a vraiment émue, c'est Guillaume. La façon dont il a dû affronter le coma de la femme qu'il aime de manière inconditionnelle et son entêtement à aller de l'avant en essayant au maximum de préserver ses filles. Il a fallu qu'il se remette en question et qu'il choisisse ses priorités. Il a dû mener de front des pans de sa vie quotidienne dont seule sa femme s'occupait. Il s'est adapté et a évolué pour l'amour de Lucie, pour la ramener auprès de lui.
Est ce que je vous recommande ce roman? Laissez moi réfléchir un peu....Hum oui car il est troublant de "réalité". Essayer de se mettre dans la peau d'une personne dans le coma, essayer de mettre des mots sur ce qu'elle peut penser tout au long de ce "sommeil" n'est pas une chose facile mais en l'occurrence,l'auteure a su y mettre de la délicatesse, de la sensibilité mais aussi beaucoup de pudeur.
Martine Magnin a mis en parallèle divers tableaux de Gustav Klimt et les décrivant avec minutie et passion. Car dans chaque description, on ressent la mise en avant de la femme dans tous ses états comme par exemple la grossesse et sa place dans le couple. Elle a mis un touche poétique et son amour de l'art au service du lecteur.
Je terminerais sur cette phrase de Gustav Klimt : "Quiconque désire me connaître comme artiste - et c'est tout ce qui compte vraiment - doit regarder attentivement mes tableaux et tenter d'y glaner ce que je suis et ce que je veux." Cette phrase résume le roman de Martine Magnin enfin pour moi.
Merci pour ce moment de lecture que j'ai beaucoup apprécié...
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Martine Magnin, quand elle publie un nouveau roman, elle n'est jamais là où on l'attendrait. A chaque fois, elle me surprend.

Gustav KLIMT: Peintre symboliste autrichien né le 14 juillet 1862 et mort le 6 février 1918. L'un des membres les plus en vue du mouvement Art nouveau. Peintre de figures, sujets allégoriques, nus, portraits, paysages, il est aussi dessinateur, décorateur, peintre de cartons de tapisseries et de mosaïques, céramiste et lithographe. le Baiser, utilisée ici pour la couverture de ce livre, est certainement son oeuvre la plus connue.
Ce jour-là, Lucie et son père sont allés voir au Grand Palais une exposition sur le peintre Gustav Klimt, puisqu'ils sont tous deux des admirateurs de l'artiste. Mais voilà, au mauvais endroit au mauvais moment. Au retour, dans le métro, un terroriste fait exploser une bombe dans leur rame. le père est tué sur le coup. Lucie est hospitalisée, dans un profond coma.

La famille est réunie autour d'elle. Il y a Guillaume, son mari et papa de leurs jumelles de 6 ans Delphine et Capucine. Il y a Clémence, sa soeur aînée, maman d'un petit Basile de 5 ans. Il y a Simone, leur mère égocentrée et incontrôlable. Il y a Sophie, sa meilleure amie. Et puis toute l'équipe médicale. Tous vont oeuvrer pour sauver Lucie. Autant de vies en suspend.

Mais Lucie, elle, mène un combat intérieur et intime. Au fin fond de son coma, elle se réfugie auprès de son père et de sa tante, revit un certain nombre d'épisodes de sa vie, ponctués des oeuvres de Klimt. Elle sait pourtant que tous sont auprès d'elle, elle les entend, les sent. Mais il faut beaucoup de volonté pour réinvestir son corps puis sa vie. Lucie le souhaite-t-elle vraiment?

A travers ce fait divers cruel, qui n'est pas sans rappeler l'attentat du RER B à Saint Michel le 25 juillet 1995, Martine Magnin interroge sur notre capacité de résilience, la féminité, le rapport à la maternité, l'engagement, l'amitié et la passion. Elle y parle d'amour: amour-passion, amour fusionnel, amour charnel, amour fraternel, amour maternel, désir et volupté . Elle y parle de deuil, de reconstruction, de renaissance. Elle évoque aussi le courage et la souffrance des accompagnants.

La plume de Martine est délicate, fine, élégante. Les émotions sont justes. Les mots sont tendres et touchants. Martine traite de ces sujets difficiles avec pudeur, retenue, sincérité et sensibilité. Ces mots ont trouvé une forte résonnance en moi, faisant écho à des deuils personnels pas encore surmontés.

Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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Une douceur bouleversante
Lucie est dans le coma, elle revenait d'une exposition consacrée au peintre lorsqu'elle a été victime d'un attentat.
C'est la voix de Lucie que l'on entend, elle s'éloigne, revient, repart, hésite à revenir auprès des siens. Elle est perdue.
Ses proches l'entourent et l'aident sans entendre sa voix.
L'écriture est bouleversante, les mots et les gestes sont enrobés de douceur au milieu de cette tragédie.
Les tableaux de Gustav Klimt que Lucie a vus le jour de l'attentat ponctuent avec justesse le récit.
Merci pour ce roman riche en émotion.
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Bien le bonjour
J'ai lu "Le baiser de Gustav " de Martine Magnin en à peine 2 jours.
Waouhhhh quelle jolie plume tu as...heureuse de te découvrir
J'ai ressenti la personnalité de chaque être par l'absence de Lucie (enfant, parents, amis, monde médical et tous ceux qui l'ont entouré dans sa traversée en solitaire).
J'ai moi même ressenti divers états :
la détresse de son impossibilité à communiquer et à exprimer son voyage,
le plaisir de l'accompagnement dans son voyage,
La solitude de son voyage,
L'amour ancré au plus profond de son être par son voyage,
La violence psychique de l'inconnu pour son voyage,
La tendresse des autres qu'elle capte en faisant son voyage,
La souffrance de ses possibles à relater grâce à son voyage,
Me demander comment tu as pu exprimer ce voyage, cette intimité, cette souffrance mais aussi cette joie des sublimes envols tant intérieurs que extérieurs nourris du procréateur ...
As-tu fait un voyage ou du moins ce genre d'envol qui t'a offert les mots mais aussi les maux afin de pouvoir faire aussi fortement au lecteur, ressentir cet état entre la terre et le ciel, entre la joie et la tristesse, entre la souffrance et la tolérance...entre la vie et l'après vie.
Tout se chamboule dans ma tête tant ce baiser comme toutes ces marques d'amour, de filiation, de tendresse peuvent toucher.
Les passages où tu nous présentes les oeuvres de Klimt m'enveloppent et m'invitent à en savoir encore plus sur ce génie.
Dorénavant lorsque je ressentirais ce baiser, je saurai vraiment qui me l'envoie, telle une plume dans le vent
Avec toute ma sincérité pour cette "oeuvre"
Je ne peux te dire que MERCI
Je t'embrasse
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Mon avis

Je remercie Martine MAGNIN pour sa confiance et de m'avoir permis de lire, en service de presse, son roman « Le Baiser de Gustav ». J'ai découvert la plume fluide et précise de cette auteure récemment lors de la lecture de « Colliers de nouilles » et de « A l'ombre des saules en pleurs », ouvrages différents mais que j'ai beaucoup aimés.

La très jolie couverture représentant le célèbre tableau de Gustav Klimt et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.

Martine MAGNIN nous présente les pensées de Lucie, victime d'un attentat dans le métro, après avoir visité l'exposition de Gustave Klimt à Paris, accompagnée de son père. Elle nous fait découvrir également les conversations que les personnes de l'entourage proche de Lucie, ont avec elle, lors de leurs visites à l'hôpital (les autres comme les nomme Martine), alors qu'elle se trouve dans le coma.

Lucie parviendra-t-elle à sortir de cet état qui la plonge entre la vie et la mort ?? Comme la « Belle au bois dormant », un baiser du prince charmant lui permettra-t-il de sortir de son sommeil ?


L'auteure nous conte avec une précision incroyable l'expérience vécue par les personnes qui se trouvent en situation de mort imminente et dont l'esprit flotte entre les deux mondes. Elle nous fait vivre la bataille, la douleur, la fatigue ressentie par ces humains qui luttent pour une éventuelle résurrection..

Au fil des mots de l'auteure on se croirait vraiment dans la tête de notre héroïne mais également dans les services de soins intensifs d'un hôpital..

Martine MAGNIN décrit avec précision les traits de caractères, les sentiments, les émotions des protagonistes de son ouvrage les rendant ainsi vrais et proches du lecteur.

L'auteure aborde divers thèmes dans cet ouvrage tels que l'amour, la sexualité, le milieu hospitalier, la peinture... et beaucoup d'émotions ressurgissent lors de la lecture.

J'ai beaucoup aimé ce roman empli de poésie, très bien écrit, triste certes mais très intéressant et ponctué d'une touche de surnaturel. Je l'ai lu d'une traite tant il me passionnait et j'ai été fort surprise par le dénouement que je vous laisse découvrir par vous-mêmes !

Très bon moment de lecture.

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Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com






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