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EAN : 9782880864965
243 pages
Olizane (07/05/2020)
2.5/5   5 notes
Résumé :
Lorsque la première édition d'Un Français en Birmanie paraît en 1883, son auteur vient de rentrer d'un séjour d'une dizaine d'années entre la Birmanie et le Siam durant lesquelles il travaillait en tant qu'ingénieur pour les gouvernements siamois et britannique. Parlant couramment le birman, le thaï, l'hindoustani et l'anglais, il cherche alors un nouvel emploi en Asie en rapport avec ses compétences. Un Français en Birmanie peut donc être lu comme une sorte de «let... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
C'est bien parce que je connaissais un peu l'histoire de Bertrand François Mahé, comte de la Bourdonnais, gouverneur des Mascareignes, que j'ai été attirée par ce livre en plus de son titre.
Cependant, même si l'auteur d' »Un français en Birmanie », Alexandre Mahé de la Bourdonnais proclame sa filiation avec son glorieux homonyme, la préface de ce livre explique qu'il n'en est rien et que les liens familiaux ne sont pas aussi étroits qu'il le suggérait à son époque. Il est d'ailleurs même qualifié de « mystificateur », c'est dire qu'il avait tout de l'aventurier qui a su vivre dans plusieurs pays asiatiques en parlant couramment leurs langues locales.
Pour avoir eu la chance de voyager en Birmanie peu de temps avant le sinistre coup d'état des généraux en 2021, je ne pouvais qu'être intéressée par ce livre.
Certes il a été écrit vers la fin du 19eme siècle et sent bon son colonialiste, mais j'avoue avoir pris plaisir à suivre l'auteur dans ses pérégrinations à travers ce pays.
Il a fallu m'accoutumer à l'orthographe un peu différente de certains liens comme par exemple le fleuve Irrawady que l'auteur écrit « Irraouaddy »mais très vite je me suis transportée avec lui à Rangoon ( Yangon depuis 1989 ) et bien d'autres endroits.
A l'epoque, la Birmanie était encore bien plus authentique qu'actuellement, et faire un trek ( même si on n'appelait pas encore les expeditions dans la jungle comme cela) n'était pas forcément exempt de dangers au vu des grands félins qui y vivaient encore en abondance…
Au delà de ses partis pris, de ses jugements et préjugés envers le peuple birman, c'est une jolie page d'histoire qui défile devant nos yeux car l'auteur a une plume assez sympathique quand il s'agit de raconter les moeurs et coutumes de ce peuple en majorité bouddhiste de cette époque et qui est déjà sous occupation britannique….
Encore merci à Babelio et aux éditions Olizane pour l'envoi de ce livre.
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Mahé de la Bourdonnais
Un français en Birmanie
D'abord merci à Babelio pour ce livre
Au départ, après lecture de la préface, je me suis dit, que si tant de choses, même le vrai nom de ce personnage était faux, qu'allège lire.
Eh bien non pas du tout, j'ai été ravie de lire ce petit livre, il m'a appris pas mal de choses sur la Birmanie et les pays avoisinants, tant sur le plan géographique, que politiques, que financiers car en réalité, il semblerait que ce français aurait écrit ce livre plus comme un curriculum vitae qu'un documentaire et pourtant c'est pratiquement ce qu'il est, un petit livre historique.
Une chose cependant que je regrette c'est qu'il n'y ai pas au début une carte géographique car il n'est pas simple actuellement de bien situer le Siam, le Tonkin, l'Annan, la Cochinchine, etc. puisque ces pays ne portent plus le même nom mais qu'à cela ne tienne, Wikipédia est là et de cette manière j'ai pu tout restituer. Il n'y a que 4 ou 5 photos, dommage il aurait été intéressant de voir comment était le paysage à l'époque.
J'ai appris beaucoup de choses comme je l'ai dit dans un tas de domaines et en suis ravie.
Il y a parfois certes quelques pages qui sont bien personnelles à l'auteur, mais rares.
Il se trouve une page entière que l'on aurait pu sauter, eh bien non, elle donne un aperçu de ce que représentait ce pays car il voulait vraiment défendre surtout pour lui la construction du canal de Kra qui aurait soit disant permis un passage plus simple, pour lui en tout cas, mais qui ne s'est pas fait, il voulait prendre comme exemple la construction du canal de Panama.
Cette page est un relevé en 1871 comparé à 1881 pr exemple des terres cultivées, des importations et des exportations, les tonnages du riz, le nombre des chemins de fer mais aussi et là j'ai souri, des procès civils, des vols, des enfants dans les écoles, du nombre d'hospitalisations et j'en passe, mais j'ai trouvé cela assez significatif de la situation qu'il prônait.
De prime abord ce n'est pas le genre de livre que l'on penserait à acheter directement, au contraire, il faut y regarder de plus près et mille et une choses vont vous apparaitront et vous apprendront aussi mille et une choses .
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Un récit sur la Birmanie de la fin du 19ème siècle à travers le regard d'un Français venu pour participer à la construction du télégraphe.

L'auteur contemporain de l'époque nous livre un récit dense un peu fouillis où sont évoqués la vie des birmans, leurs us et coutumes, la richesse économique du pays, la présence des colons et leur volonté de moderniser le pays, l'histoire de la Birmanie et du Siam, le développement du télégraphe entre la Birmanie et le Siam.

C'est une sorte d'ethnographie du pays.

Ce livre m' a fait découvrir une autre Birmanie, bien différente de celle qui a fait l'actualité il y a quelques années sur fond de guérilla.

À la fin du 19ème siècle, la Birmanie était le grenier de l'Inde, un pays aux ressources immenses mais pas assez exploitées selon l'auteur du fait du manque de routes, de ponts et de voies de chemins de fer.

L'industrie de la Soie se développait peu, les éleveurs de vers à soie étaient peu considérés car tuer un animal est un acte répugnant chez les Bouddhistes (religion dominante). Ils avaient le même statut que les chasseurs.

Quant à la place de la femme, la loi birmane était très favorable. Les femmes birmanes bénéficiaient d'une liberté exceptionnelle pour cette époque. Lors du mariage la dot n'entrait pas dans le communauté, en cas de divorce, la femme emportait sa dot mais également les fruits de son travail ou des économies faites pendant le mariage.

Un récit qui m'a donné envie d'en lire un peu plus sur ce peuple et son pays.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les naturels sont très friands de la chair du python mais j'avoue,au risque de perdre ma réputation de gastronome, que je n'y ai jamais goûté.
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Les buffles sont de grands et de beaux animaux d'un caractère on ne peut plus soupçonneux et particulièrement haineux pour les européens.
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Pas d'autres traces du passage de l'homme que les squelettes blanchis de ceux qui ont péri sous les baisers ardents d'un froid glacial, ossements épars qui jalonnent la route et avertissent les passants des dangers effroyables qu'ils vont affronter.
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Si la prise de la robe jaune ou le tatouage fait de l'adolescent un homme, le percement des oreilles fait de la jeune fille une femme.
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Nous disions un peu plus haut que tout Birman est envoyé à 8 ou 9 ans dans un couvent et endosse la robe jaune des novices; c'est pendant ce temps qu’il apprend gratuitement à lire et à écrire, aussi ne faut-il pas s’étonner qu'on ne rencontre jamais un Birman illettré.
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