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4,2

sur 307 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
This is the story of an Egyptian family, similar to many others, in Egypt and eslewhere, living in Cairo at the end of the First World War. al-Sayyid Ahmad Abd al-Jawad, the patriarch, rules his family with an iron hand, while living the life he wants to live when away from the house. He reminds me of many people I've come across over the years, perhaps most, of my own father. Both men belonged to another century. Perhaps of greatest interest is the thread of hate for the British occupiers. Many today forget or never knew tht the great country that is Egypt lived under the yoke of colonial rule. Naguib Mahfouz skillfully takes us through some of the first stirrings of the independence movement, as seen through the eyes of the al-Jawad family. Those who know little about conservative muslim society may find ishockong how al-Jawad senior treats his extremely loyal wife. Such dynamics still exist in certain homes today, but even in Cairo of the 1920s, many of his peers viewed al-Jawad's temperment to be on the extreme side. Once again, as I know, such behaviour is not limited to any one religion. I look forward to the next two books in the trilogy.
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Quel roman ! On ne s'ennuie pas. L'action se passe dans les années 1917-1920 au Caire, dans la demeure d'un commerçant aisé qui tient sa famille d'une main de fer tout en faisant la fête tous les soirs.
Nous entrons dans le logement de celui-ci, la vie quotidienne de sa femme, de ses enfants et de son personnel et ses relations avec son entourage.
A cette époque, l'Egypte est sous occupation anglaise. La fin de la guerre, la volonté des Egyptiens d'avoir leur souveraineté et l'arrivée à l'âge adulte de ses ainés va venir perturber son quotidien : entre émois amoureux, mariages et les répercussions des mouvements de révolte au Caire, la vie ne va pas être un long fleuve tranquille.
Vous pouvez lire ce livre comme un roman. C'est aussi un témoignage historique et une étude sociologique d'une partie de la société Cairote.
C'est bien écrit, un peu long et lent parfois, mais on a vite envie de tourner les pages pour connaître le destin des personnages.
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Impasse des deux palais est le premier tome de la Trilogie du Caire qui a valu à Naguib Mahfouz le prix Nobel de littérature en 1988.

Surnommé le "Zola du Nil", Naguib Mahfouz est une véritable icône de la littérature arabe. Un surnom qui se vérifie aisément dans l'écriture de ce sublime roman, tant la société, les moeurs, les traditions, l'âme et la psychologie des personnages sont décortiquées avec un réalisme fascinant.

Ce pavé de 670 pages suit l'histoire d'une famille représentative de l'Egypte du début du 20ème siècle. Les événements se déroulent précisément entre 1918 et 1920.
Le personnage principal, Ahmed Abd El-Gawwad, illustration parfaite du patriarcat de cette époque est un personnage charismatique et paradoxal. Tyrannique et absolutiste avec sa femme et ses enfants, il est en revanche un bon vivant en dehors de son foyer. Mélomane, doué d'un humour très fin, s'adonnant aux passions de la chaire et de la boisson, il est adoré et respecté par tous. Son coeur empli de foi et de dévotion arrive à concilier les plaisirs de la vie et la crainte de l'au-delà.

Sa femme, Amina est une épouse obéissante, pieuse, dévouée à son mari et à ses 5 enfants. Ces derniers représentent chacun une composante de la société égyptienne de l'époque. En particulier, Yacine, le fils ainé a hérité de la dimension charnelle de son père. Homme simple vivant pour ses petits plaisirs, il enchaine les soirées à la taverne suite à sa désillusion du mariage. Fahmi, étudiant en droit reproduit quand à lui la droiture de son père. Sensible, idéaliste et homme de principe, il trouve sens à sa vie lors des évènements politiques sonnant la fin du protectorat anglais. Les deux filles Khadiga et Aisha, malgré leur différence de caractère, n'aspirent qu'à l'idéal du mariage, but ultime pour toute femme de cette époque.

La lecture est une véritable immersion dans cette vie familiale, dans la société égyptienne ainsi que dans le contexte historique et politique de l'Egypte du 20ème siècle. Je me suis laissé transporter par ces "séances de café" quotidiennes auxquelles se livrait la famille en l'absence du père. Entre rires, larmes, taquineries, empathie et solidarité, Naguib Mahfouz nous livre tous les états d'âmes, les dits et les non dits.

Les personnages sont passées au crible et chaque lecture renforçait mon attachement à eux. Cela n'est pas sans rappeler la façon dont Tolstoï met en avant ses personnages, de manière à ce qu'elles restent ancrées dans mon esprit jusqu'à ce qu'une délicieuse nostalgie les remonte à la surface.

Un véritable chef d'oeuvre dont j'ai hâte de découvrir la suite !
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Naguib Mahfouz est un écrivain égyptien né en 1911 au Caire dans le quartier populaire de Gamaliyya à Khân al-Khalili. Il est l'auteur d'une production littéraire abondante composée majoritairement de romans, contes et nouvelles. Ses oeuvres mettent en scène le Caire contemporain et exposent les bouleversements politiques, sociaux et économiques qui secouent l'Égypte au 20ème siècle. En 1988, il obtient le prix Nobel de littérature et demeure jusqu'ici le seul auteur arabe détenteur de cette distinction. Libre penseur, ses prises de positions politiques l'obligent à se protéger de l'hostilité qu'ont envers lui certains de ses compatriotes : en 1994, il perd l'usage de sa main droite à la suite d'une tentative d'assassinat. Il décède en 2006, auréolé du titre d'écrivain majeur du monde arabe.

Impasse des deux palais est le premier tome de la Trilogie du Caire du « Zola du Nil » Naguib Mahfouz. La publication originale de ce premier tome remonte à 1956 dans l'Égypte de Nasser. Il fut publié par les éditions Maktabat al-Miṣr. Les deux autres tomes – tout autant splendides – qui le succèdent sont le Palais du désir (Qaṣr el-šawq, 1957) et le Jardin du Passé (Al-Sukkariyya, 1957). Chaque titre fait référence à une rue où l'intellectuel égyptien a passé son enfance. L'ensemble fait près de 1800 pages, autant dire un bon gros pavé qui se lit pourtant très facilement grâce à la fluidité et à la sincérité de la plume de l'auteur mais qui peut parfois rebuter certains lecteurs en raison de l'abondance de détails (d'où la comparaison avec Émile Zola). Cette trilogie cairote est l'oeuvre littéraire phare de Naguib Mahfouz, celle qui l'a enracinée dans le monde de la littérature arabe et qui lui a permis ensuite, par le biais des traductions, de se faire une place dans le paysage littéraire général.

Ce premier tome nous immisce dans l'intimité d'une famille égyptienne résidant dans l'impasse des deux palais au coeur d'un quartier du vieux Caire. L'histoire se déroule entre 1914 et 1919, au moment de la première guerre mondiale et du protectorat britannique. On y découvre, grâce à des descriptions minutieuses des physiques et des psychiques, les personnalités complexes de Ahmed Abd el-Gawwad, le mari autoritaire, d'Amina, l'épouse obéissante, de Yasine, l'aîné né d'un précédent mariage attiré par l'oisiveté et la luxure, de Khadija, la grande soeur au physique ingrat et à la langue bien pendue, d'Aïsha, la petite soeur à la beauté éblouissante, de Fahmi, le cadet aux convictions nationalistes et de Kamal, l'écolier facétieux et naïf.

Naguib Mahfouz nous dépeint leur quotidien, rythmé par les traditions et les convenances. Une dualité apparaît, entre les hommes et les femmes qui n'ont ni les mêmes droits ni les mêmes devoirs. de fait, les espaces de vie et de sociabilités diffèrent en fonction de la place qu'occupe chaque personnage au sein de la hiérarchie familiale. Amina ne connaît que sa maisonnée depuis près de trente ans : une vaste demeure aux pièces immenses et au plafond démesuré autour d'une cour dotée d'un puits, typique de l'époque fatimide (10ème-12ème siècles). Ses seuls contacts avec l'extérieur se font à travers les fentes du moucharabieh de la chambre de son maître. Mais elle se plaît dans ce foyer voué au bien et à la bénédiction dans lequel elle se comporte en épouse aimante et docile et en mère dévouée. Quant à Khadija et Aïsha, elles attendent patiemment que des maris respectables soient choisis par leur père. Cependant, en pleine adolescence, les tourbillons d'émotions et les découvertes affectives compromettent les coutumes islamiques. Ahmed Abd el-Gawwad, en tant que mari dominateur et père sévère, s'assure que ces dernières soient respectées. Pourtant, le soir venu, le commerçant respecté et apprécié fait fi de ces mêmes exigences : la musique, l'ivresse et la séduction cadencent ses soirées quotidiennes. Yasine suit les traces de son père, inquiétant chaque jour de plus en plus Amina qui veille à ce que Fahmi et Kamal choisissent une autre voie.

Ainsi, par le biais d'une focale réduite à une seule et unique famille, Naguib Mahfouz met en lumière les caractéristiques propres à la société égyptienne traditionnelle. Il décrit la place de l'Islam au sein de la famille, les responsabilités propres aux hommes et aux femmes et le poids des traditions. Il propose aussi d'aborder, par le personnage de Fahmi, la montée d'un sentiment anti-britannique et d'un nationalisme. En somme, c'est un ouvrage très agréable à lire qui nous transporte directement dans les rues du Caire, dans ses rues commerçantes animées et sa vie nocturne trépidante.
Lien : https://unebibliothequeorien..
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J'ai découvert Naguib Mahfouz avec ce premier tome impasse des deux palais. Comme pas mal de critiques peuvent le confirmer, la narration est assez lourde, lente, et parfois redondante. Cette oeuvre n'a pas spécialement de péripéties d'intrigues envoûtantes ou de chutes qui pourrait nous surprendre dans la lecture. Malgré cela, l'histoire reste incroyable, les personnages sont presque attachant, même le hero Ahmed Abdel Gawad, qui est être stricte sévère et intransigeant avec sa famille.
Parallèlement, les personnages sont très bien décrit, tant physiquement que psychologiquement. Les relations qu'entretiennent les enfants de M Abdel Gawat entre eux, avec leurs père et leurs mère, est très bien explicité.
Ce roman est à lire avec patience, l'analyse de la société égyptienne à travers une famille bourgeoise de l'époque est on ne peux plus intéressante.
A titre personnel j'ai beaucoup aimé ce chef d'oeuvre du grand Mahfouz, je suis même en train de continuer la trilogie avec le deuxième tome le palais des désirs que j'ai entamé il y a quelques jour.
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Le Caire, première moitié du XXème siècle, une famille traditionnelle aisée, la mère, les enfants et le père pater familias qui n'est pas loin d'avoir le droit de vie et de mort sur sa famille, commerçant de son état .

Le père fait subir à sa famille sa toute puissance, respect, obéissance, sens du devoir, de la religion, n'avoir aucune pensée propre, un véritable tyran domestique. Lui-même s'arrange à la louche avec la morale et la religion, trainant toutes les nuits dans des soirées alcoolisées et compilant les relations extra-conjugales...

Il lui tient à coeur de tenir sa famille dans le droit chemin, sa femme sous sa coupe, son autorité non contestée et sa respectabilité intouchable. Il faudra pourtant bien que ses enfants grandissent, lui créent des soucis, prennent le peu d'envol qu'ils peuvent et la vie bousculera un peu les certitudes du père.

La place de sa femme est tout bonnement abominable, inimaginable pour nous et il faut bien les mots de l'auteur pour donner vie et rendre ce personnage central attachant . D'ailleurs tous les personnages sont particulièrement bien décrits et prennent chair et vie sous nos yeux.

L'histoire du pays, sous la coupe des Anglais à ce moment là, bouge elle aussi dans un mouvement d'indépendance et l'on sent bien les micro-changements qui animent déjà la société et le pays.

Premier tome d'une trilogie, ce roman est tout bonnement magnifique, on y plonge sans s'en rendre compte, on ouvre les portes, on découvre les secrets, les ruelles du Caire, l'Egypte !
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Il faut apprécier la lenteur pour savourer ce livre, qui accorde aux sentiments humains et à leurs relations une place primordiale, jusque dans les moindres détails. Chaque caractère est soigneusement décrit, dans ses contradictions, ses apparences trompeuses et ses pulsions. Les sentiments profonds sont décortiqués avec une justesse étonnante, en particulier pour les femmes. Je citerai tout particulièrement la peur d'Amina, la mere et âme du livre, devant l'autoritarisme du mari, qui mène double vie : inflexible et bourré de principes côté famille, veule, imbu de lui même, coureur de jupons côté société.
Ce roman dénonce avec force les arbitraires du machisme égyptien, les contradictions de cette société ancrée dans le passé, la condition feminine. Il est également un regard acéré sur cette classe moyenne émergente embarquée dans les soulèvements nationalistes du début du 20e siècle.
Il se passe peu de choses dans ces 650 pages, jusqu'à la scène finale, mais l'écriture est magnifique, servie par une excellente traduction.
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Une petite merveille ! A la fois récit historique et familial, l'auteur propose une oeuvre qui lui vaut le titre de "Zola du Nil" et c'est bien mérité!
La langue est puissante de poésie. On vibre avec les personnages, on est terrifié par le père.
Un vrai bonheur de lecture.
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Premier écrivain égyptien et de langue arabe à avoir été récompensé par le prix Nobel de littérature (1988), Naguib Mahfouz (1911-2006) est sans doute le plus célèbre représentant des romanciers contemporains d'Egypte ; souvent comparé à Balzac, à Zola ou à Victor Hugo, inspiré par la vie foisonnante régnant dans sa ville du Caire, il a en particulier écrit une trilogie, véritable saga familiale imprégnée d'Histoire, dont le premier tome s'intitule "Impasse des deux palais".

Alors, que se passe-t-il "Impasse des deux palais" au Caire ? Dans une maison que l'on imagine très grande, vit une famille composée du père Ahmed Abd el-Gawwad, de la mère Amina, de deux garçons Fahmi et Kamal le petit dernier, et de deux filles Khadiga l'aînée des quatre enfants et Aïsha ; il y a aussi un grand garçon, Yasine, fils du père et d'une autre femme, la première, répudiée. Et il y a les domestiques, avec à leur tête la très corpulente Oum Hanafi qui seconde efficacement sa maîtresse.

Le début du livre insiste sur la vie d'Amina, âgée d'environ quarante ans, une femme aimante, soumise et satisfaite de son existence, qui doit cependant se réveiller à minuit pour accueillir son mari - celui qu'elle appelle seigneur, maître ou monsieur - rentrant de ses soirées libertines, qui ne sort jamais de la maison et ne voit l'extérieur que grâce au moucharabieh, une femme sans instruction mais loin d'être sotte, qui croit aux djinns et aux démons de la nuit, utilise talismans, amulettes et récite force sourates protectrices, mais cherche à travers la vie de ses fils à comprendre l'évolution de son pays.

Nous sommes donc en Egypte, sous protectorat anglais, en 1919, et nous allons suivre à travers cette famille, à la fois le mode de vie égyptien de cette époque mais aussi la révolution menée par Saad Zaghloul depuis la capitale égyptienne puis l'île de Malte où il est exilé.
Le lecteur trouve donc aussi bien une intimité familiale très étudiée, la narration de la vie des hommes de la famille père et fils, et l'Histoire de leur pays traitée à travers les yeux des protagonistes. C'est passionnant !

Le maître de maison, au corps imposant, à la tenue très soignée et à l'esprit vif, bien qu'assez tyranique et autoritaire - ses enfants ont très peur de sa sévérité - a un amour immodéré pour sa famille ; il faut lui obéir en tout ! Il est extrêmement religieux et croyant comme tous les hommes de son entourage semble-t-il, il possède une belle boutique et a de nombreux amis, mais ne comprend pas grand chose à cette révolution et ne souhaite pas y participer. Un de ses fils pourtant y jouera son destin...

Le mariage des filles est affaire importante, qui occupe toute la maisonnée ; toujours cachées dans la maison, ne connaissant de la vie que ce que racontent leurs frères, elles ne doivent être vues d'aucun homme. Aïsha plus jolie que sa soeur, risque de se marier la première alors qu'elle est plus jeune que Khadiga... C'est un gros souci pour les parents et le père de famille, si rude soit-il, souffre pour sa fille...

L'écriture est très belle, très fine dans l'expression du caractère de chacun des membres de la famille ; l'ensemble est épatant, très riche, envoûtant !
Un auteur à découvrir si ce n'est déjà fait.

Extrait p 9 : " C'était l'habitude qui l'avait tirée du sommeil à cette heure, une vieille habitude, héritée de la prime jeunesse, et qui la possédait encore à l'âge adulte, qu'elle avait faite sienne au même titre qu'un certain nombre de règles de la vie conjugale, et qui voulait qu'elle fut sur pied au beau milieu de la nuit pour attendre son mari au retour de ses sorties nocturnes et le servir avant qu'il s'endorme."

Extrait p 332 : " Il jouait du tambourin avec une autre adresse qu'Ayousha, la spécialiste de l'instrument, semait les jeux de mots et faisait mourir de rire les gens autour de lui ! Mais qui diable était cet homme ? Son père ? M;Ahmed el-Gawwad ? le sévère, l'autoritaire, le terrifiant, le pieux, le dévot, celui qui faisait mourir de terreur ceux de son entourage ?..."

Lien : https://www.les2bouquineuses..
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Une famille égyptienne vit dans la parfaite harmonie que prône la culture et les traditions locales : le père vénéré, froid, tyrannique, ne laisse rien transparaître de l'amour indéfectible qu'il voue à ses enfants ; la mère soumise, n'a de l'extérieur qu'une vision escamotée derrière les moucharabiehs de la demeure ; les deux filles, également enfermées, attendent le mariage qui les conduira dans une autre prison et les trois fils, qui bien que "libres" restent oppressés par le despotisme paternel.

L'image d'une famille parfaite, mais une réalité moins conventionnelle : à l'extérieur de la maison le père s'adonne à la boisson et la galanterie.
La mère s'interdit de le soupçonner. L'injustice liée à sa condition de femme conduit son mari, pourtant maintes fois pécheur, à la punir trop sévèrement pour la seule et unique incartade (une sortie à l'extérieur de la maison pendant son absence) qu'elle se sera autorisée depuis le début de leur vie commune.
Le fils aîné que les hormones tiraillent suit - sans le savoir - les pas de son père sur les chemins de la luxure et l'ivresse.
Le cadet s'engage dans les rangs des indépendantistes et ose défier l'autorité paternelle pour poursuivre ses idéaux.
Le benjamin, encore pétri des illusions de l'enfance, ne voit dans l'occupation britannique et les mouvements sociaux qu'un amusoire.

Une écriture riche et envolée, un arrière-plan historique documenté, des rebondissements savoureux, un régal.
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