AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 305 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est une grande oeuvre que cette Trilogie du Caire, et le premier tome, Impasse des deux palais, donne le ton. Ça faisait un certain temps déjà que je me promettais cette oeuvre importante, fruit du travail du prix Nobel Naguib Mahfouz (premier et seul écrivian arabe à avoir reçu cette distinction jusqu'à maintenant). Je ne m'attendais pas à une oeuvre aussi magistrale. Anecdote : quand je suis allé à la bibliothèque l'emprunter, j'ai reculé d'un ou deux pas en constatant l'épaisseur du bouquin, à laquelle je ne m'attendais pas du tout.

Impasse des deux palais donne d'abord l'impression d'être une intrigue familiale, une simple saga, mais non ! Ça ressemble beaucoup plus à un grand roman social. Les comparaisons entre l'auteur et Zola ou Hugo ont toute lieu d'être. Les descriptions (autant celles des individus, de leurs vêtements et demeures, des lieux, du contexte socio-historique, etc) sont minutieuses, précieuses et surtout utiles. Exit les longs passages ennuyeux !. Tout au long de ma lecture, je m'imaginais me promener dans les rues du Caire, suivant les pas des personnages. Ici, une ruelle, par-là une place à l'ombre de ce qui était autrefois un palais, là-bas les rues animées de marchands qui crient et encombrées de suarès (wagons tirés par des ânes, ancêtres du tramway), etc. Lors d'une réception, on servit du moughat et du konafa. À cela s'ajoute précision historique. On peut aussi croisier ou faire référence aux poèmes de Sharif Radi qu'à Adbou al-Hammuli et Muhammad Othmân, ministres membres de la délégation envoyée à Londres, à Dahane, un marchand de kebab renommé, qu'à Mohamed Abdou, grand réformateur musulman. Les notes en bas de page étaient d'un secours grandement apprécié. Pourtant, malgré tous les termes arabes qui m'étaient inconnus pour la plupart, jamais je n'ai senti de lourdeur ni de longueur.

Le roman s'ouvre avec Amina, qui se promène seule dans sa grande maison puis qui observe la ville, à travers le moucharabieh. Il lui serait impensable d'oser sortir le nez à l'extérieur ! Prisonnière dans sa propre maison (quoique, en bonne épouse musulmane, obéissante à son mari, elle ne se considère pas comme prisonnière), elle se remémore sa jeunesse, son mariage, sa vie de famille et ses enfants, sa relation avec son mari autoritaire, voire tyrannique, Ahmed Abd el-Gawwad. Puis viennent les enfants : Yasine, né d'un premier maraige du père, jeune vingtaine, qui commence à découvrir le monde, les femmes (incluant la belle luthiste, les prostituées et même les servantes…), Khadiga au long nez et la belle Aïsha, Fahmi, aux convictions nationalistes, et l'écolier Kamal, comique et influençable. À cette famille viendra s'ajouter une galerie de personnages comme les employés, les voisins, la famille élargie, les futurs gendres et brues, etc. Tous, avec leur agenda distinct, permettant de lever le voile sur différentes facettes de la soiété cairote-égyptienne-musulmane.

Naguid Mahfouz, c'est du grand art. Sa façon de narrer l'histoire permet au lecteur de s'immiscer dans la tête de chacun des protagonistes, d'avoir accès à ses pensées les plus profonde, permettant ainsi de comprendre les situations du point de vue de chacun. C'est précieux, parce qu'il est tellement facile de juger quand on aborde un problème sous un seul angle… L'auteur jète un regard sans pareil sur la société égyptienne du début du siècle dernier : les rôles et responsabilités du mari et de la femme, les mariages, les célébrations… ainsi que les visites chez les prostituées où l'on boit de l'alcool… Plusieurs ont dû critiquer sévèrement cette oeuvre à cause son contenu licencieux qu'ils auraient préféré ignorer. Dans tous les cas, cet enchainement d'événements de la vie quotidienne peut laisser croire qu'il s'agit d'un livre où il ne se passe rien. En effet, les actions sont assez rares. Elles commencent à se resserrer dans la dernière partie, alors que l'occupation anglaise affecte de façon directe les relations entre les personnages.

Et c'est tout le génie de Mahfouz : présenter LeCaire et l'Égypte à un moment charnière, permettant d'insérer son histoire dans la grande Histoire. le roman commence alors que la Première Guerre mondiale fait rage. le pays n'en vit pas les conséquences directes, le front est loin, surtout en Europe. le seul désagrément est la présence des troupes anglaises et australiennes sur le territoire. Un irritant, rien de plus. Mais, une fois la guerre finie, c'est toute autre chose. Alors qu'on se presse à accorder l'indépendance aux nations européennes qui étaient soumises, le reste du monde doit continuer à subir le joug occidental et l'Égypte n'y fait pas exception : l'Angleterre proclame unilatéralement le protectorat. Les manifestations se multiplient alors que les troupes anglaises prennent peur et répondent par les armes. C'est sur cette période troublée – et une note tragique – que se clot magistralement le premier tome de cette Trilogie du Caire. À suivre…
Commenter  J’apprécie          787
Le Caire, première moitié du XXème siècle, une famille traditionnelle aisée, la mère, les enfants et le père pater familias qui n'est pas loin d'avoir le droit de vie et de mort sur sa famille, commerçant de son état .

Le père fait subir à sa famille sa toute puissance, respect, obéissance, sens du devoir, de la religion, n'avoir aucune pensée propre, un véritable tyran domestique. Lui-même s'arrange à la louche avec la morale et la religion, trainant toutes les nuits dans des soirées alcoolisées et compilant les relations extra-conjugales...

Il lui tient à coeur de tenir sa famille dans le droit chemin, sa femme sous sa coupe, son autorité non contestée et sa respectabilité intouchable. Il faudra pourtant bien que ses enfants grandissent, lui créent des soucis, prennent le peu d'envol qu'ils peuvent et la vie bousculera un peu les certitudes du père.

La place de sa femme est tout bonnement abominable, inimaginable pour nous et il faut bien les mots de l'auteur pour donner vie et rendre ce personnage central attachant . D'ailleurs tous les personnages sont particulièrement bien décrits et prennent chair et vie sous nos yeux.

L'histoire du pays, sous la coupe des Anglais à ce moment là, bouge elle aussi dans un mouvement d'indépendance et l'on sent bien les micro-changements qui animent déjà la société et le pays.

Premier tome d'une trilogie, ce roman est tout bonnement magnifique, on y plonge sans s'en rendre compte, on ouvre les portes, on découvre les secrets, les ruelles du Caire, l'Egypte !
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          272
Un souvenir heureux que la lecture de ce premier tome m'a apporté. Chronique d'une famille bourgeoise caïrote entre 1917 et 1919, nous vivons leur quotidien dans la grande de meure d'Ahmed Abd el-Gawwad
Commenter  J’apprécie          200
Il faut apprécier la lenteur pour savourer ce livre, qui accorde aux sentiments humains et à leurs relations une place primordiale, jusque dans les moindres détails. Chaque caractère est soigneusement décrit, dans ses contradictions, ses apparences trompeuses et ses pulsions. Les sentiments profonds sont décortiqués avec une justesse étonnante, en particulier pour les femmes. Je citerai tout particulièrement la peur d'Amina, la mere et âme du livre, devant l'autoritarisme du mari, qui mène double vie : inflexible et bourré de principes côté famille, veule, imbu de lui même, coureur de jupons côté société.
Ce roman dénonce avec force les arbitraires du machisme égyptien, les contradictions de cette société ancrée dans le passé, la condition feminine. Il est également un regard acéré sur cette classe moyenne émergente embarquée dans les soulèvements nationalistes du début du 20e siècle.
Il se passe peu de choses dans ces 650 pages, jusqu'à la scène finale, mais l'écriture est magnifique, servie par une excellente traduction.
Commenter  J’apprécie          180
Si les longues sagas familiales vous passionnent, n'hésitez pas. Celle-ci offre, de surcroît, l'assurance d'un exotisme instructif. Une immersion dans la société cairote du début du XXe siècle écrite d'une plume prolifique et perspicace où le souci de décrire longuement les émotions individuelles se conjugue avec une description sans fard des moeurs de la bourgeoisie locale.
Commenter  J’apprécie          110
Premier écrivain égyptien et de langue arabe à avoir été récompensé par le prix Nobel de littérature (1988), Naguib Mahfouz (1911-2006) est sans doute le plus célèbre représentant des romanciers contemporains d'Egypte ; souvent comparé à Balzac, à Zola ou à Victor Hugo, inspiré par la vie foisonnante régnant dans sa ville du Caire, il a en particulier écrit une trilogie, véritable saga familiale imprégnée d'Histoire, dont le premier tome s'intitule "Impasse des deux palais".

Alors, que se passe-t-il "Impasse des deux palais" au Caire ? Dans une maison que l'on imagine très grande, vit une famille composée du père Ahmed Abd el-Gawwad, de la mère Amina, de deux garçons Fahmi et Kamal le petit dernier, et de deux filles Khadiga l'aînée des quatre enfants et Aïsha ; il y a aussi un grand garçon, Yasine, fils du père et d'une autre femme, la première, répudiée. Et il y a les domestiques, avec à leur tête la très corpulente Oum Hanafi qui seconde efficacement sa maîtresse.

Le début du livre insiste sur la vie d'Amina, âgée d'environ quarante ans, une femme aimante, soumise et satisfaite de son existence, qui doit cependant se réveiller à minuit pour accueillir son mari - celui qu'elle appelle seigneur, maître ou monsieur - rentrant de ses soirées libertines, qui ne sort jamais de la maison et ne voit l'extérieur que grâce au moucharabieh, une femme sans instruction mais loin d'être sotte, qui croit aux djinns et aux démons de la nuit, utilise talismans, amulettes et récite force sourates protectrices, mais cherche à travers la vie de ses fils à comprendre l'évolution de son pays.

Nous sommes donc en Egypte, sous protectorat anglais, en 1919, et nous allons suivre à travers cette famille, à la fois le mode de vie égyptien de cette époque mais aussi la révolution menée par Saad Zaghloul depuis la capitale égyptienne puis l'île de Malte où il est exilé.
Le lecteur trouve donc aussi bien une intimité familiale très étudiée, la narration de la vie des hommes de la famille père et fils, et l'Histoire de leur pays traitée à travers les yeux des protagonistes. C'est passionnant !

Le maître de maison, au corps imposant, à la tenue très soignée et à l'esprit vif, bien qu'assez tyranique et autoritaire - ses enfants ont très peur de sa sévérité - a un amour immodéré pour sa famille ; il faut lui obéir en tout ! Il est extrêmement religieux et croyant comme tous les hommes de son entourage semble-t-il, il possède une belle boutique et a de nombreux amis, mais ne comprend pas grand chose à cette révolution et ne souhaite pas y participer. Un de ses fils pourtant y jouera son destin...

Le mariage des filles est affaire importante, qui occupe toute la maisonnée ; toujours cachées dans la maison, ne connaissant de la vie que ce que racontent leurs frères, elles ne doivent être vues d'aucun homme. Aïsha plus jolie que sa soeur, risque de se marier la première alors qu'elle est plus jeune que Khadiga... C'est un gros souci pour les parents et le père de famille, si rude soit-il, souffre pour sa fille...

L'écriture est très belle, très fine dans l'expression du caractère de chacun des membres de la famille ; l'ensemble est épatant, très riche, envoûtant !
Un auteur à découvrir si ce n'est déjà fait.

Extrait p 9 : " C'était l'habitude qui l'avait tirée du sommeil à cette heure, une vieille habitude, héritée de la prime jeunesse, et qui la possédait encore à l'âge adulte, qu'elle avait faite sienne au même titre qu'un certain nombre de règles de la vie conjugale, et qui voulait qu'elle fut sur pied au beau milieu de la nuit pour attendre son mari au retour de ses sorties nocturnes et le servir avant qu'il s'endorme."

Extrait p 332 : " Il jouait du tambourin avec une autre adresse qu'Ayousha, la spécialiste de l'instrument, semait les jeux de mots et faisait mourir de rire les gens autour de lui ! Mais qui diable était cet homme ? Son père ? M;Ahmed el-Gawwad ? le sévère, l'autoritaire, le terrifiant, le pieux, le dévot, celui qui faisait mourir de terreur ceux de son entourage ?..."

Lien : https://www.les2bouquineuses..
Commenter  J’apprécie          90
Premier volume de la trilogie, dans cette impasse des deux palais, ce que nous lisons, ce que nous vivons, c'est toute l'ambiance des rues et de la vie du Caire, des années 20 à l'après-guerre, dans une famille bourgeoise traditionnelle. Ce sont ces femmes qui regardent le monde depuis les moucharabié, mais qui pourtant gouvernent leur demeure, même si le père est omniprésent et seul à décider pour sa famille, ce sont toutes les richesses qu'apporte la famille.
C'est en même temps l'histoire de la société musulmane avec ses contradictions et ses contraintes, ses traditions, ses habitudes, mais ce sont aussi les bouleversements de l'Egypte qui se défait de l'emprise Britannique.
Parfois dense, mais si riche, ce sont aussi des descriptions qui vous font sentir les odeurs de la rues, les bruits ou le calme du matin, les cris des marchands, on s'y plonge et on vit avec les personnages.
à lire, quand on s'y laisse prendre, c'est magique
Commenter  J’apprécie          91
Une famille égyptienne vit dans la parfaite harmonie que prône la culture et les traditions locales : le père vénéré, froid, tyrannique, ne laisse rien transparaître de l'amour indéfectible qu'il voue à ses enfants ; la mère soumise, n'a de l'extérieur qu'une vision escamotée derrière les moucharabiehs de la demeure ; les deux filles, également enfermées, attendent le mariage qui les conduira dans une autre prison et les trois fils, qui bien que "libres" restent oppressés par le despotisme paternel.

L'image d'une famille parfaite, mais une réalité moins conventionnelle : à l'extérieur de la maison le père s'adonne à la boisson et la galanterie.
La mère s'interdit de le soupçonner. L'injustice liée à sa condition de femme conduit son mari, pourtant maintes fois pécheur, à la punir trop sévèrement pour la seule et unique incartade (une sortie à l'extérieur de la maison pendant son absence) qu'elle se sera autorisée depuis le début de leur vie commune.
Le fils aîné que les hormones tiraillent suit - sans le savoir - les pas de son père sur les chemins de la luxure et l'ivresse.
Le cadet s'engage dans les rangs des indépendantistes et ose défier l'autorité paternelle pour poursuivre ses idéaux.
Le benjamin, encore pétri des illusions de l'enfance, ne voit dans l'occupation britannique et les mouvements sociaux qu'un amusoire.

Une écriture riche et envolée, un arrière-plan historique documenté, des rebondissements savoureux, un régal.
Commenter  J’apprécie          60
Impasse des deux palais est le premier tome de la Trilogie du Caire qui a valu à Naguib Mahfouz le prix Nobel de littérature en 1988.

Surnommé le "Zola du Nil", Naguib Mahfouz est une véritable icône de la littérature arabe. Un surnom qui se vérifie aisément dans l'écriture de ce sublime roman, tant la société, les moeurs, les traditions, l'âme et la psychologie des personnages sont décortiquées avec un réalisme fascinant.

Ce pavé de 670 pages suit l'histoire d'une famille représentative de l'Egypte du début du 20ème siècle. Les événements se déroulent précisément entre 1918 et 1920.
Le personnage principal, Ahmed Abd El-Gawwad, illustration parfaite du patriarcat de cette époque est un personnage charismatique et paradoxal. Tyrannique et absolutiste avec sa femme et ses enfants, il est en revanche un bon vivant en dehors de son foyer. Mélomane, doué d'un humour très fin, s'adonnant aux passions de la chaire et de la boisson, il est adoré et respecté par tous. Son coeur empli de foi et de dévotion arrive à concilier les plaisirs de la vie et la crainte de l'au-delà.

Sa femme, Amina est une épouse obéissante, pieuse, dévouée à son mari et à ses 5 enfants. Ces derniers représentent chacun une composante de la société égyptienne de l'époque. En particulier, Yacine, le fils ainé a hérité de la dimension charnelle de son père. Homme simple vivant pour ses petits plaisirs, il enchaine les soirées à la taverne suite à sa désillusion du mariage. Fahmi, étudiant en droit reproduit quand à lui la droiture de son père. Sensible, idéaliste et homme de principe, il trouve sens à sa vie lors des évènements politiques sonnant la fin du protectorat anglais. Les deux filles Khadiga et Aisha, malgré leur différence de caractère, n'aspirent qu'à l'idéal du mariage, but ultime pour toute femme de cette époque.

La lecture est une véritable immersion dans cette vie familiale, dans la société égyptienne ainsi que dans le contexte historique et politique de l'Egypte du 20ème siècle. Je me suis laissé transporter par ces "séances de café" quotidiennes auxquelles se livrait la famille en l'absence du père. Entre rires, larmes, taquineries, empathie et solidarité, Naguib Mahfouz nous livre tous les états d'âmes, les dits et les non dits.

Les personnages sont passées au crible et chaque lecture renforçait mon attachement à eux. Cela n'est pas sans rappeler la façon dont Tolstoï met en avant ses personnages, de manière à ce qu'elles restent ancrées dans mon esprit jusqu'à ce qu'une délicieuse nostalgie les remonte à la surface.

Un véritable chef d'oeuvre dont j'ai hâte de découvrir la suite !
Commenter  J’apprécie          50
Ce gros roman nous fait pénétrer dans le monde foisonnant du Caire, au début du XXème siècle. Mahfouz le décrit magistralement et avec finesse. Le livre est centré sur la famille de Ahmed Abd el-Gawwad, un homme raffiné et jouisseur hors de sa demeure, qui chez lui se comporte en tyran domestique. Sa femme Amina, qui a un rôle essentiel, lui est soumise. Quatre enfants vivent au foyer, dont l'aîné est issu d'une précédente union du père. Autour de la famille, il y a aussi bien d'autres protagonistes. Au début, on peut se trouver un peu perdu; mais le lecteur finit par s'orienter dans le labyrinthe du roman. A cette saga familiale et sociale, s'ajoute une composante historique. En effet, l'intrigue se place à l'époque où une partie des Egyptiens revendiquaient avec force leur indépendance, face à l'occupation britannique. (Le fils cadet de la famille participera à cette lutte).
"Impasse des deux palais" est un grand roman. Mahfouz était un écrivain exceptionnel: il n'a pas volé son prix Nobel de littérature…
Commenter  J’apprécie          51




Lecteurs (957) Voir plus



Quiz Voir plus

L'énigme Toutankhamon

Toutankhamon était un enfant pharaon. A quel âge a-t-il accédé au pouvoir?

9 ans
22 ans
11 ans
44 ans

34 questions
67 lecteurs ont répondu
Thèmes : pharaon , mystère , antiquité , animaux , énigmes , egypte , archéologieCréer un quiz sur ce livre

{* *}