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Athéna-Histoire générale des Beaux-A... tome 2 sur 1
648 pages
Garnier (30/11/-1)
4/5   1 notes
Résumé :
Athéna-Histoire générale des Beaux-Arts
Temps Modernes
De l'Art Moderne à la fin du XIXe siècle,
de Diogène Maillart
Grand Prix de Rome
Professeur du cours Supérieur des Gobelins

Édition illustrée de 800 gravures environ.
Tome 2
1914

648 pp.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les élèves et collaborateurs de Raphaël, héritiers de sa manière, sont nombreux ; les plus célèbres sont : Julio Pippi dit Romano, le seul peintre qui soit né à Rome (1492-1546). Il n’a guère hérité de sa grâce, car son style est dur et insensible. Il fut chassé de Rome, dit-on, à l’occasion de compositions licencieuses que les poésies érotiques de l’Arétin lui avaient inspirées. Le duc de Mantoue en fit une espèce d’intendant des Beaux-Arts, chargé des travaux d’architecture, de sculpture, de peinture et de décoration, et même d’ingénieur. Les fresques de la Salle des Géants au Palais du T, n’ont pas gardé leur renom de la première heure ; leur hardiesse sauvage si appréciée des Carraches et de notre école du temps de Louis XIV, n’a pu les garantir contre le discrédit de leur faible valeur pittoresque : L'Adoration des Bergers du Louvre donne un juste échantillon de son style rude et sans naïveté. Luca Penni dit le Fattore à cause du rôle d’intendant qu’il exerça auprès de leurs peintres de portraits : Raphaël en est un exemple, après tant d’autres. Les portraits de Léon X, de Jules II et de la belle femme, faussement appelée la Fornarina de la Tribune de Florence qu’on a cherché sans raison à lui contester, ceux de Balthazar Castiglione et du Jeune homme pensif au Louvre le mettent au premier rang en ce genre.

Après avoir été considéré depuis sa mort comme le maître indiscuté, le maître par excellence, on s’avise aujourd’hui de contester cette supériorité. On l’accuse d’être trop idéaliste, comme s’il avait cherché cet idéal en dehors delà vérité et de la nature et comme si le Beau n’était pas toujours le but suprême de l’art. Mais Raphaël étant avant tout un grand décorateur, même
Raphaël; le toscan Périme del Vaga; Polidoro Caldara, dit le Caravaggio, furent aussi d’habiles dessinateurs et des décorateurs ingénieux qui mirent à la mode la peinture en camaïeu, et Jean d’Udine se rendit célèbre par ses inventions ornementales dont il entoura souvent les fresques de Raphaël, comme celles des Loggie du Vatican.
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Le XIIIe siècle débute par un fait artistique, capital et caractéristique : la substitution définitive, radicale de l’arc aigu au plein cintre, que l’époque de transition avait jusque-là employé alternativement avec l’ogive tout en lui assignant les emplois de moindre fatigue. Et ici une question se présente? Puisque les architectes connaissaient les garanties de solidité de l’arc aigu, pourquoi ont-ils mis un demi-siècle à l’utiliser exclusivement ? C’est parce qu’ils avaient été jusque-là recrutés parmi les moines et les clercs, et, comme tels, esclaves de la règle et de la tradition ; le plein cintre devint le symbole par excellence de l’ordre monacal, l’arc fermé immuable, tandis que l’arc aigu, l’arc libre, affranchi, perfectible et variable, était l’arc laïque avant tout et son triomphe fut la conséquence logique de la substitution complète du maître de l’oeuvre laïque à l’architecte clérical et monastique.
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Il est un lien moral, esthétique et religieux, formé par une commune conception mystique, qui rattache intimement les temps modernes aux temps antiques, ou pour mieux dire, leurs civilisations par l’art qui en est la fleur et la manifestation la plus caractéristique et durable : c’est le culte de la Vierge, c’est-à-dire d’une déité féminine, douée au degré suprême de beauté et de bonté souveraines, de grâce pénétrante et surtout de pureté sans tache, telle que le concevait l’idéal des peuples élus de la race aryenne : Grecs, Français, Italiens et ceux qui subirent leur ascendant.
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