Pas facile d'entrer dedans. Texte auréolé de mystère, qui fait penser à un songe, un conte.
La Russie, 1914 puis la révolution de 1917, la Crimée, les Rouges qui tuent les contre-révolutionnaires et Valdas notre conteur, blessé, qui tente de se sortir de cette tuerie.
Il a vécu son enfance à Saint- Petersbourg, dans une grande demeure, les vacances en Crimée. Son père souvent absent, Léra sa belle-mère beaucoup plus jeune, comédienne, est à peine coquette, dans les bras d'un amant.
Heureusement pour lui il croise le chemin de
Taïa dont il devient amoureux. Elle fait de la contrebande de tabac, le recueille dans son abri dans les rochers. Puis c'est la fuite, son arrivée à Paris où il sera chauffeur de taxis, comme d'autres russes blancs.
Nouvelles amours passagères dans les bras de Zinaïda, la mort de
Lenine en 1924 et l'Union soviétique. Ensuite les amours de Sophia.
Mais c'est
Taïa à qui reviennent ses pensées.
Guerre 40, arrestation, planque. Il a le temps de penser, de revivre ses moments auprès de
Taïa.
Andreï Makine nous emmène à Paris avec les russes blancs, les amoureuses de Valdas, nombreuses, la guerre 40, l'invasion de Budapest en 1956. Son amour trompé.
Valdas retrouve son ami Holtzer qu'il croyait mort, retourné dans son Alsace natale. Celui-ci essaie de l'apaiser, de lui faire comprendre que son amour de jeunesse qu'il n'a pu oublier, est celui qui doit l'aider à poursuivre son chemin. Lui qui a connu des amoureuses nombreuses et la trahison de son dernier amour qu'il voulait gâter, lui faisant construire une copie de sa maison d'enfance en Crimée.
Un récit un peu confus pour moi, manquant de stabilité. Certes un message à passer mais qui est passé à côté de moi, que je n'ai pas compris. Trop diffus.
Pas l'intérêt que j'espérais en avoir. Un peu dépitée, déroutée.