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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Valdas est né en 1898 dans la Russie impériale. Issu d'une famille aristocratique, il passe chaque année de douces vacances en Crimée sur les bords de la Mer Noire. Il se rêve poète.
Lors d'un de ces étés, alors qu'il est âgé de 14 ans, il croise la route de Taïa, une jeune contrebandière, et ne parvient pas à se l'ôter de la tête, jusqu'à ce qu'il rencontre Kathleen, jeune fille de la bonne société, qui convient beaucoup mieux à son rang. Il en tombe éperdument amoureux, et les jeunes gens se fiancent. 
Mais la Révolution éclate. Engagé dans l'armée tsariste, Valdas se retrouve à nouveau en Crimée, mais sur le front cette fois, blessé, à la merci des révolutionnaires communistes. Il parvient à s'échapper, retrouve miraculeusement Taïa, qui le soigne et avec laquelle il vivra des moments hors du temps, hors de tous les calendriers, le grégorien et le révolutionnaire.
Exilé ensuite à Paris, Valdas survivra comme taximan puis, pendant la 2ème guerre, comme conducteur de vélo-taxi. D'autres amours, d'autres tumultes, d'autres faits d'arme rempliront sa vie, mais il lui restera toujours la nostalgie de Taïa, et la mélancolie.
198 pages pour un siècle d'existence, c'est peu. C'est dire si l'on passe rapidement à travers les époques, les guerres, les drames. Les soubresauts de l'Histoire sont ici observés à hauteur d'homme, sous l'angle de leur impact sur la vie personnelle de Valdas : amour, désillusion, amour à nouveau, trahison, souffrances, amour encore, drame, nostalgie pour le restant de ses jours.
Un court texte très romanesque, joliment écrit mais qui pour moi manque de profondeur et qui, donc, ne m'a pas beaucoup touchée.

En partenariat avec les Editions Grasset via Netgalley.
#Lanciencalendrierdunamour #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Ce roman revient sur un siècle d'Histoire en se concentrant sur la vie d'un homme pris dans les soubresauts du passé. Récit d'apprentissage malgré l'âge de celui qui chronique son existence, L'ancien calendrier d'un amour est court et presque désuet dans son approche, tant langagière que narrative, empreint d'un certain lyrisme romantique (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/01/13/lancien-calendrier-dun-amour-andrei-makine/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Andreï Makine a l'art de mêler l'histoire de ses héros à la grande histoire et une fois de plus, c'est parfaitement réussi.
J'ai aimé accompagner Valdas durant ses vacances en Crimée alors qu'il n'a que treize ans. Sa vie s'écoule en douceur jusqu'à sa rencontre inopinée avec Taïa qui se livre à la contrebande de tabac. Valdas va découvrir ses premiers émois amoureux.
Lorsque la guerre éclate le jeune homme s'engage auprès des troupes du tsar.
Andreï Makine nous fait revisiter l'histoire de la Russie, de la fuite des Russes blancs, du pouvoir bolchévique, de l'URSS, des purges staliniennes, de la désillusion, jusqu'en 1991 avec la chute de l'empire soviétique.
Merci à NetGalley et aux Editions Grasset.
#Lanciencalendrierdunamour #NetGalleyFrance


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Rencontré dans un cimetière de Nice, Valdas Bataeff, un vieil homme «  égaré dans le crépuscule des années » raconte sa vie mouvementée, de 1913 à 1991, de sa Crimée natale à Paris.

En moins de 200 pages, c'est toute l'histoire de la Russie qui défile sous nos yeux : de l'empire russe et l'enfance dorée à la révolution d'Octobre, de la guerre mondiale à la guerre civile, de l'armée blanche à l'exil en France, Valdas raconte la grande Histoire à travers les répercussions qu'elle a eue sur sa vie personnelle : ses rencontres, ses amours, ses souffrances, et la nostalgie d'un premier amour qu'il n'a jamais pu oublier, cette parenthèse enchantée de deux semaines comme les 13 jours qui séparent l'ancien calendrier julien de la Russie impériale et le nouveau calendrier grégorien imposé par les révolutionnaires (et qui explique le nom du roman).

La première partie , entre le personnage attachant de la jeune belle mère de Valdas et le tableau de ce petit monde privilégié et les premiers émois du jeune garçon, m'avait plutôt accrochée. Mais le survol, obligé en si peu de pages, de l'Histoire ne m'a pas vraiment convaincue. J'ai trouvé le procédé un peu artificiel et le récit trop superficiel et ne me suis pas vraiment attachée au personnage principal.

Reste bien sûr une belle écriture, très classique, pour une histoire au romantisme slave qui plaira sûrement à d'autres mais m'a laissée un peu de marbre !
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Ce livre brille non pas par l'histoire que je trouve assez artificielle bien que correctement déroulée, mais par l'écriture. Les phrases sont limpides, sans mots d'érudition affectée, le style fluide. Je me demande s'il écrit naturellement de cette manière ou si sa prose est travaillée à l'excès jusqu'à ce qu'elle paraisse naturelle. Ce sont ces qualités qui lui permettent d'aligner des prix littéraires. Pas de phrases à la Proust, pas de relatives qui s'enchâssent et qu'il faut relire trois fois. Ouvrez le livre à n'importe quelle page et lisez : c'est splendide !
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Dans ce roman nous traversons plusieurs décennies au rythme des amours et des déceptions de Valdas. Ce long voyage, effectué en si peu de pages, m'a donné malheureusement la sensation de ne faire que survoler ces différentes époques.
Au vu des critiques que j'ai pu lire ça et là à propos de cet auteur, je m'attendais à une écriture plus riche. Ici le style est simple, les descriptions pas assez travaillées à mon goût et les personnages peu attachants. Je n'ai pas réussi à ressentir quoi que ce soit pour Valdas. Adolescent effacé, il est devenu un jeune adulte naïf et, même après la seconde guerre mondiale, il n'a pas beaucoup plus de personnalité qu'au cours de ces jeunes années. le passage où Valdas aide un ancien collègue (le supposé collabo) à se faire passer pour un résistant m'a vraiment surprise...
Bref, une lecture facile mais qui n'a pas été à la hauteur de ce que j'attendais.
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Une traversée du XXe siècle à grandes enjambées. le titre est un peu trompeur, on suit plutôt (de façon un peu distante) la vie du personnage principal également narrateur. Il est certes question d'amour, mais de façon fugace (peut-être un peu frustrant ?).
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Pas facile d'entrer dedans. Texte auréolé de mystère, qui fait penser à un songe, un conte.
La Russie, 1914 puis la révolution de 1917, la Crimée, les Rouges qui tuent les contre-révolutionnaires et Valdas notre conteur, blessé, qui tente de se sortir de cette tuerie.
Il a vécu son enfance à Saint- Petersbourg, dans une grande demeure, les vacances en Crimée. Son père souvent absent, Léra sa belle-mère beaucoup plus jeune, comédienne, est à peine coquette, dans les bras d'un amant.
Heureusement pour lui il croise le chemin de Taïa dont il devient amoureux. Elle fait de la contrebande de tabac, le recueille dans son abri dans les rochers. Puis c'est la fuite, son arrivée à Paris où il sera chauffeur de taxis, comme d'autres russes blancs.
Nouvelles amours passagères dans les bras de Zinaïda, la mort de Lenine en 1924 et l'Union soviétique. Ensuite les amours de Sophia.
Mais c'est Taïa à qui reviennent ses pensées.
Guerre 40, arrestation, planque. Il a le temps de penser, de revivre ses moments auprès de Taïa.
Andreï Makine nous emmène à Paris avec les russes blancs, les amoureuses de Valdas, nombreuses, la guerre 40, l'invasion de Budapest en 1956. Son amour trompé.
Valdas retrouve son ami Holtzer qu'il croyait mort, retourné dans son Alsace natale. Celui-ci essaie de l'apaiser, de lui faire comprendre que son amour de jeunesse qu'il n'a pu oublier, est celui qui doit l'aider à poursuivre son chemin. Lui qui a connu des amoureuses nombreuses et la trahison de son dernier amour qu'il voulait gâter, lui faisant construire une copie de sa maison d'enfance en Crimée.
Un récit un peu confus pour moi, manquant de stabilité. Certes un message à passer mais qui est passé à côté de moi, que je n'ai pas compris. Trop diffus.
Pas l'intérêt que j'espérais en avoir. Un peu dépitée, déroutée.
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