Comment combattre l'ennemi quand il n'est pas identifié? Quand il n'est qu'une ombre menaçante, une épée de Damoclès susceptible de s'abattre à tout moment? Il y a trop d'inconnu, d'incertitude. Ne pas savoir, c'est sans doute le pire. Envisager le pire alors que peut-être, il n'y a rien, c'est idiot ou du temps perdu...
Le réchauffement climatique grignote et dévore les glaciers, l'eau monte, les écosystèmes sont en péril... Et les hommes semblent attendre les bras croisés, comme des spectateurs désabusés qui assistaient à un naufrage sans écoper. Qu'attendons-nous pour réagir ?
Parce que c'est un passionné. Parce qu'il a la montagne dans le sang. Et qu'il en a été privé trop longtemps... il ne peut s'empêcher d'en faire trop, comme pour compenser, rattraper le temps perdu.
Ce sont ces petites doses de bonheur à pratiquer au quotidien. C'est à cela qu'il faut s'.accrocher.
Entre les images du Net et la réalité, il y a un monde en forme d'abîme qui s'appelle "l'expérience", personnelle et intérieure. On ne voyage pas virtuellement... [...] Tout est question de vécu et d'intériorité.
p. 274 (Éd. LDP)
[...] j'étais trop fâché avec Dieu, après ta naissance, pour avoir envie de t'enchaîner à lui. Et après, je me suis dit que je préférais te laisser choisir. Il n'y a pas d'âge pour être baptisé. La foi, c'est très personnel. On l'a ou on ne l'a pas. Cela peut venir assez tard ou ne jamais venir. On peut aussi la perdre en cours de route... La vie n'est pas linéaire [...]
p. 181 (Éd. LDP)
Rose sourit, éteint la lumière et se blottit contre Antoine pour s’endormir au plus près de lui.
Ma chère petite maman,
Je pense fort à toi. Aujourd’hui, j’ai huit ans. J’espère que tu es fière de moi et que tu es heureuse, là-haut. En bas, tout va bien. Ce soir, je te chercherai parmi les étoiles.
Je t’aime. Lou
« Le réveil du 7 septembre est toujours un peu étrange pour Antoine, même huit ans après. Chaque année, ce jour lui rappelle tout autant l'arrivée dans la vie de sa fille que celle de sa femme dans la mort. »
Quand je regarde ma vie et sa couleur secrète, j'ai en moi comme un tremblement de larmes. Comme ce ciel. Il est à la fois pluie et soleil, midi et minuit.
Albert Camus, la mort heureuse