Alix Senator, tome 2 : Le dernier pharaon

An 12 av. J.-C.
Rome.

Cela barde au Sénat ! La cause ? Un sénateur reproche à Octave d'interdire aux sénateurs de se rendre en Egypte. Octave ne craindrait-il pas qu'un membre de cette illustre assemblée n'en profite pour lever une armée et ne s'empare de cette riche province ? Pourtant, Octave vient d'autoriser Alix à s'y rendre, lui qui, à la naissance, n'était qu'un Gaulois !

Pendant ce temps, le bateau d'Alix arrive à Alexandrie. Il est accompagné de son fils et de Khephren, le fils d'Enak, ancien compagnon d'Alix trop tôt arraché à l'affection des siens. La mission dont Octave a chargé Alix est ultraconfidentielle, mais les deux ados sauront-ils tenir leur langue ?

Quant à ce gouverneur, ce préfet, ce Barbarus qui a quasi les pouvoirs d'un roi, comment a-t-il pu tomber dans une telle déchéance, lui qu'Alix connut en d'autres temps à ses côtés à la bataille d'Actium en fier soldat ? Il est gras et conscient de sa déchéance. Son plus cher désir est d'être rappelé à Rome. Malgré leur passé commun, il n'est pas du tout sûr qu'il soit disposé à aider Alix à accomplir sa mission…

Critique :

La scénariste, Valérie Mangin nous propose ici des trahisons à répétition au point que même Alix ne sait plus à qui se fier vu que les cartes sont brouillées. Il y est un peu question de la mort de Cléopâtre et beaucoup d'un bâtiment mythique, la Mère des Pyramides, bâtiment qui daterait de bien avant que la civilisation égyptienne ne prenne son essor…

Le lecteur va assister au retour d'un revenant… Mais, chuuut ! Inutile d'attirer les fantômes.

Thierry Démarez a accompli un travail de fou pour donner vie aux décors qui illustrent cette aventure et qui sont de toute beauté.

Toujours en 12 avant JC, à Rome, les sénateurs reprochent à Auguste de ne pas leur permettre d'aller en Égypte alors qu'il vient d'y envoyer Alix Graccus, un nouveau romain à qui on reproche ses origines gauloises.

Le dernier pharaon, titre de ce tome 2 annonce le thème. L'essentiel de l'histoire du héros créé par Jacques Martin, poursuivie par Valérie Mangin (scènario) et Thierry Démarez (dessin et couleur) va se passer, là-bas, en Égypte.
Le phare d'Alexandrie est en vue ! Alix, sénateur romain, est bien arrivé. Il est accompagné par Titus et surtout Khephren qui revoit le pays où il est né. Ceci rattache à Enak, son père, vieil ami d'Alix, dont le fils veut venger la mort.
Pendant ce temps, à Rome, Livie, épouse d'Auguste, consulte les oracles et son mari craint pour son pouvoir. Il redoute que César soit toujours en vie, qu'il se cache en Égypte, alors qu'il a été assassiné dans le Sénat…
À Alexandrie, on parle grec, pas latin. le Préfet Barbarus donne un banquet en l'honneur de ses invités. Il présente Ptathmose, le maître de la grande bibliothèque, à Alix pendant que Khephren est captivé par les seins nus des servantes…
Petit à petit, on en apprend plus sur les événements passés mais ce ne sont pas des vacances pour nos héros car Barbarus est clair : « Tu n'aurais jamais dû revenir en Égypte, Alix. Cette terre détruit tous ceux qui y demeurent : regarde le décadent que je suis devenu ! »
Alors, suivons Alix, Titus et surtout Khephren qui veut aller sur la tombe de son père, dans la nécropole. Les événements se succèdent, la mort menace souvent. On retrouve la conjuration des rapaces, avec des faucons cette fois, et le dessinateur nous gratifie de splendides planches au pays des pharaons.

Ce tome 2 se termine avec un retour à Rome riche en menaces…


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Alix est donc parti en Egypte afin de déjouer le complot monté par Rufus qui avait assassiné Césarion et Enak.
Mais arrivé sur la terre des pharaons, Alix se rends compte que l'ampleur de la conspiration est grande et ses enjeux sont plus importants et inattendus qu'il ne l'avait escompté.
Le tome terminé, nous en savons plus mais l'histoire est loin d'être terminée.
J'ai pris le pli et je me suis laissée conduire dans ce tome qui recèle quelques surprises (ma fois assez prévisibles).
La part 'aventure' de ce tome est plus présente que dans le tome précédent et renoue un peu plus avec la série originale.
Je ne suis, par contre, toujours pas séduite par le dessin, ni par la mise en couleurs.

Ce tome fait directement suite au premier, il capitalise sur le complot qui a conduit à la mort d'Agrippa et de Lépide, et qui remonte au meurtre d'Enak, ami d'Alix dont il élève le fils.

An 12 avant J.C., direction Alexandrie, vivant encore dans le souvenir de Cléopâtre, et où Alix n'est pas le bienvenu, tout sénateur qu'il soit. Il met les pieds dans une fourmilière, envisageant de débrouiller tous les mensonges dont on l'abreuve. Il faut toute sa science diplomatique et stratégique pour s'en sortir. Et une bonne dose de chance aussi.

N'étant ni latiniste, ni helléniste, il m'a fallu potasser un peu le sujet, même si les auteurs font preuve d'une salutaire pédagogie pour les lecteurs comme moi. L'abondance de noms, et les relations entre personnages de l'histoire et de l'Histoire, tout cela n'est pas trop fait pour moi. Alors, on se laisse bercer par l'action et la dynamique du récit, plaisant et rythmé.

Suite au prochain numéro.

Alix, le héros de Jacques Martin, devenu sénateur, est envoyé par l'empereur Auguste en Egypte pour éclaircir le mystère du nouveau César qui serait l'instigateur de l'attentat perpétué contre lui dans le volume précédent.
Ce second tome d'Alix sénateur est dans la veine du précédent: une bonne BD historique au graphisme élégant.

Alix continue son enquête en Égypte pour découvrir ceux qui souhaitent la fin du règne d'Auguste, à commencer par Rufus, ancien exécuteur du fils de César et Cléopatre, Césarion...
Le cadre historique est toujours aussi intéressant, l'enquête toujours aussi passionnante (malgré que je sois loin d'aimer ce genre littéraire), il manque toutefois d'un peu d'action et d'intrigue pour ce second tome.
Je ne connaissais pas du tout ce personnage que je découvre seulement dans cette série. Une série plutôt intéressante qui mélange historique et intrigue politique.

C'est terrible de devoir attendre une année avant de lire la suite d'une BD !

Pourtant, l'extrême qualité du dessin explique ici le temps nécessaire. Voici donc un deuxième épisode – puisqu'il y en aura un suivant ! – mettant en scène le sénateur Alix, maintenant âgé d'une belle cinquantaine, qui part en mission en Egypte pour une mission top secrète demandée par Auguste, le nouvel empereur.

Il sera accompagné de ses deux fils, Titus et Kephren, le fils d'Enak, son compagnon mystérieusement disparu à la mort de Cléopâtre et qu'Alix a adopté. Il leur faut retrouver le général félon Rufus, que l'on soupçonne fortement d'avoir attenté à la vie d'Auguste et qui prétend que César est toujours vivant, retiré dans le désert égyptien.

Une histoire de fidélités et de trahisons, de malédictions et d'anciennes croyances, de haines ressassées et de soif de vengeance, bien compliquée, avec des chausse-trappes partout.

Si le scénario est un peu difficile à suivre – mais après tout, une BD ne se lit pas qu'une seule fois – les dessins et la mise à la couleur sont superbes. En particulier, comme je l'avais apprécié dans le premier opus, les vues cavalières de Rome et d'Alexandrie, très réalistes, de vraies oeuvres d'art.

J'apprends par ailleurs que les détails historiques concernant le caractère d'Auguste et sa famille relèvent de la vérité. C'est un très bon point pour le scénariste à mes yeux.

Des rebondissements inattendus, des personnages complexes comme dans un vrai thriller – sauf les deux jeunes gens pas encore très malins - et une fin qui en appelle une autre … il me faudra attendre encore un an !
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L'Antiquité romaine n'est pas une période calme de l'histoire. Les intrigues y étaient plus que nombreuses et les ambitions dévorantes. L'oeuvre de J. Martin nous l'avait bien fait toucher du doigt et cette suite respecte très bien cela. On est dans le cadre d'une bande dessinée historique la plus rigoureuse possible tout en ménageant des aventures crédibles pour ses héros.

Cette nouvelle saga possède tous les atouts pour devenir elle aussi un classique : graphismes soignés et détaillés, rigueur historique, scénario travaillé et crédible, intemporalité des valeurs transmises, etc...

Dans cet opus, les fantômes du passé ressurgissent. On peut ainsi faire le lien avec la première saga. Ainsi reliée, je trouve que ces histoires nous prouvent que des suites de grande qualité sont tout à fait possibles. Et cela est d'autant plus vrai quand on retourne aux sources même des éléments fondateurs.

Pour ma part, j'attends avec une impatience non dissimulée le troisième tome.
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Deuxième opus d'Alix Senator. Toujours aussi bien exécuté par Thierry Démarez et valerie Mangin qui ont su dessiner et écrire une bonne bande dessinée en restant fidèle à l'oeuvre de Jacques Martin.

Alix se retrouve en Egypte pour enquêter sur le complot visant à destituer Auguste, empereur de Rome. C'est dans ce pays hostile à la domination de Rome que le passé va sa mélanger au présent.
Le scénario est plus complexe dans ce deuxième tome, riche en rebondissements et qui en promets d'autre pour le 3eme tome.

"Le dernier pharaon" est le deuxième album de la série "Alix Senator" qui est une version plus adulte, plus mature de la série initiale de Jacques Martin. On y découvre un Alix plus âgé (il ne doit pas être loin de la cinquantaine), les cheveux blancs et occupant une fonction de sénateur à Rome. Il élève son fils Titus et Khephren, celui de son défunt ami Enak.

A la fin du premier tome, ils avaient réussi à déjouer un complot visant l'empereur Auguste, mais les dernières cases nous faisaient deviner que la racine de la conjuration se situait en Egypte.
Donc, au début du présent tome, sur ordre de l'empereur lui-même, Alix, ses fils et une bonne escorte de légionnaires font le voyage jusqu'à Alexandrie pour y démêler les noeuds de l'intrigue. Alix a un autre motif plus personnel : capturer le général Rufus, le bras armé du complot, qui est également celui qui aurait tué Enak lors de la bataille d'Actium...

Un album meilleur que le premier, rempli d'aventures, de trahisons, de coups de théâtre, dans les décors "pyramidesques" de l'Egypte plurimillénaire. Alors, oui c'est vrai, la série est moins orientée action que l'originelle, elle est plus verbeuse. Alix ne va pas courir dans tous les coins comme il le faisait dans sa jeunesse ! Peut-être cela va-t-il être le rôle de ses fils dans les prochains tomes.
Après, il y a le cas des dessins et de la colorisation de Thierry Démarez. Ce n'est plus de la ligne claire donc cela change et peut surprendre les habituels lecteurs de la série de Jacques Martin. Les dessins sont plus réalistes, les décors extrêmement fouillés mais sans atteindre le sublime que constituait le travail de Philippe Delaby sur la série "Murena".

En résumé, ce deuxième album m'a nettement plus intéressé que le premier qui était en gros une présentation des personnages. Donc, en route pour le suivant car l'histoire n'est pas encore achevée.