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Une question me taraude, qui peut résister à la puissance de l'éternité, c'est bien le thème de ce tome 7 qui clot ce diptyque.
Un monde de faux-semblants où l'hypocrisie règne en maitre et les luttes pour le pouvoir incessantes.
Un Alix plus crédible en sénateur Romain que dans la série créée par Jacques Martin. Des dessins classiques et des textes sérieux vont bien avec le drame qui se joue devant nos yeux.
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Ce tome 7 d'"Alix Senator" intitulé "La Puissance et l'éternité" semble clore un 2e cycle, et je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il contient peu ou prou un tome de trop... Valérie Mangin qui nous a annoncé au mois de janvier 2018 au moins 11 tomes veut nous montrer un Alix plus humain mais aussi plus sombre (ça et les graphismes impeccables de Thierry Démarez) : le pari n'est pas loin d'être réussi car on retrouve bien le mélange aventure et tragédie si cher à Jacques Martin (du coup on retrouve l'ambiance tantôt douce amère tantôt délétère des albums les plus sombres de la saga), auquel elle ajoute les crevards qui ont sévi dans ses autres séries.
Livie qui détient Alix et Khephren qu'elle compte bien torturer le plus longtemps possible cherche à connaître le secret de la puissance et l'éternité, Lidia et Enak qui connaissent le secret de la puissance et de l'éternité cherchent à sauver Alix et Khephren et c'est vachement bien rendu visuellement. Il faut trouver un terrain d'entente, et à Cumes dans les entrailles piégées et piégeuses de la terre l'échange a lieu... Les fidèles de Cybèle alliés à Livie combattent le adorateurs d'Isis alliés à Auguste, et Khephren va au bout de sa folie en embrassant une statue d'orichalque aux allures de monstre lovecraftien (forcément avec les vestiges cyclopéens d'une civilisation antédiluvienne ^^).
L'identité de la mère de Titus est intéressante, et amène plein de thèmes intéressants pour la suite de la série : oh que je suis ravi de vous laisser tout le plaisir de la découverte, mais force est de constater que c'est amenée de manière un peu abrupte (j'ai dû relire ce tome et les précédent, tellement on nous annonce d'un coup un truc présenté comme évident). Un Alix plus sombre dans un univers plus sombre : autrefois il était l'électron libre entre César et Pompée, maintenant il est le pion du game of thrones entre Auguste et Livie... Depuis la fin des guerres civiles les aristocrates suprématistes romains s'ennuient, et s'ils ne peuvent pas tuer le Princeps héritier du divin César ce dernier ne peut pas les éliminer non plus car il besoin d'eux pour gouverner l'empire : on se regarde donc en chien de faïence en multipliant intrigues et complots pour déterminer qui est le puissant et le plus intelligent, bref qui a la plus grosse... Des gens souffrent et meurent à cause d'eux et de leurs petits jeux, mais et ils en rien strictement rien à secouer : toutes coïncidences avec le monde d'aujourd'hui ne sont évidemment aucunement fortuites ! Monde de Merde !!!
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Tout se dégrade de plus en plus dans l'histoire d'Alix Senator, avec ce tome 7 car Valérie Mangin (scénario) et Thierry Démarez (dessin) nous rapprochent des enfers, décortiquant bien les superstitions, les croyances de cette époque romaine (11 av. JC). Il faut dire que la Campanie recèle tout ce qu'il faut pour imaginer le feu éternel avec le Vésuve et les Champs Phlégréens comme cela est détaillé dans le dossier historique complétant bien cette édition Premium découverte toujours grâce à Vincent que je remercie.

La nouvelle de la mort d'Alix et de Khephren, en Égypte, est annoncée à Rome. Douleur et incompréhension dominent mais nous savons que ces deux héros sont aux mains de l'immonde Barbarus qui les a enfermés pour les laisser mourir de faim.
Livie, épouse d'Auguste complote toujours autant pour récupérer la fameuse statue d'orichalque de la déesse Cybèle : « Oui, celle qui promet la puissance et l'éternité. » L'attrait du pouvoir absolu est bien le principal moteur de tous les complots, de toutes les bassesses et les compromissions. L'empereur Auguste le sait bien et se méfie de sa femme.
Heureusement, Lidia, soeur de l'empereur, veille et emmène Titus en Campanie où elle doit se reposer. C'est là-bas, à Cumes, que tout ce monde se retrouve et la BD devient un véritable thriller avec des révélations et un maximum d'hypocrisie !

En l'absence de guerre, les puissants jouent avec les superstitions pour distraire leur ennui. le dessin est toujours aussi expressif, les couleurs rendent bien l'atmosphère glauque et morbide, la tension extrême sans oublier toutes les victimes collatérales des appétits sans limites pour le pouvoir. Heureusement, il reste la beauté et la sensibilité de quelques êtres très attachants.
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Alix et Kephren se sont fait capturés et enfermés dans un tombeau. Leur temps est compté malgré qu'Enak, Lidia et Titus font leur possible pour les retrouver. Derrière le couple royal, Auguste et Livie se livrent une bataille sans merci pour la puissance et l'éternité!

Un tome qui conclut habilement l'histoire débutée. On a vraiment un coté sombre à cette histoire entre le basculement de Kephren dans sa folie et le déchirement des deux souverains en dépit des morts et des souffrances d'autrui. Alix est au milieu, avec ses fils, et il tente de garder sa place et de faire au mieux.
Nous avons enfin les réponses quant à la mère de Titus. Une révélation amenée peut être de manière un peu abrupte même si au final on aurait peut être pu s'en douter mais je m'attendais certainement à autre chose.
Le dessin de Demarez est toujours impeccable bien que parfois un peu figé.
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Fin de cycle (je crois) où se conclut la quête de la Cybèle d'Orychalque.
Alors, j'ai bien aimé.
Les évènements s'enchainent bien et même si on tourne encore un peu en rond, ça m'a moins frappé que dans les deux tomes précédents.
Ce tome nous amène également quelques réponses à des questions que nous nous posions depuis longtemps et une réflexion sur le divertissement des plus cyniques...
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Rien d'extraordinaire dans ce nouveau tome d'Alix Senator mais une lecture sympathique au niveau que les tomes précédents.
J'ai eu du mal à plonger dans l'histoire. Les enchainements et les résolutions sont un peu facile. C'est aussi un peu linéaire. Enfin c'est toujours plaisant de se promener dans cet univers, à travers l'Empire Romain, ses paysages et ses cultures. On en apprend un peu sur le passé d'Alix vis-à-vis de la mère de Titus. Ca donne un peu de profondeur. Tout repose sur la rivalité Auguste contre Livia
Niveau personnages, Titus est quasi absent. Kephren est toujours aussi agaçant mais reste cohérent. Alix a toujours figure de super héros. Sans trop en faire non plus.
Les dessins respectent le cahier des charges. Ils sont agréables, gardent l'ambiance et le style des vieux Alix avec un peu plus de modernité.
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Une ambiance de fin du monde ou tout au moins de fin d'un monde dans ce tome très réussi. Les luttes de pourvoir à la cour des empereurs romains sont bien décrits et on voit les factions s'affronter sans relâche.
Alix est confronté aux cultes de l'Orient avec leur caractère un peu mystérieux, qui eurent tant de succès dans cette Rome antique où les cultes étrangers étaient bien acceptés.
C'est un plaisir de lire cette série qui parvient bien à atteindre une certaine intensité dramatique tout en ménageant le suspens
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Alix et Khephren sont enfermés et attendent une mort lente ; tout le monde croient qu'Alix est morte comme tous les autres sur la Montagne des Morts, mais peut-être qu'un mince espoir existe ?
Livie, la femme d'Auguste, espère toujours retrouver la statue de Cybèle pour sa gloire personnelle et Alix pourrait très bien être une monnaie d'échange idéale…
Une histoire prenante où les intrigues sont nombreuses. Chaque personnage jouant au chat et la souris, tout ça pour une prophétie et un soi-disant pouvoir d'une statue cachée.
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Le recherche de Cybèle prend fin avec ce tome dans lequel se trament mille complots. Des vérités sont mises à jour concernant la naissance de Titus et l'identité de sa mère, l'origine du jeu du chat et de la souris entre Auguste et sa femme Livie, l'opposition de Isis et de Cybèle. Beaucoup de faux semblants et de mystères qui permettent au lecteur de voyager entre aventure et surprise jusqu'à la toute dernière page.

Un tome efficace dont l'intrigue est relancée et prend un nouveau tournant dans le tome 7 à venir.
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Quel étrange album ! Si on prend du recul, on s'aperçoit qu'il n'y a pas beaucoup d'action, comme pour tous ceux qui se déroulent à Rome d'ailleurs. Et pourtant, on peut considérer que c'est celui qui clôture le cycle, puisque toutes les réponses ont été apportées aux questions posées. On sait pourquoi il y a complot, qui est à sa tête, et surtout qui est la mère de Titus.
Au passage, question à Valérie Mangin : pourquoi avoir fait tomber Titus amoureux de Camma dans le cinquième album puis ne plus y faire référence dans les épisodes suivants ? Camma et sa soeur Ancyra ne sont plus que des personnages en arrière-plan de rares scènes dans lesquelles intervient Titus.

Au final, un album très sombre, très triste qui se termine dans le feu et les larmes et qui aurait pu constituer le dernier de la série sans que cela choque. Mais à la dernière case il est écrit "A suivre" et pas "Fin" donc en route pour un nouveau cycle...
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