Dans la famille Wallander, je demande la fille, Linda Caroline. En cette fin d'août 2001, fraîche émoulue de l'école de police, elle arrive à Ystad pour occuper son premier poste au commissariat de sa ville natale. Installée provisoirement chez son père, Linda ronge son frein tout en s'affrontant à lui à la moindre occasion. Un geste mal interprété, une parole maladroite, un soupçon de condescendance peuvent devenir un sujet de querelle. Comme la jeune femme a quelques jours de vacances avant de débuter, elle en profite pour renouer avec ses amies, la très réservée Anna Westin et l'exubérante Zeba, surnommée le Zèbre. Bientôt Anna Westin disparaît de son domicile et Linda, malgré les mises en garde de Kurt, s'obstine à enquêter sur son départ inopiné.
Kurt Wallander s'efface dans ce roman où sa fille tient le premier rôle. Il n'apparaît qu'épisodiquement et nous ne le voyons sous le regard peu amène de celle-ci. Elle en fait un portrait très sévère, décrivant un homme vieillissant, grand et gros, irascible, autoritaire et froid. J'ai souvent été agacée par les sautes d'humeur de cette fille qui prend la mouche pour un oui ou un non, râle, fonce avec entêtement au premier chiffon rouge agité sous son nez, prête à en découdre avec la terre entière, et plus particulièrement avec son père.
L'intrigue se scinde en deux assez rapidement. D'un côté, il y a le mystère qui entoure l'absence inexpliquée d'Anna Westin, et de l'autre, la découverte dans une forêt du corps d'une femme à la tête et aux mains coupées. Bien entendu, il existe un lien entre ces deux faits et, peu à peu, se dessine la toile de fond du livre annoncée par un court prologue évoquant le massacre de Jonestown au Guyana en 1978.
Il ne s'agit pas du meilleur roman de l'auteur, non pas parce que Linda Wallander vole la vedette à son père, mais parce que le récit s'enferre dans des analyses psychologiques qui finissent par lasser. J'ai eu parfois l'impression d'assister à la thérapie familiale des Wallander. Par ailleurs, le personnage de Linda, son intrépidité, son entêtement, son immaturité d'écorchée laissent parfois pantois et on doute de sa capacité à pouvoir se transformer en un agent de patrouille discipliné et modeste. Quant au thème principal du roman, il m'a semblé être traité à la limite de la vraisemblance.
Le savoir-faire de Mankell nous amène à ne pas bouder notre plaisir en lisant cette enquête pas assez resserrée à mon goût et alourdie par les chicaneries familiales des Wallander.
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J'ai apprécié l'arrivé de la fille de Wallander dans la police mais c'est à peu près tout, le roman m'a surtout déçu par son intrigue trop banale. La relation père-fille est sympa mais casse le rythme du roman, roman que j'ai lu en anglais d'ailleurs, ce qui ne facilite pas la fluidité de lecture.
La fille est une boute-en-train qui n'hésite pas une seconde à mettre sa vie et celle des autres en danger, pas très crédible selon moi contrairement au papa qui lui est vraiment excellent, dans l'action mais réfléchie. Linda est aussi trop téméraire et novice pour résoudre l'enquête, j'ai trouvé ses déductions plutôt tirées par les cheveux. de plus je suis assez sensible à la cause animale et les descriptions des cadavres brûlés des animaux m'ont mis mal à l'aise.
En résumé la fille de Wallander est un peu trop clichée, elle va trop rapidement dans des déductions qui mériteraient d'être un peu plus poussées. Je n'ai pas aimé la lenteur de l'écriture même si le roman a un bon rythme, j'aurais préféré voir un peu plus l'inspecteur mais je salue l'originalité de vouloir changer un peu de personnage principal histoire de voir comment la relève va se faire ou comment le père et sa fille vont former un duo plus tard, du moins je suppose.
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Le sujet sur les fanas religieux ne m'intéresse pas. C'est la fille du commissaire Wallander qui prend le relai. La proportion de gens psycho tordus ne donne pas envie d'aller en Suède. C'est long, beaucoup de digressions du psychopathe religieux, trop. Des évidences qui ne sautent pas aux yeux font passer les protagonistes pour des c.
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Premier roman que je découvre de l'auteur et c'est une déception. J'ai trouvé ce livre d'une longueur et d'une lenteur très ennuyante. J'ai failli abandonner je me suis accrochée car je voulais tout de même voir le dénouement. Mais j'avais l'impression d'être dans un mauvais feuilleton policier télé.
Les personnages n'ont rien t'attanchant et leurs réactions sont parfois surprenantes au fil des pages.
Heureusement les quelques dernières centaines de pages relèvent le tout avec un rythme beaucoup plus soutenu et un intérêt grandissant.
Je vais attendre un peu avant de découvrir un autre titre qui est présent dans ma PaL.
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Une intrigue assez mince parce que très peu explicitée ; on ne sait pourquoi les membres de la secte sont là, pourquoi le gourou reprend-il le même cycle de violence que son ancien mentor ?
Les rapports entre Wallander et sa fille prennent énormément d'importance par rapport à l'enquête et ne suscitent chez moi que fort peu d'intérêt.
Quant à cette fille, Linda, elle a vraiment des intuitions extraordinaires, c'est-à-dire en fait peu crédibles.
L'ensemble est assez lent - pourquoi pas ? - et se lit sans ennui. Bref, un roman policier qui n'est pas inoubliable.
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Bon, ça c'est fait. Ce qui était bien? de voir Wallander par les yeux de sa fille Linda...
Ce qui était beaucoup moins bien? Difficile de croire que Linda, future aspirante policière, se permette de se mêler à l'enquête sur cette affaire de meurtre. Et que cela lui soit permis. Décidément, le système policier suédois n'est plus ce qu'il était.
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J'ai bien aimé cet opus, avec la fille de Kurt, Linda Wallander qui nous entraîne dans une intrigue plutôt sympa!
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Mon Dieu qu'il est long... Pourtant j'en avais lu des Wallander par le passé, mais celui-ci, je l'ai terminé avec beaucoup de peine. Beaucoup d'introspection, mais parfois trop, surtout de la part de sa fille qui est, finalement, assez agaçante...
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