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3,93

sur 1132 notes
Déçue et agacée. J'avais déjà lu et apprécié Henning Mankell et son héros Walander. Et là je me suis franchement ennuyée. Ca traîne en longueur avec des passages répétitifs sur les promenades nocturnes de Stefan, sur ses angoisses quand il pense à son cancer, sur ses échanges avec Giuseppe qui n'apportent rien....j'ai persévéré pendant les 3/4 du livre en espérant retrouver le Mankell que je connaissais... et puis j'ai fini en accéléré, dépitée d'avoir perdu autant de temps sur ce livre ennuyeux et dont la fin est bien mince...
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Une enquête gigogne.
Un policier cancéreux.
Une femme fatale.
Un réseau néo-nazi.
Le vengeance est un plat qui se mange froid.
Sur le fil entre la vie et la mort, entre le renoncement et l'espoir.
Je n'avais plus lu Mankell depuis un bail. le temps confirme son titre de grand maître romancier. Il parvient à rendre le tréfonds d'êtres confrontés à l'hideur humaine, ainsi qu'à montrer leur désordre intérieur.
L'auteur défunt dépeint en 2000 une Suède insoupçonnée, admiratrice d'Hitler, raciste et démente. le nazisme n'est pas mort avec Hitler, vérité très contemporaine et effrayante pour le fils Lindman, sur les traces de son père.
Cette traque dépasse l'entendement, dessine un paysage au-delà des ressorts habituels du polar, d'une force narrative constante, nous emmenant littéralement sur les lieux des crimes, en compagnie d'enquêteurs profondément humains. Certaines pages confinent à la métaphysique tandis que d'autres plongent l'encre dans le cambouis.
Le meilleur d'Henning Mankell. Une leçon magistrale à l'attention des apprentis du récit d'enquête.
Il me manque beaucoup.


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Le maître du polar nordique règle son compte au neo-nazisme suédois.

Cela fait du bien de lire un bon Mankel entre deux livres plus "complexes" dirais-je. Celui-ci a la particularité de nous donner la moitié de la solution dès le début et on devine plus ou moins le reste de l'intrigue avant la fin. Ce n'est pas grave car le propos n'est peut-être pas là.
L'auteur prend le prétexte de ces meurtres pour dénoncer les réseaux nazis suédois anciens et nouveaux. Il nous raconte l'histoire de cette société soi-disant neutre mais sur laquelle le national-socialisme exerça et exerce encore une importante fascination.
Le livre est dense, c'est parfois un peu long, j'ai sauté quelques pages... mais on est tout de même happé par cette histoire.

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Un polar d'un maître scandinave, « Henning Mankell » donc comme il sied ; des énigmes voilées par la brume de la forêt suédoise, des rebondissements réguliers et bien sûr un suspens addictif. Un roman qui sous des dehors de légèreté insinuées par le titre nous plonge bien évidemment dans le triste penchant de l'homme, tuer son prochain, mais souligne de bien des manières le passé trouble de son pays, qui participa au nazisme. Et qui nous rappelle, à bien des égards, que l'hydre continue à sévir, sous de multiples formes et sans vergogne à envenimer les rapports humains.

Fin 1999, dans un recoin isolé de Härjedalen, vit un homme solitaire – Herbert Molin –, âgé de soixante-seize ans. Un ermite, non ! Un ancien des waffen SS, qui vit sous un autre nom, et sous la peur d'être reconnu. Il a pour seul compagnie son chien Shaka et une poupée de taille humaine afin de danser la nuit sur des airs de tango ; car la nuit les cauchemars ne lui permettent pas de fermer les yeux...Or une nuit, malgré toutes ses précautions, une ombre, avec le masque de la vengeance, va le tuer d'une façon cruelle et machiavélique...Une nuit sombre et sans espoir. D'autant que son voisin – Abraham Andersson, à environ dix kilomètres – va subir le même sort quelques temps après...

Une enquête qui s'avère difficile à mener, avec perspicacité par le policier Stefan Lindman, trente-sept ans, confronté à tenter de résoudre cette affaire – Molin, était son ancien collègue – et les pensées négatives font suite à la découverte d'une tumeur à sa langue. Une lutte contre la noirceur des crimes et de ces auteurs conjointement à des idées noires consécutives à sa santé.

Un parcours haletant, sans temps mort qui entraînent dans les tréfonds de l'histoire où certains continuent toujours à propager la haine et la folie dans le monde. Je précise que je n'ai pas vu s'égrener le temps, même isolé dans le froid et l'ombre enveloppants les paysages suédois.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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Chronologiquement ce roman intervient avant "Avant le gel".
Nouvel inspecteur : Stefan Lindman. tout aussi sombre que Wallender. Mais qui le serait moins avec un cancer.
En arrêt maladie, il aide officieusement des collègues d'une autre région de la Suède dans l'assasinat de son ancien collègue retraité (qui s'avérait être un nationale-socaliste convaincu depuis sa tendre enfance).
On plonge dans l'histoire noire de la seconde guerre mondiale avec le nazisme et aujourd'hui avec le néonazisme. Une vengeance vieille de cinquante ans : celle du fils du professeur de danse.
Roman tout en longueur qui nous emmène dans les pensées sombres de son héros mais aussi celui du tueur. Et le mot final avec l'épiogue. du Henning Mankell fidèle à son style. Avec quelques fois un peu d'humour notamment avec un flic suédois qui se prénomme Giussepe.
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Bon roman, mais un peu trop long. Ce n'est pas le suspens qui fait attendre la fin du polar mais la fin d'une intrigue qui se délite.
Les personnages sont attachants mais manquent encore d'un peu de profondeur. Ils en prendront sûrement avec le temps. Mais peut-être sont ils trop nombreux à pouvoir prendre la relève de Wallander!
En outre, de nombreux poins de l'enquête paraissent irréalistes.
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Henning Mankell a écrit des livres pour enfants puis des romans policiers.
Pour ma part, c'est le premier roman policier que je lis de cet auteur.
Un inspecteur décide de mener une enquête sur le meurtre d'un ancien collègue pour éviter de penser au cancer qui le ronge.
Les personnages sont attachants bien que discrets;
Une histoire sombre qui mêle le passé avec ses atrocités et le présent.
Un roman policier qui ne laisse pas indifférent et qui porte à réfléchir.
Lien : http://scoobydu41.over-blog...
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Il était évident qu'un jour j'allais me frotter au "grand" Mankell, dixit les amateurs de polars.
N'ayant pas dans ma réserve le début de la série de Kurt Wallander, j'ai opté pour "Le retour du professeur de danse" , et si je me décide à commencer cette chronique aux balbutiements de l'intrigue c'est que mon petit doigt me murmure que niche dans ces pages une aventure attrayante.
Pour preuve, je passe dorénavant un maximum de temps aux côtés de Stefan Lindman, jeune policier atteint d'un cancer de la langue.
Plutôt fâcheux allez-vous me dire... Pas plus que cet homme énigmatique dépecé à coups de fouet qui dans son ultime souffle ou bien déjà mort fit ses derniers pas de tango sur deux moignons ensanglantés !
Il m'en faut plus que ça pour altérer ma soif d'avancer dans cette enquête sanguignolante aux allures de règlements de compte empestants les relents de l'Allemagne nazie ; peut-être bien que le gel des forêts suédoises anesthésie le peu de sensibilité qu'il me reste face à la brûlure ardente de mon intérêt.

Les pages défilent très vite et la mort rôde partout, passé et présent s'entremêlent et l'affaire, elle, n'est pas en reste , elle chemine dans une ambiance bien scandinave aux personnages renfermés et reclus comme on les aime lorsqu'on est sensible à la littérature provenant des terres du nord.
Mankell nous embarque à bord d'une trame fertile et mène très bien sa barque, lentement, ce qui amène bien plus de consistance au regard du nombre de détails qui efface toute ombre d'ennui. Et c'est bien un sujet quelque peu embarrassant encore aujourd'hui pour la suéde qu'il aborde au travers des investigations , ce passé peu glorieux lors des heures sombres de l'histoire bien loin de la dite neutralité , ce Parti National Socialiste Suédois voué au racisme et pro nazis.
forte résonance à l'égard de l'actualité politique suédoise et du regain nationaliste...les vieux démons sortent ils du placard ?...
Ces quelques centaines de pages nous incitent donc à réfléchir et à aller au delà du polar ce qui, je dois bien l'avouer, n'a pas été pour me déplaire.

En conclusion, si un petit bémol s'impose concernant des répétitions un peu trop présentes à mon goût , iI n y a cependant pas plus grand plaisir pour moi en matière de polar que de lire un auteur qui n'a nullement besoin d'y inclure des péripéties invraisemblables ou des scènes abracadabrantesques pour donner de la substance à ses écrits. le talent réside sûrement là, à savoir mener le lecteur dans un univers noir sans le perdre et ce, uniquement par la force d'une trame intelligible, adroite et incluant des faits historiques.

Un très bon polar qui me pousse à creuser ce Mankell.






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Toujours des envies de polars, ayant fini un Henning Mankell, je me suis plongée dans un autre «  le retour du professeur de danse ». On se trouve au nord de la Suède où un ex policier s'est fait sauvagement assassiné, puis c'est au tour de son voisin.On devine que cela est en lien avec la seconde guerre mondiale. Stefan' le collègue de l'ex policier enquête malgré lui et découvre que son ancien coéquipier n'est pas celui qu'il pensait. En parallèle nous suivons l'histoire d'un homme venu se venger.
Comme dans le précédent livre du même auteur (« la lionne blanche ») l'intrigue repose sur un fait politique et j'avoue que ce n'est pas ce que je préfère, mais je trouve qu'il y a beaucoup de finesse dans la construction de ce livre. L'écriture reste fine, mais j'ai trouvé des longueurs.
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Je n'avais pas lu de romans d'Henning Mankell depuis le décès de l'auteur. Je dois dire que j'avais oublié à quel point je pouvais être happée par la lecture de ses oeuvres.
Nous sommes en Suède, en 1999, une époque que l'on a un peu oublié, comme si elle avait été balayée par tous les événements qui sont survenus depuis. Et pourtant, il était des faits qui étaient déjà là, qui étaient toujours là devrai-je dire. Stefan a 37 ans, et il a un cancer. Clair, net, précis. Cependant, la médecin le rassure : un traitement est possible, il débutera même dans trois semaines. En attendant, elle le place en arrêt-maladie. Que va-t-il faire pendant les semaines qui lui restent ? Partir en vacances ? C'est alors qu'il découvre la mort de son ancien collègue Herbert Molin, assassiné. Pourquoi ? Il décide alors de se rendre sur place. Il n'enquête pas officiellement, non, mais il veut comprendre ce qui fait qu'un ancien policier a pu être torturé à mort.

Nous ne sommes pas dans une histoire classique, dans le sens où l'on a l'habitude de lire, de voir des intrigues dans lequel le policier est tué par une personne qu'il a mis en prison, ou par un proche de cette personne. Je le dis d'entrée de jeu : ce n'est pas le cas ici, l'hypothèse n'est même pas soulevée. Herbert Molin a été assassiné dans un lieu particulièrement paisible, au point que les policiers n'ont jamais eu à enquêter sur un meurtre. Oui, la population les sollicite très souvent, mais il s'agit le plus souvent d'affaires sans gravité, quasiment banales. Là, dès le départ, rien ne l'est, concernant la mort de cet homme qui tenait plus que tout à rester isolé, à n'avoir que le minimum de contact avec les autres. Comme le pense Stefan, craignait-il quelqu'un en particulier ?
Pour répondre à cette question, il faut déjà dresser la biographie d'Herbert Molin, combler les blancs qu'il a laissés. Se pencher sur la jeunesse d'Herbert Molin, c'est découvrir tout un pan de l'histoire suédoise, celle dont on parle peu, parce qu'elle n'est pas très reluisante. Puis, l'on se dit aussi que c'est le passé, c'était il y a plus d'un demi-siècle, les choses ont bien changé. Oui, si l'on s'en tient simplement au fait. Non, si l'on tient compte des idées qui sont véhiculées. Cette enquête laissera des traces durables sur ceux qui l'ont menées. Et j'ai l'impression, en terminant ce billet, de n'avoir pas forcément retranscrit la force de ce récit.
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